Les enfants de la baleine, tome 06 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 06
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Le terrible secret de la “Baleine de glaise” est enfin révélé. Le noûs Phaleina, cœur de ce vaisseau des sables, ne se nourrit pas des émotions des habitants de l’île : il demande un sacrifice plus cruel encore… Telle est la “malédiction” qui ronge ce petit paradis.
Deviendra-t-elle source de discorde au sein de la communauté ?

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par un sujet que je n’ai pas abordé dans les précédents : la couverture. Jusqu’à présent, j’ai trouvé toutes les illustrations superbes, mais celle-ci est bien foirée, elle est d’une laideur à faire peur… peut-être est-ce le rouge en fond qui la rend dégueulasse… je ne sais pas trop.
Heureusement que l’histoire est sympathique.

La baleine de glaise a obtenu un gouvernail, ce qui permet aux marqués de la diriger où bon leur semble. Ils ont donc décidé d’accepter l’hospitalité de Roxalito dans son pays Amonlogia… pour une très bonne raison : sauver les marqués.
En chemin, ils croisent la route d’une île étrange qui porte le nom de la tour du temps… c’est un passage que j’ai adoré, digne d’un conte plein de nostalgie.
Ils continuent leur périple et cela n’annonce rien de bon, les jumeaux promettent de faire du grabuge.

Il y avait beaucoup de planches plus étendues dans ce tome-ci et c’est la raison pour laquelle j’ai mis plus de temps que d’habitude à lire ce sixième tome : je me suis pas mal attardée sur les illustrations.
J’ai énormément apprécié chaque moment : que ce soit le début avec le récit des premiers habitants de Phaleina, l’exploration de la tour, la révolte des jumeaux ou la découverte de la cité de sel.
J’aime toujours autant les personnages, je me plais à lire et relire les écrits de Chakuro, Lycos et Ohni sont moins présents ce qui est dommage, Roxalito passe toujours… pour le moment.

C’est un coup de cœur pour ce sixième tome… et je n’ai pas la suite… Bouh T_T

Les enfants de la baleine, tome 05 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 05
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : La menace des troupes apathoïa s’éloigne enfin de Phaleina. Habitué aux douloureuses séparations, le peuple de l’île espère faire enfin une rencontre : des voyageurs venus d’un pays inconnu s’apprêtent à monter à bord du vaisseau. Au même moment, Chakuro, guidé par la mystérieuse Emma, entame un nouveau « voyage » : une plongée au plus profond de l’histoire de la « Baleine de glaise »…

Le quatrième tome se terminait par l’arrivée d’un vaisseau inconnu dont les occupants ne semblaient pas particulièrement sympathiques. Et en effet, Roxalito qui semble en être le chef se montre méprisant… bon, c’est sûr qu’il n’est pas accueilli de manière très conventionnelle puisque Suoh et quelques autres se présentent nus comme des vers. Mais même sans cela, il se présente en conquérant, il se montre imbu de sa personne, le parfait stéréotype du fils de noble, pourri gâté.
Pourtant, au fil des pages, un subtil changement s’effectue et en remerciement pour le repas, il partage ses connaissances du monde extérieur. C’était sympa de le découvrir sous forme de carte, même si elle était un peu petite et pas super lisible… je me suis bien abîmé les yeux dessus.

Je ne sais pas trop quoi penser de Roxalito. Je ne l’appréciais pas du tout au début, puis ça va mieux une fois qu’il a le ventre plein. J’aime bien la tournure que commence à prendre sa relation avec Suoh, s’il n’est pas aussi con que dans les premières pages, cela promet une belle amitié. À voire ce que donnera les prochains.
Si l’arrivée de Roxalito et ses hommes est l’événement le plus marquant, ce n’est pas le seul.
Orca, le frère de Lycos est jugé, mais d’une pirouette, il parvient à s’en sortir, ce qui n’est pas le cas de tous les protagonistes de l’affaire Skylos. Le bon point pour le chef des soldats est que son discours nous permet d’en apprendre davantage sur la civilisation apathoïa et notamment sur les Daïmanos On découvre également ce qu’est devenu Leodari.

Le dernier détail important et où j’en attendais beaucoup, peut-être trop, est la raison pour laquelle les ancêtres des enfants de la baleine ont été condamnés… on a droit à un semblant d’explication, ce n’est qu‘une introduction succincte et Emma nous promet la suite plus tard, n’empêche que pour le moment, c’est super décevant. Heureusement, une révélation de taille vient rehausser l’intérêt de ce tome : la raison pour laquelle la vie des marqués est courte sur Phaleina. Ce n’était pas une grosse surprise, j’en étais venue à la même conclusion, mais c’est toujours sympa d’en avoir confirmation.

Un cinquième tome que j’ai adoré. J’ai hâte de lire le sixième, mais ce ne sera pas dans les heures qui viennent.

Les enfants de la baleine, tome 04 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 04
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Au plus fort de la guerre contre les troupes apathoïa, les enfants-combattants de la « Baleine de glaise » tombent les uns après les autres, emportant avec eux leur détermination, leurs espoirs et leurs promesses. Alors qu’une tempête de sable fait rage, dans un coin de ce triste champ de bataille, deux « folies » sont sur le point de s’affronter…

Sans surprise, c’est un quatrième tome qui pète !
Les apathoïas font un massacre, mais les enfants de la baleine ne se laissent pas faire et se défendent plutôt bien. Le plus impressionnant est probablement le Caporal qui tient tête à Leodari, il fait même presque peur.
L’équipe envoyée sur le Skylos rencontre des difficultés lorsqu’ils arrivent au corps du vaisseau, mais après de nombreuses pertes, ils mènent à bien leur mission…

On a quelques révélations : Ohni serait bien le daimonas de Phaleina, créé spécialement par le vaisseau-prison pour le défendre, ce qui expliquerait ses extraordinaires capacités.
Les noûs manipulent les émotions des apathoïas, s’en nourrissent et en contrepartie, les remplissent de sentiments factices… j’ai lu plusieurs fois ce passage pour mieux le comprendre, mais c’est pas super clair, sûrement parce qu’il y a quelques zones d’ombre.

Par contre, de nombreuses questions restent en suspens : qu’est-il arrivé à Leodari ? Comment les apathoïas vont-ils réagir à la perte de Skylos ? Que cache le Caporal et surtout sa mère ? Qui est Emma et le kokalo qu’a donné Oblinis à Chakuro ?
Quel a été le crime des ancêtres des enfants de la baleine ? Et enfin, qui est à bord du vaisseau qui se dirige vers nos héros.

J’ai bien aimé ce quatrième tome.
L’ambiance est oppressante à souhait, et un brin triste.
Les personnages sont attachants que ce soient les principaux ou les secondaires. J’apprécie énormément les flash-backs de chacun, ça les rend touchants.
Les dessins sont chouettes, ils ont un côté très shôjo, mais le gros point fort, ce sont les décors qui sont superbes.
Maintenant, je file lire le cinquième.

Les enfants de la baleine, tome 03 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 03
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Le danger guette la Baleine de glaise, gigantesque vaisseau voguant sur les dunes. Venus des confins de la mer de sable, des envahisseurs menacent d’exterminer sa population.
Le Conseil des anciens décide à la hâte de se soustraire à ce futur en sabordant l’île, avec l appui de la milice qui se contente d’obéir.
Mais les enfants de la Baleine vont faire un choix. Un choix nécessaire, qui ne s’encombre plus des notions de bien ou de mal…

J’ai lu le second tome il y a presque 4 ans. Donc je redoutais un peu la reprise de cette saga : même si elle m’avait marquée au point que je me souvienne de la trame principale, les détails étaient oubliés. Heureusement, au début, on a un résumé des points importants et ça m’a soulagée.
Chakuro et son groupe ont réussi à empêcher que les ancêtres ne coulent la baleine de glaise. Maintenant, ils ont sept jours pour se préparer à affronter les apathoïas et défendre leur île.

Beaucoup de blabla dans ce tome-ci, normal puisqu’il y a les explications avec les ancêtres sur la raison des agissements de chacun : ceux qui veulent sacrifier tout le monde plutôt que de les voir massacrer par leurs ennemis, et ceux qui préfèrent tenter leur chance face à des adversaires sans cœur.
Suoh, le nouveau chef, et ses hommes élaborent un plan pour la défense de la baleine et on en a les détails, ce qui est intéressant pour la suite puisqu’on apprend le nombre de groupes, ainsi que le nombre de marqués susceptibles de se battre et le nombre de non-marqués qui pourront les soutenir au cas où.
Ils ont sept jours, donc l’auteur prend quand même du temps pour nous faire découvrir une des fêtes de la baleine de glaise : le retour des sables, un moment certes courts, mais un peu plus léger qui permet de soulager la tension.
On termine avec une partie de la bataille. Tout le monde est à son poste, et une troupe d’éclaireurs est envoyée sur le vaisseau ennemi Skylos afin d’en détruire le cœur…

Autant dire qu’avec ce fou de Leodari sur la baleine de glaise et le capitaine du Skylos sur le vaisseau ennemi (me souviens pas son nom et il n’est pas dit dans ce troisième tome), ça craint du boudin pour tout le monde.
Gros plus pour moi qui adore le personnage de Ohni, on en apprend un peu plus sur lui, son passé et sur ce qu’il pourrait être. Ça colle avec les souvenirs que j’ai des deux premiers et les déductions que j’en avais faites.
Les dessins sont toujours aussi beaux, j’ai aimé m’y attarder et rechercher les moindres détails.

J’ai adoré ce troisième tome et je lis dans la foulée le quatrième qui m’a été offert à mon anniversaire (avec le cinq et le six).

ABC Imaginaire 2021 – lettre U :
18/26

Klaw, tome 05 : Monkey – Joël Jurion & Antoine Ozanam

Titre : Monkey
Saga : Klaw, tome 05
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Installé à Paris au terme des événements chinois, Ange semble avoir refait sa vie pour le mieux : il maîtrise à présent le tigre qui est en lui, et son nouveau travail de publicitaire pourvoit amplement à son épanouissement. C’est sans compter l’irruption d’une dhizi inattendue, une jolie russe à l’agilité… simiesque !

Une fois de plus, ce cinquième tome diffère des précédents. C’est ce que je trouve fantastique avec cette saga : on ne sait jamais à quoi s’attendre… si ce n’est que ça va être bien.

Ange a laissé Lisa en Chine et cela fait deux ans qu’il vit à Paris. Sa vie a bien changé : il est agent publicitaire et ses dizhis ont choisi trois partenaires, ce qui lui permet de se contrôler.
D’ailleurs, on est censé les rencontrer, mais Ange ne nous en présente qu’un : le partenaire du tigre. Il faudra patienter pour faire la connaissance des deux autres… scrogneugneu.

On découvre plusieurs dizhis dans ce cinquième tome : celui du singe qui commet des cambriolages et que notre héros cherche à attraper. Il n’est d’ailleurs pas le seul, c’est aussi le cas d’un inspecteur à la gueule fort étrange : il ressemble à un rat… ou à la limite à un chat sphinx… il a été capable de détecter qu’Ange était habité par un dizhi. C’est sûrement également le cas du flic, mais on n’aura pas le fin mot de l’histoire avant le prochain. Ro-scrogneugneu.
On retrouve Oswald (décidément, on n’en aura jamais fini avec ce boulet !) qui nous mène jusqu’à Johannesbourg sur les traces de deux dizhis, notamment celui du chien, un fin limier. Pour le second, je laisse la surprise aux lecteurs.

C’était moins stressant que les autres tomes. Ange semble se satisfaire de sa vie, et est plus paisible, ce qui a rendu l’atmosphère plus sereine et j’ai grandement apprécié cela.
J’ai adoré cette lecture. Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir emprunté de suite le sixième tome.