Mistinguette, tome 1 : En quête d’amour – Grégory Tessier & Amandine

Titre: En quête d’amour
Saga: Mistinguette, tome 1
Scénario: Grégory Tessier
Dessin et couleur: Amandine
Éditeur: Miss Jungle
Nombre de pages: 53
Quatrième de couvertureSuite à un déménagement, Chloé – Mistinguette pour les intimes – va vivre sa rentrée en 4ème au sein d’un nouvel établissement.
Plutôt réservée et un brin gaffeuse, réussira-t-elle à devenir populaire en côtoyant les chipies les plus glamours du collège ? Parviendra-t-elle à se faire remarquer par le bel Alexandre ? Découvrez-le en suivant cette irrésistible quête du bonheur !

Bon, vu comme c’est parti, je pense que je vais profiter du mois de décembre pour liquider mes lectures BD en retard.
J’ai également pris ce premier tome de Mistinguette lors de l’événement 48h de la BD. Je dois bien avouer que s’il n’avait pas été à ce tarif, je ne l’aurais jamais pris en raison de la couverture qui ne me plaît pas du tout… tout ce rose ! Yargh ! Sans compter l’impression de fashion victim qui s’en dégage.
Quelque part, je ne suis pas tombée très loin en pensant ça : Chloé, surnommée Mistinguette par son papa, est en 4ème, et débarque dans une nouvelle ville donc dans un nouveau collège. Elle finit par se lier d’amitié avec trois garces : victimes de la mode, langues de vipère, superficielles, harceleuses… bref, elles sont juste à baffer.
Chloé prend un mauvais chemin et sa nature en souffre. Puis elle prend les choses en main et cela s’améliore.

Je n’ai pas particulièrement accroché au début, pourtant, plus j’avançais, plus j’appréciais cette lecture. Il y a même des moments où j’ai rigolé.
J’ai aimé les personnages, surtout le chat Cartoon, et pas du tout le trio maléfique.
Les dessins sont sympathiques.
Le récit est original : divisé en 3 trimestre… bref, 1 volume = 1 année scolaire.
J’ai bien aimé cette lecture ce qui est surprenant parce que c’était assez mal barré.

Bon, j’arrête là… j’avais prévu une chronique beaucoup plus longue : j’en ai écrit un bout cet après-midi et je devais terminer en début de soirée, mais j’ai passé ma soirée à prendre des nouvelles de mes proches, à suivre l’avancée de l’enquête.
L’attentat présumé de ce soir à Strasbourg m’a bouleversée et je suis incapable d’écrire… Donc je vais me coucher avec un médoc afin de faire passer la migraine qui prend de l’ampleur.
Bonne nuit.

Petit ours blanc – Piers Harper

Titre: Petit ours blanc
Auteur: Piers Harper
Éditeur: Gründ
Nombre de pages: 20
Quatrième de couverturePetit ours blanc prépare une grande surprise pour sa maman. Avec l’aide de ses amis, il se lance à la recherche des plus belles décorations pour embellir sa tanière. Ils parcourent des champs enneigés jusqu’à une étonnante caverne et une forêt gelée. Pendant ce temps, maman Ourse, elle, aussi leur a préparé une formidable surprise !

Cela fait longtemps que j’ai cet album, environ onze ans, je dirai. À l’époque, je l’avais acheté à ma fille parce que c’est un “livre à caresser” donc les personnages sont en matière toute douce type “velours”.
L’histoire n’est pas terrible, déjà quand ma fille était petit, il n’avait pas accroché, c’est également le cas des enfants que je garde.

Maman Ourse doit s’absenter et elle demande à Petit Ours de l’attendre. Ce dernier compte faire une surprise à sa mère : décorer leur tanière. Pour ce faire, il se balade sur la banquise et rencontre d’autre animaux qui l’aident volontiers : louveteaux, lièvre, etc.

Ce fut une lecture moyenne, l’histoire est assez basique et les enfants la trouvent un peu longuette… enfin, je présume puisqu’ils ont un peu de mal à rester concentrés jusqu’au bout. Les dessins sont plutôt mignons mais un peu trop classiques à mon goût.
Ma grosse déception est pour la matière utilisée pour ce livre à caresser : que ce soit l’ours, les louveteaux ou le lièvre, ils ont tous la même texture, rien ne les distingue et lorsqu’ils sont côte à côte, il n’y a aucune séparation entre les animaux… c’est étrange.
Une déception pour cette lecture.

Kaamelott, tome 1 : L’armée du nécromant – Alexandre Astier & Steven Dupré

Titre: L’armée du nécromant
Saga: Kaamelott, tome 1
Scénario: Alexandre Astier
Dessin: Steven Dupré
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureRetrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelot aux prises avec une terrible armée de morts vivants.
L’Armée Du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier volet d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré.

Cela fait un sacré bout de temps que je devais lire ce premier tome, depuis avril 2018 quand je me le suis procuré lors des 48h de la BD.
Dans les premières pages, j’ai eu un peu de mal à me faire à ce format parce que, même si on retrouve bien la plume d’Alexandre Astier, il manque les intonations des voix des héros. Mon esprit a rapidement compensé me permettant de prendre du plaisir à retrouver l’équipe de bras cassés du roi Arthur.

Des morts-vivants débarquent au compte-gouttes sur Kaamelott. Les sentinelles et Grüdü s’en chargent sans trop de mal. Mais quand ils arrivent en groupe, il est temps de remonter à la source et de chercher l’endroit d’où ils viennent.
Arthur décide de mener l’enquête, accompagné de Leodagan, Bohort, Lancelot et le père Blaise – le choix de ce dernier semble logique, rien de tel qu’un prêtre contre les morts-vivants… que tout fonctionne comme sur des roulettes, c’était impensable – heureusement pour le lecteur, parce que cela rend l’aventure tellement drôle.
En parallèle, Perceval et Karadoc convainquent Merlin de mener la même quête de leur côté.

J’ai difficilement accroché aux dessins, ils sont à la fois ressemblants aux personnages et en même temps différents – le plus réussi, c’est probablement Merlin. J’ai fini par m’y faire, mais ça a pris du temps.
J’ai retrouvé l’esprit de la série et c’était super agréable. Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome et j’ai également bien ri, pas autant qu’avec la série, mais quand même.
Donc j’ai hâte de découvrir les prochains tomes, mais il va falloir que je me les procure avant cela.

Casse-noisette et les quatre royaumes

Titre: Casse-noisette et les quatre royaumes
Réalisateurs: Lasse Hallström, Joe Johnston
Casting: Mackenzie Foy, Jayden Fowora-Knight, Keira Knightley, Helen Mirren, Morgan Freeman, etc.
Durée: 1h39
Genre: Conte fantastique
Synopsis: Tout ce que souhaite Clara, c’est une clé. Une clé unique en son genre, celle qui ouvrira la boîte contenant l’inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir.
À la fête de fin d’année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à cette précieuse clé … mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux. C’est dans ce monde parallèle que Clara va faire la connaissance d’un soldat nommé Phillip, d’une armée de souris, et des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Délices.
Pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie du monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d’entre tous…

Ça fait des mois que j’avais vu la bande-annonce de ce film, je savais qu’il devait sortir à la veille du mois de décembre et je tenais absolument à y emmener ma fille parce qu’il semblait beau.
Et sur ce point, je ne me suis pas trompée, les décors sont féeriques à souhait.
Bon, pour le scénario, ça ne casse pas trois pattes à un canard, d’autant que la fin était largement prévisible, j’ai rapidement trouvé qui était le vilain de l’histoire.

Clara et sa famille vivent le premier Noël sans leur mère, décédée quelques mois auparavant. Cette dernière avait malgré tout prévu des cadeaux pour ses trois enfants. Clara reçoit un œuf fermé par une serrure à goupille, mais sans la clé. Lors d’un bal organisé par le parrain de l’héroïne, les enfants doivent suivre un fil qui les mène à leur cadeau respectif. Clara suit sa cordelette jusqu’à une forêt enneigée de sapin et y voit la clé, mais au moment où elle essaie de l’attraper, une souris s’en empare.
Après une course poursuite et la rencontre avec le soldat Casse-noisette, Clara découvre le palais et les quatre royaumes.

Donc visuellement, rien à redire, il est magnifique.
Les personnages sont sympathiques : ça faisait longtemps que je n’avais plus vu Morgan Freeman dans un film, c’était chouette de retrouver son jeu… et j’ai toujours autant de mal avec Keira Knightley, y a un truc qui ne passe pas avec elle. Je n’ai pas réussi à me faire une idée sur Clara, je crois que j’aime bien le jeu de l’actrice mais je n’en sui spas certaine.
Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Scarlet Soul, tome 1 – Kira Yukishiro

Titre: Scarlet Soul, tome 1
Auteur: Kira Yukishiro
Éditeur: H2T
Nombre de pages: 208
Quatrième de couverture: Dans le royaume de Nohmur, les humains vivent en paix depuis que les exorcistes ont repoussé les démons et scellé le passage menant à Ruhmon, le monde des démons. Deux sœurs, Lys et Rin, sont les héritières de l’illustre famille Shirano, le clan le plus puissant parmi les exorcistes chargés de veiller sur la barrière et de maintenir l’équilibre entre les deux monde grâce à l’épée des 100 âmes : Hitaken. Jusqu’au jour où l’épée sacrée semble réagir à un phénomène inconnu. On rapporte alors que des massacres ont lieu dans les villages voisins.

Ce manga m’a été prêté par un ami et comme je tiens à le lui rendre dimanche, il était donc temps que je le lise…
L’histoire se passe dans un univers médiéval-fantastique, ce que je redoutais particulièrement parce que parmi tous les mangas que j’ai lu du genre, il y en a très peu de bien. Pour celui-ci, je suis partagée.

On suit les mésaventures de Rin, une orpheline un peu maladroite, issue d’une prestigieuse famille d’exorcistes. Elle est totalement nulle, heureusement elle peut se permettre de l’être puisque c’est sa sœur aînée Lys qui a repris le rôle de prêtresse à la mort de leurs parents.
Rin fait équipe avec un démon, Aghyr, avec qui elle aurait pactisé plus jeune… pourquoi , comment, on l’ignore. N’empêche que c’est une chance de l’avoir parce qu’il est quand même bien plus doué qu’elle.
Pour le contexte, la quatrième de couverture nous en révèle suffisamment pour que je n’ai pas besoin de le faire.

Les dessins sont super beaux, très shôjo dans l’âme… j’ai passé beaucoup de temps à les détailler. En ce qui me concerne, c’est le gros point fort de ce manga avec la trame de fond que j’ai trouvée intéressante.
Par contre, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Rin, enfin, pas au début, elle était drôle, les situations exagérées et ça passait bien, mais plus on avance dans le récit, plus elle se montre pleurnicharde et incompétente. Ça m’a saoulée.
Sans compter que tout est prétexte à dessiner des scènes d’embrassades… certaines sont bien amenées, mais c’est loin d’être le cas de toutes. Du coup, j’ai trouvé que ça sonnait faux et ça rendait l’histoire moins passionnante.

Un avis mitigé, c’est dommage parce que c’était bien parti, le début était presque captivant. Mais la suite l’est beaucoup moins et m’a autant énervée (j’aurais volontiers baffé l’héroïne) qu’ennuyée.
Si le pote qui me l’a prêté achète le second tome, il faudra que je l’emprunte pour me faire une idée plus précise.