Histoire kamishibai – Une famille pour Noël

Une famille pour Noël
par Psylook Morgane Scheinmeer et Cassie Titi

1. J’ai été adoptée dans les premiers jours du mois de décembre.
Quand je suis arrivée dans cette nouvelle maison, je n’en menais pas large.
J’avais peur, je ne connaissais pas les gens chez qui j’étais.

2. Heureusement, il y a de bons moments : j’aime quand les enfants écoutent de la musique.
J’adore danser et bouger au son des chansons comme :
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant dans les grands sapins verts
Oh ! Vive le temps, vive le temps, vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an et bonne année grand-mère

3. Il arrive parfois que les enfants se mettent à chanter des chants de Noël et là, le calvaire commence pour moi.
Ils ne s’en rendent pas compte et ils continuent à chanter faux :
Écoutez, les clochettes
Du joyeux temps des fêtes
Annonçant la joie
Dans chaque cœur qui bat
Au royaume du bonhomme hiver

4. Les jours où il n’y a pas école, les enfants s’occupent chacun de leur côté.
Tony joue aux petites voitures.
Quant à Émilie, elle fait des gâteaux, ils appellent ça des cupcakes. Je ne quitte jamais ces sucreries des yeux, je me méfie de leur tête bizarre.

5. Et dès qu’elle a le dos tourné, j’en profite pour donner un coup de patte ! Schlac !
Y a plus de gâteau !

6. Depuis quelques jours, il neige.
Cela est étrange pour moi : l’an dernier, j’étais dehors dans le froid.
Cette année, je suis au chaud et je vois les flocons tomber à travers la vitre.

7. Tony et Émilie sont sortis pour faire un bonhomme de neige. Ils semblaient contents du résultat et le trouvaient mignons.
Je ne l’aime pas, donc je suis sortie en douce pour lui sauter dessus.
Banzai !!!

8. Puis un jour, ils ont fait rentrer un arbre dans la maison.
Que faisait-il là ?
Peut-être était-ce pour moi !
Peut-être que je peux y grimper !
Ça peut être drôle…

9. Je crois que le sapin est mon sapin. Il est rempli de balles avec lesquelles je peux jouer.
Ça n’enchante pas la maman de la famille qui me gronde.
Oups, j’ai dû faire une bêtise !

10. Mais je ne me suis pas fait punir. Je fais des bêtises et malgré cela, je suis toujours dans cette maison.
Je suis aimée.
Je fais partie de cette famille.
Ma famille pour la vie.