Holly Ann, tome 4 : L’année du dragon – Kid Toussaint & Servain

Titre : L’année du dragon
Saga : Holly Ann, tome 4
Scénario : AUTEUR
Dessins : AUTEUR
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Un massacre de Maroons vient réveiller de vieux démons dans le sud. Holly Ann va encore une fois devoir faire face à son passé et affronter le Klan qui semble bien de retour à la Nouvelle-Orléans.
Trafic d’opium, intimidations, anciens adversaires qui refont surface…
L’année du dragon qui commence à peine s’annonce mouvementée pour Holly.

Ce quatrième tome est sorti en septembre 2018… chose que j’ai complètement zappée. J’ai découvert qu’il existait en début d’année, lorsque j’ai mis à jour mon challenge « termine tes sagas en cours, bordel ! ». Quelle boulette je fais ! Mais je l’ai enfin et j’ai profité de ce dimanche tranquille pour le lire.

Nysa guide Holly Ann et Loyola jusqu’à une île dans le bayou qui abrite des Marrons, nom donné aux esclaves en fuite et à leurs descendants – un terme dérivé du mot marronnage. Mais lorsqu’ils arrivent sur les lieux, nos héros découvrent un horrible massacre. Leur enquête les mène jusqu’au Ku Klux Klan.

C’est une fois de plus l’occasion de découvrir le passé de Holly Ann, c’est d’ailleurs la dernière fois puisque c’est le tome final de cette saga. Snif, elle va me manquer ! On n’a malheureusement pas toutes les réponses : on avait déjà compris que l’héroïne s’appropriait les talents des autres en couchant avec ; pour le coup, elle en révèle un peu plus à Loyola… mais pas la manière dont c’est arrivé. Et c’est un peu frustrant sachant qu’il n’y aura pas de suite.
Comme les précédents, je l’ai lu d’une traite, non pas parce que je m’étais dégagé du temps même si c’est bien le cas, mais surtout parce que rien n’aurait pu me détourner de cette lecture… et c’est pas faute d’avoir été dérangée par le chat, le furet et les enfants !

Le bémol, en ce qui me concerne, est que ce quatrième tome a été lu trop loin des premiers donc j’ai eu un peu de mal à me rappeler de Nysa ou de Thomas. Si mes souvenirs sont bons, ce dernier est apparu dans le premier tome. J’avais d’ailleurs trouvé que ce que Holly Ann lui avait fait n’était vraiment pas cool : la raison de sa présence renforce ce sentiment d’injustice.
D’autres ont-ils subit le même sort sans l’avoir mérité ? Bon d’accord, on pourrait débattre pendant des heures pour savoir si les victimes du pouvoir de Holly Ann méritaient réellement qu’on leur vole une partie d’eux-mêmes et la réponse serait probablement non, mais j’avoue que je me rallie volontiers à ses motivations, du moins à celles qui ne sont pas qu’égoïstes.

J’ai adoré ce dernier tome : l’atmosphère qui s’en dégage, les personnages, les dessins,… un seul détail m’a chipotée tout en me faisant sourire : l’omniprésence de Jimbo qui passe toujours pile au bon moment pour aider Holly Ann.

Termine les sagas en cours, bordel !
18/234

 

Flying Witch, tome 8 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 8
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Makoto se rend dans la péninsule de Shimokita afin de rencontrer un célèbre mage capable de lui révéler son signe magique. Mais si ses méthodes sont très rigoureuses, ses inventions ont parfois des résultats…

J’ai emprunté ce huitième tome de Flying Witch uniquement parce que j’avais lu les précédents. Quand je fais le bilan de la saga, il n’est pas assez bon pour m’enthousiasmer et c’est la raison pour laquelle j’ai lu en premier ce manga. Mais finalement, mes craintes de m’ennuyer n’était pas fondées et ce fut une agréable surprise.

Makoto, Mako, Chinatsu et Kazuno se rendent à Shimokita afin de rencontrer M. Enigumo, un sorcier de métal capable de déterminer le primo-élément d’une sorcière. En gros, chaque sorcière est affiliée à l’un des neuf éléments existants et cela détermine leurs capacités.
La première moitié du manga tourne autour de cette trame. Ça nous permet de plonger davantage dans le monde magique et surtout, ça donne à Makoto un but, une direction à suivre et j’adore ça, je n’ai plus l’impression que l’histoire et que les personnages stagnent : ça relance même l’intérêt de Chinatsu pour la magie.

Je n’ai eu qu‘un souci avec cette lecture : je ne me souviens pas du tout qui est Kazuno ni d’où elle vient… c’est ballot. Mais pour une fois, j’ai passé outre pour me concentrer sur les informations qu’on recevait sur la magie.
Cette plongée plus profonde dans le monde des sorcières m’a fait du bien, je me suis sentie apaisée et c’est ce que j’attendais depuis le début : ça m’a permis de prendre plaisir à lire le dernier chapitre, quelques pages dans le monde normal : le dernier jour de cours avant les vacances. Tout ça, parce que j’étais moins frustrée avec ce huitième tome.
Bref, j’ai adoré cette lecture, indéniablement mon préféré.

Au Bonheur des Dames – Émile Zola

Titre : Au Bonheur des Dames
Saga : Rougon-Macquart, tome 11
Auteur : Émile Zola
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 513
Quatrième de couverture : Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

J’ai profité de la LC organisée sur Livraddict pour continuer mon challenge Rougon-Macquart et comme le tome précédent Pot-Bouille a relancé mon envie d’avancer dans cette grande épopée, je me suis lancée.

L’histoire suit celle de Pot-Bouille, à quelques années près. Madame Hédouin est décédée donc son mari, Octave Mouret, a repris les rennes du magasin « Au bonheur des dames » et l’a sacrément agrandi.
Mais ce n’est pas lui le héros de ce onzième tome, c’est Denise, une jeune femme qui doit s’occuper de ses deux jeunes frères depuis la mort de leurs parents. Elle monte sur Paris parce que le plus âgé de ses frères, Jean, est pris en apprentissage chez un patron. Ils se rendent alors chez leur oncle, un drapier dont le magasin se situe en face du Bonheur des dames, mais il ne peut les accueillir. Donc le plus jeune est envoyé en pension et Denise entre en tant que vendeuse dans le magasin d’Octave Mouret.
Elle n’est pas aimée dans son rayon et les autres lui mettent des bâtons dans les roues. Donc la pauvre peine à gagner suffisamment d’argent pour payer le coût de la garde du cadet et pour entretenir l’aîné qui se montre de plus en plus gourmand.

Je suis bien contente d’avoir une version papier pour cette lecture, autrement, je me serait sentie frustrée de ne pas pouvoir mettre une image sur les différentes étoffes… c’est bien sympa de savoir qu’Au bonheur des dames est vendu du Paris-Bonheur, mais ça ne me dit pas à quoi ça ressemble… et c’est loin d’être le seul nom cité qui m’est inconnu. Heureusement, le texte est parsemé de notes explicatives, ce qui n’aurait pas été le cas si je l’avais lu en e-book.

Avec ce onzième tome, j’ai constaté une étrange ressemblance avec le Ventre de Paris… comme pour ce 3ème roman des Rougon-Macquart, le grand magasin Au bonheur des dames semble tout dévorer dans le quartier : que ce soit dans son expansion que rien ne semble arrêter ou dans l’augmentation de la clientèle, surtout les femmes qui viennent tout dépenser et où le magasin engloutit tout leur argent. D’ailleurs, il y a pas mal de références qui nous renvoie au Ventre de Paris.

On a un certain nombre de chapitres où l’on suit Denise, entrecoupés par d’autres qui nous dépeignent l’activité du Bonheur des Dames. Il y en a trois qui tournent autour de grosses ventes et c’est tellement intense, étouffant que ça m’a presque filé le tournis. Je redoutais la dernière : est-ce que ça ne serait pas redondant à force ? Pas du tout. Zola réussit à se renouveler et nous emporte avec lui dans un tourbillon de nouveautés.

J’ai adoré le personnage de Denise. Comme indiqué dans les notes, elle représente la femme idéale pour Zola : douce, intelligente, une force calme. Contrairement aux tomes précédents où les personnages principaux sont noyés au milieu des secondaires, là, Denise est très présente un petit peu comme c’est le cas pour Nana dans le roman éponyme ou pour Gervaise dans l’Assomoir. Ça ne l’a rendue que plus attachante.

Même si cela m’a pris dix jours pour le lire, principalement parce que j’ai eu des obligations personnelles qui m’ont empêchée de lire pendant trois jours, c’est un coup de cœur. J’ai hâte de lire le prochain, peut-être le mois prochain…

Challenge Rougon-Macquart : 11/20

Mes voisins les esprits, tome 3 – Ushio Shirotori

Titre : Mes voisins les esprits, tome 3
Auteur : Ushio Shirotori
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 207
Quatrième de couverture : Yachiho Takahara vient d’emménager sous le même toit que Moro, un vieil esprit qu’elle doit alors aider faire son travail quotidien : renvoyer l’âme de ses pairs dans ce qu’il nomme le “monde éternel”.
Mais si elle est ici, c’est avant tout parce qu’elle est à la recherche des mystérieuses “notes sur le royaume des morts” grâce auxquelles elle est censée pouvoir retrouver sa mère disparue. Et quelque chose nous dit que la jeune fille est loin d’être au bout de ses surprises…
Alors qu’elle commence à perdre espoir, Yachiho va progressivement en apprendre davantage par le biais de son nouveau professeur de sciences humaines. Ce dernier n’est autre que l’énigmatique Kamo, membre d’une étrange organisation qui semble manipuler les esprits…

En mettant à jour mes lectures, je me suis rendue compte que ce troisième tome était aussi le dernier de cette saga… du coup, j’ai mis trois jours à le lire, non pas parce qu’il n’était pas bien, au contraire, mais parce que je ne voulais pas que ça se termine, donc j’ai traîné autant que j’ai pu.

Il se passe beaucoup de choses dans cet ultime tome :
Yachiyo est devenue l’assistance de Moro et sa première mission est de guider un bébé esprit. Je vais éviter de révéler son identité pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte.
– Le fantôme de Tachibana guide Yachiyo jusqu’aux « notes sur le royaume des morts ». Il choisit malheureusement mal son moment… quoique ! Cela nous permet d’en apprendre davantage sur le passé de monsieur Kamo et la raison qui l’a poussé à détester les esprits.
– Le village organise toujours le festival « yomi-okuri » qui permettra aux esprits de traverser dans l’autre monde.
Le début du manga démarre doucement avec une petite histoire comme dans les épisodes précédents et rien ne laisse présager que cela va s’accélérer par la suite.

J’ai adoré ce troisième tome et particulièrement les souvenirs de Kamo. Dès le début, c’était un personnage qui me laissait perplexe : il passait pour le méchant, mais je ne le sentais pas mauvais… et en effet, mon intuition était la bonne.
J’aime toujours autant les autres personnages.
Yachiho est douce et gentille.
Moro me fait sourire à se goinfrer à la moindre occasion et j’ai apprécié sa franchise lorsqu’il avoue à notre héroïne le rôle qu’il a joué dans la disparition de Tachibana et la raison pour laquelle il lui a caché cette information.

C’était un chouette manga.
Il y a cependant deux points que je regrette :
on ne sait finalement rien du groupe qui hait les esprits et dont fait partie Kamo. Qui sont-ils ? Comment connaissent-ils les esprits ? Quels sont leur but ?
on n’a pas le fin mot de l’histoire avec la mère de Yachiho. Est-ce qu’elle a vraiment traversé ? Si oui, comment a-t-elle fait ? Et où est-elle ?
C’est dommage que ça s’arrête là. Un quatrième tome pour répondre à toutes ces questions laissées en suspens n’aurait pas été du luxe.

Bref, je ne vais pas m’éterniser ; comme je l’ai dit plus haut, j’ai adoré cette lecture.

Super-héros – Collectif

Titre : Super-héros
Auteur : Collectif
Éditeur : Elenya
Nombre de pages : 147
Quatrième de couverture : Depuis les demi-dieux de la Grèce antique à James Bond, en passant par la créature de Frankeinstein, les personnages aux aventures épiques ont toujours peuplé l’imaginaire collectif. C’est aussi le cas des super-héros, descendants directs de ces surhommes. Leurs pouvoirs, costumes et péripéties extraordinaires fascinent toujours autant depuis soixante-quinze ans maintenant.
Mais oubliez donc les capes et le Lycra®.
Elenya Éditions vous entraîne loin des sentiers battus, à la rencontre de onze super-héros d’un autre genre. L’occasion de se poser ensemble la seule question qui après tout importe vraiment : qu’est-ce qui fait un héros ?

C’est un recueil de 9 nouvelles que je m’étais acheté l’année de sa sortie il me semble, en 2016. La couverture me plaisait et le thème des super-héros encore plus, rien de surprenant quand on sait que pendant des années j’ai été fan des X-Men.
Je fais un rapide résumé de chaque nouvelles suivies de mon avis. Commençons sans plus tarder :

Super 8 de Thomas Geha : le narrateur est un super-héros qui nous retrace son enfance puis l’apparition et l’utilisation de ses pouvoirs. Il les tire des chansons françaises des années 80, lui qui déteste cette période musicale… c’est ballot.
J’ai bien aimé, c’était plaisant à lire. J’ai souri plus d’une fois et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai chanté avec Super 8… putain de musique des années 80, comme il le dit si bien.

Retraite anticipée de Camille Courtain : le narrateur est dans sa voiture avec la fille qu’il voit, quand soudain il percute quelque chose. Les passants accourent, découvrent effarés l’identité du mort et se mettent en colère contre le héros de cette histoire.
En commençant ce recueil, je pensais qu’on ne trouverait que des super-héros comme personnages principaux… pas dans celle-ci en tout cas. Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne une telle tournure, même si mon intuition me soufflait que quelque chose clochait dans cet accident… sans trop savoir quoi. C’était une lecture super rapide, je n’ai pas vu défiler les pages. J’ai beaucoup aimé.

Mille éclats de Davy Artero : Edgar est dans la chambre de sa fille. Il lui parle pendant qu’elle semble dormir. Il lui révèle la manière dont ses pouvoirs sont apparus, dont ils fonctionnent et comment il les a cachés toutes ces années.
La vache ! C’est pas une histoire très gaie, mais j’ai adoré… surtout la chute qui, même si ce n’était pas une grosse surprise, m’a plu.

L’interview de Louise Laurent : comme l’indique le titre de la nouvelle, c’est une interview du super-héros Galaxy Defender. Je m’attendais à découvrir uniquement un dialogue entre la journaliste et le héros, mais non, c’est entrecoupé par le ressenti du narrateur.
Le début s’est laissé lire sans plus jusqu’au moment où il raconte son aventure contre Shadow Walker et d’un coup, le récit est devenu passionnant… puis au fil de l’émission, un malaise s’installe. J’ai trouvé ça bien joué.

Worms de John Steelwood : la nacelle sur laquelle Jean-Luc et Rémi travaillent menace de tomber dans le vide et les deux hommes s’accrochent comme ils peuvent. Jean-Luc tient son ami à bout de bras et se met à penser à tout ce qu’il a vécu et qui l’ont mené à ce moment – l’utilisation de ses pouvoirs.
C’est une lecture déroutante. On vogue entre présent et passé et on s’y perd un peu… je n’ai pas réussi à accrocher au récit. Et la fin ouverte ne m’a pas aidé… ça sonnait plus comme une introduction à un roman.

L’apocalypse selon Jonas de O’Scaryne : Jonas obtient un poste d’hôte de cabine d’essayage virtuelle alors qu’il n’a jamais exercé ce métier auparavant. Le premier jour… disons même la première heure, il fait n’importe quoi, s’électrocute en essayant de réparer sa machine et se retrouve affublé du pouvoir de rendre les femmes plus belles. Il aurait pu utiliser ce talent en tant que relookeur et se serait fait un paquet de blé, mais il préfère offrir la beauté gracieusement à toutes, même à celles qui n’ont rien demandé…
Dès les premières lignes, le héros est plongé dans le monde de la mode et je crois que je redoutais ça parce que d’un, je ne m’intéresse pas du tout à ce sujet et de deux, je ne voyais pas le rapport entre son pouvoir et l’apocalypse. Mais finalement, mes craintes et mes doutes étaient infondés. J’ai dévoré cette nouvelle qui est un coup de cœur.

Apprenti de Florent Baudry : le Protecteur est mort suite à un accident de grappin. Son apprenti, Bertrand, reprend le flambeau comme tout bon apprenti et revient sur le cheminement qui l’a mené à ce rôle ainsi que sur ses années en tant qu’apprenti.
J’ai adoré cette nouvelle. On découvre l’envers du décor des successeurs de super-héros. En ce qui concerne la fin, je l’ai trouvée prévisible : il était impossible que cela finisse autrement à mesure qu’on fait connaissance avec le personnage de Bertrand, et j’ai grandement apprécié cette cohérence.

Le cambrioleur masqué de Tiphaine Levillain : Pavel est détective privé. Il est engagé pour empêcher le Cambrioleur masqué de voler le joyau de Mystaë.
C’était une nouvelle bizarre de par l’univers qui tient plus de la fantasy que des super-héros puisqu’il y a des lutins, des fées et des trolls. Ce n’est pas que l’histoire ne m’ait pas plu, je l’ai trouvée sympa, mais c’était perturbant de se retrouver entourée de ces créatures fabuleuses.

Mauvais plan de Doris Facciolo : le Caméléon a été capturé alors qu’il tentait de voler un des engins prévus pour observer les trous noirs, puis il est torturé. Quelles sont les motivations de son geste ? On l’apprend lorsqu’il est interrogé par Miss Business.
La première partie avait un petit air de Wolverine dans l’arme X – un peu la même ambiance que dans le comics si ce n’est que le héros n’est pas devenu un animal sauvage par la douleur -, et ce qui m’a confortée dans cette sensation, c’est que l’auteure fasse allusion à ce X-Men – ce que j’ai d’ailleurs apprécié. J’ai bien aimé ce récit… surtout la fin.

Chaque nouvelle est précédée d’une illustration en noir et blanc qui fait référence aux cover de comics américain, même le petit encadré en haut à gauche est présent avec le nom de la maison d’édition qui pour l’occasion est devenue « Elenya comics ». Étant fan de comics (il y a de cela fort longtemps), je ne pouvais passer à côté d’un tel détail. Ça ajoute du cachet au recueil.
Par contre, un détail surprenant : les neuf super-héros proposés dans ce recueil sont tous des hommes… dommage qu’il n’y ait pas de femmes après tout, on en trouve quand même pas mal dans les comics. Bref, ça manquait un peu de parité.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était rapide et plaisant à lire.

ABC Imaginaire 2021 – lettre X :
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