Le Conte des Parias, tome 1 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 1
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : En cette fin du 19e siècle, deux êtres solitaires vivent chacun de leur côté dans un recoin de Londres, la grouillante capitale de l’immense Empire britannique. L’un est un diable, revenu de tout, qui n’attend plus rien de la vie ; l’autre est une petite orpheline enjouée malgré les terribles vicissitudes de la vie.
Puis un jour, leurs chemins se croisent et ces deux reclus décident de lier leurs destins et de partir à l’aventure…

J’ai acheté les deux premiers tomes jeudi. Ce n’était pas un achat prévu, mais je n’ai pas trouvé le manga voulu, donc j’ai craqué pour cette saga dont les couvertures m’ont plu et je n’ai pas été déçue, pour le moment du moins.

Wisteria est orpheline. Elle vit dans la mansarde d’une vieille église et le prêtre l’oblige à mendier pour payer ses frais. Tous les soirs, un diable du nom de Marbas vient lui rendre visite (passons sur le fait qu’il pénètre dans un lieu consacré sans aucune difficulté) et à la demande de la jeune fille, il lui raconte des histoires. Rares sont les humains qui peuvent voir les diables et elle en fait partie, ce qui plaît au héros maléfique à tête de lion.
Cela se corse lorsque Wisteria est vendue à un noble ; Marbas est impuissant puisque ceux de sa race ne peuvent pas aider les humains sans contrepartie et la demoiselle n’a rien à lui offrir… à moins que…

J’espérais avoir une lecture à la Princesse Vampire Miyu : une atmosphère un peu sombre et angoissante avec un petit côté romantique, mais pas trop… le début est un peu comme ça, et puis ça devient bizarre notamment quand il lui donne à manger.
Y a eu quelques passages sombres, indéniablement mes préférés : ils m’ont stressée et fait vibrer.

Pour l’instant, en ce qui me concerne, le bémol de cette série, c’est Wisteria. Au début, elle est livrée à elle-même donc elle se montre aussi forte qu’elle peut l’être vu sa situation (avec malgré tout, un petit côté pleurnichard sous-jacent qui ressort par moment). Puis, elle rejoint le monde de Marbas et là, c’est mort. Elle est faible, vulnérable… la parfaite petite victime qui a besoin d’être protégée. J’espère vraiment que par la suite, ça va s’améliorer.

Dès les premières pages, j’ai aimé Marbas et surtout de son côté obscur. J’ai un peu peur que Wis le rende trop doux… on verra ce que ça donne. Lui et les autres diables rendent l’histoire prenante. Je suppose qu’à mesure qu’on va avancer, on va en apprendre davantage sur eux, sur les 13 fléaux et sur l’ordre de l’épée. J’ai déjà hâte.

Les dessins sont vraiment beaux, j’adore l’apparence de Marbas, sous forme de diable bien sûr… son visage félin est particulièrement expressif et je me suis plu à le détailler avec un plaisir évident.
J’ai adoré cette lecture, à la limite du coup de cœur et je file, de ce pas, lire le suivant.