Tosca des Bois, tome 2 : Complots, fuites, secrets et enlèvements – Teresa Radice & Stefano Turconi

Titre : Complots, fuites, secrets et enlèvements
Saga : Tosca des Bois, tome 2
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tosca est une orpheline rebelle et casse-cou qui vit cachée avec son frère musicien Rinaldo au coeur des forêts de Toscane. Avec sa fronde, son arc, ses flèches et accompagnée de son fidèle faucon Argo, elle prend toujours le parti du plus faible… Lors d’une expédition dans le château de Castelguelfo, les deux orphelins rencontrent Lucilla, la fille unique du duc. Dans ce tome 2, Lucilla est enlevée. Tosca et Rinaldo se lancent aussitôt à la recherche de leur amie, qui les mène au cœur des rivalités entre les villes de Sienne et de Florence.

Le contexte du récit est dans la continuité du premier tome :
Le plan de Ugo Tornaforte et de son fils Caius est tombé à l’eau. Il avait été orchestré par Gautier de Brienne qui dirige Florence, une cité en guerre avec Sienne, ville que va défendre le père de Lucilla, l’héroïne de cette saga. Du coup, ils passent au plan B, mais je ne révélerai pas en quoi il consiste.
Que devient notre très chère Lucilla ? Tandis que son père part en guerre, sa mère se rend à Lucrèce. La demoiselle devait l’accompagner, mais elle réussit à convaincre sa daronne de la laisser au château.
Espiègle comme elle l’est, elle ne compte bien sûr pas rester enfermée. Elle se déguise en garçon et accompagne le frère Cosimo jusqu’au monastère isolé. Tosca et Rinaldo vont les rejoindre. Avec eux, le voyage ne va pas être de tout repos.

J’ai nettement mieux aimé ce second tome. Le fait que les trois héros se connaissent rend le récit plus frais et léger. La relation qu’ils entretiennent a beau être neuve, elle est profonde et les rend attachants.
C’est l’occasion d’en découvrir davantage sur les origines de Tosca et Rinaldo. Il y a la version que la fratrie connaît et qu’ils ont donnée dans le premier tome, mais il en manque un morceau : le bout que les moines du monastère révèlent au frère Cosimo, le laissant décider s’il doit avouer ce secret au ménestrel et à sa sœur. Cruel dilemme ! Ça promet d’être intéressant par la suite.

Cette fois encore, j’ai adoré les dessins. Le faciès des personnages est éloquent et je n’ai eu aucun mal à décortiquer leurs émotions. Certaines vignettes m’ont émue et m’ont fait vibrer d’amitié.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de pouvoir découvrir le prochain.