La Sorcière aux champignons, tome 4 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 4
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sous la supervision de la sorcière noire Luna, Lisl s’applique dans son apprentissage de la magie, mais il peine à s’en servir habilement. Alors qu’il se morfond, des esprits apparaissent devant lui et lui révèlent que, grâce à son pouvoir des sorcières blanches, c’est en « donnant forme à son amour » qu’il réussira à employer la magie. Lisl entreprend donc de laisser éclore son amour pour Luna !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce quatrième tome… il me semblait que le trois n’était pas terrible, en réalité c’était le deux et j’en étais restée sur cette fausse impression. Finalement, je suis ravie de l’avoir lu, il était aussi génial que le premier.

Lisé poursuit son apprentissage, mais ses progrès sont beaucoup trop lents. Il y a néanmoins une bonne raison : il est issu des sorcières blanches et le fonctionnement de ses pouvoirs est bien différent de celui des sorcières noires, ce qu’il commence à comprendre, notamment grâce à l’intervention des fées et des esprits.
C’était intéressant de découvrir la différence entre les deux catégories de sorcières, cependant plus on en apprend, moins je suis sûre que les sorcières noires soit aussi mauvaises que veulent le faire croire les blanches.

Ce quatrième tome tourne beaucoup autour de Lisé : son apprentissage, son amour pour Luna, la mission qu’il doit remplir au village, sa tristesse, etc.
Ce qui est loin d’être dérangeant puisqu’en suivant le jeune héros, on a l’occasion de découvrir davantage l’univers de ce manga : les animaux empoisonnés, les créatures ensorcelées, la Ruine et ses conséquences, etc.
Comme le tome précédent, c’était très dense : beaucoup de texte, beaucoup d’informations, néanmoins ça m’a paru trop court tellement je me suis prise au jeu.

En ce qui concerne les personnages, je suis toujours aussi fan de Luna et de Claude, j’aime leur dynamique.
Il en va de même pour toutes les créatures qui gravitent autour d’eux.
En ce qui concerne Lisé, je ne suis pas sûre de l’apprécier ; je le trouve un peu trop fleur bleue à mon goût.
Par contre, à la fin, un personnage revient et j’ai été contente de ce retour.

C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome. Malheureusement, pour le prochain, il faudra que je prenne mon mal en patience puisqu’il ne sort que dans quelques jours au Japon et ici, il n’est prévu que fin novembre.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 06
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… j’ai eu un peu de mal à me concentrer dû à la chaleur. Et puis, je ne me fais toujours pas au fait que Mao Mao travaille dorénavant pour Jinshi… c’est peut-être parce que contrairement aux premiers tomes, son rôle dans cette nouvelle maison n’est pas clairement défini et ça me perturbe.

Cette fois, Jinshi a besoin que Mao Mao le grime. Et la seule chose que l’on sait est qu’il doit pouvoir se faire passer pour un homme du peuple afin de rencontrer quelqu’un en ville. La jeune fille est chargée de l’accompagner un bout de chemin avant de pouvoir retourner voir son père.
Le point positif est que certains détails des origines de la jeune femme commencent à émerger, mais ça reste flou… tellement que ça n’a pas titillé plus que ça ma curiosité.

Puis Lihaku lance notre héroïne sur l’énigme des incendies des entrepôts. Des indices sont dévoilés, des faits se recoupent, il n’en faut pas plus pour pousser Mao Mao à enquêter.
Par contre, j’ai détesté cette partie. Je n’ai rien compris, j’ai relu les explications de Lihaku deux ou trois fois et ça m’est passé au-dessus. J’ignore si c’est parce que le récit est nébuleux ou si c’est parce que je ne me souviens pas suffisamment des tomes précédents pour tout comprendre.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations, surtout sur les personnages : leur faciès, leur corps, etc. C’était plaisant, mais ça n’a pas sauvé cette lecture.
Ça s’est laissé lire, malheureusement, ça m’a laissée indifférente.

L’enfant du Dragon fantôme, tome 3 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du Dragon fantôme, tome 3
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Dodo, un dragon fait d’os, et Eve, une petite fille qu’il protège comme sa fille, poursuivent leur travail au bureau des demandes de la sorcière. Toujours dans l’idée de trouver de nouvelles relations pour la jeune fille, le dragon continue de chercher ses enfants pour les lui présenter. C’est alors qu’ils entendent parler d’un village protégé par un dieu dragon.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce troisième tome et j’avoue avec un peu de tristesse que je suis déçue.

Dans la première moitié, il ne se passe rien : Eve, Dodo, Yule et Rosé accomplissent de petites missions sans grande envergure auprès des villageois. Je sais bien qu’ils ont fondé une équipe chargée de résoudre les soucis des uns et des autres (sous peine de rémunération), donc c’est ce qu’ils font, mais ça n’avait étrangement aucun intérêt et pas des masses de sens.
Et puis, je n’ai pas ressenti la complicité entre les personnages comme dans les deux tomes précédents, l’attachement que j’avais développé pour eux avait disparu. C’était perturbant.

Une fois arrivée à la fin, j’ai compris la raison de cette sensation : la mangaka précise en postface qu’écrire ce troisième tome a été laborieux, et ce, jusqu’à l’apparition de Satomori. Et ça se sent : c’était laborieux à lire.
Néanmoins, dès qu’on arrive à la seconde moitié, avec le culte de Satomori, ça roulait et c’était à nouveau plaisant. J’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu dans cette saga.
Le contraste entre les deux parties est assez dérangeant et m’a gâché le plaisir. Je l’ai terminé sur un avis positif, mais ce n’en est que plus exaspérant compte tenu d’un début difficile.

Je me suis consolée grâce aux dessins qui sont trop beaux – j’ai l’impression de dire ça pour tous les mangas que je lis ces dernières semaines. Les characters designs sont superbes, j’adore surtout celui de Rosé.
Seul bémol, je commence à trouver que tous les dragons se ressemblent, du moins parmi la descendance de Dodo et j’ai du mal à les distinguer.

Habituellement, je parviens à avoir un avis bien tranché, pas cette fois : c’est en partie une déception, le début m’a laissée indifférente alors que la seconde partie m’a plu… je verrai ce qu’il en est dans le prochain.

Blue period, tome 09 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue period, tome 09
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…

Je ne me souvenais plus du tout comment se terminait le tome précédent, mais dès la première image, ça m’est revenu.
Le groupe de premier année chargé du mikoshi pour le festival culturel a pris du retard, entre les élèves non investis qui ont préféré partir en vacances et les dégâts causés par le typhon. Les autres groupes viennent à la rescousse et tout se passe finalement bien.
Leur mikoshi est superbe, alors que ça s’annonçait très mal. J’aurais aimé voir les autres groupes, puisqu’il y avait de la concurrence. En tout cas, c’était enthousiasmant.

Ça a pris très peu de place dans l’histoire. Puis les vacances surviennent, et Yatora s’amuse et ne travaille pas.
À la rentrée, les élèves de première année passent à de nouveaux travaux : la fresque murale et les mosaïques.
Puis vient rapidement la fin d’année avec l’évaluation finale, mais ce sera une affaire à suivre.

On revoit enfin Hashida, j’étais trop contente… il arrive à point nommé et comme toujours, il est d’excellents conseils.
Par contre, Yotasuke prend plus d’importance, ce qui me saoule un peu. Il est asociale et se met volontairement en retrait. Yatora essaie de créer du lien avec lui, mais l’autre le repousse constamment. Alors ok, notre héros est plutôt maladroit, cependant son interlocuteur ne lui facilite pas la tâche.

J’ai adoré ce neuvième tome, et il faudra que je me procure les prochains pour découvrir ce que les premières années produisent pour leur évaluation finale.

Ma deuxième vie après la mort – Laure Allard-d’Adesky

Titre : Ma deuxième vie après la mort
Auteur : Laure Allard-d’Adesky
Éditeur : Art en mots
Nombre de pages : 194
Quatrième de couverture : Zélie a la trentaine quand elle meurt soudainement. Après avoir rendu son dernier souffle, elle découvre qu’elle est une « entre-deux », le sort que l’on réserve aux personnes qui n’ont pas accompli assez de bonnes actions pour aller au paradis mais ne méritent pas non plus l’Enfer. On lui propose un choix: se réincarner en amie imaginaire d’un enfant et par des bonnes actions mériter sa place au Paradis ou aller en Enfer où on porte des sandales chaussettes en écoutant l’intégral de Dave. Zélie choisit donc de devenir l’amie imaginaire de Clara, son ancienne voisine, mais va vite découvrir que ce ne sera pas de tout repos, surtout quand des « entre-deux » commencent à disparaître étrangement et qu’un certain Pierre vient troubler son quotidien déjà bien mouvementé.

J’avais presque oublié à quel point la plume de Laure Allard d’Adesky était agréable et terriblement amusante.

Zelie rêve d’une grande vie. En attendant que la roue tourne, elle travaille dans un journal, section publicité. Tout roule jusqu’à l’arrivée de son nouveau boss. Cela se passe tellement mal qu’elle est renvoyée et pour rajouter à sa malchance, le soir même, elle s’étouffe avec le caramel que sa petite voisine lui a offert.
Elle meurt. Malheureusement, elle n’a pas commis assez de bonnes actions pour aller au Paradis et pas d’assez mauvaises pour finir en enfer.
On lui offre une chance de devenir un ange : elle doit gagner ses galons en devenant l’amie imaginaire d’un enfant… pas facile sachant qu’elle déteste les gosses.

L’histoire est originale et le récit est bien amené. C’était une lecture très drôle, j’ai bien ri. Il y a énormément de références cinématographiques, musicales et littéraires, ce que j’ai adoré.
Mais ce roman n’est pas qu’une comédie fantastique, ça va bien au-delà : c’est une réflexion profonde et judicieuse du bien, du mal et de nos actes en tant qu’humains. Bref, ça donne à méditer.

En ce qui concerne les personnages, j’ai adoré Zélie, elle n’est pas particulièrement sympathique : elle n’aime pas les gens et leur dit ce qu’elle pense, sans filtre. Pourtant, c’est cette franchise et cette authenticité qui me l’a rendue attachante.
Clara est une chouette gamine, très mûre pour son âge, mais elle a quand même des réactions de fillette, ce qui la rend réaliste en tant qu’enfant précoce.
Roméo est horrible. Il se comporte de manière ignoble avec sa sœur et je comprends difficilement la fascination qu’il exerce sur Clara et sa famille.

Je crois que j’ai fait le tour, c’est donc le moment idéal pour conclure. C’est un coup de cœur pour cette lecture.