The Quintessential Quintuplets, tome 01 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 01
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Fûtarô, un lycéen brillant mais fauché, décroche un petit boulot de rêve : professeur particulier pour une famille fortunée. Or, le garçon déchante lorsqu’il réalise que ce n’est pas un élève qu’il va devoir gérer, mais des quintuplées aussi belles que cancres à souhait… Entre Ichika la désordonnée, Nino la protectrice, Miku la réservée, Yotsuba la joviale et Itsuki la susceptible, Fûtarô va devoir prendre son courage à deux mains pour relever le défi que représentent les sœurs Nakano?!

Mon fils a entendu beaucoup de bien de cette saga, il s’est donc acheté les quatorze tomes. J’avais bien envie de tenter l’aventure.

Fūtarō est un excellent élève, mais il n’a pas d’ami. Son père a des dettes et pour les liquider, l’adolescent doit donner des cours de rattrapage à la fille d’un homme riche qui vient d’emménager dans le coin. Il n’a donc pas le choix.
Cependant il ignore deux choses :
– la première est qu’il a déjà rencontré la fille Nakano et que ça ne s’est pas très bien passé entre eux
– la seconde est que les cours ne sont pas à donné à elle seule, mais à ses quatre sœurs également, ce sont des quintuplées.
Elles sont toutes aussi mauvaises – je pense plutôt qu’elles sont chacune spécialisées dans un domaine précis et sont nulles sur les autres – et aucune ne veut apprendre. Elles mettent donc des bâtons dans les roues de Fūtarō qui devra les convaincre une à une… et c’est pas gagné.

Je vais faire un tour d’horizon des personnages :
– au début, je n’aimais pas trop Fūtarō. Il est désagréable et m’a semblé imbu de lui-même. Par la suite, il s’ouvre un peu aux autres et il m’a semblé plus amical.
Itsuko n’est pas plus sympathique dans un premier temps. Par contre, au fil des pages, c’est mieux passé. J’ai aimé sa réaction face à la petite sœur de Fūtarō et sa détermination d’améliorer ses résultats seule.
Miku est sûrement ma préférée pour le moment. Elle se montre réservée et je la trouve gentille, sans trop l’être.
Yotsuba est exubérante, mais joyeuse. Je crois que je l’aime bien, elle me met la pêche.
Ichika m’a laissée indifférente. Je verrai par la suite ce que ça donne.
– pour l’instant, je déteste Nino. O.K., elle veut protéger ses sœurs et fait tout pour faire fuir Fūtarō, mais je n’ai pas aimé ses manières de faire. Elle est antipathique, même avec ses frangines, et se comporte comme une peste, c’est une manipulatrice finie.

Les dessins sont beaux, les filles sont très mignonnes et prennent souvent des poses suggestives pour emballer l’imagination des jeunes adolescents qui lisent ce manga. C’était plaisant de s’attarder sur les illustrations.
L’histoire est sympathique, mais les astuces narratives sont typiques des mangas harem. Il faudra voir ce que donne la suite.
J’ai bien aimé ce premier tome, je lirai assurément la suite pour voir ce que ça donne.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (famille)

Ashrel, tome 1 : Dragon – Valp

Titre : Dragon
Saga : Ashrel, tome 1
Auteur : Valp
Éditeur : Delcourt (Terres de légendes)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Pahn, un jeune palefrenier fuyant le royaume froid et enneigé d’Orwany, rencontre Ashrel, un garçon cynique et introverti. Ashrel possède un lourd secret qui lui gâche la vie au quotidien et lui fait perdre régulièrement son travail. Ensemble, ils se rendent dans la grande ville d’Acromby dans l’espoir d’y trouver un nouveau travail. Mais Chandras, la redoutable femme prévôt, y règne en maître. Et elle a justement pour mission de retrouver Pahn le jeune palefrenier pour une raison bien inattendue…

J’ai flashé sur la couverture et surtout sur le personnage d’Ashrel qui est dessus. Le ton est donné d’emblée, un peu à la Tim Burton ; ça me semblait être une lecture appropriée pour le mois d’octobre – je suis un peu en avance, tant pis…

Pahn est palefrenier et a volé le cheval de la reine. La prévôt, Chandras, le pourchasse, mais il parvient à s’échapper grâce à Ashrel, un ado recherché par des villageois pour avoir ressuscité son patron mort de froid, par simple toucher.
Ashrel et son oncle Bob hébergent Pahn, et le lendemain, ils vont à Acromby pour chercher du boulot aux deux jeunes gens. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls à s’y rendre.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette bande-dessinée.
J’ai bien aimé nos trois héros, ils sont sympathiques, mais sans plus. Les méchants manquent pour l’instant de profondeur, à voir ce que ça donnera dans les prochains tomes.
Les dessins sont bizarres, je crois que parfois, je les ai appréciés, d’autres pas.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il faudra que je lise le suivant pour me faire une idée plus précise de cette saga.

Komi cherche ses mots, tome 03 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 03
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Persuadés qu’elle les prend de haut, les camarades de la très jolie Komi n’arrivent pas à l’approcher. Seulement, ce qu’ils prennent pour du dédain est en réalité une terrible phobie sociale contre laquelle la jeune fille lutte au jour le jour. Sa rencontre avec Tadano, fin observateur, va changer son quotidien angoissant en une succession de jours amusants. Pour l’heure, les vacances d’été approchent ! Au programme : piscine avec ses nouveaux amis, un voyage chez sa grand-mère et un festival passé sans pouvoir échanger le moindre mot…

J’avoue que je n’étais pas super motivée à lire ce troisième tome. O.K., j’avais bien aimé les deux premiers, mais sans plus et puis, j’ai trop en tête la série animée qui m’a saoulée. Je l’ai surtout acheté pour ma fille et l’ai lu dans la foulée pour pouvoir le lui filer rapidement.
J’avoue que j’ai été agréablement surprise par ce tome. Pour le moment, c’est mon préféré.

Komi continue à ne pas parler, malgré tous ses efforts, mais sa timidité maladive est trop forte. On suit principalement Komi et les autres interviennent occasionnellement.
C’est les vacances d’été, notre héroïne se sent seule et n’ose pas déranger ses nouveaux amis, mais Najimi n’a pas tant de scrupules (heureusement) et il l’invite à venir à la piscine avec la bande.
On la découvre également dans sa famille, entre celles qui sont extraverties et les introvertis qui ne pipent pas un mot.
Et on termine avec un festival d’été où Komi est de toute beauté dans son kimono.

L’auteur réussit avec brio à faire passer les sentiments de Komi au lecteur : je me suis sentie dépitée pour elle quand elle était seule et s’ennuyait ; mais lorsqu’elle était avec ses amis, elle était tellement bien et épanouie (à sa façon) que ça m’a apaisée.
En fait, je pense que ce qui m’a surtout plu, c’est le fait que ses copains complètement dingues sont peu présents, donc il ne prennent pas toute la place, ils n’envahissent pas l’espace de Komi, ils n’étaient pas étouffants comme dans les autres.

J’ai adoré ce troisième tome et je ne m’y attendais pas du tout.

Solo Leveling, tome 7 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 7
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

À peine ce septième tome est-il sorti que je l’ai acheté. J’avais hâte de voir comment les choses allaient tourner pour Jinwoo et si Cha Hae-In avait une petite place dans cette histoire. Autant mettre les choses au clair quant à ce dernier point : le chasseuse de rang S est complètement absente.

Après l’exploit de Jinwoo (vaincre seul un boss de rang A), il est catalogué comme chasseur super puissant et est testé par Go Gunhee, celui qui dirige le centre d’évaluation des chasseurs. D’ailleurs le retraité et ceux de rang élevé qui ont fait la connaissance de notre héros en viennent à la conclusion qu’il continue de gagner en puissance ce qui leur semble aberrant.
Par la suite, Jinwoo retourne dans le portail de rang S, la forteresse démoniaque afin de compléter les missions données par La Voix dans sa tête. Il affronte des chevaliers démoniaques ainsi que leur maître qui n’est autre qu’une jeune démone nommée Esil. Son clan possède le laisser-passer pour monter à l’étage supérieur. Il est temps de faire une alliance.
En parallèle une fourmi volante qui s’était enfuie de l’île de Jeju a atterri sur une île japonaise, semant chaos et destruction. Une situation qui permettra de faire progresser le récit dans les prochains.

On n’a pas beaucoup de révélations dans ce septième tome si ce n’est que les démons se préparent pour une guerre.
On rencontre un chasseur de rang nation, donc d’un niveau bien supérieur au rang S. Je ne me souviens plus si on nous en avait parlé dans les tomes précédents. Je connaissais leur existence parce que mon fils m’en avait parlé assez tôt, genre à la fin du second tome.

Je crois que j’aime bien le personnage d’Esil. Malheureusement, elle joue un peu le rôle de potiche : elle aide Jinwoo à trouver les autres laissez-passer, sauf qu’on a une ellipse sur toute cette partie, du coup on a l’impression qu’elle ne sert à rien. Il faudra voir si elle joue un rôle plus important par la suite.
J’ai bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec une certaine impatience.

Les Sœurs Carmines, tome 1 : Le Complot des corbeaux – Ariel Holzl

Titre : Le Complot des corbeaux
Saga : Les Sœurs Carmines, tome 1
Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Mnémos (Naos)
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

Je ne sais pas trop par où commencer tant de choses m’ont plu dans cette lecture.

Les sœurs Carmines sont au nombre de trois, elles n’ont pas le même père :
Tristabelle, l’aînée qui est jolie et le sait. Elle en joue. Elle se montre superficielle et par moment, jalouse de sa cadette
Merryvère est une monte-en-l’air depuis peu. Comme sa mère n’est plus là et que sa grande sœur a utilisée sa dot pour les faire vivre, c’est à elle de subvenir à leurs besoins. Elle n’est pas très douée et sa dernière tentative ratée de cambriolage les ont mises ses sœurs et elle, dans l’embarras.
Dolorine est la plus jeune et elle est étrange : elle parle à son doudou monsieur Nyx, mais également aux fantômes. On comprend assez rapidement que son géniteur doit être un Sépulcre – c’est une des grandes familles de Grisaille, spécialisée dans la nécromancie.

Il y a 8 grandes familles, je ne les ai pas toutes retenues, toutes avec des pouvoirs qu’on ne connaît pas forcément : j’ai déjà parlé des Sépulcre, les Vermeil sont des vampires, les Forge-Rage ont une prédilection pour la mécanique, je ne spoilerai pas les capacité des Du Lys et il y a également les Tourmente dont j’ignore les dons.
Quant aux trois autres, ils ont dû être nommés à un moment où à un autre, mais je ne les ai pas retenus.
Complétons l’intrigue : Merry a foiré son cambriolage chez le patriarche des Sépulcre et n’est revenue qu’avec un coffre contenant une petite cuillère. Elle est loin d’imaginer que cet objet va la propulser au cœur d’un complot royal.

Pour l’instant, Tristabelle m’a laissée indifférente. Je l’ai trouvée plutôt désagréable ; elle veut constamment être le centre d’intérêt, ce qui m’énerve.
J’aime beaucoup Merry, elle est sympathique tout plein et vive que ce soit intellectuellement (elle a pas mal de répondant et ça me plaît) ou physiquement (elle passe de toits en toits avec une aisance déconcertante). Au cours de ce premier tome, il nous est suggéré qu’elle fait partie, du côté paternel, d’une des huit familles mais je ne dirai pas laquelle pour laisser la surprise.
En ce qui concerne Dolorine, je suis fan ! J’ai adoré le personnage, elle est jeune donc comprend les choses au sens premier et ça rend ses apparitions très drôle. J’ai adoré les chapitres qui traitaient de son journal, j’ai beaucoup ri. Monsieur Nyx lui parle : il a une personnalité bien à lui, ses interventions sont grinçantes et effrayantes, mais la naïveté de Dolorine et l’interprétation qu’elle en fait les rendent au final rafraîchissantes.

La plume de l’auteur est plaisante. J’ai eu du mal à mettre en pause ma lecture, même pour aller dormir parce que c’était passionnant. Il y a aussi beaucoup de jeux de mots, des termes transformés pour rendre l’atmosphère sombre, mais dont la consonance est proche du mot initial (genre démembre au lieu de décembre). C’était super bien joué !

Bref, vous l’aurez compris, cette lecture est un coup de cœur et je lirai volontiers le second tome dès que j’aurai le temps.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (sœurs)

 

Coupe des 4 maisons :
Maison de Poudlard (1ère année) – un livre aux couleurs d’une maison de Poudlard10 points