The Rising of the Shield Hero, tome 01 – Kyû Aiya & Yusagi Aneko

Titre : The Rising of the Shield Hero, tome 01
Oeuvre originale : Yusagi Aneko
Mangaka : Kyû Aiya
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Naofumi est projeté dans un monde proche en tout lieu d’un jeu de rôle d’heroic fantasy. Mais alors que d’autres héros ont été dotés d’armes offensives redoutables, Naofumi hérite d’un bouclier aux capacités limitées pour progresser dans ce jeu où le danger peut surgir à chaque instant. Trahi par sa partenaire et vilipendé par la population, le jeune homme ne peut désormais compter que sur lui-même pour survivre dans cet univers hostile… et peut-être sur une jeune fille désœuvrée aux ressources insoupçonnées.

Je ne m’attendais à rien pour cette lecture, et j’ai été agréablement surprise.
Naofumi atterrit dans un monde médiéval en tant que chevalier au bouclier. Trois autres gars ont aussi été téléportés en tant que chevalier à l’arc, à l’épée et à la lance.
Ils doivent leveler afin de pouvoir affronter la vague de calamités qui doit s’abattre sur le royaume. Pour les aider à monter plus rapidement, le roi leur donne des coéquipiers, mais aucun ne veut accompagner le chevalier au bouclier.
Cependant une guerrière du nom de Myne se dévoue. Elle est néanmoins beaucoup moins sympathique que ce qu’elle semble. Dès le début, je ne la sentais pas, sans trop savoir pourquoi. Elle est super mignonne et inspire confiance, mais le fait qu’elle n’explique rien au héros sur cet univers me dérangeait – faut aussi dire que Naofumi ne pose pas beaucoup de questions de son côté, il se laisse vivre et ça lui jouera un vilain tour.

J’ai apprécié le héros au bouclier, bien mieux après le second chapitre. Il se montre naïf et fait confiance bien trop facilement, ce qui a fini par le perdre… le pauvre en prend plein la tête. Suite à ça, il devient sec, intransigeant et limite mauvais – bien plus intéressant à mon sens. Mais il a un bon fond et sa relation avec Raph est touchante.
Les dessins sont super beaux, j’ai pris plaisir à les détailler. Je déplore juste que la couverture ne rende pas honneur aux illustrations à l’intérieur.

C’était une lecture inattendue. Le visage des héros n’est pas celui qu’on a l’habitude de voir et je pense que les prochains tomes me surprendront tout autant.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. Vivement le second.

Demon Slayer, tome 01 – Koyoharu Gotôge

Titre : Demon Slayer, tome 01
Auteur : Koyoharu Gotôge
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Le Japon, au début du XXe siècle.
Un petit marchand de charbon nommé Tanjiro vit une vie sans histoire dans les montagnes. Jusqu’au jour tragique où, après une courte absence, il retrouve son village et sa famille massacrés par un ogre ! La seule survivante de cette tragédie est sa jeune sœur Nezuko. Hélas, au contact de la bête, celle-ci s’est à son tour métamorphosée en monstre…
Afin de renverser le processus et de venger sa famille, Tanjiro décide de partir en quête de vérité. Pour le jeune héros et sa sœur, c’est une longue aventure de sang et d’acier qui commence !

Ça fait des mois que j’entends du bien de cette série et jusqu’à présent, je n’étais pas décidé à la commencer. Comme je prépare mon année de lecture pour septembre 2023 à juillet 2024 qui sera principalement voire exclusivement manga, c’était l’occasion de débuter plein de nouvelles sagas dont celle-ci.

Tanjiro se rend au village afin de vendre du charbon, malheureusement la nuit tombe avant qu’il ait pu rentrer chez sa mère, il passe donc la nuit chez un paysan pour éviter les dangereux démons nocturnes qui rôdent.
Lorsqu’il arrive chez lui au petit jour, il trouve sa famille décimée sauf sa sœur Nezuko. Il tente de la sauver en l’emmenant au village, mais elle se transforme en mangeuse d’hommes et tente de le dévorer. C’est alors qu’un pourfendeur de démon apparaît pour le sauver…
Après discussion, Nezuko a un répit. Tanjiro est décidé à la rendre à nouveau humaine. Pour cela, il doit en apprendre plus sur les démons. Il se rend chez maître Urokodaki qui l’entraîne afin qu’il devienne un pourfendeur de démons pendant près de 2 ans.

Le résumé est un peu long, mais le contexte est dense. Certaines informations sur Tanjiro et sa sœur sont distillées au fil des pages pour nous donner envie d’en savoir plus et ça donne envie d’en savoir plus.
J’aime beaucoup le héros, il est sympathique, un peu naïf. Habituellement, c’est le genre de chose qui me saoule, mais pas cette fois. Ce n’est pas poussé à l’excès, ça le rend humain et c’est ce qui fait son charme.
Nezuko est présente, mais silencieuse, ce qui est troublant ; à part au début, elle ne parle pas… j’apprécie le fait qu’elle lutte contre sa nouvelle nature et que son côté protecteur prend le dessus.

Les dessins ne sont pas terribles, ce qui ne m’a pas surpris outre mesure puisque la couverture est loin d’être top. Mais ce qui m’a étonnée, c’est que je me suis rapidement faite au style des illustrations et que j’ai même trouvé que ça faisait le charme de ce manga. Je suis conquise.
C’est un coup de cœur pour ce manga et il faudra que je me prenne le temps de regarder l’animé parce qu’il paraît que l’animation est géniale.

Au cœur du Yamato, tome 5 : Yamabuki – Aki Shimazaki

Titre : Yamabuki
Saga : Au cœur du Yamato, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 123
Quatrième de couverture : Cela fait maintenant cinquante-six ans que Aïko Toda a connu le coup de foudre pour celui qu’elle acceptait d’épouser dès leur premier rendez-vous. Aux côtés de cet homme, un cadre dévoué de l’importante compagnie Goshima, elle a été aux premières lignes de la reconstruction économique de son pays dévasté par la guerre. Toujours aussi amoureux, tous deux profitent aujourd’hui de leur retraite. Au fil des jours de pluie et des promenades, Aïko songe à ce demi-siècle passé auprès de Tsuyoshi Toda, son samurai ; un bonheur dont elle prend la mesure alors que remontent aussi à sa mémoire les années qui ont précédé cette rencontre, celles d’un premier mariage raté.
Au plus près de l’intimité de ses personnages, Aki Shimazaki clôt avec cette histoire le cycle romanesque Au coeur du Yamato.

Ça y est, je suis enfin arrivée au dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à découvrir ce personnage : Aïko, la femme de monsieur Toda.

Elle nous raconte sa vie : son première mariage avec monsieur H., son divorce et les conséquences que ça a eues mais aussi celles que ça aurait pu avoir dans une société et à une époque où c’était rarement admis.
Nous avons également le récit de sa rencontre avec monsieur Toda, leur premier rendez-vous, ainsi qu’un résumé de leur vie ensemble, la manière dont leur couple a tenu plus d’un demi-siècle.

C’est ce que j’appelle une lecture tranche de vie : c’est-à-dire un roman qui m’a laissée une sensation de bien-être semblable à celle que dégage et qu’a éprouvé le personnage. Je n’ai pas eu autant cette impression dans les quatre précédents.
C’était plaisant et en même temps angoissant parce que j’ai su assez rapidement comment le récit allait se finir et plus j’avançais, moins j’avais envie d’arriver aux dernières pages.

J’aime beaucoup Aïko, elle est douce et posée. Sa relation avec monsieur Toda est tendre tout en étant respectueuse – c’est un contraste très bizarre et pourtant sain.
Certains des personnages qui gravitent autour d’elle sont tout aussi attachants :
– sa première belle-mère, une femme sévère mais juste ;
– madame T. sa patronne et maîtresse de la cérémonie du thé, un peu brut de décoffrage mais juste également ;
– Tsuyoshi Toda qu’on a découvert dans le deux et qui est tout aussi sympathique.

J’ai beaucoup aimé ce dernier tome. Il me reste la dernière saga de cette autrice à découvrir. Je pense la lire en septembre pour pouvoir la rendre à mon ancienne collègue.

Tsugumi project, tome 1 – Ippatu

Titre : Tsugumi project, tome 1
Auteur : Ippatu
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme… Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

J’ai pris ce manga pour deux raisons :
– il faisait partie d’un pack découverte
– le thème post-apocalyptique que mon fils et moi affectionnons particulièrement.
La couverture ne me bottait pas, la tête du héros ne me revenait pas… et je ne comprends pas ce choix pour illustrer ce manga : la couverture ne rend pas honneur aux illustrations que j’ai trouvées splendides. Celles colorées du début m’ont fascinée : le style, la couleur… il faudrait que je regarde si un artbook existe.
Le character design de Léon n’est pas aussi sombre, les « monstres » sont dérangeants à souhait. Quant aux décors, ils m’ont scotchée tant ils sont impressionnants.

L’histoire n’est pas très originale :
Léon fait partie d’un contingent de prisonniers. Afin d’annuler les charges contre lui et regagner sa liberté, il est envoyé avec d’autres condamnés à mort au Japon, un pays détruit par une guerre nucléaire et abandonné à la radioactivité. Ils doivent trouver des informations sur le projet Toratsugumi qui a priori est une arme.
Mais rien ne se passe comme prévu, l’avion se crash et Léon semble être le seul survivant.
Il va essayer de traverser Tokyo pour rejoindre Shinjuku, mais les créatures qui peuplent la ville ne sont pas décidées à lui simplifier la tâche.
Le gros point fort de ce manga est cet univers post-apocalyptique qui m’a tant attirée. Qui sont ces monstres ? Des singes, des hommes mutés ? En 260 ans (époque où a eu lieu la guerre nucléaire au Japon), il a pu s’en passer des choses.

J’ai bien aimé Léon. Je déplore de ne pas en savoir davantage sur lui : à part l’existence de sa femme enceinte, on ignore tout. Il est réfléchi et se montre stratégique. Et il a l’air de savoir se battre dans une certaine mesure.
Par contre, je l’ai trouvé lent d’esprit sur une chose : une révélation qui nous est faite en deux temps… et il ne tilte pas.
En ce qui concerne le tigre et la fillette à pattes de poulet qu’on voit sur la couverture, je ne sais pas trop quoi penser d’eux. J’apprécie leur duo, mais je réserve mon avis. Lui est un fauve et se comporte comme tel ; quant à elle, elle a un côté inhumain, des réactions qui m’ont fait froid dans le dos.

J’ai adoré cette lecture et je suis ravie d’avoir le second dans ma pile à lire.

L’attaque des Titans, tome 01 – Hajime Isayama

Titre : L’attaque des Titans, tome 01
Auteur : Hajime Isayama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Le monde appartient désormais aux Titans, des êtres gigantesques qui ont presque décimé l’Humanité. Voilà une centaine d’années, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée d’une haute muraille au sein de laquelle vivent aujourd’hui leurs descendants. Parqués, ignorants tout du monde extérieur, ils s’estiment au moins à l’abri de ces effroyables êtres qui ne feraient d’eux qu’une bouchée. Hélas, cette illusion de sécurité vole en éclats le jour où surgit un Titan démesuré, encore bien plus colossal que tous les autres. S’engage alors un combat désespéré pour la survie du genre humain..

Mon fils adore l’animé de l’Attaque des Titans, j’ai vu quelques épisodes avec lui, mais pas tous et surtout pas dans l’ordre, donc je me suis dit que le manga serait l’occasion de découvrir correctement cette saga.

Eren, Misaka et Armin vivent dans une ville fortifiée dont le mur s’élève à 50m et protège ainsi les humains des Titans bouffeurs d’homme. Cela fait 100 ans que ça dure, seul l’escadron des explorateurs sort de la cité et organise des raids afin de tuer quelques géants… et c’est plus souvent un jeu de massacre qu’autre chose.
Malheureusement, la tranquillité ne dure pas : un immense Titan, aussi grand que les murs de la ville, attaque et la première enceinte tombe. Une partie des habitants se retranche derrière la porte suivante.
Cinq années passent et nos trois héros ont terminé leur formation au sein de la garde. Il ne leur reste qu’à choisir leur affectation. En auront-ils le temps ?

L’histoire est ce qu’elle est. Je m’attendais à ça : aucune surprise ni bonne ni mauvaise (si ce n’est la fin qui m’a laissée sans voix), mais je ne suis pas dans le jugement, c’est un tome introductif, il faudra voir par la suite ce qui se rajoute et si l’intrigue prend de la profondeur.

Par contre, les dessins sont immondes ! Le character design est laid – pour les Titans, c’est normal et ça faite presque partie de leur charme, mais pour les humains…
Les illustrations sont brouillonnes
et on ne comprend pas toujours les actions effectuées par les personnages. Je pensais que le style de l’auteur se rapprocherait de celui de l’animé… pas du tout, dommage. Alors d’accord, ce premier tome a 13 ans dans les dents, mais quand même. Ça m’a choquée. J’espère qu’il y aura une amélioration dans les suivants.

Je ne vais pas m’étendre d’avant sur le sujet. C’était une bonne lecture, sans plus. Je verrai ce que me réserve le prochain tome.