Lou !, tome 4 : Idylles – Julien Neel

Titre : Idylles
Saga : Lou !, tome 4
Auteur : Julien Neel
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Il fait chaud. Lou, Mina, Marie-Emilie et Karine sont dans cette grande villa, quelque part sur une corniche, au sud. Un sud qui leur apparaît comme étant extraterrestre. Il fait chaud. La mère de Lou et Richard sont encore dans un train, entre deux villes de province et deux séances de dédicaces désertes. Plus on descend dans le sud, et plus, décidément il fait chaud. Lou observe Tristan du coin du verre teinté de ses lunettes de soleil. Que fait-il lui aussi dans le sud ? Y a-t-il un destin, qui les aurait à nouveau réunis dans cet endroit paradisiaque ? Y aura-t-il encore du melon, au bord de la piscine, au repas du midi ? Il fait chaud. Lou saute au cou de sa mère. Tout le monde se retrouve, dans cet étrange salon de la science-fiction, à deux pas du camping et de la grande villa. Tout le monde se dispute, mais tout le monde fait la fête, et c’est très bien comme ça…

Un quatrième tome différent des autres du moins au niveau du timing. Habituellement, l’histoire se déroule sur une année complète, mais là, seulement sur les grandes vacances et j’ai trouvé ça très chouette : ça donne l’occasion de plein de petites scénettes typique des vacances.

Lou, Mina et Karine ont été invitées par la mère de Marie-Emilie à passer les vacances d’été dans leur villa, dans le sud.
Une fois arrivées, elles partent à la chasse aux garçons et tombent par un pur hasard sur Tristan (l’amoureux de Lou dans les deux premiers tomes) et ses trois amis.
En parallèle, on suit la mère de notre héroïne qui fait une tournée dédicaces pour son livre. Pas une grande réussite… une situation un peu triste qui parlera à de nombreux auteurs méconnus.
J’étais à la fois contente et surprise de retrouver Tristan. Sa non-histoire d’amourette avec Lou peut reprendre. Cela remet tout en question : les années ont passé, ils ont pris de l’âge et de la maturité. Leurs sentiments ont-ils évolué ? Et qu’en est-il de sa relation avec Paul ?

Un certain nombre de passages m’ont plu :
l’attachement entre Mina et Jean-Jean qui les fait grandir et mûrir. Leur petite fête sur la plage est assez cliché, mais ça m’a fait du bien.
– les dédicaces à Mortebouse, une petite fête qui fait du bien au moral
la convention qui permet à Lou et à sa mère de se retrouver (même si j’aurais apprécié qu’il y ait plus de références geeks)
– quand Karine jette Marie à l’eau pour la « punir » de son comportement exécrable avec sa mère.

Je vais en profiter pour parler de ces deux personnages puisque j’ai bien l’impression qu’on les reverra. En ce qui concerne Karine, je n’étais pas sûre d’aimer ce personnage, pourtant, sous ses airs de racaille, elle est gentille. Elle se montre respectueuse envers la mère de Marie-Emilie, (la pauvre m’a fait pitié, elle cherche désespérément de la compagnie et comme elle saoule tout le monde, personne ne reste avec elle…), soucieuse du bien-être du père de son amie (il s’isole et cherche la paix). Elle regarde au-delà des apparences et j’apprécie ça.
Pour Marie-Emilie, je ne l’apprécie pas. Elle est aussi soulante que dans le précédent (là-dessus, elle tient de sa mère). Elle est une sale gosse pourri-gâtée qui se comporte super mal avec ses parents. C’est à se demander comment Lou peut être amie avec elle.

J’ai adoré ce quatrième tome et je file lire le prochain.

Lou !, tome 3 : Le cimetière des autobus – Julien Neel

Titre : Le cimetière des autobus
Saga : Lou !, tome 3
Auteur : Julien Neel
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Richard et sa mère, c’est une affaire qui roule. Et puis le roman de sa mère est enfin publié. Tout roule de ce côté-là aussi, donc. Mais pour Lou, l’ambiance de cette rentrée est tout de même assez confuse. Des engins de chantier démolissent l’immeuble de Tristan, et la municipalité décide d’y stocker temporairement des autobus. Et puis il y a Mina, son amie d’enfance, avec laquelle Lou se brouille sans trop comprendre comment. Et cette voisine de classe, Marie-Émilie, qui a l’air cool mais qui se la pète un peu tout de même… C’est pas facile d’avoir 13 ans.

Bon, après 6 ans, il était temps que je reprenne cette saga, nom d’une pipe ! Qu’est-ce qui m’a décidé ? C’est tout simple : j’ai trouvé le dernier tome, Lou sonata, à la médiathèque et je l’ai emprunté pour ma fille. J’avoue que c’était assez inespéré vu qu’il vient de sortir et compte tenu du succès de cette série, pas sûre de le trouver la prochaine fois que je le chercherai. Mais il y a un hic : je n’ai lu que les deux premiers tomes. J’ai donc décidé de rattraper mon retard et de me faire l’intégralité en quelques jours.

Dans ce troisième tome, tout semble rouler : la mère de Lou vit le parfait amour avec Richard, son livre a été publié. Lou a fêté ses 13 ans et entre en quatrième.
Mais pour l’héroïne de cette saga, ça ne se passe pas aussi bien : pour la première fois, elle et Mina ne sont pas dans la même classe… un drame. Les deux amies ne se parlent plus du tout dès le premier jour, et ce, sans raison.
C’est un tome charnière : beaucoup de changements dans la vie de Lou, dans son entourage, mais aussi dans son corps. Ce n’est pas facile pour elle. Elle se sent vide et j’ai parfaitement compris ce qu’elle ressent.

Je suis contente que la relation entre Richard et la mère de Lou fonctionne, mais je suis déçue par la réaction de sa maman. Jusqu’à présent, elle était très proche de sa fille, mais dans celui-ci, elle la délaisse complètement et l’adolescente perd pied. Quand j’y réfléchis, elle faisait un peu pareil lorsqu’elle jouait aux jeux vidéo, mais y avait des moments où elle s’arrêtait pour passer un peu de temps avec Lou, alors que là, elles ne se retrouvent plus ensemble avant la fin.
Parmi les changements qui s’opèrent dans ce tome, Lou a une nouvelle copine… la vache, qu’elle est soulante et égocentrique ! Et Mina aussi de son côté, mais Karine fait plus racaille : la confrontation avec Lou m’a fait rire.
A noter qu’il y a deux parties flashback et j’ai adoré ça. Et le premier m’a fait bondir de surprise puis de frustration.

J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Lou. C’est une lecture qui m’a foutu la pêche. Un coup de cœur pour ce troisième tome.

Les carnets de Cerise, tome 3 : Le dernier des cinq trésors – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : Le dernier des cinq trésors
Saga : Les carnets de Cerise, tome 3
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 86
Quatrième de couverture : Cerise est une petite fille âgée de onze ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commence à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement les adultes. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux…
Cette fois, elle s’intéresse à Sandra… Son atelier de reliure regorge d’ouvrages anciens. Mais il en est un qu’elle n’a jamais réparé. Pourquoi ? Savait-elle seulement qu’il était là ? Et quels sont ces cinq trésors lies à la vie de la jeune femme ?
Cerise, Line et Erica vont suivre ensemble ce jeu de piste, cette enquête à tiroirs, pour tenter de rendre à Sandra ce qu’elle a perdu, il y a tant d’années…

L’an dernier, lorsque j’ai lu le second tome des carnets de Cerise, on s’est mise d’accord avec Berellyn du blog The Witch Library pour lire le troisième en Lecture Commune et on s’est lancé ce week-end.

Cerise a fait la promesse à sa mère de ne plus se mêler des affaires des autres sans leur autorisation. Et elle fait de gros efforts dans ce tome-ci pour laisser de l’air à Sandra, la relieuse qu’elle a rencontré à la bibliothèque, mais on sent que c’est difficile pour elle.
Un après-midi, Cerise et ses amies, Line et Erica, vont découvrir l’atelier de Sandra. En voulant l’aider à ranger la pièce qui sert de débarras, elles découvrent dans un coffre contenant des feuilles de partitions ayant appartenu à la prof de musique de la relieuse et décident de les relier. Elles trouvent également un mot précisant : le premier des cinq trésors. Il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité de nos héroïnes et les voilà lancé dans l’aventure… sur les traces du passé de Sandra.

Je suis assez partagée pour ce troisième tome.
D’un côté, j’ai adoré l’atmosphère hivernale qui se dégage de cette bande-dessinée, ça aurait été une lecture idéale pour le mois de décembre puisque cela se déroule pendant cette période.
Le scénario a un fort côté nostalgique :
– Sandra retrouve des personnages qui ont marqué son enfance aussi bien avant qu’après le traumatisme qu’elle a subi
– Cerise s’identifie à la relieuse et on en apprend un peu plus sur le père de l’héroïne.
Par contre, l’enquête et surtout l’obtention des trésors étaient trop faciles et ça m’a un peu frustrée. Je préfère quand c’est moins linéaire.

Ce troisième tome est chargé émotionnellement, surtout à la fin, j’en ai eu les larmes aux yeux. Décidément, plus on avance dans cette saga et plus les tomes sont touchants. Le second m’a davantage émue que le premier et celui-ci est encore plus émouvant que le précédent.
Je me demande ce que va donner le prochain.

Les dessins sont encore plus beaux que dans les précédents. J’ai pris tout mon temps pour les lire et pour savourer les illustrations.
J’apprécie toujours autant les pages du carnet de Cerise qui sont insérés tout au long de la lecture. C’est super original. Ça permet de livrer les pensées de l’héroïne et ça la rend bien plus attachante.
A la fin du tome, on a droit à des illustrations faites par d’autres dessinateurs – ça s’intègre parfaitement dans le récit. Et je les ai trouvées super chouettes.

J’ai adoré ce troisième tome, j’en garde une excellente impression et j’ai hâte de découvrir le prochain tome.

Vitrine de Noël (Lecture graphique, avec des illustrations sur le thème de Noël ou de l’hiver)

Princesse Libellule, tome 2 : N’aime pas les princesses – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : N’aime pas les princesses
Saga : Princesse Libellule, tome 2
Scénario : Alexandre Arlène
Illustrations : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Quand on est une belle et jeune princesse, enfermée dans son château, il n’est pas vraiment évident de rencontrer son prince charmant. Il convient donc de meubler l’interminable attente qui précède cet événement tant espéré. Et à part regarder à la fenêtre, il n’y a vraiment pas grand-chose à faire… La cuisine ? Le ménage ? Les devoirs ? C’est pour les gens communs, toutes ces horribles choses ! Princesse Libellule attend donc impatiemment qu’un prince compétent fasse son boulot… Mais voilà que sa vie tourne au cauchemar : en face de sa fenêtre, une horrible princesse brune vient construire sous son nez une tour aussi haute et aussi belle que la sienne.

Comme souvent quand c’est une suite, mes souvenirs du premier tome sont flous, surtout en ce qui concerne les détails. Je n’en suis pas certaine, mais il me semble qu’à la fin du premier tome, lorsque Libellule se lève, elle découvre une tour plus haute que la sienne et qui lui masque la vue, notamment l’arrivée de son prince charmant. Ce second tome débute avec l’histoire d’une nouvelle princesse (celle aux cheveux noirs sur la couverture) et ce, jusqu’à ce qu’elle fasse bâtir la tour rivale à celle de Libellule – j’ai tiqué, elle n’était pas déjà là à la fin du volume précédent ? Ou l’ai-je rêvé ?

C’était une lecture moins amusante que le premier. Ce n’est pas étonnant, tous les clichés ont été passés en revue dans le précédent, il ne restait plus grand-chose à utiliser. Là, ça tourne davantage autour de la rivalité entre les deux princesses, style disputes d’écolières en un peu plus méchant quand même… du moins en ce qui concerne la nouvelle. Elle est salement mauvaise.
Au début, Libellule n’entrait pas dans son jeu puis elle s’est laissé entraîner et là, les deux héroïnes jouaient à qui serait la plus peste des deux. Certains passages m’ont fait sourire, mais pas des masses.
La bonne nouvelle est qu’on voit moins les piafs, c’était pas mal parce qu’ils sont lourds à la longue. Le moineau qui est la conscience de Libellule est également moins présent donc moins de bavardages, ça m’a fait des vacances.

J’ai beau réfléchir, je ne vois pas quoi dire d’autre si ce n’est que j’ai moins aimé ce second tome. Ça s’est laissé lire, mais sans plus.

Je suis ton secret tome 2 – Marc Cantin, Isabel & Clémentine Bouvier

Titre : Je suis ton secret tome 2
Auteurs : Marc Cantin, Isabel
Dessins : Clémentine Bouvier
Éditeur : Clair de Lune
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Des messages mystérieux apparaissent dans l’agenda de Manah et ses amis du lycée n’y sont pour rien. Non, ce n’est pas une plaisanterie. Ces étranges messages prédisent l’avenir, annoncent la mort de son meilleur ami, lui demandent de se rendre à des lieux précis… mais dans quel but? Qui veut diriger ainsi la vie de Manah? Doit-elle suivre ces instructions? A-t-elle été choisie par hasard?… Beaucoup de questions qui trouveront des réponses parfois tachées de sang.
Un thriller mêlé de fantastique pour une véritable décharge d’adrénaline.

Je n’étais pas super motivée pour lire ce second tome. C’est étonnant parce que le premier était sympa et surtout, il se finissait pas sur une révélation qui a relancé mon intérêt pour l’intrigue : la personne qui guide Manah en lui révélant l’avenir n’est pas aussi bienveillante que ce qu’elle veut faire croire et elle manipule l’héroïne pour arriver à ses fins… mais pourquoi ? Qu’est-ce qui la motive ?
Dans ce second tome, Manah et Lilian se lancent à la recherche de cette mystérieuse « voyante ». Ça ne plaît pas à cette dernière qui décide de donner une leçon à notre héroïne.

Il ne se passe pas grand-chose dans ce second tome. Les personnages ne font aucune découverte intéressante et se laissent malmener par la mystérieuse correspondante de Manah tout ça parce que l’amie de Lilan n’a pas anticipé la chose la plus importante pour elle : que la mort de son meilleur ami n’était pas forcément immédiate. La seule décision qui semble judicieuse, c’est celle consistant à mettre un journaliste sur l’affaire. Même si j’ai trouvé le gars exécrable, je me suis dit que l’intrigue allait avancer. Mais non.
On découvre quand même deux détails qui ont leur importance :
la manière dont les messages sont écrits dans l’agenda de Manah et waouh, c’était super surprenant (non, c’est faux, ça m’a semblé d’une évidence à pleurer), même si on ignore comment la guide s’y prend pour manipuler le stylo
la guide parle à quelqu’un d’autre, un fou que Manah a rencontré et qui la traite de démon.

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère hivernale qui se dégage de cette histoire, surtout les dernières pages avant le tragique événement. Étant donné que cela se déroule en pleine période de Noël, ça n’a rien d’étonnant.
Le seul passage qui m’a saoulée est celui qui se passe le 25 décembre au matin avec le frère de Manah. Je ne l’apprécie pas davantage dans ce second tome, quoique… au début, je l’ai trouvé plus calme et presque sympathique, mais chassez  le naturel…

Je pense que pour avoir le fin mot de l’histoire, il faudra attendre le troisième tome qui devrait sortir en février 2021 (je n’ai pas vu si c’était annoncé à cette date, mais le premier étant sorti en février 2019 et le second en février 2020, il me paraît logique que le dernier soit pour février 2021)… ou alors il faudra que je lise la saga Messages du même auteur.