Toilet-bound Hanako-kun, tome 07 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 07
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Mission accomplie ! Il ne reste plus qu’une main à faire disparaître pour que les photos du club de jardinage reviennent à la normale. Mais voilà que la dernière main entraîne Nene à l’intérieur d’un miroir ! De l’autre côté, la jeune assistante fait la rencontre d’un esprit nommé Mitsuba. Ensemble, ils décident de s’allier afin de trouver un moyen de regagner le monde des vivants. Seulement, il semblerait que le maître de cette frontière, ne compte pas les laisser repartir si facilement…

J’avais grandement hâte de découvrir ce septième tome ; après tout, Nene s’était faite enlever par des mains à la fin du précédent.
Elle est emportée dans le monde du troisième mystère, celui de l’enfer des miroirs. Elle y est coincée avec Mitsuba, comme il a perdu la mémoire, il est un peu moins sympathique que lors de son aventure avec Kô ; il est surtout plus couard… mais pas que. Face à Nene, il se montre terrifié et la jeune fille tombe dans le panneau et se prend d’amitié pour lui.

J’étais partagée quant à Mitsuba : j’étais toujours très attachée à lui et j’espérais qu’au fond, il était toujours le même, pourtant ses réactions quand Nene a le dos tourné me poussaient à croire qu’il était malheureusement comme Tsukasa.
D’ailleurs en parlant du frère jumeau de Hanako, ce personnage a un grain, c’est terrible. Sur bien des points, je l’ai trouvé terrifiant

Les dessins sont tout aussi beaux que dans les précédents. J’ai été ravie de retrouver le second mystère, madame Yako (vous savez, le kitsune !) Elle est trop mignonne que ce soit en humaine ou en animal).
J’ai bien ri dans ce septième tome avec l’histoire du navet déformé (même si je plains la pauvre Nene) ou avec les dialogues entre Mitsuba et Nene ou entre Kô et madame Yako.

J’ai bien aimé cette lecture ; je crois que de tous, c’est pour le moment celui que j’aime le moins… j’espère que ça ne commence pas à s’essouffler. On verra.

Créatures fantastiques, tome 1 – Kaziya

Titre : Créatures fantastiques, tome 1
Auteur : Kaziya
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : La science a remplacé la magie dans le cœur des hommes. Elle est sur le point de faire basculer le monde dans une nouvelle ère, entraînant les créatures fantastiques dans l’oubli. Descendante d’une lignée de mages, la jeune Ziska est apprentie vétérinaire. Avec son maître Nico, elle cherche à soigner et préserver les bêtes mythiques menacées d’extinction… Mais n’est-il pas déjà trop tard ? À la croisée de la médecine et de la magie, découvrez un bestiaire hors du commun !

Ça fait longtemps que cette saga me fait de l’œil, mais je n’avais pas osé me la prendre, donc quand je l’ai trouvée d’occasion, je n’ai pas hésité. Et j’en suis ravie, cette lecture était à la hauteur de mes attentes.

L’histoire n’est pas super originale, mais c’est malgré tout intéressant : Ziska est apprentie vétérinaire auprès de son maître Nico. Elle a hérité de quelques pouvoirs magiques, malheureusement son don est affaibli, probablement parce que les hommes ne croient plus en la magie, mais plutôt dans la science, ce qui a également pour conséquence d’accélérer l’extinction des créatures fantastiques.
À chaque chapitre, nos héros viennent en aide à une bestiole qui s’avère être un animal magique : Nico grâce à la médecine moderne, aidé par la magie de Ziska.

Sans surprise, on sait que l’animal qu’ils soignent va se révéler fantastique, donc ça perd un petit peu de son charme, surtout que le titre du chapitre nous indique le nom de la créature. Mais le gros plus est qu’on en apprend beaucoup sur les plantes et leur effet curatif ou au contraire sur les effets secondaires voire néfastes, mais également sur les créatures dont traite le récit.

J’ai aimé les personnages, ils sont attachants.
Ziska est gentille et un brin naïve, mais ça passe. Nico est un peu bourru, mais ils se montre bon pédagogue.
Deux personnages secondaires font leur apparition, mais j’ignore s’ils prendront de l’importance par la suite : le vendeur Kamil et son apprentie Annie. Ils semblent sympathiques, mais ne sont pas assez présents pour que je m’en fasse une idée plus précise.

La couverture me plaisait bien, mais elle ne rend pas justice aux illustrations à l’intérieur qui sont beaucoup plus beaux. Le character design est plus travaillé. Les créatures fantastiques sont superbes et j’ai pris beaucoup de plaisir à les détailler. Les décors sont chouettes. On sent un gros boulot que ce soit sur les paysages, les textures, les ombrages. Je suis fan.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome et je suis contente d’avoir le second tome – pas les autres, mais au moins celui-là.

Mon amie des ténèbres, tome 03 – Taku Kawamura

Titre : Mon amie des ténèbres, tome 03
Auteur : Taku Kawamura
Éditeur : Nobi nobi ! (Shônen kids)
Nombre de pages : 143
Quatrième de couverture : Le jour de la rentrée, Kasahara est furieuse… de ne pas avoir vu Takada pendant les vacances d’été ?! Elle est jalouse de Nishimura et essaie de les séparer ! Élection des délégués de classe, excursion, tout est prétexte à ses manipulations. Pendant ce temps, l’amie d’enfance de Hino vient demander conseil à Nishimura. Elle voudrait savoir quoi lui offrir pour son anniversaire, car en grandissant, ils ont cessé de se fréquenter autant qu’avant. Petit à petit, le cercle des amis de Nishimura s’étend… c’est son père qui va être surpris !

Comme les deux tomes précédents, celui-ci se divise en dix chapitres. Je trouve ça original, pourtant, ça me dérange. Pour une raison toute simple : comme le manga n’a que 143 pages, certains chapitres sont courts et plutôt inintéressants. C’est généralement le même principe : quelqu’un lance une méchanceté à Nishimura et Takada arrive en prince charmant des ténèbres et la défend. C’est répétitif et le fait qu’il n’y ait pas de contexte m’a saoulée, ça vient comme un cheveux sur la soupe… ça n’a pas de sens.

Par contre, j’ai adoré les longs chapitres. Il n’y en a que trois :
le vote des délégués de classe avec les discussions sur le plus populaire des trois candidats
l’anniversaire de Hino qui se prépare et qui permet l’apparition d’un nouveau personnage dans la vie de Nishimura : j’aime beaucoup Umi, elle est mignonne tout plein et gentille comme tout.
la sortie scolaire où les deux déléguées, dont fait partie Nishimura, doivent se partager certaines tâches.

Heureusement qu’il y avait ces trois parties, c’est grâce à elles que j’ai aimé ma lecture et que j’ai finalement passé un bon moment.

L’Ombre du chardon, tome 4 : Fuki-no-tô – Aki Shimazaki

Titre : Fuki-no-tô
Saga : L’Ombre du chardon, tome 4
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Atsuko est heureuse dans la petite ferme biologique dont elle a longtemps rêvé. Ses affaires vont bien, il lui faudra bientôt embaucher de l’aide. Quand son mari a accepté de quitter la ville pour partager avec sa famille cette vie à la campagne qui ne lui ressemble pas, elle a su reconnaître les sacrifices qu’il lui en coûtait. Mais une amie qui resurgit du passé la confronte elle aussi à des choix : Atsuko va devoir débroussailler son existence et ses désirs, aussi emmêlés qu’un bosquet de bambous non entretenu.

Je ne m’attendais pas du tout à une telle lecture ! Enfin, c’est surtout la tournure que prennent les événements qui m’a étonnée.
Cette fois, la narratrice est Atsuko, la femme de Mitsuo qui est le protagoniste du premier tome.

Ils ont quitté Nagoya depuis six ans. Mitsuo dirige toujours sa revue Azami, et Atsuko a repris la ferme de son père. Elle a beaucoup trop de travail et décide d’embaucher une employée. Celle qui répond à son annonce, c’est Fukiko, une ancienne amie d’Atsuko à l’époque du lycée.

C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir le passé de Atsuko, la relation d’amitié qu’elle entretenait avec Fukiko à travers un cahier. On revient également sur les événements de Nagoya, notamment sur la liaison Mitsuo, le ressenti d’Atsuko quand elle l’a appris, ce besoin qu’elle a eu d’en savoir plus sur la maîtresse de son mari, et la douleur que la vérité provoque. L’autrice a d’ailleurs des mots très justes sur le sujet.
J’aime beaucoup le personnage d’Atsuko, elle est attachante et peu importe ce qu’il se passe au fil des pages, je n’ai pas réussi à la détester.
Il en va de même pour Fukiko. J’apprécie énormément l’amitié des deux femmes et leur relation est touchante.

C’est d’ailleurs le gros point fort de cette saga : même quand les personnes font de la merde, à part pour Gorô, je n’ai pas réussi à leur en vouloir… pourquoi ? Je l’ignore.
Peut-être parce qu’étant les narrateurs, ils se mettent à nue devant le lecteur. Peut-être aussi parce que c’était inévitable. J‘avais l’impression que les choix qu’ils faisaient ne l’étaient que par défaut et pas vraiment de leur volonté, qu’ils subissaient les événements, contrairement à Gorô qui fait sciemment du mal.

La fin n’en est pas vraiment une, et c’était terriblement frustrant … j’espère qu’on saura ce qu’il est advenu d’Atsuko et de Mitsuo dans le prochain tome.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome. J’ai hâte de lire le prochain qui sera également le dernier de ce cycle.

Le renard et le petit tanuki, tome 3 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 3
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Après avoir réussi sa mission de sauvetage des chats égarés, Manpachi reçoit une perle qui brille à proximité des félins ! Mais alors que Senzo et lui sont encore en ville, ils tombent nez à nez avec un loup blessé qui leur fait une étrange requête…
Pendant ce temps, les serviteurs du mont Musashi Mitake sont à la recherche d’un mystérieux tueur qui s’en prend aux métamorphes… Le problème ? Le coupable a ingéré une substance illicite qui masque son odeur ! La meute le retrouvera-t-elle avant qu’il n’y ait d’autres victimes ?

Même si le second tome était un coup de cœur, la fin me semblait excessive, du moins la réaction des personnages : l’amour d’Hagiri pour les chats est exagéré, la colère de Chiaki en est presque grotesque… et surtout, ça me donnait la sensation d’être placé là pour remplir les blancs, ce qui n’est absolument pas le cas, puisque l’intrigue des deux loups rejoint la quête de Manpachi et Senzo dans ce troisième tome.

Donc le petit tanuki et le renard noir sont chargés de retrouver les chats disparus ou perdus par la déesse des félins (j’ai plus son nom en tête). En parallèle, les loups du mont Musashi Mitake doivent arrêter le serial killer qui tue les métamorphes. Chiaki est introuvable et Hagiri cherche désespérément une petite chatte blanche.
Bref, c’est le foutoir complet, mais tout s’imbrique merveilleusement bien… tellement bien que ça frôle presque le génie.

J’ai adoré les nouveaux protagonistes.
Hagiri est super attachant ; habituellement, je ne n’apprécie pas les personnages peureux, mais pas lui – je n’y croit pas : sa peur n’est pas de la couardise, et puis je la trouve naturelle en ce qui le concerne.
Mon avis sur Chiaki est mitigé : je n’aime pas sa hargne contre son binôme, mais leurs disputes sont amusantes et j’ai beaucoup ri… d’ailleurs il n’y a pas que leurs querelles qui m’ont amusée.
Funazuki et Shizukaze forment un bon duo. Le premier est terrifiant quand il se met en colère, mais il est juste. Quant au second, il est complètement barré et cependant drôle.

Je trouve les dessins encore plus beaux que dans le précédent. J’ai pris un plaisir fou à m’y attarder, même si je n’ai pas réussi à les détailler autant que je le souhaitais parce que j’étais trop impatiente de voir comment les choses allaient tourner.
Bref, c’était une lecture passionnante. C’est à nouveau un coup de cœur pour ce troisième tome.