Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 09
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Yamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne.
Je l’ai emprunté début du mois d’octobre à la médiathèque et je me faisais violence pour ne pas le lire, préférant attendre une journée calme. Finalement, elle n’est jamais arrivée donc je me suis octroyée une soirée tranquille pour découvrir ce neuvième tome.
À la fin du précédent, Yamada a découvert l’identité de la septième sorcière ainsi que son pouvoir : effacer la mémoire. Il était prêt à en assumer les conséquences, prêt à ce qu’elle lui efface la mémoire et il comptait sur ses camarades pour qu’ils ne l’abandonnent pas quitte à le ramener par la peau des fesses au club de paranormal.
Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu et Rika Saionji a effacé Yamada, Tamaki également, des souvenirs de ses amis. C’était un passage trop dur de voir ce pauvre Yamada tout seul et malheureux.
Mais c’est sans compter la persévérance du héros qui est bien décidé à faire retrouver la mémoire à ses copains. Par mégarde, il réussit avec Odagiri, mais ce n’est pas au goût du conseil des élèves qui tente de leur mettre des bâtons dans les roues.
Ce neuvième tome est loin d’être le meilleur, mais il s’est laissé lire. Il est drôle, j’ai bien rigolé.
Les personnages principaux sont cohérents avec leur évolution personnelle, mais aussi avec celle de l’histoire. Les sorcières ont droit à un gros retour en arrière : elles utilisent leur don à tort et à travers. Logique, puisqu’elle n’ont jamais rencontré Yamada, elles n’ont donc pas pu changer. C’est dommage qu’on ne les voit pas et qu’on ne l’apprenne que par le président des élèves.
Comme à chaque fois, le manga termine par un cliffhanger et je rage de ne pas avoir la suite. Je vais à la médiathèque cet après-midi et j’espère trouver le numéro 10.
Il est plus gros que les précédents parce qu’à la fin, on trouve une « nouvelle » inédite que Miki Yoshikawa a écrite plus jeune. Dans ce récit, Satan se voit contraint d’enseigner dans une école primaire pour racheter un crime. Est-ce vraiment Satan ou juste un professeur un peu étrange ? C’est ce que vont essayer de découvrir ses élèves. C’était mignon et amusant.