Neshov, tome 1 : La terre des mensonges – Anne B. Ragde

Titre: La terre des mensonges
Saga: Neshov, tome 1
Auteur: Anne B. Ragde
Éditeur: 10/18
Nombre de pages: 351
Quatrième de couvertureAprès la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale. Tor, l’aîné, se consacre à l’élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s’annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l’héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret. Anne B. Ragde décrit les relations ambiguës entre les trois frères avec un talent remarquable et signe un roman passionnant à l’humour grinçant.

Mon frère m’a offert ce bouquin lors d’un Noël précédent.
Depuis, je le sors régulièrement de ma PàL en décembre sans parvenir pour autant à l’ouvrir. J’ai rarement envie d’une lecture sombre en cette période et en janvier, l’envie est passée.
Mais cette fois, j’ai tenu bon dans ma résolution et je l’ai lu.
Bon, j’ai mis du temps, non pas parce qu’il était nul, loin de là, mais parce qu’entre mon calendrier de l’avent bloguesque et mes activités professionnelles, ça ne me laissait plus beaucoup de temps pour la lecture.

La mère Anna Neshov a une attaque, elle est emmenée à l’hôpital et son fils aîné, qui vit avec elle et son père dans la ferme familiale, prévient ses deux frères ainsi que sa propre fille.
Les relations sont tendues, beaucoup de secrets et de non-dits les séparent. On comprend assez vite que la mère a été abominable avec eux : elle avait l’aîné, Tor, sous sa coupe au point qu’il a rompu trente-huit ans auparavant avec sa petite amie qui était enceinte. Il élève des porcs auxquels il est particulièrement attaché.
Le cadet, Margido, vit non loin de la ferme, mais n’y est plus revenu depuis sept ans. Pourquoi ? Il tient une entreprise de pompes funèbres.
Le benjamin, Erlend, a quitté la ferme vingt ans auparavant, on comprend aisément et rapidement que la raison en est son homosexualité.
La petite-fille, Torunn, n’a rencontré son père qu’une fois, depuis ils se téléphonent. Elle ne connaît donc pas sa grand-mère ni même ses oncles, certains ignoraient jusqu’à son existence.

Mais ce n’est pas le seul secret qui couve. Le livre se termine sur une effarante révélation… j’avoue que le plus gros de cette vérité, je la soupçonnais depuis la moitié du roman, mais d’autres détails se rajoutent et la rendent encore plus triste.
J’ai immédiatement accroché à chacun des personnages. Ils ne sont pas parfaits, mais ils sonnent tellement vrais.
J’ai adoré cette lecture ce qui est paradoxale parce que j’ai chaque fois eu du mal à me décider à ouvrir ce roman un peu sombre, mais une fois plongée dedans, elle s’est avérée passionnante.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Pointe du nord (Sortilèges – 6ème année) – Un livre dont l’histoire se déroule dans un pays nordique – 60 points

Cold Winter Challenge :
La magie de Noël
– Bonus : 3 points (Secrets de famille, autrices scandinaves, Couverture avec de la neige)

Santa & Cie

Titre: Santa & Cie
Réalisateur: Alain Chabat
Casting: Alain Chabat, Golshifteh Farahani, Pio Marmai, Audrey Tautou,…
Durée: 1h35
Genre: Comédie Fantastique
Synopsis: Rien ne va plus à l’approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C’est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël… il n’a pas le choix : il doit se rendre d’urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. À son arrivée, il devra trouver des alliés pour l’aider à sauver la magie de Noël. 

L’an dernier, j’avais proposé à mes enfants d’aller voir Santa & cie au cinéma, mais il n’avait pas voulu, et ce, malgré qu’Alain Chabat en soit le réalisateur et y ait un rôle. Ils n’avaient pas envie de voir un film de Noël.
Mais cette année, je ne leur ai pas laissé le choix et on l’a regardé le week-end dernier. Ben ils ont regretté de ne pas l’avoir vu sur grand écran.

À quelques jours de Noël, le père Noël gère la fabrication des derniers cadeaux avec l’aide de ses lutins qui ont tous la même apparences et semblent connectés les uns aux autres. Donc quand l’un tombe soudainement malade, les autres en font autant, mais c’est plutôt violent comme symptômes.
C’est donc au Père Noël de les sauver en se procurant des prunes de kakadou.

Hormis le fait qu’il est drôle, avec Alain Chabat, il ne pouvait pas en être autrement, le film Santa & cie est surtout super bien fait. L’usine à jouet est fabuleuse, la confection des cadeaux est aussi ingénieuse que brillante. Niveau effets spéciaux, il n’a rien à envier aux films américains… et j’ai honte d’avouer que ça nous a étonné autant que ça nous a enchantés.

On a adoré ce film : on a beaucoup ri, on a été charmé par les images mais aussi par l’univers créé. Je le reverrai avec plaisir dès que possible.

Black Butler, tome 13 – Yana Toboso

Titre: Black Butler, tome 13
Auteur: Yana Toboso
Éditeur: Dark Kana
Nombre de pages: 178
Quatrième de couverture“Ordonnez-moi tout ce que bon vous semble, mon petit maître !” Ciel, qui a échappé de justesse à la menace des cadavres en mouvement grâce aux talents à l’épée d’Elizabeth, découvre enfin le secret de la résurrection des morts. Les cheveux blond platine du jeune et bel empereur qui détient la clé du mystère ondulent dans le vent…

Dans le tome précédent, on avait laissé Ciel, Sebastian et Elizabeth qui luttaient contre des zombies et on découvrait que la fiancée du comte de Phantomhive est loin d’être la gentille et douce demoiselle qu’elle paraît. Elle sait se battre et bordel, ce qu’elle déchire.
J’ai trouvé ça terrible, à la fois surprenant et enthousiasmant pour la suite, ça m’a beaucoup plu.
Malheureusement, dans ce treizième tome, elle est très/trop vite mise au placard… c’est vraiment dommage.

Sebastian et Ciel mène l’enquête pour découvrir qui sont les responsables de cette zombification… au passage, on retrouve Undertaker – à ma grande honte, je ne me souviens que peu de lui – j’ai une très bonne excuse : le volume où il apparaît commence à remonter. Bref, j’ai été voir sur le net pour me rafraichir la mémoire et c’est un peu revenu… le mot “pompes funèbres” a suffit. On apprend sa réelle identité et je dois avouer que c’est loin d’être une surprise, c’était couru.

Le gros point fort de ce tome, c’est qu’on a droit à la lanterne cinématique de Sebastian… c’est le moment que j’attendais depuis le début de cette série : la rencontre entre les deux protagonistes et le pacte qu’ils ont fait. Mais ça va plus loin, on assiste à leur vie commune au début qui ont fait de Sebastian le majordome parfait qu’il est devenu, parce que c’était loin d’être gagné.

En conclusion, si le début m’a laissée froide, le milieu s’annonce bien plus mouvementé et la fin très intéressante. Je finis donc cette lecture sur une note positive : j’ai adoré ce treizième tome.

A silent voice, tome 4 – Yoshitoki Oima

Titre: A silent voice, tome 4
Auteur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 208
Quatrième de couvertureSi les retrouvailles de Shoko et de Miyoko se passent à merveille, au grand soulagement de Shoya, les choses sont loin d’être aussi simples quand il tombe sur Naoka en pleine rue… Alors qu’il la ramène chez elle, l’adolescente repère la jeune malentendante dans une boutique, et le premier contact se révèle plutôt explosif !
Mais pour le lycéen aussi, les choses évoluent : sans s’en rendre compte, il se constitue peu à peu un petit cercle d’amis. Hélas, lorsque la timide Shoko tente de lui déclarer sa flamme à haute voix, c’est l’échec total …

J’avais complètement oublié que je possédais le quatrième tome de cette série.
Et ça fait plus de deux ans que j’ai lu le troisième… mais heureusement, ma chronique de l’époque m’a aidée à me remémorer ce qui s’était passé précédemment.

J’ai pris du plaisir à retrouver les personnages que ce soit Shoya, Shoko, Miyono ou Tomohiro.
Shoya se rend avec son groupe d’amis au parc d’attraction – oui, il a des amis et étrangement cela lui plaît. C’est l’occasion pour lui d’apprendre à les connaître. Naoka est de la partie et quand Shoya réussit à la convaincre sans le vouloir de se réconcilier avec Shoko… malheureusement, cela ne se passe pas comme prévu.
Si progressivement, en fréquentant ses camarades, la méfiance et l’indifférence de Shoya s’abaissent (changement symbolisé pour la chute des croix sur les visages – j’avais oublié à quel point cette idée était géniale), ce n’est pas le cas pour Naoka : le X de  détachement disparaît à un moment, pour revenir tout aussi rapidement sur elle.
Sur la fin, on en découvre davantage sur la vie de Shoko : l’existence de sa grand-mère et le rôle qu’elle a eu dans la famille monoparentale de l’héroïne, ce qu’est devenu le père de la jeune fille, etc. C’est probablement la partie que j’ai le plus aimée, elle m’a grandement touchée, elle m’a émue, presque aux larmes.

L’histoire est sympathique, et le character design toujours aussi beau.
Si le troisième tome m’a laissée relativement indifférente, j’ai vraiment adoré celui-ci. Par contre, je n’ai pas la suite… Zut !

Quand… – Emma Dodd

Titre: Quand…
Auteur: Emma Dodd
Éditeur: Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture” Quand je serais grand, je serais drôle et curieux, sauvage et libre “.
Un petit ours partage avec sa maman ses rêves d’avenir…

Quand je suis tombée sur cet album à la médiathèque, je ne savais pas trop quoi en penser. Le titre Quand… m’interpelait.
Je n’avais pas lu l’histoire, je l’avais juste feuilleté et il semblait convenir pour le thème du mois de décembre : deux ours qui évoluent dans un paysage neigeux… parfait !

Mais sa lecture m’a laissée dubitativeLe texte ne correspond pas aux images, je n’ai pas vu le rapport entre les deux.
La maman ourse montre à son ourson comment bien grandir physiologiquement parlant, le plaisir du bain, la pêche, le grattage contre un arbre, etc.
L’ourson, de son côté, révèle à sa mère ce qu’il désire être quand il sera grand. Forcément, il n’a pas des rêves d’humains… ses ambitions sont davantage en rapport avec le caractère qu’il souhaite avoir plus tard : drôle, libre, fort, etc. Mais ce n’est pas sa seule envie.

Les illustrations sont aussi sympathiques que chaleureuses, et j’aime beaucoup les regarder. Un certain nombre de planches contiennent de la dorure et c’est chouette d’y faire jouer la lumière.
Je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas cet album, en tout cas, les enfants ont adoré ! Ils criaient des waaaah ! et des wooooh ! à tour de bras. Du coup, je la leur lis souvent et ils y prennent toujours autant de plaisir.