Les Carnets de l’Apothicaire, tome 2 – Hyuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 2
Auteur : Hyuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Désormais dame de compagnie et goûteuse au service de Gyokuyo, l’une des concubines favorites de l’empereur, Mao Mao commence une nouvelle vie ! Alors qu’elle vient tout juste d’arriver au pavillon de Jade, elle se forge très vite une réputation d’excellente apothicaire, à tel point que l’empereur en personne la convoque…
Il lui faut maintenant s’acquitter d’une mission de taille : trouver la cause du mal qui ronge Lifa, la mère du petit prince décédé. Malheureusement, la tâche est encore plus difficile que prévu ! En effet, pour guérir sa patiente, la jeune fille va d’abord devoir se confronter aux femmes du pavillon de Cristal…

Je ne sais pas trop quoi dire au sujet de cette lecture : je l’ai dévorée, impossible de m’arrêter.

Dans ce second tome, Mao Mao est chargée par l’empereur lui-même de sauver la vie de Lifa qui a été empoisonnée par la poudre blanche dont elle se farde. La tâche n’est pas aisée, ses dames de compagnie lui donnent du fil à retordre. Quand notre héroïne découvre à quel point, elle pète une pile et dévoile son véritable caractère. C’était aussi impressionnant que bon de la voir s’affirmer.
Les deux tiers suivants sont une invitation pour la réception de plein air qui a lieu au printemps : quatre des concubines de l’empereur sont conviées aux festivités sous les tentes tandis que leurs dames de compagnie doivent attendre et se les geler dehors.
C’est l’occasion de faire plus ample connaissance avec les autres concubines, leur histoire et le passé qui les unit, surtout Ushu.

Il y a beaucoup de points forts dans ce second tome :
– le caractère de Lifa est définie : elle est fière, mais nullement arrogante et j’ai aimé cet éclaircissement.
– des détails sur ce qu’a vécu Mao Mao dans le quartier des plaisirs et ça touche Jinshi – et moi aussi optionnellement (pas surprenant, mais un peu dur)
– des intrigues que la jeune apothicaire résout.

Les dessins sont superbes, j’ai pris un plaisir immense à détailler les visages des personnages, leurs vêtements, les décors. Déjà dans le premier, ils étaient beaux, mais là, c’est encore mieux.
Au niveau de l’histoire, je craignais que ce ne soit un peu redondant : une énigme médicale résolue en cinq sept par Mao Mao. Il y a un peu de ça, mais derrière, il y a un véritable contexte politique qui se met en place et ça m’a plu.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et j’ai hâte de lire le troisième qui m’attend bien sagement dans ma Pile à Lire.