L’Épouvanteur, tome 10 : Le sang de l’épouvanteur – Joseph Delaney

Titre : Le sang de l’épouvanteur
Saga : L’Épouvanteur, tome 10
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard (Jeunesse)
Nombre de pages : 319
Quatrième de couverture : Le livre commence à la Tour Malkin où Tom finit par apprendre ce qu’il faut faire pour détruire Le Malin à jamais, mais il est dévasté psychologiquement par les exigences d’un tel rituel : le sacrifice nécessaire est plus lourd que la vie…
Attiré à Todmorden, à la frontière du comté, par un autre épouvanteur qui conseille cet endroit à John et son apprenti pour remplir à nouveau la bibliothèque partie en cendre, ils se retrouvent dans un endroit où tout n’est pas ce qu’il semble être. Les habitants n’osent pas sortir après le coucher du soleil, et ils ont peur des « étrangers » qui habitent de l’autre côté de la rivière. Ils se battent bientôt contre une puissance maléfique telle, que la force combinée de John, Tom, Alice et Grimalkin ne peut être suffisante pour remporter la bataille… Le sang de l’épouvanteur sera versé, et le Dieu Vampire sera convoqué depuis l’obscurité…

Waouh ! Quelle lecture passionnante… aussi bien que surprenante !
Dès le début, l’auteur nous induit en erreur : Tom découvre, avec de l’aide, la manière de se débarrasser définitivement du Malin, mais ça le met dans tous ses états. J’ai naïvement pensé qu’il accomplirait, dans ce dixième tome, la quête intermédiaire qui le mettrait sur le chemin de la victoire, mais non.
Il y a quand même cinq mois à tuer, la maison de l’épouvanteur est en chantier après avoir été détruite lors de la guerre, et il faut remplir la nouvelle bibliothèque puisque tous les livres ont brûlé.

On découvre un nouveau personnage : Judd Brinscall, ancien apprenti épouvanteur de John Gregory. Je ne me souviens plus si son nom était gravé sur le montant du lit dans le premier tome, l’envie me titille d’aller vérifier. Judd est plutôt sympa d’un premier abord, même s’il fait de la merde par la suite.
Alice est revenue, elle ne cache plus la puissance de ses pouvoirs et ça promet pour la suite.
Grimalkin est également là, et je l’adore, elle est tellement dure et forte. Je redoutais que sa quête de tenir la tête du Malin ne l’éloigne des histoires et ce n’est pas la cas. Ouf !
Ça fait un moment que Gregory prend cher, mais dans celui-là, c’est encore pire ! Je n’aurais jamais imaginé ce qui lui arrive.
Mais au milieu de toute cette merde, il y a une bonne nouvelle ! C’est sûrement la seule, mais ça m’a foutu une de ces pêches au point que j’ai eu du mal à m’endormir après avoir terminé cette lecture.

Un dixième tome qui m’a mise dans tous mes états ; je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables : l’étonnement, la stupeur, l’incrédulité, la tristesse, la colère, la peur, la joie, etc.
J’ai tellement aimé cette lecture que je l’ai lue en seulement deux jours et si je m’écoutais, je commencerais de suite le suivant. C’est un coup de cœur.

ABC 2022 – Lettre D
22/26

Coupe des 4 maisons :
Sortilège d’Extension Indétectable (Autre) – un livre ne pouvant rentrer dans aucun autre item05 points

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une couverture sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)

La Sorcière aux champignons, tome 3 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 3
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat (Shôjo)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Luna a décidé de faire de Lisl son apprenti en magie. Le quotidien de Luna, qui passait jusqu’alors ses journées dans la solitude, est sur le point de changer radicalement…La sorcière aux champignons ne tisse plus son histoire seule, mais à deux !

Ça fait un moment que j’attendais ce troisième tome. Même si le second tome était une déception, j’en étais restée sur la première impression, que c’était trop bien.

Il ne se passe pas grand-chose dans ce troisième tome : Luna a réussi à sauver la vie de Lisl, en échange, elle a pour mission de l’empêcher de devenir une ruine.
Donc le gamin vit chez elle. Elle doit lui apprendre la magie, mais elle est trop gentille avec lui et ça fâche Claude.
On découvre comment fonctionnent les pouvoirs d’absorption du garçon, les conséquences des champignons purificateurs de Luna sur le corps de Lisé, mais aussi sur sa psyché, ainsi que les relations qu’il développe avec la sorcière.

J’ai mis beaucoup de temps à terminer ce second tome, pour deux raisons :
– il y a énormément de texte donc c’est un peu long à lire.
– les dessins me plaisent tellement que je m’y suis longuement attardée. Pourtant, il y a des inégalités dans les illustrations, parfois c’est même bancale notamment au niveau de la taille des bras. Même si je l’ai remarqué, ça ne m’a pas posé de soucis parce que les dessins sont tellement doux et apaisants que je m’y perds volontiers.
Le chapitre que j’ai préféré reste le spécial avec la sorcière des chats, ça nous plonge un peu plus dans le monde des sorciers et on découvre comment Luna a noué des liens avec elle, mais également avec le libraire.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte que le quatrième sorte, mais ce n’est pas pour maintenant, parce qu’il est sorti récemment au Japon (en août) et aucune date n’a encore été annoncée en France.

Automne de l’étrange
La cueillette des champignons (forêt, récolte, poison)

The Quintessential Quintuplets, tome 02 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 02
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi a décroché un petit boulot très bien payé : professeur particulier. Mais ses élèves, des quintuplées, lui donnent du fil à retordre. Alors qu’il a enfin obtenu la confiance de Miku, il est malencontreusement surpris en flagrant délit de position douteuse envers Nino. Accusé d’agression sexuelle, parviendra-t-il à prouver son innocence seul face au clan des filles Nakano ?

J’avais déjà lu le début de ce second tome à la fin du premier. Je ne m’y attendais pas, donc c’était bizarre de relire ce passage.
Par contre, on a la conclusion du malentendu entre Fûtarô et Nino, et le verdict du procès qui est fait à Fûtarô.

Quasiment tout ce second tome est consacré à un dimanche tranquille :
Fûtarô est persuadé qu’il va pouvoir passer sa journée, mais c’est compter sans sa petite sœur, Raiha. Quand Itsuki vient apporte la paie de son professeur particulier, Raiha lui fait les yeux doux afin d’aller tous les trois au festival de feux d’artifice de Higashichô. Ils passent un bon moment avant de croiser les quatre autres filles Nakano.

Fûtarô se pose des questions sur sa relation avec les quintuplées.
On apprend aussi ce que cache Ichika et quels sont ses rapports avec le moustachu qui l’a ramenée en voiture dans le premier tome. Et à la fin, on découvre même un pan du passé de notre héros.
C’était très chouette de passer un après-midi tranquille avec eux tous. J’y ai pris beaucoup de plaisir, non seulement c’était reposant, mais ça m’a permis de voir les filles sous un jour nouveau, je les ai même trouvées attachantes.

Les dessins sont tout aussi beaux que dans le précédent, j’ai aimé détailler les illustrations : l’expression des quintuplées, leurs mouvements, la texture de leurs habits, les décors.
Cette fois, il y a moins de passages ecchi, et les mises en scène sont plus subtiles, sauf la première.

J’ai adoré ce second tome, et je lirai volontiers la prochain.

Incantation

Titre : Incantation
Réalisateur : Kevin Ko
Casting : Hsuan-yen Tsai, Ying-Hsuan Kao, Sean Lin, etc.
Durée : 1h50
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : Il y a six ans, Lee Jo-nan était frappée d’une malédiction après avoir brisé un tabou religieux. Aujourd’hui, elle doit protéger sa fille des répercussions de ses actes.

Il y a quelques mois, j’avais vu la bande annonce de ce film, et j’avais bien envie de le regarder. Niveau ambiance, ça me semblait typique des films asiatiques.

Li Ronan est une mère célibataire. Après s’être fait soigner pour troubles mentaux, elle récupère sa fille. Mais la gamine voit et parle avec un “méchant” au plafond qui lui fait peur. Est-elle atteinte des mêmes hallucinations que sa mère ou les deux protagonistes sont-elles frappées par une malédiction ?

Tout est filmé à la manière de Blair Witch pour rendre le tout plus angoissant. Ça se passe sur trois époques de la vie de Li Ronan, ce qui m’a forcée à me concentrer et à m’adapter, une gymnastique de l’esprit qui n’était pas évidente parce que je ne me sentais déjà pas très bien à la base.
Donc les trois périodes :
– 6 ans auparavant quand elle était chasseuse de fantômes avec deux amis
– quand elle récupère sa fille et leur déchéance psychique
– le point culminant de l’histoire qui devrait se situer à la fin, mais on commence par ça sans le savoir.

C’est un film qui aurait pu être effrayant, il y a d’ailleurs trois ou quatre scènes qui ont commencé à faire monter la peur, mais c’est davantage parti sur le côté malsain et malaisant de la situation, donc ça a coupé court à l’épouvante. C’est dommage.

Je n’ai pas trop aimé ce film, mon fils non plus d’ailleurs : il avait un côté prévisible, notamment sur la signification de l’incantation, la partie secte rituelle était bizarre. Bref, il m’a laissée une sensation désagréable.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)

Le Conte des Parias, tome 7 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 7
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : Quand une jeune fille désœuvrée lie son destin à celui d’un diable solitaire…
Assoiffés de guerre, Dantalion et Luther prennent d’assaut le QG de l’ordre de l’épée, mais les membres de l’organisation les attendent de pied ferme. Marbas et Wisteria accourent à leur tour pour sauver un être cher.
La bataille de Londres entre dans sa phase ultime. L’affrontement est aussi celui des passions exacerbées.

Je me triture la cervelle depuis au moins 7h pour savoir ce que je vais pouvoir dire de cet avant-dernier tome… et rien ne me vient. Donc sans surprise, ma chronique va être courte.

Il ne se passe pas grand-chose :
Dantalion et Luther affrontent le Grand Maître de l’Ordre de l’épée et démolissent le quartier de Londres où ils se battent.
– On découvre le passé du Grand Maître.
Des démons attaquent le quartier général de l’Ordre de l’épée.
– En se rendant au QG de l’Ordre, Marbas et Wisteria sont confrontés à Sytry et son nouveau contractant.

On voit très peu Marbas et Wisteria, et c’est bien dommage. Par contre, Dantalion et Luther sont bien trop présents à mon goût, et comme je ne les aime pas vraiment, ça m’a paru long.
Pourtant, ça bouge beaucoup, les combats s’enchaînent, mais ça m’a ennuyée.

En ce qui concerne les dessins, je suis partagée. Dans les grandes planches, les illustrations sont travaillées, les diables ont la classe, mais dans les vignettes classiques, c’était assez moyen.
C’était une lecture moyenne qui m’a laissée indifférente. J’essaierai de lire le huitième et dernier tome le mois prochain, histoire de terminer cette saga.