Calpurnia, tome 1 – Daphné Collignon & Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 1
Auteurs : Daphné Collignon & Jacqueline Kelly
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 88
Quatrième de couverture : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ? On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Je ne m’attendais pas à une telle histoire… en fait, je ne m’attendais à rien. J’ignore pourquoi je l’ai empruntée à la médiathèque. La couverture m’a interpellée et a titillé ma curiosité.

Calpurnia est une adolescente de 11 ans qui vit en 1899, au Texas, sur le domaine familial, une plantation de coton. Elle habite avec ses parents, ses six frères et son grand-père. Elle est curieuse et s’interroge sur son environnement. Elle entame alors une démarche scientifique, aidée par son grand-père, naturaliste de son état.
Elle analyse son entourage et fait des comparaisons entre les oiseaux ou les insectes et les humains. J’ai beaucoup aimé les incohérences qu’elle révèle.

J’ai bien aimé l’histoire.
Calpurnia est attachante : elle est un garçon manqué au caractère bien trempé, le genre d’héroïne que j’adore.
J’ai apprécié Bon-papa : au début, il est dépeint comme quelqu’un de froid et qui fait peur, pourtant, je le trouve sympathique.
Mon ressenti pour ses frères est semblable à ce que l’héroïne dit d’eux : Lamar est un peu énervant et les autres passent bien.

J’ai beaucoup aimé les dessins tout comme les couleurs, ils sont particuliers, mais c’est ce qui fait la force de cette bande-dessinée.
J’ai aimé cette lecture, pourtant il m’a manqué quelque chose… j’ignore quoi, mais bon. Ma curiosité n’étant pas assouvie, je lirai obligatoirement le second tome… et peut-être même que je chercherai le roman qui a inspiré cette bande-dessinée.