Roji !, tome 04 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 04
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 137
Quatrième de couverture : Au royaume des fées, Yuzu se voit offrir par ses nouvelles amies une barrette ornée d’une jolie pierre rouge. Mais attention, il ne s’agit pas d’un bijou ordinaire : lors d’une chasse aux lucioles, le joyau se met à briller dans le noir ! Et s’il possédait un pouvoir magique ?
Pour en avoir le cœur net, Azusa et Marika se lancent dans une série d’expériences toutes plus farfelues les unes que les autres ! C’est alors qu’une nouvelle créature fait son apparition…

J’y suis allée à reculons avec cette lecture. Avant de commencer ce quatrième tome, j’avais pris la décision d’arrêter cette saga parce qu’elle m’ennuie : non seulement il ne se passe pas grand-chose, mais l’auteure distille un certain nombre de mystères et jamais aucune réponse n’est apportée… jusqu’à maintenant.

À la fin du tome 3, nos héroïnes sont confrontées à une fée vêtue de noir… enfin, je présume (je n’ai aucun souvenir du final précédent) puisqu’on reprend l’histoire au moment où les fillettes se demandent qui elle est.
La créature leur révèle être une déesse et c’est elle qui nous donne une partie des explications attendues :
la barrette de Yuzu a le nom de gemme d’âme rouge, elle va de pair avec une bleue, mais on ignore encore leur rôle
– les fées ne possèdent pas le pouvoir de faire pousser instantanément les arbres, mais alors comment ont-elles fait ?
la fonction de Zanzibar, autre que celle de passer entre les deux mondes
la mère de Yuzu est connue par la déesse, mais si je veux en savoir plus, il faudra que je lise le prochain tome.

Je commence à me faire aux dessins et ça passe mieux qu’au début, du moins en ce qui concerne le character design des personnages. J’arrive à faire abstraction des couleurs qui me déplaisent.
Pour l’instant, c’est mon préféré au niveau de l’histoire. Ça s’est lu rapidement et je ne me suis pas ennuyée… même si ce n’était pas passionnant.
Finalement, il m’a décidée à continuer cette saga… au moins pour le cinquième… je verrai après ce qu’il en est.

Les sœurs Grémillet, tome 1 : Le rêve de Sarah – Giovanni Di Gregorio & Alessandro Barbucci

Titre : Le rêve de Sarah
Saga : Les sœurs Grémillet, tome 1
Scénario : Giovanni Di Gregorio
Dessins & couleurs : Alessandro Barbucci
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 75
Quatrième de couverture : Plonger dans l’histoire comme dans un rêve… Dans un turquoise lumineux et mélancolique apparaissent pour la première fois les trois soeurs Grémillet, guidées par des méduses qui flottent, jusqu’au grand arbre et son palais de verre. À l’intérieur, une petite méduse lévite au-dessus d’un lit. Sarah, l’aînée, ne s’explique pas ce rêve étrange. Obsédée par ce mystère, elle parviendra à l’élucider avec l’aide de ses deux sœurs.

Il me semble que j’ai vu passer cette BD lors d’une des dernières masse critique Babelio, en tout cas, je l’avais repérée donc quand je l’ai trouvé à la médiathèque, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’emprunter.

Sarah fait tous les soirs le même rêve : ses sœurs et elle évoluent dans une forêt sous-marine jusqu’à une verrière située dans un arbre magnifique. Elle monte et trouve sur le lit de sa mère une méduse toute mignonne.
Quand le lendemain, Cassiopée parlent des méduses, sa mère panique et prétexte devoir partir travailler. Un comportement bien étrange. Il n’en faut pas plus aux trois héroïnes pour reconstituer le club des trois frangines et mener l’enquête sur le passé de leur maman dont elles ignorent tout.

Je m’attendais à une histoire fantastique, pourtant c’est loin d’être le cas et je crois que ça m’a plu.
J’ai apprécié les personnages, un peu moins Sarah parce qu’elle est tout le temps en train de donner des ordres ou de lancer des idées mais sans aller au bout, elle se barre en laissant les autres se débrouiller.
Cassiopée m’a fait sourire, elle est un peu fleur bleue ce qui m’aurait pu m’énerver, mais ce n’est pas le cas.
Quant à Lucille, elle est toute mignonne, plutôt réservée par rapport à ses sœurs, et le gros plus est qu’elle est une grande amie des chats – je ne l’en aime que davantage.

Les dessins sont superbes et même si la couverture est attrayante, elle ne leur rend pas justice. J’ai pris un plaisir monstrueux à m’arrêter sur chaque planche, à détailler les traits des personnages et à me perdre dans les décors que j’ai trouvés magnifiques. Les couleurs sont harmonieuses, ce qui ajoute au charme des illustrations. J’ai tellement aimé que j’ai mis ce premier tome sur ma liste des prochains livres que je souhaite acheter.

J’ai adoré cette lecture, à la limite du coup de cœur, il ne lui manquait pas grand-chose : le récit était poétique dans les rêves de Sarah, mais particulièrement terre à terre dans le quotidien des filles, un contraste déroutant.

Mercy Thompson, tome 09 : L’étreinte des flammes – Patricia Briggs

Titre : L’étreinte des flammes
Saga : Mercy Thompson, tome 09
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 380
Quatrième de couverture : La tension entre les faes et les humains est à son comble. Lorsque la meute est amenée à affronter un troll déchaîné, la présence d’Aiden, enfant humain enlevé il y a des siècles par les faes, pourrait bien être la seule chose susceptible d’empêcher la guerre qui s’annonce.
Prêts à le protéger coûte que coûte, Mercy, Adam et la meute devront défier le Marrok, les humains et les faes. Mais qui les protégera de celui qui a reçu l’étreinte des flammes ?

C’était une lecture étrange… j’ai eu l’impression de lire ce neuvième tome à l’envers. Je m’explique : habituellement, on a l’intrigue qui se dévoile au fil des pages et le roman se termine par une grosse baston. Pas dans celui-ci. L’histoire débute avec un combat épique, ce qui dans la foulée entraîne de nombreuses conséquences aussi diverses que variées. À la fin, il y a bien un affrontement, mais il est super rapide et bien moins spectaculaire que le premier, c’en est presque risible – même la démonstration de force de Beauclaire est plus impressionnante que la bataille finale.

Résumons : un troll attaque Cable Bridge et c’est à la meute du bassin de Columbia de régler le problème, ce qu’ils font avec brio comme toujours, surtout quand on compte le peu de défenseurs qui sont intervenus. Heureusement, Joël est là et fait toute la différence. Qui est-il ? C’est le tibicena du tome précédent – je précise parce que j’ai eu du mal à le remettre avec seulement son prénom.
Bref, le combat est gagné par les loup-garous, grandement aidés par Zee, Tad et Aiden (l’enfant de feu, l’enfant-qui-n’en-est-pas-vraiment-un).
Vous me demanderez : où est le souci ? Ce n’est pas la première fois qu’ils affrontent un fae et qu’ils gagnent. Sauf que depuis quelques temps, les relations sont tendues avec les faes, le Marrok a eu beaucoup de mal à conserver la paix et cette bataille va mettre le feu aux poudres (sans mauvais jeu de mots avec le titre de ce tome). Bran est donc obligé de prendre une décision difficile qu’Adam comprend et accepte, Mercy moins et par principe, je suis assez de son avis à elle.

Du coup, même si au final toutes les intrigues finissent par se rejoindre, on a plein de petits événements – certains s’imbriquent bien,  d’autres ne semblent pas liés. J’ai eu la sensation que l’histoire partait dans tous les sens :
– les manigances des faes
– la libération de Zee et Tad
– Aiden et En-Dessous
– la retour de Thomas Hao
– Sherwood Post (Hein ? Qui ? ça m’a fait pareil)
Que tout cela paraît vague et confus, mère-grand !
C’est pour ne pas vous spoilez, mon enfant !

À noter encore deux détails qui ont leur importance. Jusqu’à présent, les changements sont survenus progressivement (l’évolution de la place des femmes dans la meute, les relations plus étroites avec d’autres créatures telles que les vampires ou les faes, l’intégration au sein de la meute de Mercy le coyote ou de Joël le tibicena, etc), l’auteure nous le rappelle, ce que j’ai trouvé très agréable. Par contre, dans ce tome-ci, on a droit à de nombreux bouleversements : la déclaration publique de Mercy de revendiquer les Tri-Cities comme le territoire de la meute, l’intervention d’Adam auprès de ses loups-garous pour qu’ils acceptent enfin Mercy (il n’a pas mâché ses mots et n’y a pas été par quatre chemins quant aux conséquences de leur irrespect, ça m’a laissée sans voix mais j’ai adoré ce passage – ça faisait longtemps que j’attendais que la situation soit réglée), la décision de Bran le Marrok, l’accord avec les vampires, la rencontre avec les Seigneurs Gris, la négociation avec les faes,… j’en oublie peut-être.
Et le second point qui m’a fait sourire est qu’on retrouve beaucoup de références geeks (Princess Bride, le seigneur des anneaux, le TARDIS, et j’en passe), je n’ai pas le souvenir qu’il y en ai eu dans les précédents. Ça m’a fait tiquer -dans le bon sens du terme-, mais j’ai trouvé que ça encrait bien le récit dans notre époque.

J’ai moins aimé ce neuvième tome que les précedents, mais ça reste du Mercy Thompson, il est donc évident que j’ai quand même apprécié cette lecture. Néanmoins, elle m’a paru étrange… c’était loin d’être désagréable, mais bizarre malgré tout.

Chocolat chaud (Livre qui apporte du bien-être – roman, graphique, dev perso…)

Eli & Gaston, tome 1 : L’esprit de l’automne – Ludovic Villain & Céline Deregnaucourt

Titre : L’esprit de l’automne
Saga : Eli & Gaston, tome 1
Scénario : Ludovic Villain
Dessins : Céline Deregnaucourt
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Eli et son chat Gaston sont inséparables. Ils passent leurs vacances d’été à la campagne, chez grand-mère Jo. Eli déteste cet endroit, dans lequel il n’a que des ennuis. Lui et son fidèle compagnon décident donc de rentrer chez eux mais, sur le chemin, ils découvrent un monde mystérieux caché dans la forêt voisine. Ils doivent affronter une étrange créature qui sème la terreur.

La couverture de cette bande-dessinée me plaisait bien et avec un titre comme l’esprit d’automne, ça ne pouvait qu’éveiller ma curiosité.

Les parents d’Eli ne peuvent pas prendre de congés, donc la demoiselle est contrainte de passer ses vacances à la campagne chez sa grand-mère, ce qui ne lui plaît pas. Et même la présence de son chat Gaston ne la console pas.
Quand sa mamie l’envoie chercher des œufs à la ferme, Alexandre, un gamin de son âge lui fait une mauvaise farce. Hors de question qu’Eli reste là une seconde de plus, elle fait ses bagages et, accompagnée de son fidèle Gaston, elle décide de traverser la forêt pour rentrer à la maison (le chez elle qu’elle partage avec ses parents). Rapidement, ils se rendent compte que quelque chose cloche : beaucoup d’arbres morts en plein été, c’est étrange. Sans le vouloir, ils perceront le secret des bois.

J’ai apprécié l’histoire : le cheminement des héros est cohérent, le mystère est amené progressivement déjà avec la mamie dont le sixième sens affûté la dicte de se méfier de ce qui rôde dans la forêt.
Mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. On ignore tout d’Eli et de ce qu’elle pense ou ressent : elle semble sympathique, mais elle est trop dans l’action. La mauvaise blague que lui fait Alexandre est horrible et m’a laissée bouche bée, mais ne m’a pas révoltée comme ça aurait dû. Peut-être n’étais-je pas dans le bon état d’esprit pour ça.
Gaston est mignon, mais comme pour sa maîtresse, il n’a pas réussi à me toucher. J’ai souri à plusieurs reprises lors de ses joutes verbales avec Mia… ça n’a pas suffit.

J’ai adoré le character design des héros, seules les couleurs ont pêché parfois : par moment, je trouvais qu’elles perdaient de leur harmonie. Il n’y a que l’esprit d’automne qui est superbe : je suis fan de son apparence, il semble léger comme une plume et plus d’une fois, j’ai eu l’impression qu’il allait sortir du cadre en ondulant.
J’ai bien aimé cette lecture, même si je m’attendais à une histoire plus poétique.

Lou ! : Sonata, tome 1 – Julien Neel

Titre : Lou ! : Sonata, tome 1
Auteur : Julien Neel
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Désormais, Lou est une jeune femme confrontée à sa vie d’étudiante qui s’installe seule (enfin presque, le chat est toujours là) dans la ville de Tygre. Les joies mais aussi certaines peines de l’indépendance, les nouvelles connaissances, se perdre dans une ville qu’on ne connait pas, le retour d’une amie, Lou continue d’avancer dans sa vie et de nous questionner via ce mélange d’humour et de sensibilité dont la formule inédite en BD fût de faire grandir son héroïne en même temps que ses lecteurs. Quand Lou débutait en 2004, c’était une enfant qui vivait seule avec une maman un peu loufoque et gauche mais toujours bienveillante pour sa fille. Il s’en est passé des choses depuis sa rencontre avec Tristan, les étés avec les copains, l’arrivée d’un frère ou la crise des cristaux ! Au fil des 8 tomes de la première saison et de toutes ces rencontres, Lou s’est émancipée et affirmée. Il est maintenant temps qu’elle apprenne à se connaître en tant qu’adulte.

C’est cette bande-dessinée qui a justifié la lecture de tous les autres Lou !. L’ayant emprunté à la médiathèque, j’ai un temps limité pour le conserver donc pour le lire.
Le ton du premier tome de cette seconde saison est bien différent de la précédente.
Et pour cause, Lou entre à la fac de la ville de Tygre, elle habite dans un appartement, petit mais fort sympathique. Le road trip qu’elle a fait dans le 8 de Lou ! ne lui a pas permis de se trouver, elle espère y parvenir là… même si c’est mal barré : elle ne sait même pas si elle est inscrite dans la bonne filière à l’université. Dur de déterminer si on est sur la bonne voie quand on ne sait même pas où nous guident nos pas. Ajoutons à cela que son prof principal est chelou et ses cours tout autant.

L’auteur retranscrit bien le sentiment que de nombreux étudiants ont éprouvé en rejoignant les bancs de la fac :
– un fossé sépare le lycée de l’université et on est très vite perdu voire même dépassé.
– la sensation d’avoir atterri en fac parce qu’on ne savait pas quoi faire d’autre.
– l’impression de ne pas être à sa place à l’université.
beaucoup de distractions et une totale autonomie donc difficile de se motiver pour aller en cours.
C’est un tome qui parlera aux étudiants et rappellera des souvenirs à ceux qui y ont été. Et oui, je fais partie de la deuxième catégorie et je me suis reconnue en Lou sur bien des points.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, et vu la manière donc cela se termine, je me demande ce que l’auteur a prévu pour son héroïne.