Absence

WE détenteCela fait quelques jours que je n’ai pas pu faire d’article. Je n’ai malheureusement pas beaucoup de temps en ce moment.
Je compte bien me rattraper en cette fin de semaine. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, je pars pour deux jours pour un week-end entre filles… (je ne ferai pas de commentaires sur ce que ça m’inspire, j’attendrai mon retour pour cela 🙂
Bref, je vous souhaite un bon milieu de semaine férié et vous dit à vendredi; pas demain, demain, je serai beaucoup trop fatiguée pour écrire ^^

Saint Seiya Omega

Saint Seiya Omega 1

Je regardais les dessins-animés à la télévision avec mes enfants, il y a déjà 2 semaines et j’ai découvert la série Saint Seiya Omega !
Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce ?
Saint Seiya Omega 2Bref, les questions n’ont fait que se bousculer dans ma tête ! Ne m’intéressant pratiquement plus aux mangas et que peu aux animés, je ne savais même pas qu’il existait cette série, je connaissais bien sûr l’existence de Saint Seiya The Lost Canvas, mais c’est tout! Donc quelle ne fut pas ma surprise, là !
Étant tombé sur le combat entre Kôga et Ryûhô, je me suis demandé si ce n’était pas un remake de la première série, après tout, le premier, chevalier du Pégase, ressemble étrangement à Seiya et le second, chevalier du Dragon, si l’on exclut ses cheveux plus courts ressemble grandement à Shiryû. Je voulais absolument savoir, j’ai donc regardé deux ou trois épisodes de plus et j’ai bien dû me faire une raison lorsque j’ai découvert que le chevalier de l’aigle ne présentait aucune ressemblance avec Marina, pas même par son armure (qui dans Omega est un peu plus complète !) Bref, je m’étais fourvoyé, ce n’était pas un remake. J’ai donc cherché un rapport entre la série initiale et celle-ci. Force m’est d’avouer que je n’en ai trouvé aucun dans les épisodes regardés.

Saint Seiya Omega 3

Je me suis donc résignée à regarder de quoi il retournait sur le net et là, j’ai trouvé !
C’est bien une suite à Saint Seiya. Il semblerait que Seiya, devenu chevalier du Sagittaire, ait trouvé un bébé Kôga et l’ait amèné à Saori qui l’a élevé. Super original, n’est-ce-pas ?
Pas vraiment, mais on s’en fout ! Il faut que je me procure toute la série et que je la regarde au complet ! Mince, après tout, c’est une série culte pour moi !
Voilà, donc pendant que j’écris cet article, il passe un épisode et bon sang, j’ai du  mal avec la voix du narrateur, beaucoup trop claire et juvénile à mon goût. Par contre, je m’éclate à chanter le générique Pegasus Fantasy et mes enfants me regardent comme si j’étais une folle…-_-‘
Je les comprends en même temps ! :p
Donc ne vous étonnez pas s’il pleut demain et chantez avec moi ! Tous ensemble, tous ensemble ! Ouais ! Ouais ! (oui, j’ai un peu craqué!)

Dakishimeta kokoro no Cosmo
Atsuku moyase kiseki wo okose
Kizutsuita mama ja inai to
Chikai atta haruka na ginga

Pegasus Fantasy sou sa yume dake wa

Daremo ubaenai kokoro no tsubasa dakara

Saint Seiya, shônen wa minna
Saint Seiya, ashita no yûsha (oh yeah)
Saint Seiya, Pegasus no yô ni
Saint Seiya, ima koso habatake !

6 ans aujourd’hui

Ce matin, on m’a rappelé cette triste date… J’avoue que je ne m’en souvenais pas. Les gens qui me connaissent savent bien qu’il est étonnant que je ne me souvienne pas d’une date importante: je connais tous les anniversaires, je retiens mon emploi du temps annuel et lorsque ce dernier est chargé, je me souviens au moins qu’il y a quelque chose ce jour-là et mon agenda téléphone me stipule quoi -je suis même la secrétaire de mon compagnon qui m’appelle dès qu’on est invité quelque part pour savoir si on est libre ce jour-là, c’est dire.
Mais les 29 mars, je ne m’en souviens jamais. J’ai refusé de le mettre dans mon agenda annuel, c’est trop glauque. J’ai fait un gros effort de mémoire il y a 2 ans, mais c’était très dur: une angoisse qui montait jours après jours jusqu’au moment ou le chagrin a pris sa place. L’an dernier, j’ai zappé ce jour-là et je me suis demandée pourquoi. Je crois que c’est parce que je ne veux pas m’en souvenir. Ce n’est pas un événement heureux, ça a été plus que douloureux, une longue descente aux enfers jusqu’à ce que j’arrive à remonter la tête hors de l’eau, 18 mois plus tard. Je n’ai pas besoin de me rappeler de ce funeste jour, je n’ai pas besoin de ce jour-là pour me souvenir de mon père. J’y pense quotidiennement, je fais une prière pour son âme les rares fois où je me rend à l’église, je regrette de ne pas aller plus souvent sur sa tombe, mais j’ai du mal à m’y rendre et ce n’est pas le manque de temps qui m’en empêche.

Ajouté à cela qu’aujourd’hui le chat de ma mère (qui était aussi celui de mon père) est en train de mourir… Je vais aller la soutenir cet après-midi, la journée va être longue…

Historique du site

 Mars est un mois important. Mon site fête ses 5 ans… 5 années de bons et loyaux services et j’espère le maintenir pendant encore très longtemps.
Je me suis dit qu’il était temps de revenir un peu sur l’historique qui l’a mené où il est ^^
Mais commençons par le début:
Comme je l’ai très souvent dit: un grand merci à Tonio grâce à qui j’ai, dans l’adresse, non seulement mon pseudo mais aussi un nom de domaine super original. Il est mon super hébergeur, il m’a aidé au début à installer les mots de passe, les sécurités diverses et prenait toujours le temps pour répondre à mes demandes aussi extravagantes fussent-elles !
Et un grand merci à Jam qui m’a, également, beaucoup aidé au départ, supportant mon obsession, répondant inlassablement à mes questions même en plein milieu de la nuit parfois, allant jusqu’à interrompre sa partie pour me filer un coup de pouce, me donnant les bonnes adresses pour me faciliter la tache.
Un autre merci tout aussi important à toutes les personnes qui me suivent depuis si longtemps et me soutiennent.

Il y a quelques jours, je me suis souvenue que je devais approcher des 5 ans du site et je me suis mise en tête de fouiller dans les archives que j’ai conservé parce qu’en bonne psychopathe que je suis, j’ai conservé les archives passées de mon site ^_^
Le soucis que j’ai rencontré, c’est qu’à chaque modification d’une page, la date changeait ! Argh ! Dur de s’y retrouver du coup. Et là, je suis tombée sur un outil que j’avais installé suite aux conseils de Jam qui me permettait de choisir les couleurs et surtout d’en connaître les valeurs RGB. Et là, la date m’a littéralement sauté aux yeux: 25 mars 2008, la preuve en image:

Comme vous pouvez le constater, lorsque j’ai commencé, j’ai créé manuellement toutes les pages et codes-sources du site. Je ne connaissais absolument rien à la création de sites internet. Ça faisait un moment que je voulais en créer un, mais je ne savais pas trop comment faire. On m’a orienté (je ne dirai pas qui, c’est une évidence) vers le Site du Zéro. Oui, pour ceux qui connaissait ce super site pour débutant, avant leur changement de façade, il a subit quelques modifications, je crois que c’est inévitable avec le temps – une petite larme coule, j’aimais mieux l’ancienne version, plus simple et plus épurée, mais ce n’est pas le sujet ! Bref, grâce à ce site, j’ai tout appris en moins de deux semaines (oui, j’ai un peu forcé). J’ai installé une version WampServeur qui me permettait de tester mes différentes versions de site et c’était parti !
J’ai passé des soirées entières à faire des tests, à me prendre la tête sur certains codes parce qu’ils ne marchaient pas: couchée chaque soir aux alentours d’1h du mat’ -et c’était le plus tôt-, impossible de dormir jusque 3h tellement ça me prenait la tête, réveillée à 4h avec une solution que je devais tester immédiatement sinon, j’y pensais toute la nuit pour ne pas l’oublier – Bonjour les nuits :S ; je n’éteignais même plus mon ordinateur la nuit – une solution qui bien sûr ne marchait pas, les week-ends, je pouvais m’épancher sur TS, expliquant mon problème, cherchant une solution en duo ou trio selon les connectés et bien sûr, debout à 6h du mat’ en y pensant et repensant toute la journée… Oui, une vraie psychopathe !

Et puis, j’ai lâché certaines exigences pour pouvoir mettre en ligne plus rapidement la première version de mon site, ne les remettant qu’à plus tard, bien entendu. Donc c’était deux longs textes de codes par page, l’un en PHP l’autre en CSS pour la mise en forme. J’ai conservé la première version 1 an. Pour chaque page principale, un thème différent, une police différente. Je trouvais que ça faisait classe. Ok, un peu brouillon peut-être, mais au moins, ça avait le mérite d’être artistiquement artisanal ou artisanalement artistique, à vous de choisir ! :p
Voilà, vous avez un extrait plus haut de la version initiale. Et j’ajoute des extraits des pages annexes avec les thèmes différents itou:

 

Comme vous pouvez le constater, c’est super sombre, je trouve ça très chouette, mais trop sombre. C’est ce qui m’a motivé à changer toute la présentation. Au bout d’une année, j’en connaissais suffisamment pour prendre un thème au hasard et le modifier à ma convenance, et c’est ce que j’ai fait. Par contre, en le revoyant, je me rends compte que c’était aussi très sombre 🙁
Décidément…

Donc voici la seconde version:


Du coup, le site a été totalement homogénéisé. Du coup, pour moi, c’était quand même beaucoup plus simple. Mais ce n’était pas encore ce que je voulais, j’épanchais ma verve dans la partie Vie Privée, une section spécialement réservée à mes proches, mais ce n’était pas assez et je me rendais bien compte qu’une fois les pages terminées, je n’aurai plus grand chose à développer. Tonio m’a donc proposé de me simplifier la tache – si on peut dire, parce que je me contente rarement de la facilité – et de passer mon site sous un logiciel plus simple. J’ai donc basculé sous WordPress, j’ai mis du temps à trouver un thème qui me plaisait. Le soucis, c’est qu’il était tellement général, que je l’ai un peu customisé ! ^^
Je sais bien que ces derniers temps, ça me titille d’en changer, je n’ai pas encore eu le courage de chercher un nouveau thème et mon côté nostalgique me retient de tout jeter et de recommencer…

En tout cas, là, mon site est ce que j’en espérais: je peux créer et conserver des pages et je peux écrire autant d’articles que je le souhaite.
Je me suis demandée très souvent pourquoi ou pour qui j’écrivais. J’ai fini par me dire que je ne le faisais que pour moi c’est la raison pour laquelle jusqu’à présent, je n’ai jamais vraiment cherché à me faire connaître, maintenant, j’ai décidé de le faire découvrir, même si, j’ai une telle opinion de moi-même que je doute fortement de l’intérêt que cela peut avoir pour quelqu’un d’autre :S

Voilà, je pense que niveau historique, j’en ai dit tout ce qui méritait d’être dit, non ?

 

Un chat nommé Darwin – William Jordan

Résumé: Célibataire endurci, William Jordan est convaincu de n’avoir besoin de personne pour être heureux… Ses certitudes sont ébranlées et sa vie à jamais transformée le jour où un gros chat roux s’invite dans son jardin et lui mordille la main à l’ombre d’un bougainvillier. Lui, le scientifique qui a toujours considéré les animaux comme des objets d’étude, tombe sous le charme… II adopte le chat et le baptise Darwin. Hélas, William découvre bientôt que Darwin est porteur d’un virus fatal. A mesure que le lien affectif grandit et que la santé du chat décline, cet homme froid éprouve des émotions dont il ne se serait jamais cru capable. « Avec un chat, on ne communique pas mais on communie, se surprend-il à penser… Et peu importe aux neurones que l’être aimé soit un humain ou un animal, le mécanisme est le même. Cette déclaration d’amour d’un homme à son chat est un livre tendre, drôle et émouvant. Une véritable leçon de vie.

Je réfléchis depuis un moment à ce que je pourrais dire sur ce livre. Il est peut-être bon de commencer par le début; pour moi, c’est une relecture: je l’avais déjà entamé il y a plus de sept ans, mais je n’avais pas eu le courage de le terminer. Pourtant l’histoire est bien, quiconque ayant un animal de compagnie qu’il aime passionnément se reconnaîtra dans le narrateur et s’attachera à ce livre ainsi qu’à Darwin. Mais il est dur. On sait dès le début comment l’histoire finira, aucune tromperie à ce niveau-là. Mais le cheminement m’a paru long et douloureux -pas long dans le sens ennuyeux, hein, mais douloureusement long, en fait. Je comprends mieux pourquoi je n’ai pas pu la première fois,  cette fois, j’ai été à deux doigts d’arrêter au même niveau que la fois précédente mais me suis forcée à le finir: à un moment, la douleur qui transparait est trop forte au point qu’une sensation de malaise se transmet au lecteur, les larmes nous viennent facilement aux yeux dès que l’auteur s’épanche sur ses sentiments. J’avoue que je me serai également passé de toutes les digressions scientifiques qui au final rendent ces parties beaucoup trop cliniques, on sent bien que l’auteur est scientifique et qu’il a ce besoin de rationaliser pour mieux comprendre ce qui se passe en lui, mais pour moi, ça a cassé les plus beaux moments et c’est dommage.
Donc dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé même si je suis contente que ce livre soit derrière moi.