La sentinelle du Petit Peuple, tome 1 : La pommade de fée – Carbone, Véronique Barrau & Charline Forns

Titre : La pommade de fée
Saga : La sentinelle du Petit Peuple, tome 1
Scénario : Carbone & Véronique Barrau
Illustrations : Charline Forns
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Il est temps pour Adélaïde, loin de chez elle, immobilisée en maison de repos, de léguer à sa petite-fille son plus grand secret. Elle est la sentinelle du Petit Peuple, la protectrice des êtres féeriques qui sont les garants de l’équilibre de notre Terre. Elle lui transmet la recette de la pommade de fée : à son tour, Élina pourra voir ce monde merveilleux et découvrir sa nouvelle mission. Car l’heure est grave. Au lac, l’ondine a disparu et le Petit Peuple a besoin de son aide. Pour protéger les humains et les êtres féeriques, en poursuivant son apprentissage auprès de sa grand-mère, Élina devra aussi dissimuler à sa mère ses nouveaux pouvoirs…

Je pense que ma chronique va être courte. J’ai beau y réfléchir depuis quelques minutes, je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir dire sur cette bande-dessinée.
Commençons par le commencement : je l’ai emprunté parce que le titre me plaisait bien – pour une fois, ce n’était pas la couverture qui m’a attirée… elle n’est pas moche, mais je trouvais le character design des personnages déroutant : leur physionomie collait davantage à un genre humoristique que fantasy.
Et puis, l’apparence de l’humain m’a laissée perplexe, est-ce une fille ou un garçon ? J’avais opté pour un mec… loupé.
On découvre son sexe lorsque son prénom est cité pour la première fois : Elina.

On ne sait pas trop quel est son âge, mais la façon dont lui parle sa mère la rend jeune… peut-être premières années de collége.
Adélaïde, la grand-mère d’Elina est en maison de repos. L’héroïne doit aller la voir avec sa mère et pour faire plaisir à son aïeule, elle cueille des fleurs de son jardin dont l’une a l’apparence fort étrange. Quand la vieille voit ça, elle panique. Sa fille la croit folle à lier, elle n’a donc d’autre choix que de se tourner vers sa petite fille : le petit peuple a besoin d’aide et c’est Elina qui est chargée de leur porter secours. Pour cela, Adélaïde lui révèle ses secrets et les clefs pour mener à bien sa mission.

Au début, j’ai eu du mal avec les dessins, surtout l’apparence d’Elina. Puis au fil des pages, je m’y suis faite et n’y ai plus fait attention.
L’héroïne est sympathique, mais pas moyen de m’y attacher. Pas plus qu’à son coéquipier Lyam, ni à aucune fée, d’ailleurs.
L’histoire s’est laissé lire. C’était plaisant d’entrer dans l’univers du petit peuple, malheureusement, je n’ai pas réussi à m’imprégner de l’atmosphère… malgré la présence de créature féerique, l’ambiance magique n’était pas assez présente pour que je puisse plonger dedans à pieds joints.

Une lecture mitigée : je crois que ça m’a plu, mais je me suis un peu ennuyée.

Des Lumières dans la nuit, tome 2 : Hicotea – Lorena Alvarez

Titre : Hicotea
Saga : Des Lumières dans la nuit, tome 2
Auteur : Lorena Alvarez
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 55
Quatrième de couverture : Lors d’un voyage scolaire à la rivière, Sandy s’éloigne du groupe et découvre une carapace de tortue vide. En regardant à l’intérieur, elle est emportée dans un monde magique rempli de sculptures, de tableaux et de grimoires représentant toute l’histoire du monde. Une peinture est cependant inachevée qui demande à la jeune fille de la terminer.

Dans ce second tome, ce n’est plus Morfie que Sandy rencontre, mais Hicotea la tortue qui vit dans l’étang.
Cela a lieu lors d’une sortie scolaire. Et l’héroïne bascule si vite dans le monde de la tortue, que j’ai été incapable de faire la part entre songe et réalité. Et d’ailleurs, je n’ai même pas essayé parce que je n’en avais pas envie : c’était si agréable de découvrir l’environnement d’Hicotea aux côtés de Sandy.

C’était un merveilleux voyage : un côté onirique encore plus développé que dans le premier, un brin philosophique – les propos d’Hicotea sonnaient justes à mes oreilles.
Si la maison qui abrite la tortue était un refuge sécurisant, l’extérieur était angoissant : la disparition de l’étang, l’apparition subite de Den puis de la créature effrayante. C’était un contraste intéressant et bien amené.

Les dessins sont tout aussi beaux que le tome précédent. Le graphisme s’est légèrement modifié parce qu’on n’est plus totalement dans l’imaginaire de Sandy : ses rêveries s’inspirent du paysage qui l’entoure. Malgré ce subtile changement, les illustrations me plaisent toujours, les couleurs sont harmonieuses parfois vives, d’autres plus pales, mais ça se mariait à merveille.

C’est également un coup de cœur pour ce second tome.

Des Lumières dans la nuit, tome 1 – Lorena Alvarez

Titre : Des Lumières dans la nuit, tome 1
Auteur : Lorena Alvarez
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 54
Quatrième de couverture : Élevée dans un très strict établissement catholique où rigueur et assiduité sont de mise, Sandy s’évade dans les dessins dont elle recouvre ses cahiers de classe. Mais surtout, elle a un don… La nuit, dans l’obscurité de sa chambre, de minuscules étoiles font leur apparition. Lorsqu’elle les attrape avant de s’endormir, ses œuvres donnent naissance à des univers et des créatures fantastiques le temps d’une nuit ; le monde ne redevient comme avant qu’au petit matin. Un jour, à l’école, elle rencontre Morfie, une jeune fille mystérieuse qui connait son secret et qui lui voue une étrange fascination…

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque pour deux raisons :
la couverture me plaisait bien
– et les deux tomes étaient disponibles.
J’espérais qu’il soit aussi intéressant que beau, mais il était bien au-delà de mes espérances.

Sandy est élève dans une école catholique. Pour elle, c’est difficile : elle a du mal à se concentrer parce que c’est une rêveuse. Elle a une imagination débordante et dessine des créatures merveilleuses qui prennent vie dans ses songes.
Elle est solitaire, mais cela change lorsqu’une nouvelle s’intéresse aux illustrations de Sandy. Mais est-ce réellement une bonne chose ?

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, mais j’ai beaucoup aimé. Le personnage de Sandy est attachante. Je n’ai eu aucun souci à m’attacher à elle. J’ai vibré avec elle : je me suis sentie triste quand les sœurs la morigènent parce qu’elle rêvasse, emportée dans ses songes et j’ai tremblé lorsque Morfie envahie son imaginaire.

Cette bande-dessinée est superbe. Le character design des personnages est chouette, et celui des créatures imaginaires qui sont super mignonnes est magnifique. Ça s’étend sur des planches entières et j’ai pris énormément de plaisir à contempler chaque illustration. Les couleurs sont vives et harmonieuses. Ça rend le récit onirique.

C’est un gros coup de cœur pour cette œuvre et je suis enchantée d’avoir tout de suite le second tome que je lirai aujourd’hui.

Télémaque, tome 3 : La cité des hommes – Kid Toussaint & Kenny Ruiz

Titre : La cité des hommes
Saga : Télémaque, tome 3
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Toujours à la recherche d’Ulysse, Télémaque, son fils, Polycaste, princesse de Pylos, Personne, cyclope érudit, et Zéphyr, jeune et intrépide vent de l’ouest, arrivent au pays des Lestrygons. Euryloque se souvient qu’il est passé par là au retour de la guerre de Troie et que, de l’expédition partie explorer cette île, seul Ulysse était revenu vivant ! Attaqués par les fléchettes soporifiques d’ennemis invisibles, nos héros sont faits prisonniers par les Lestrygons, des trolls aussi stupides que cruels et anthropophages. Mais face à Télémaque, ils changent complètement d’attitude, car ils reconnaissent en lui le fils du roi des Fleurs. Le roublard Ulysse avait donc réussi à se faire proclamer roi des Lestrygons avant de s’éclipser discrètement et d’abandonner un Néoptolème fiévreux et délirant aux habitants de l’île. Mais si Néoptolème est malade sur l’île des Lestrygons, qui donc est le chef de guerre psychopathe qui met à feu et à sang tout le Péloponnèse et qui s’apprête à attaquer Ithaque à l’aide d’une forteresse flottante et de soldats mi-hommes mi-fourmis, les Myrmidons ? Dans sa quête à la recherche de son père, Télémaque n’est pas au bout de ses surprises.

Dans ce troisième tome, nos héros poursuivent leur quête pour retrouver Ulysse. En suivant les conseils de l’oncle Euryloque, ils font escale sur l’île des Lestrygons où, après s’être dépatouillés avec les habitants cannibales, une surprise de taille les attend.
Bon, signalons tout d’abord, que les Lestrygons sont des trolls, pas très beaux, touts petits, mais surtout d’une stupidité à pleurer… de rire. On ne va pas se plaindre, ça permet à nos héros de ne pas être mangés. Quant au lecteur, ça lui offre du bon temps : des sourires, parfois des rires. Bref, c’était divertissant.
Par contre, c’est nettement moins fun quand ils arrivent à la cité des hommes, Sparte. Pauvre Personne !

C’est un tome où il ne se passe pas grand-chose, mais le peu d’événements qui font avancer l’histoire sont ahurissants. Pas moyen d’en dire plus sans spoiler… en tout cas, ça annonce une fin proche et je ne serais pas étonnée que le quatrième, qui est sorti en mars, soit le dernier – après quelques recherches, il s’avère qu’il clôturera le cycle « la recherche d’Ulysse » ; donc y en aura d’autres ? Espérons.

Les dessins me plaisent toujours autant avec une grosse préférence pour les créatures mythiques : O.K., pas les trolls qui ont beau être drôles, ils sont très moches (presque autant que les Trolls dans le dessin-animé DreamWorks). Je parle plutôt de l’hydre, les harpies, le cerbère… leur character design est super classe.
Je ne vais pas m’étendre davantage sur cette aventure. J’ai passé un bon moment : ce n’est pas ce que j’en attendais et ce n’est pas non plus mon tome préféré, mais ce n’est pas une déception, je me doutais qu’il ne pourrait pas être aussi chouette que le tome deux.
J’ai malgré tout bien aimé.

Obie Koul, tome 2 : Mon pouvoir caché – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Mon pouvoir caché
Saga : Obie Koul, tome 2
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Avec sa mère prof de math, Obie est sur Terre la cible des voyous de son école. Afin qu’il puisse se défendre, son père l’inscrit dans le terrible camp d’entraînement de la planète ­Oxythol. Comment s’en sortira-t-il face aux différents aliens du camp ? ­Découvrira-t-il enfin cet extraordinaire pouvoir qui sommeille en lui ?

Je n’étais pas très motivée à lire ce second tome, pourtant il est beaucoup mieux que le premier et je ne m’y attendais pas du tout donc ce fut une très bonne surprise.

Obie est toujours pris entre les deux bandes de cassoc’ du collège qui l’ont menacé de lui faire une tête au carré s’il ne les prévient pas au sujet des interros surprises de maths – sa mère étant la prof de maths, il est censé obtenir facilement l’information, sauf qu’elle refuse de le favoriser. Résultat : il y a bien une interro surprise et Obie se fait tabasser.
Cette fois, son père est un peu plus malin que dans le précédent : plutôt que de lui filer des gadgets high-tech qui pourrait révéler ses origines extra-terrestres, il lui fait prendre des cours de défense dans un camp d’entraînement regroupant plein d’aliens de races différentes.

Il y a plus de passages chez les Azédavits que sur Terre et c’était top ! On découvre de nouvelles cultures, alors rien de compliqué parce que ce n’est pas suffisant long pour approfondir et ce n’est pas le sujet principal de cette bande-dessinée, mais c’était malgré tout dépaysant.
Et puis les épreuves qu’affrontent Obie et ses camarades sont angoissantes, pas pour le mi-Terrien mi-Nagam parce qu’on sait dès le début qu’il ne risque rien, mais j’ai tremblé pour les autres. Ils n’ont pas une place primordiale dans l’histoire, mais je les ai trouvés attachants.

Les illustrations sont sympathiques. Les aliens sont super bien dessinés, un brin effrayants pour certains. Les décors m’ont plu, j’ai passé du temps à les détailler et à m’en imprégner.
J’ai adoré cette lecture et je l’ai dévorée. Maintenant, je n’ai plus qu’à prendre mon mal en patience et attendre que le troisième tome sorte.

Automne enchanteur
Nom d’une dune (Écologie/ Anticipation/ Science-Fiction/ Post-apocalypse)