Frieren, tome 5 – Kanehito Yamada et Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 5
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?

Je ne me souvenais plus de ce qui m’attendait dans ce sixième tome, mais une fois commencé, ça m’est revenue très vite et il m’a été très difficile de mettre en pause ma lecture tant l’histoire m’a captivée.

Fern et Frieren participent aux épreuves pour devenir mage de première catégorie. La première se déroule en groupe, les équipes ont été formées à la fin du tome précédent, donc on sait que nos deux héroïnes ne sont pas ensemble.
Il y a une quinzaine de groupes, chacun composé de trois mages. Tout le monde se retrouve dans une zone délimitée par un bouclier, ils ont des règles à respecter : ils ont pour objectif d’attraper un stille, un oiseau tellement sensible à la magie qu’il la fuit, et ce, dans le temps imparti. Bien sûr, leur épreuve n’est validée que s’ils ont conservé leur proie jusqu’au moment de l’arrêt du test donc rien n’empêche les vols. Et si l’un des membres du groupe meurt, c’est disqualifiant.

C’est l’occasion de découvrir de nouveaux personnages. J’ignore s’ils auront une place importante dans les prochains tomes, ni pour combien de temps on les aura, mais pour le moment, ils ont un rôle conséquent… suffisamment pour me faire une idée à leur sujet.
Lawine et Kanne m’ont laissée indifférente. Elles se connaissent depuis un moment, néanmoins, elles passent leur temps à se disputer, c’est pénible.
Übel me déplaît fortement. Je la sens mauvaise… juste pour le plaisir de faire du mal.
Je ne sais pas trop quoi penser de Land. J’ai aimé sa réaction dans les derniers chapitres, mais il est très froid, ce qui ne le rend pas sympathique.
En ce qui concerne Denken, c’est mitigé. Les autres mages le présentent comme quelqu’un d’intéressé, ce qui est démenti par l’attention paternaliste qu’il a envers ses coéquipiers, surtout Laufen qui ne semble pas très expérimentée. Je réserve mon avis pour lui.
J’adore Wirbel. Non seulement il a la classe, mais il dégage un sacré charisme. Il a l’air fort et ses activités de défense de la frontière nord le rendent sympathique. Il devrait bien s’entendre avec Stark qu’on ne voit quasiment pas au passage.
Les autres personnages ne m’ont pas fait grande impression. Peut-être que ça changera par la suite.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le septième qui devrait nous proposer la seconde épreuve.

Netsuzou Trap : NTR, tome 4 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 4
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 149
Quatrième de couverture : Alors que Yuma n’arrive toujours pas à se départir de sentiments qu’elle ne comprends pas. Takeda la surprend en train d’embrasser Hotaru à l’embrasser du lycée. Yuma culpabilise de devoir mentir une nouvelle fois à son ancien petit ami, mais elle n’arrive toujours pas à dire non à Hotaru. De son côté, le regard que pose Fujiwara sur les deux filles est glacial…
Yuma, en proie au doute.
Hotaru, cachant ses sentiments derrière son sourire.
Takeda, commençant à suspecter quelque chose.
Fujiwara, préparant un mauvais coup.

J’ai été agréablement surprise par ce quatrième tome. Je ne m’attendais pas à passer un aussi bon moment, pourtant il ne se passe pas grand-chose, mais c’était rafraîchissant.

Yuma commence à accepter ses sentiments pour Hotaru, même si elle refuse de les avouer à la concernée.
Leur relation d’amitié finit par en pâtir, mais pas avant qu’elles ne partent en vacances, au bord de la mer, avec Takeda et Fujiwara. Ce moment de détente s’étend sur une bonne partie de ce manga. C’était plaisant : les personnages ne sont pas sous pression, et ils semblent presque proches.

J’apprécie toujours autant Takeda. Il est tellement gentil et attentionné avec Yuma… je comprends que cette dernière n’a pas l’étincelle et ne craque pas pour lui, ça arrive, il n’est rien d’autre qu’un bon pote finalement. Par contre, j’ai plus de mal à accepter son choix amoureux : je ne vois vraiment pas ce qu’elle trouve à Hotaru. Ok, elle est jolie, elle la connaît depuis des années et toutes deux sont amies, mais je trouve qu’Hotaru est égoïste, égocentrique, et aussi antipathique que sans cœur… en fait, elle manque d’empathie et je n’arrive pas à m’y attacher.

Il y a plusieurs points positifs :
– on en apprend davantage sur la relation qui lie Fujiwara et Hotaru.
– ça avait un air de vacances, l’ambiance était détendue.
– c’était une lecture agréable et pas prise de tête.
J’ai adoré ce quatrième manga, c’était ce dont j’avais besoin et ça m’a fait du bien.

The Quintessential Quintuplets, tome 05 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 05
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Après une classe nature rocambolesque, Fûtarô a enfin gagné la confiance des quintuplées. Mais dès son retour, le jeune professeur particulier, qui est tombé malade durant le séjour, se retrouve à l’hôpital. C’est alors qu’Itsuki vient lui rendre visite et lui demande avec détermination pour quelle raison il étudie. L’occasion pour Fûtarô de laisser remonter des souvenirs à la surface qui pourraient bien chambouler ses relations avec les sœurs Nakano…

Je n’étais pas très motivée pour lire ce cinquième. Je ne suis décidément pas fan de cette saga et à chaque nouveau tome se pose la question : vais-je continuer ou pas ? Je ne suis toujours pas décidée et ce n’est pas cette lecture qui m’aidera.
Il ne se passe rien. Pas de fil rouge. Des petites scènes de vie, mais j’ai trouvé le récit décousu.

Ils sont revenus de la classe d’hiver et Fûtarô est à l’hôpital. Les filles viennent le voir, même si elles ne sont pas vraiment là pour lui.
Puis on passe au chapitre suivant où Fûtarô mène l’enquête, mais sur quoi ? Mystère ! Est-ce que c’est sur la fille qu’il a rencontré cinq ans auparavant et qui pourrait être une des quintuplées ? Est-ce que son but est de découvrir laquelle a eu zéro dans telle ou telle matière ? Ou simplement celle qu’il a vu au sortie de la douche la veille ? Bref, ce n’est pas clair.
Le reste ne l’est pas davantage. La raison de sa journée passée avec Yotsuba est bancale.

Il a enfin réussi à réunir les quintuplées pour réviser, ben c’était trop beau pour être vrai ! Nino pète un câble, on ignore pourquoi. Et le groupe de révision vole en éclat. J’avoue que de toutes les cinq, c’est Nino qui me gave le plus. C’est vraiment une connasse ! J’espère que par la suite, on aura une explication sur ses réactions excessives… on verra (si je tiens jusque là).
Bref, ce n’était pas terrible comme lecture. C’était très brouillon, on n’en revient toujours à la même finalité : même quand Fûtarô réussit à les gagner à sa cause, elles finissent toujours par lui échapper et leur prof particulier doit tout recommencer ; c’est pénible et ça m’a saoulée.

Dans les eaux du grand nord – Ian McGuire

Titre : Dans les eaux du grand nord
Auteur : Ian McGuire
Éditeur : 12-21
Format : E-book
Nombre de pages : 312
Quatrième de couverture : Puant, ivre, brutal et sanguinaire, Henry Drax est harponneur sur le  » Volunteer « , un baleinier du Yorkshire en route pour les eaux riches du cercle polaire arctique. Patrick Sumner, un ancien chirurgien de l’armée traînant une mauvaise réputation, n’a pas de meilleure option que d’embarquer sur le baleinier comme médecin. En Inde, pendant le siège de Delhi, Sumner a cru avoir touché le fond de l’âme humaine, et espère trouver du répit sur le  » Volunteer « … Mais pris au piège dans le ventre du navire avec Drax , il rencontre le mal à l’état pur et est forcé d’agir. Alors que les véritables objectifs de l’expédition se dévoilent, la confrontation entre les deux hommes se jouera dans l’obscurité et le gel de l’hiver arctique.

Je n’avais pas prévu de lire cette histoire dans l’immédiat, mais les aléas de mes challenges en ont décidé autrement.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Au début, surtout parce qu’il y a beaucoup de personnages, malheureusement très peu de descriptions donc peu de détails auxquels se raccrocher. Ce qui m’a aidé à m’y retrouver, c’est la quatrième de couverture que j’avais lu pour une fois.

Henry Drax est harponneur sur des baleiniers. Il est frustre, violent et dès les premiers chapitres, on sait qu’il tue… pour le plaisir, par simples pulsions. C’est un enfoiré de première.
Patrick Sumner était chirurgien dans l’armée. Il s’est fait virer et s’est engagé sur le baleinier Volunteer en tant que médecin. Mais finalement, il ne pratique pas vraiment, il fait quasiment le même boulot que les autres : massacrer et dépecer les phoques, découper les baleines, etc. Je l’ai trouvé plutôt inintéressant, il m’a laissée indifférente.
Brownlee est le capitaine du Volunteer, je crois que j’apprécie sa façon de diriger ses hommes, sauf avec McKinley.
Cavendish est le second, l’acolyte de Drax… c’est un idiot.
Mes préférés sont Black et Otto, leurs interventions sonnent justes, mais ils ne sont pas très présents.

Il y a des passages très durs : les massacres de phoques, la pêche à la baleine. Les descriptions sont très crues, très cliniques et ça rend ces activités encore plus intolérables.
Je n’ai pas accroché à l’histoire. C’est plat. Et les personnages ne sont pas très perspicaces, non plus.
Je n’ai pas aimé cette lecture, je me suis ennuyée.

Coupe des 4 maisons :
Professeur Chourave (Items éphémères du 20 mars au 2 avril) – Lire un livre où le personnage principal a une profession liée à la nature120 points

Les Amants Sacrifiés, tome 1 – Masasumi Kakizaki

Titre : Les Amants Sacrifiés, tome 1
Auteur : Masasumi Kakizaki
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Trahir son pays ou protéger son mari ? Le destin d’une Japonaise hors norme prise dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 40, aux portes de la guerre, le Japon s’enfonce dans la dictature et ferme ses frontières. Dans ce contexte, l’entreprise de commerce international Fukuhara peine à maintenir son activité. Son président, le charismatique Yusaku, décide de chercher de nouveaux canaux d’approvisionnement en Mandchourie, province du nord de la Chine passée sous la coupe japonaise et présentée comme une terre d’abondance… Malgré l’inquiétude de sa femme, Satoko, il embarque dans un voyage de plusieurs mois avec son neveu Fumio. À leur retour, Satoko sent un changement… pire, l’odeur du secret. Fumio s’éloigne brusquement, et Yusaku annonce à son épouse qu’il compte arranger leur départ aux États-Unis, ennemi en puissance du Japon… Que leur est-il arrivé durant leur excursion en terrain conquis ?

Je me suis achetée ce manga parce que le contexte historique de cette histoire me plaisait bien : le Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’étais curieuse de découvrir la vision de l’auteur sur cette époque.

Le récit se déroule en 1940-41. Yusaku et Satoko sont mariés et s’aiment. Lui dirige une entreprise commerciale et travaille avec des étrangers, ce qui ne plaît pas dans cette époque troublée. Pour ses affaires, il voyage, laissant la pauvre Satoko toute seule. Au fil des pages, elle se rend compte que son époux lui cache bien des choses. Et ce qu’elle va découvrir va la plonger dans des affres insoutenables.

Dès le début, j’ai bien aimé Satoko que j’ai trouvée aussi sympathique qu’attachante, alors que son mari me laissait froide, mais plus on avance dans le récit et plus la tendance s’inverse : j’apprécie mieux Yusaku pour ses choix qui sont courageux, et moins sa femme en raison de sa position et sa décision.
Dans ce premier tome, il y a deux gros points forts :
– des événements historiques mondiaux sont contés en parallèle de l’histoire.
la vie au Japon, les règles et contraintes que la population subit.

Les dessins sont très chouettes, un peu étrange par moment, mais ils m’ont bien plu. Les décors sont superbes. Certaines illustrations réalistes sont particulièrement réussies et m’ont étonnée. Ça contrastait avec le style de l’auteur, mais ce n’était pas pour autant dérangeant.
J’ai bien aimé cette lecture et je suis bien contente d’avoir la seconde partie de ce manga dans la Pile à Lire.