Elle et son chat – Makoto Shinkai & Yamaguchi Tsubasa


Titre : Elle et son chat
Scénario : Makoto Shinkai
Illustrations : AUTEUR
Éditeur : Yamaguchi Tsubasa
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Chobi savoure sa vie de chat auprès de la maîtresse qui l’a recueilli, une jeune femme connaissant à la fois les avantages de l’indépendance et les affres de la solitude. Les yeux du félin assistent à ce quotidien qui s’écoule lentement, oscillant entre moments chaleureux et moments teintés d’amertume, entre jours de soleil et jours de pluie.

Quand j’ai pris ce manga, j’ignorais que le scénariste était Makoto Shinkai connu pour Your Name, et que l’illustratrice était Tsubasa Yamaguchi connue pour la saga Blue Period – même en ne connaissant pas ce détail, j’aurais forcément reconnu son style graphique.

Chobi est un jeune chat qui a été recueilli par une jeune femme qu’il aime particulièrement. En tant que jeune adulte, elle traverse une période difficile de sa vie et même le félin a du mal à lui faire garder la tête hors de l’eau.

Mon seul bémol est que ce que la maîtresse de Chobi vit est mal amené. Sa souffrance est très bien exprimée, mais la raison de ce mal-être est très/trop flou. C’est probablement dû au fait que le récit est retranscrit du point de vue du chat, ce qui est certes original, mais ne m’a pas permis de compatir à la détresse de l’héroïne. Par contre, je me suis beaucoup inquiétée pour elle parce que l’angoisse de Chobi est bien réelle : comme moi, il ne comprend pas ce qu’elle a et il est incapable de l’empêcher de sombrer.

Le texte est très beau, très poétique. Je me suis plu à relire plusieurs fois certains passages et à me laisser porter par les mots.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans Blue period. Chobi est tout mignon, autant que Mimi. Quant à la maîtresse du chat blanc, son character design est réussi : je l’ai trouvée très belle. Je suis toujours aussi fan de la manière dont Tsubasa Yamaguchi dessine les cheveux – c’est fascinant. Et dernier point positif, mais sans surprise : le visage de l’héroïne est très expressif… pas besoin de mots pour comprendre qu’elle est malheureuse.

Je pense avoir dit le principal. J’ai adoré ce manga empli de nostalgie.