Confiance en soi

Il n’y a pas pire pour une personne que le manque de confiance en soi, et je crois malheureusement que l’excès de confiance en soi est tout aussi nuisible mais peut-être davantage pour les autres. Je parlerai volontiers des gens trop sûrs d’eux, mais je n’ai personne comme cela dans mon entourage, c’est le genre de personnes que je fuis comme la peste.

Cela fait longtemps que je me dis que le manque de confiance en soi peut vraiment faire des ravages, mais ces derniers temps, je l’ai davantage constaté… Et je finis par me demander si ce n’est pas héréditaire… Je doute constamment de moi et des autres, avec l’âge, je me suis forgée une véritable carapace (même s’il y a 3 ans, cette dernière s’est fissurée de toute part), j’essaie de ne pas le faire sentir, ni aux autres, ni à mes enfants, pourtant, mon aîné est comme sa mère… Aucune confiance en lui… On a beau lui dire qu’on l’aime, il doute constamment, lorsque je lui ai demandé comment il pensait qu’était son bulletin, il m’a répondu mauvais, ce qui était loin d’être le cas, il a beau se débrouiller correctement en vélo, il arrive un moment ou il doute et ou tous les efforts qu’il a fait pour y arriver partent en fumée… Et rien n’y fait, ni les “je suis fière de toi”, ni les “bravo”, ni les encouragements quel qu’ils soient…

Je ne sais plus quoi faire, je ne pense pas pouvoir faire quoique ce soit de toute façon, il est comme moi… J’ai beau me booster dans tous les domaines, me pousser à être plus sûre de moi, à ne pas douter ni de mes qualités ni de mes compétences, il arrive toujours un moment ou le masque tombe, ou les doutes m’envahissent, détruisant tout sur leur passage, ravageant les minces remparts d’assurances que j’ai péniblement réussi à ériger… Et chaque jour, je dois rebâtir ma forteresse sur les ruines de mon incertitude, de mes angoisses… C’est un combat perpétuel ou chaque bataille gagnée ne nous apporte rien parce que le résultat en est toujours le même… on construit une tour, pendant qu’une autre s’effondre… C’est un combat perdu d’avance…

Et rien que de me dire que j’ai transmis cette “malédiction” appelons-la ainsi, à mon fils, ça me navre au plus haut point… Je lutte constamment contre moi, et maintenant, je me retrouve également à lutter contre lui… Et je suis sûre qu’il ne comprendra jamais que je ne fais cela que parce que je l’aime… que je refuse qu’il soit comme moi… et j’ai beau le lui dire… ça ne change rien… c’est un problème qu’il doit et devra régler lui-même… Quelle misère!

Renaissance

Depuis hier, je me suis remise à lire des comics, après des mois à tenter désespérément de me motiver. J’ai commencé par trier les derniers que je n’avais pas encore lu: de septembre 2006 à janvier 2008. Et… comment dire… je me sens revivre. C’est comme si depuis 6 ans, j’étais enfermé dans une grotte, j’ai l’impression de tout avoir abandonné tout ce que j’aimais, tout ce qui faisait de moi ce que j’étais… Ce n’est pas que je trouve les comics trop génial, mais cela a fait partie de moi pendant si longtemps que tout avoir lâché comme ça… C’est un peu m’être trahis moi-même. Et là, reprendre, c’est vraiment une renaissance: devant mes yeux, passe des heures à poster et rire sur le fofo panini avec les autres forumeurs (et on ne parlera même pas des rencontres, trop bon), les souvenirs de toutes ses heures passées à lire et relire certains épisodes des X-Men, les km de marches afin de parcourir toutes les librairies d’occas’ que je connaissais dans le but de trouver L’ancien comics que je n’avais pas encore, mes voyages jusque Nancy chez feu-mon oncle pour repartir avec un sac blindé de bouquins que je ne trouvais pas ici…
Argh! Ca y est, je suis prise d’une frénésie d’achat de comics! Mais j’peux paaassssss!!!!!!!!!!!!!! :'(
Tant pis, jusque septembre, je m’obligerai à aller une fois par mois me prendre un comics d’occas’ et dès septembre, ce sera un par semaine, la petiote à l’école, ca me laissera le temps d’aller plus souvent au Cyclops ^^

Mon but

Ces derniers temps, une question revient constamment: et maintenant, que vais-je faire? J’ai encore énormément de travaille à faire sur mon site… Mais une fois que j’aurai tout fini… Que me restera-t’il à faire? Je n’ai toujours pas déterminé ce que je ferai de ce site… Il est entre le site et le blog…
Même si je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un blog. En effet, je ne me confie pas vraiment, je ne couche pas mes pensées sur ces pages, je ne pense pas le faire un jour. Je n’ai aucun mal à comprendre ceux qui le font, c’est plus facile de se confier à des inconnus, de déballer son sac et sa vie sur le net mais pour moi, c’est impossible.
Pour plusieurs raisons, la première est qu’une fille ennuyeuse a rarement de choses à raconter sur sa vie ennuyeuse…
La seconde est que j’estime que nos pensées sont quelque chose de privé, personnel, un cadeau que l’on offre à son ou sa meilleure amie… Je me trouve vieux-jeu sur ce coup-là, je l’ai toujours été en fait.
Ma troisième raison est que j’ai peur de blesser mon entourage, en écrivant mes réflexions. Je manque foncièrement de tact. Je ne sais pas dire les choses sans blesser les gens, parfois, pour ne pas souler, je compresse mes pensées, et là, catastrophe! C’est systématiquement mal interprété, mon esprit prends parfois des raccourcis, et cela m’a souvent joué de mauvais tour… Après, les personnes qui me connaissent, et surtout mes fantastiques amies, me pardonnent mes maladresses et me les  signalent même, ce qui m’aide grandement à m’améliorer…
Et puis, il n’y a pas que cela… Je crois bien que n’ayant aucune confiance en moi, je n’ai aucune confiance dans les autres. C’est la raison pour laquelle dans les journaux intimes que j’ai écrit, je n’y ai jamais déposé mes pensées. Je n’écrivais que les faits, les événements, ce n’est pas que je n’en avais pas compris le principe, juste que je ne tenais pas à ce que quelqu’un puisse y lire les méchancetés que j’avais pu y mettre sous le coups de la colère, la frustration et tous les mauvais sentiments que l’on peut humainement ressentir. Et moi, j’en ai énormément, je connais mes défauts, et je lutte sévèrement contre.

Il y a peu, on m’a dit que j’étais difficile à cerner… Lorsque je l’ai dit à des amies, elles ont éclatées de rire et ont confirmé la chose… Je ne trouve pas, je suis quelqu’un de simple, d’ennuyeuse. J’essaie souvent de voir le bon côté de la vie, sauf quand la fatigue m’en empêche. Le plus souvent, je ne vois que le noir d’une situation, je me force à voir le gris, mais c’est vraiment difficile…
Je ne suis pas d’une nature optimiste, je n’ai rien d’exceptionnel, et j’avoue que me retrouver général d’une légion à Aïon m’a vraiment fait un choc. Ce n’est probablement pas grand chose pour bien des gens, mais pour moi, même si cela a juste été un concours de circonstance, ne plus être le second dans l’ombre, ne pas être la partie Ban de Midoban (la syllabe fantôme que plus personne ne prononce ni ne voit depuis que Midoban est devenu Mido), cela compte pour moi. Et même si je ne suis pas un vrai leader, je ne propose jamais de party, je n’organise rien… Je suis seulement, toujours et encore la secrétaire. Pourtant, je m’en contente, je ne suis plus une ombre

Lost

Il y a de cela cinq ans, j’avais commencé à regarder la série Lost. J’avais vraiment apprécié cette série, d’autant que ce passant en été, c’était une série propice à la chaleur de cette saison. Et comme beaucoup de séries que j’ai aimé, j’ai continué à la regarder… Certes, je n’ai  pas vraiment suivi la série de prêt pour plein de raisons personnelles… Mais ça ne change rien à ce que j’en ai pensé. La première saison était vraiment bien, la seconde très moyenne, la troisième disons-le, complètement nulle et si je n’avais pas eu les saisons 2,3 et 4 en même temps, je n’aurai probablement pas continué tellement la 3ème était décevante. Mais la 4ème a bien remonté la série à mes yeux…

J’ai fait une pause de presque deux ans avant de regarder la suite, j’avoue que je n’étais pas super motivée, pourtant, j’ai regardé la saison 5 en seulement quelques jours, et j’ai vraiment beaucoup aimé surement parce que même si certaines choses étaient un peu grosses, elles répondaient à beaucoup de questions posées dans les 3 saisons précédentes, et surtout, ces explications étaient cohérentes avec toute la série. Quand à la saison 6, que j’ai commencé à regarder… Elle pourrait être sympathique… Mais alors c’est gros, comme une maison! Et c’est tellement gros que ça gâche le plaisir… Mais cela ne m’empêche pas d’avoir envie de voir la suite! Vivement!

Synopsis: Après le crash de leur avion sur une île perdue, les survivants doivent apprendre à cohabiter et survivre dans cet environnement hostile. Bien vite, ils se rendent compte qu’une menace semble planer sur l’île…

Contagion

Aujourd’hui, j’ai fait une chose que je n’avais plus eu l’occasion de faire depuis presque deux ans: j’ai été dans les librairies ou je me rendais plusieurs fois par semaine lorsque j’étais encore jeune 😛 Oui, oui ceux qui me connaissent IRL sauront que je parle de Farfafouilles et du Cyclops… Je n’ai rien acheté, j’étais avec les enfants, qui ont été super sages au passage! Et pourtant, ça m’a fait un bien monstrueux! Une vraie bouffée d’air frais et ça faisait des semaines que je n’avais pas enfin pu respirer ainsi! J’en ai eu le sourire presque toute la journée (voui, à la fin, je commençais à fatiguer, les petits monstres aussi, donc il était temps qu’on rentre! mais maintenant qu’on est à la maison et reposé depuis une ‘tite demie heure, je retrouve le même sourire.
Un Grand sourireBref,j’avais la forme toute la journée et même les différentes paperasses à remplir et à courir ne me l’ont pas ôté. Au point qu’arrivée au McDo, je suis tombée sur une serveuse qui tirait franchement la gueule, pas un sourire aux clients avant moi qui en même temps n’étaient pas très avenant, disons-le. Je suis passée, j’ai conservé mon sourire de niaise (ou heureux, c’est comme vous préférez) du début à la fin, et quand je suis partie avec mon repas avec un grand merci et un sourire encore plus grand, elle me l’a rendu mon sourire, un vrai, un naturel, pas le sourire forcé commercial… Je me rappelle qu’à une époque, je prenais toutes les caisses ou les gens semblaient fatigués et tristounets, et que je leur faisais mon plus beau sourire juste pour leur rendre le leur… C’est fou, on a souvent tendance à oublier qu’un simple sourire peut être contagieux…