40 éléphants, tome 1 : Florrie, doigts de fée – Kid Toussaint & Virginie Augustin

Titre : Florrie, doigts de fée
Saga : 40 éléphants, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Virginie Augustin
Éditeur : Bamboo (Grand angle)
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Le crime est une affaire de professionnelles. Londres – 1920. Elles sont quarante. Voleuses, tueuses, kidnappeuses, cambrioleuses, proxénètes. Issues des divers milieux de la société, elles ont fait du crime leur affaire et se sont associées pour plus d’efficacité. Lorsqu’arrive Florrie « doigts de fée », jeune pickpocket talentueuse, toute l’organisation se révèle fragile et une lutte interne risque d’éclater. Le moment est mal choisi, car les éléphants doivent faire face à une police de plus en plus performante et à un gang masculin rival reconstitué et bien décidé à reprendre son territoire.

Après avoir lu cette bande-dessinée, je me suis demandée si les 40 éléphants avaient réellement existé. Il ne m’a pas fallu longtemps pour confirmer mes doutes.
Connaissant l’intérêt de Kid Toussaint pour les faits historiques, ça ne m’a pas étonné plus que cela : c’était un gang de voleuses qui a sévi à Londres dans la première moitié du XXème siècle.

Florrie vole un des 40 voleurs d’Art Stocker, mais elle se fait attraper par Esther qui l’oblige à rendre le portefeuille. Cette dernière est impressionnée par les talents de notre héroïne et voit une opportunité : lui faire intégrer le gang des 40 éléphants afin qu’elle prenne sa place, ce qui lui permettrait de se retirer du marché du crime.
Mais les choses se corsent quand le passé de Florrie la rattrape. Un passé qu’on découvre au fil des pages.

J’ai bien aimé le personnage principal que j’ai trouvé sympathique, moins celui de Sacks qui lui est lié. Je crois que j’ai également apprécié Esther, elle se montre bienveillante avec sa protégée.
L’histoire est intéressante, tout s’emboîte parfaitement. J’ai adoré l’ambiance inquiétante qui se dégage du récit, cette guerre latente des gangs sur le point de péter. Une atmosphère grave, renforcée par des couleurs sombres, un peu sépia sur les bords.
Les illustrations sont chouettes et se marient bien à l’intrigue mi-policière, mi-gangsters.

Je n’ai pas grand-chose de plus à en dire. J’ai adoré cette lecture et il faudra absolument que je me procure les deux suivants.

Magic, tome 1 : La fillette aux cheveux violets – Lylian & Audrey Molinatti

Titre : La fillette aux cheveux violets
Saga : Magic, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Audrey Molinatti
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Evelÿne est une fillette turbulente aux cheveux violets. Abandonnée à la naissance, elle a été élevée par des sœurs dans un couvent. Et du haut de ses 7 ans, on peut dire qu’elle leur mène la vie dure ! Chaque jour, elle fait les quatre cent coups aux côtés de Benedict, le chat adopté en même temps qu’elle. Finalement, rien de vraiment anormal pour une enfant. À un détail près : elle fait également parler les statues et voit des fantômes !
Cette particularité rend son éducation plus compliquée, d’autant qu’Evelÿne ne maitrise pas encore ses pouvoirs. Les sœurs décident alors de la confier, ainsi que Benedict, au mystérieux Neil Farfadet, un chapelier londonien qui aidera la fillette à découvrir qui elle est vraiment.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque parce que la couverture me plaisait bien, malgré un character design fort étrange, et que l’histoire parlait de sorcière.

On commence d’entrée de jeu avec le thème principal : les sorcières sont détestées des hommes et la maison de l’une d’elle est incendiée. La femme aux pouvoirs magiques disparaît donc en laissant son chat noir, Benedict, avec pour mission de trouver une nouvelle sorcière pour maîtresse.
Le lendemain, Lila la maîtresse du domaine voisin est au désespoir : la sorcière qui était son amie et l’a aidée à tomber enceinte a été tuée par son mari.
Par la suite, elle donne naissance à une petite fille aux cheveux violets, mais comme c’est un signe d’appartenance aux sorcières, son époux lui enlève l’enfant et l’abandonne aux portes d’un couvent, dirigé par cinq nonnes qui élèvent l’enfant comme la leur.
Malheureusement, plus la fillette grandit, plus ses pouvoirs sont incontrôlables.

C’est une histoire très douce et gentillet, à l’image des dessins. Comme je l’ai dit plus haut, le character design est particulièrement, tout en rondeur, je ne suis pas certaine d’avoir aimé, mais ce n’était pas désagréable non plus. J’ai principalement kiffé les décors que ce soit le couvent avec ses vitraux, les rues de Londres ou l’atelier du chapelier.
Un autre gros point fort sont les couleurs, elles sont plaisantes et harmonieuses et se marient parfaitement avec les illustrations.

En ce qui concerne les personnages, j’ai bien aimé les sœurs, elles se montrent patientes et attentives au bien-être de l’enfant, sauf peut-être pour le bain hebdomadaire à l’eau glacée.
On n’a pas beaucoup vu le chapelier, mais j’ai apprécié ce que j’ai découvert de lui.
Maintenant passons à Evelÿne. J’ai un peu de mal avec elle. Son caractère est par moment insupportable : elle est colérique et n’en fait qu’à sa tête, sans penser aux conséquences. Bon, O.K. elle n’a que sept ans, mais quand bien même, elle devrait être plus prudente.
Je ne sais pas trop quoi penser de son familier, Benedict. J’adore sa tête, il me fait fondre, surtout lorsqu’il a les larmes aux yeux. Il joue les garde-fou pour sa maîtresse, mais elle ne l’écoute malheureusement pas. Par contre, son côté couard m’a déplu… bon, il n’est pas pleutre au point de fuir, mais il n’intervient pas non plus quand Evelÿne a besoin de lui.

Ce fut une agréable lecture : j’ai adoré ce premier tome. J’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent dans le prochain.

Bloody Harry, tome 1 : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène

Titre : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom !
Saga : Bloody Harry, tome 1
Auteur : Alexandre Arlène
Éditeur : Jungle !
Nombre de pages : 78
Quatrième de couverture : La prophétie raconte que cette BD est la plus drôle du monde des sorciers et que chaque page a été enchantée pour vous faire mourir de rire ! C’est un artefact bien trop dangereux… mieux vaut ne pas l’ouvrir !!

J’ai découvert cette bande-dessinée grâce aux 48h BD et j’en suis bien contente parce que c’était très drôle.
Par contre, ma chronique ne va pas être très longue : je n’ai pas grand chose à en dire et mon résumé, qui d’habitude prend un paragraphe entier, est inexistant.

On a droit à 75 pages de courtes histoires de type strip. Comme l’indique le titre, c’est une parodie de la saga Harry Potter. Ça couvre environ les quatre premiers tomes ou films, je ne saurais dire.
On y retrouve plein de références très geekesques (le chat-bus, docteur Who, Retour vers le futur, tortues ninjas…). Les reconnaître m’a enthousiasmée.
Certaines chutes étaient faciles, mais il fallait y penser. J’avoue avoir ri à une bonne majorité des blagues.

Les dessins sont sympathiques, clairement caricaturaux. C’est très gore… en tout cas souvent, mais avec un titre comme Bloody Harry, il ne pouvait en être autrement.
J’aimerais bien pouvoir rédiger un paragraphe sur les personnages, mais j’en suis incapable : il y a trop de protagonistes et ils ne sont pas assez développés pour ça.

J’ai passé un agréable moment, ça s’est lu très vite. J’ai bien aimé cette lecture, il faudra que j’essaie de trouver les autres.

Les Quatre de Baker Street, tome 3 : Le rossignol de Stepney – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : Le rossignol de Stepney
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 3
Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand
Dessins et couleurs : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les Quatre de Baker Street sont de retour! Billy, Charlie et Black Tom (sans oublier le chat Watson!) se voient confier une nouvelle mission par leur employeur, le célèbre Sherlock Holmes : veiller discrètement sur Lord Neville Asprey, un jeune aristocrate naïf dont les escapades dans les bas-fonds londoniens inquiètent beaucoup sa richissime famille – et pour cause : le jeune lord est fou amoureux de la jolie Grace, alias le Rossignol de Stepney, chanteuse dans le cabaret paternel… mais ce qui devait être une mission de routine va bientôt tourner au cauchemar pour nos détectives en herbe, avec l’entrée en scène du terrifiant Bloody Percy, dandy meurtrier et bras droit d’un des patrons de la pègre locale. C’est le début d’une aventure aussi mouvementée que dangereuse, qui mènera nos héros des bas-fonds aux beaux quartiers, en passant par le sinistre asile de Bedlam.Voici la nouvelle enquête, menée tambour battant, des détectives les plus attachants de l’Angleterre victorienne !

Autant le second tome de cette série ne m’avait pas enthousiasmée au point de me faire redouter cette lecture, autant ce troisième tome est génial. Dès le début on entre dans le vif du sujet et au fil des pages, ça se complexifie à mesure qu’on avance dans l’intrigue.

Holmes envoie ses francs-tireurs en mission : lord Neville va s’encanailler tous les soirs dans l’East-end, et sa mère souhaite découvrir ce qu’il fait exactement. En réalité, le jeune homme s’est épris du rossignol de Stepney qui chante tous les soirs au Minstrel. Malheureusement, pour le patron, les recettes ne sont pas bonnes et ce mois-ci, il n’a pas pu payer pour la protection de son établissement, ce qui n’est pas au goût du « protecteur » et truand Sykes. Ce dernier envoie donc son homme de main, Bloody Percy, régler la situation… et nos quatre amis se retrouvent mêlés à cette sordide histoire, au même titre que le jeune lord.

On voit plus Sherlock Holmes que dans les précédents… enfin j’ai eu cette impression. C’est aussi le cas pour Watson qui pour le coup est vraiment plus présent.
On découvre un bout de la vie de Charlie, mais comme dans le précédent, ce n’est pas développé : on apprend juste ce qu’est devenue sa mère… à moins que ç’ait été su déjà avant mais je n’en ai aucun souvenir.

L’histoire est dense, beaucoup de dialogues, mais je n’ai pas vu les pages défiler tellement c’était passionnant.
Quant aux illustrations, j’ai tout aimé : les character design, les décors, les couleurs. J’ai pris beaucoup de temps à détailler les vignettes, à observer les ombrages, à contempler les paysages ainsi que les mouvements des personnages.

J’ai adoré cette lecture et j’espère trouver le quatrième le mois prochain à la médiathèque.

Miss Charity, tome 1 : L’enfance de l’art – Loïc Clément, Marie-Aude Murail & Anne Montel

Titre : L’enfance de l’art
Saga : Miss Charity, tome 1
Auteurs : Loïc Clément & Marie-Aude Murail
Illustrations : Anne Montel
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 120
Quatrième de couverture : En 1880, Charity est une petite fille de la bonne société anglaise. Endeuillée par la mort de ses petites sœurs, sa famille lui accorde peu d’attention ; aussi se réfugie-t-elle auprès de sa bonne, Tabitha. Elle élève également des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope et apprend Shakespeare par coeur, espérant qu’un jour quelque chose rompra sa solitude.

J’ai emprunté cette bande-dessinée parce que le graphisme me plaisait bien et je trouvais la couverture très chouette, un peu chargée mais fraîche et sympa.

On suit Charity à travers les ans. Petite fille dans une famille riche, elle doit rester discrète : se taire, ne pas déranger les adultes et ne se montrer que quand on l’appelle. Elle ne manque de rien, si ce n’est d’affection. Elle finit par reporter la tendresse qui lui manque sur les animaux qu’elle recueille. Elle apprend à prendre soin d’eux, elle les étudie et à la longue, elle se passionne pour les sciences zoologiques… mais pas que, il y a aussi Shakespeare, et l’aquarelle.
Elle découvre également une vie moins ascétique chez ses cousins quand elle va y passer pour la première fois Noël puis les vacances d’été, ce qui lui ouvre de nouveaux horizons.

Ce fut une lecture étrange.
J’ai eu du mal à avancer, principalement parce que je n’ai pas accroché aux personnages : Charity m’a laissée indifférente. Sa femme de chambre, Tabitha, m’a fait tiquer avec ses histoires d’horreur… quelle idée de raconter ça à une enfant ! Ses parents, Mr et Mrs Tiddler m’ont exaspérée par leur froideur et manque d’intérêt. Il n’y a que la cuisinière, Mary, et sa gouvernante, Mademoiselle Legros, qui m’ont plu, elles sont gentilles avec Charity. Dommage que ces deux dernières ne soient pas plus présentes, j’ai trouvé apaisants les passages où elles apparaissaient.

Les illustrations sont particulières, je ne sais pas trop si j’ai aimé le character design. Par contre, les cases avec des décors sont superbes, j’ai pris grand plaisir à les détailler et à contempler les nuances de couleurs. Ça apportait de la fraîcheur au récit, surtout quand Charity est à l’extérieur.
L’histoire n’a rien d’originale, ça m’a un peu fait penser à Calpurnia par bien des aspects.

J’ignore si je lirai le second tome s’il sort.
Ça s’est laissé lire, sans plus.