Klaw, tome 03 : Unions – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Unions
Saga : Klaw, tome 03
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Six ans ont passé depuis qu’Ange Tomassini a du fuir Chicago et les guerres mafieuses impliquant les Dhizhis, ces humains capables de se transformer en animaux du Zodiaque chinois. Six ans pour apprendre à maîtriser le tigre qui est en lui. Et pour mieux préparer le combat qui se trame, véritable apothéose de ce premier cycle haut en couleurs et en rebondissements.

Décidément, plus j’avance dans cette série, mieux je trouve les albums.
À la fin du 2, j’étais dégoûtée par la mort de Dan. Après le décès de son mentor, Ange a fui Chicago et sur les conseils du défunt, il a rejoint un certain Horacio pour terminer son apprentissage. Et on le retrouve après plusieurs années d’entraînement, une ellipse de sept ans.
Je dois dire qu’il n’a pas pris beaucoup de plomb dans la tête, et vivre loin de la ville ne l’a pas aidé.

Il retourne à Chicago et devient le justicier masqué The Klaw. Il cherche son père, mais ne trouve pas l’endroit où il vit dorénavant. Il retrouve d’anciens membres de son entourage :
– Lisa, la jeune fille qu’il aimait et qui a eu une vie misérable
– Franck son meilleur ami de l’époque, qui l’espionnait pour le FBI, il a d’ailleurs continué à travailler pour cette agence gouvernementale.
– Oswald, le policier incompétent qui capture les dizhis et est devenu encore plus taré.

Cette bande-dessinée prend une tournure proches des comics avec ses super-héros, d’ailleurs, l’une des apparences que prend Ange (parce oui, il peut modifier sa physionomie à souhait) ressemble étrangement à Logan dans Wolverine.
Dans les tomes précédents, l’auteur nous a laissé entendre que l’enjeu principal de cette saga était une lutte entre dizhis pour absorber les pouvoirs des autres. Dans ce second tome, Ange entre davantage dans le vif du sujet. Il a absorbé le pouvoir d’Horacio puis de deux autres dizhis.
Et puis, l’héritier du dragon fait son apparition et j’ai été surprise de découvrir son identité – j’avais parié sur Franck… ben non !
J’ai adoré ce troisième tome et je lirai volontiers le prochain.

Comme un garçon, tome 2 : Épreuves – Jenny

Titre : Épreuves
Saga : Comme un garçon, tome 2
Auteure : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Gabriel, le colocataire de Charlie, est maintenant au courant de la supercherie et tente d’en tirer parti. Car Charlie, l’avatar masculin de Charlotte, est loin de laisser indifférent la sœur d’Amaury, le bad boy du campus. Il est temps pour Gabriel de dévoiler la deuxième étape de son plan. Est-ce que tout cela aurait un lien avec la mystérieuse photo retrouvée dans sa corbeille par Charlotte ?

Une fois de plus, j’ai préféré le second tome au premier… décidément, c’est la loi des séries.
J’ai mieux aimé parce que Charlotte apparaît majoritairement en tant que Charlie, et comme je l’ai dit dans ma chronique du tome 1, je l’apprécie davantage dans sa peau masculine : elle est plus naturelle, plus sympathique aussi. Elle se met moins de pression et même elle doit se sentir mieux ainsi puisqu’elle finit par refuser de rentrer chez elle.

Elle continue de copiner avec Héloïse suite au chantage de son colocataire Gabriel. Du coup, les deux passent pas mal de temps avec Amaury, le frère de la petite copine de Charlie, et ses potes. C’est un peu tendu parce que c’est une petite brute, mais j’ai aimé ses moments de détente et les défis qu’ils se lancent : ce n’était pas prise de tête et il régnait une relativement bonne ambiance.
Gabriel poursuit son plan de « vengeance » (c’est la conclusion que j’en ai tirée à la fin du tome précédent), il embarque une nouvelle personne dans son sillage en la faisant également chanter : Mylène. Grâce à elle, on en sait un tout petit peu plus sur la relation qui lie Amaury à Gabriel, mais pas assez pour rendre sympathique ce dernier.

Par contre, le personnage qui m’a étonnée et que j’ai adoré, c’est Héloïse. Elle se montre toujours aussi exubérante, mais elle participe à la bonne humeur du groupe.
Deux passages m’ont plu et me l’ont révélée différente de ce que je pensais d’elle :
– lors de son rendez-vous en tête-à-tête avec Charlie. Ce dernier lui prépare un rencard digne d’une midinette (film romantique, repas bio composé de salade, shopping), sauf que cela ennuie fortement la soeur d’Amaury… rien que pour ça, je la kiffe.
– l’explication à la fin entre Charlie et Héloïse qui s’est montrée particulièrement compréhensive… je l’ai trouvée touchante.

J’ai vraiment bien aimé ce second tome, alors que je craignais qu’il soit aussi moyen que le précédent. Maintenant, je redouterai moins d’emprunter le prochain, en espérant qu’il soit disponible samedi.

Calpurnia, tome 2 – Daphné Collignon & Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 2
Auteurs : Daphné Collignon & Jacqueline Kelly
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 90
Quatrième de couverture : Nous sommes dans le comte de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia Tate, onze ans, continue de partager avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes. Elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si elle ne voulait pas faire son entrée dans le monde comme toutes les jeunes filles de son âge ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

J’étais curieuse de voir ce que ce second tome pouvait donner. Je m’attendais à la même ambiance que dans le premier… entre insouciance et curiosité. Ça n’a pas été le cas.
Calpurnia est à une époque charnière : elle désire suivre des études pour devenir naturaliste, mais sa mère est décidée à faire d’elle une jeune fille accomplie, une parfaite petite ménagère, prête à entrer dans le monde en tant que débutante.

Le récit est plus sombre. Callie découvre qu’elle ne pourra pas faire ce qu’elle souhaite dans l’avenir, elle passe de l’espoir dans le premier tome au désespoir d’être prisonnière de cette vie dans celui-ci. Une réalité très dure dans la bouche de cette toute jeune fille… elle n’a que 11 ans, un âge où l’on aspire à réaliser ses rêves… si l’on est un garçon. Une différence qu’elle souligne à plusieurs reprises et cela rend sa situation encore plus injuste, d’autant que personne ne l’aidera… pas même Bon-papa avec qui elle partage la passion de la science.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans le premier, avec ses couleurs sépia – j’adore. Calpurnia a le même âge, pourtant, on a l’impression qu’elle a grandi physiquement, sûrement parce que sa pensée a changé, a évolué.

J’ai nettement préféré ce second tome. Par contre, je pensais que cela clôturait cette saga, mais non… il doit bien y avoir une suite qui fait la jonction entre Calpurnia et Calpurnia assistante vétérinaire, mais je n’ai rien lu sur un troisième tome en préparation. Ça m’intrigue !
Il va quand même falloir que je regarde si le roman est à la médiathèque pour l’emprunter. En tout cas, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Tosca des Bois, tome 2 : Complots, fuites, secrets et enlèvements – Teresa Radice & Stefano Turconi

Titre : Complots, fuites, secrets et enlèvements
Saga : Tosca des Bois, tome 2
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tosca est une orpheline rebelle et casse-cou qui vit cachée avec son frère musicien Rinaldo au coeur des forêts de Toscane. Avec sa fronde, son arc, ses flèches et accompagnée de son fidèle faucon Argo, elle prend toujours le parti du plus faible… Lors d’une expédition dans le château de Castelguelfo, les deux orphelins rencontrent Lucilla, la fille unique du duc. Dans ce tome 2, Lucilla est enlevée. Tosca et Rinaldo se lancent aussitôt à la recherche de leur amie, qui les mène au cœur des rivalités entre les villes de Sienne et de Florence.

Le contexte du récit est dans la continuité du premier tome :
Le plan de Ugo Tornaforte et de son fils Caius est tombé à l’eau. Il avait été orchestré par Gautier de Brienne qui dirige Florence, une cité en guerre avec Sienne, ville que va défendre le père de Lucilla, l’héroïne de cette saga. Du coup, ils passent au plan B, mais je ne révélerai pas en quoi il consiste.
Que devient notre très chère Lucilla ? Tandis que son père part en guerre, sa mère se rend à Lucrèce. La demoiselle devait l’accompagner, mais elle réussit à convaincre sa daronne de la laisser au château.
Espiègle comme elle l’est, elle ne compte bien sûr pas rester enfermée. Elle se déguise en garçon et accompagne le frère Cosimo jusqu’au monastère isolé. Tosca et Rinaldo vont les rejoindre. Avec eux, le voyage ne va pas être de tout repos.

J’ai nettement mieux aimé ce second tome. Le fait que les trois héros se connaissent rend le récit plus frais et léger. La relation qu’ils entretiennent a beau être neuve, elle est profonde et les rend attachants.
C’est l’occasion d’en découvrir davantage sur les origines de Tosca et Rinaldo. Il y a la version que la fratrie connaît et qu’ils ont donnée dans le premier tome, mais il en manque un morceau : le bout que les moines du monastère révèlent au frère Cosimo, le laissant décider s’il doit avouer ce secret au ménestrel et à sa sœur. Cruel dilemme ! Ça promet d’être intéressant par la suite.

Cette fois encore, j’ai adoré les dessins. Le faciès des personnages est éloquent et je n’ai eu aucun mal à décortiquer leurs émotions. Certaines vignettes m’ont émue et m’ont fait vibrer d’amitié.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de pouvoir découvrir le prochain.

Violette autour du monde, tome 1 : Ma tête dans les nuages – Stefano Turconi & Teresa Radice

Titre : Ma tête dans les nuages
Saga : Violette autour du monde, tome 1
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Violette donnerait cher pour avoir une vie normale, deux parents avec des métiers bien ennuyeux et habiter dans un endroit qui ressemblerait à une vraie maison. Ma sa vie est tout autre. Avec le cirque de la Lune, elle parcourt le monde entier, de ville en ville…
À Paris, Violette rencontre Henri de Toulouse-Lautrec, un drôle d’artiste peintre qui l’invite à changer son regard sur le monde.

Je ne vais pas me mentir : c’est la couverture qui m’a attirée et en tournant les pages, l’harmonie des couleurs m’a confortée dans ma décision d’emprunter cette bande-dessinée. D’ailleurs, en mettant à jour cette chronique, je viens de réaliser que les auteurs de Violette autour du monde ont également écrit Tosca des Bois que j’ai découvert au début du mois avec le premier tome et je lirai le second demain.

La famille de Violette possède et travaille dans un cirque, le cirque de la Lune. La jeune demoiselle de 12 ans doit de son côté aller à l’école en journée, ce qui n’est pas pour lui plaire, elle ne s’y sent pas à sa place. Dans ce premier tome, ils sont sur Paris, et en rentrant de l’école, Violette évite de justesse la bousculade avec un homme qui se fait jeter dehors d’un bar et part en titubant. Par contre, elle reçoit en pleine tête le cahier de croquis du bonhomme. Grâce à cela, elle découvre son identité : Henri de Toulouse-Lautrec.
C’est l’occasion d’entrer dans la vie de ce peintre excentrique et de percevoir le monde à travers son regard. J’ai bien aimé cette vision de voir les choses. Il permet à Violette d’accepter sa différence.

Violette est attachante avec son côté rêveur, sa joie de vivre et ses doutes.
J’ai apprécié les autres personnages. Ils sont sympathiques, peut-être un peu moins Lautrec et aussi pour Arsène : je suis partagée, parfois je les trouve chouettes, d’autres fois ils me rebutent.
Samir, quant à lui, n’est pas suffisamment présent pour que je puisse me faire une idée plus précise sur lui ou sur sa relation avec notre héroïne.

J’ai bien aimé les dessins. Les couleurs m’ont énormément plu comme je l’ai dit plus haut, mais le gros point fort, c’est surtout les décors, je les trouve splendides.
J’ai apprécié cette histoire. Je me demande dans quels lieux va nous amener le second tome puisque le cirque a quitté la capitale française.