La petite mort, tome 3 : Le domaine des vieux – Davy Mourier

la-petite-mort-tome-3Titre: Le domaine des vieux
Saga: La petite mort, tome 3
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture
: La Petite Mort, devenue grande, se retrouve face à son ultime et plus difficile épreuve : l’âge adulte.
Construire une famille ce n’est pas facile, surtout avec la perte récente d’êtres chers. En plus, l’administration vient mettre son grain de fiel à coup d’impôts sur le revenant, la vie devient un véritable enfer.

J’avais hâte de pouvoir retrouver la petite mort, surtout que c’est le dernier volume de cette série, je n’ai donc pas eu la patience d’attendre qu’on me l’offre, je me le suis pris début du mois.

Par rapport aux précédents, le ton est très différent : il est plus dur, un peu moins drôle et les personnages m’ont moins touchée. J’ai toujours de la sympathie pour la petite mort, mais nettement moins pour les autres : Grand-père mort est quand même responsable de la situation qui a obligé notre héros à grandir trop vite, même s’il se rachète, je lui en veux un peu. Quant à la femme et le fils, je n’ai pas réussi à m’y attacher, je pense que la raison principale en est la manière dont ils arrivent dans l’histoire, mais aussi la façon d’être du gamin qui est beaucoup moins humain que son père.
Par contre, c’est bien joué de la part de l’auteur, ce troisième volume est assez représentatif de ce qu’on ressent une fois arrivé à l’âge adulte : on se sent un peu perdu et quand on découvre la paperasse à gérer, ça peut faire un choc et il y a de quoi être complètement démoralisé.

la-petite-mort-3-4eme-de-couvertureContrairement aux précédents, on n’a plus les petites vidéos de réalité augmentée, c’est dommage, j’aimais beaucoup ça. En revanche, arrivé au trois quart de la BD, on a la possibilité de s’essayer à un petit jeu de 2 à 5 minutes pour les plus de 12 ans et cela grâce à un code QR. Pour pouvoir y jouer, on doit télécharger une application. J’ai essayé, je me suis pliée à ce qui m’était demandé, liant même l’une de mes adresses mail, seulement, je n’ai pas pu jouer. L’application n’a cessé de buguer du moment que je lançais le jeu. J’ai bien tenté de désinstaller et de réinstaller, rien n’y a fait. C’est dommage.
Du coup, je ne pourrais donc pas donner mon avis dessus.

J’ai aimé ce troisième volume, un peu moins que les précédents, mais ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Waddiwasi lire 3 BD ou mangas en moins de 24h – 10 points
(lu le 21 octobre de 13h30 à 15h)
Lu avec les mangas Black Butler 10 et Death Note, tome 1

Noob, tome 2 : Les filles, elles savent pas jouer d’abord ! – Fabien Fournier & Philippe Cardona

noob-tome-2-les-filles-elles-savent-pas-jouer-dabordTitre:  Les filles, elles savent pas jouer d’abord !
Saga: Noob, tome 2
Auteur: Fabien Fournier
Illustrateur: Philippe Cardona
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 38
Quatrième de couverture: Horizon 1.1 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Parmi eux, Arthéon le guerrier tente désespérément de mener ses compagnons jusqu’au très convoité niveau cent. Une tâche bien difficile lorsqu’on doit gérer la désastreuse guilde Noob, composée par Gaea l’invocatrice, manipulatrice et vénale, Omega Zell l’assassin, macho et égocentrique, sans oublier le pire de tous, Sparadrap, le prêtre naïf et simplet.
Dans ce jeu basé sur la cohabitation entre joueurs, ils devront se supporter pour accomplir de nombreuses quêtes, explorer des donjons, parcourir des régions, peaufiner leur équipement et affronter de terribles monstres pour augmenter leurs niveaux.
Une affaire bien mal embarquée…

Cela faisait un moment que j’avais envie de retrouver ma guilde préférée d’Horizon mais jusqu’à aujourd’hui je n’avais pas pris le temps.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, principalement parce qu’on commence avec Omega Zell sur son lieu de travail et je ne m’y attendais pas – même si j’ai trouvé ça sympa de ne pas suivre que les avatars des Noobs mais également leur vie privée, après tout, ce sont des hommes pas que des joueurs.

Dans ce second tome, comme dans le précédent, on a droit à un certain nombre de courts récits qui rythment l’aventure de nos héros ; si les premiers ne m’ont fait que sourire, à partir du tiers, j’ai bien ri notamment lorsqu’Oméga Zell tente de chevaucher sa monture volante ou quand Arthéon découvre le coffre de guilde vide alors que c’est le jour de  la contribution.
J’ai tout autant accroché aux characters design, surtout lorsque les héros tirent des tronches de quinze culs – à part Sparadrap qui a toujours une tête très drôle – leurs yeux sont juste magnifiques. Tout au long des planches, on découvre une fois de plus beaucoup de personnages déguisés en avatars célèbres principalement issus de comics ou de mangas (comme Wolverine ou Yamcha pour ne citer qu’eux) mais pas que…
Le premier costume de Psylocke sur la patronne de Morgan m’a un peu fait grincer des dents parce que j’aime la X-Woman, mais pas Mme Armelain, d’autant que ce n’est pas très seyant sur elle, la preuve en image ci-dessous.
noob-tome-2-p8J’ai apprécié retrouver les membres habituels de la guilde : Arthéon, Gaea, Omega Zell et Sparadrap. Quelques rares autres font leur apparition : Maître Zen, le marchand, Précieux, etc.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé, c’était agréable à lire, pas prise de tête. Parfois, j’ai apprécié que les aventures soient courtes, mais c’était quand même bien agréable lorsque c’était plus long comme le dernier épisode La Grande Évasion.

Magic 7, tome 2 : Contre tous – Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera

Magic 7 tome 2Titre: Contre tous
Saga: Magic 7, tome 2
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Léo, Farah et Hamelin n’en mènent pas large : tous les adultes semblent s’être donné le mot pour leur pourrir la vie et les contrôler au maximum. Même Julie, l’adorable directrice de l’école Mercury, instaure de nouvelles règles de discipline où tout laxisme est banni. Hamelin, dont la fourrière a tenté de récupérer les animaux, et Lupe, dont la police a confisqué les robots, vont s’enfuir et entrer en résistance avec d’autres adolescents. Nos héros vont découvrir que le changement de comportement des adultes est dû au 6e mage, le télépathe. Bientôt, ils seront sept et pourront agir !

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce second tome de Magic 7. Heureusement, je n’ai eu à attendre longtemps : cinq petits mois.

Lorsqu’on en commence la lecture, nos héros sont convoqués dans le bureau de la directrice et on ne comprend pas trop pourquoi elle est si rude sans réelle raison alors qu’elle semblait sympathique dans le volume précédent. En continuant, on se rend compte que les parents s’inquiètent davantage pour leurs enfants, vont jusqu’à les chercher à la sortie de l’école, leur interdit de sortir, instaurent des couvre-feux, etc.
J’avais fini par me dire que c’était probablement dû à la confrontation avec les robots dans le premier tome, mais ça ne me satisfaisait pas comme explication.
Heureusement, l’éclaircissement final est bien plus intéressant.

Magic 7 tome 2 p4On continue de découvrir les personnages, notamment le passé de Farah ainsi que la manière dont elle perçoit ses pouvoirs et comment ils fonctionnent réellement.
Pour la première fois, les cinq héros sont réunis, ils luttent contre un ennemi commun… ou plutôt contre plusieurs. J’ai beaucoup aimé les relations qu’ils entretiennent, même si leur petite réunion au cinéma est bien trop courte.
Je m’attendais à ce que Leo soit à nouveau au centre de l’histoire avec ses multiples fantômes, mais non, ses acolytes décédés sont peu présents et le jeune garçon  se partage la vedette avec les autres ce qui est très bien, ça leur permet de se dévoiler davantage.

Je n’ai pas grand chose à rajouter : le scénario est tout aussi sympathique que le premier, on n’a plus le côté surprise de l’histoire de base, mais c’est encore mieux car nombre de détails sont développés ; le character design des personnages est également plaisant et se marrie parfaitement avec les couleurs.
J’ai adoré cette lecture, ce second tome est aussi passionnant que le premier.
Pffff, ça va me paraître long d’ici la sortie du troisième.

La princesse déchue – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 2 - La princesse déchueTitre: La princesse déchue
Saga: Princesse Sara, tome 2
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection:
Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Le père de Sara est mort sans lui laisser un sou.
Dès lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante.
Dans le pensionnat où sa fortune faisait l’admiration de tous, Sara doit se soumettre aux ordres de ses anciennes camarades.
Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger sur elle des caprices de cette jeunesse dorée.
Une nouvelle vie commence pour Sara, loin des soieries indiennes et de l’élégance des automates…

J’avais adoré le premier tome de cette bande-dessinée, j’avais donc très envie de découvrir la suite. Bien entendu, l’histoire est sans surprise puisque je la connais principalement via le manga, pourtant, j’ai aimé aussi bien la mise en scène que les illustrations. Si la fois d’avant, le style manga avec de grands yeux m’avait un peu refroidi, ce n’est absolument pas le cas cette fois-ci. J’ai trouvé les dessins bien plus travaillés et plus beaux, comme si l’artiste avait pris confiance en elle.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p8Le récit se évolue rapidement, un peu trop d’ailleurs. Au début, Sara perd son père et se voit obligé de travailler au pensionnat. Dès le milieu, Carrisford s’installe dans la maison d’à côté, et avant la fin, on connaît toute l’histoire du capitaine Crewe. La prochaine étape est donc évidente – la couverture du troisième tome nous en disant tout aussi long.
A part les différences de saisons, rien ne nous indique que le temps passe et je trouve que cela manque un peu. N’ayant jamais lu le livre – il va vraiment falloir que je me le procure – je ne peux donc pas comparer les deux supports et dire si cela va aussi vite dans le roman.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p17Pour les personnages, leur caractère est assez cohérent avec ce qu’on a découvert dans le premier : Miss Minchin se dévoile enfin et son masque d’hypocrisie tombe, Lavinia est aussi peste que dans le précédent mais lorsque les parents de la demoiselle la déçoive une fois de plus, on la voit sous un jour légèrement différent. Sara est plus dure que ce à quoi je m’attendais, elle n’est pas juste gentille et rêveuse, elle a des accès de colère difficiles à gérer dû au chagrin principalement. Et j’aime toujours autant la douce Becky.

J’ai presque préféré ce second tome par rapport au premier et je suis horriblement frustrée de ne pas avoir la suite :'(

Le grand méchant renard – Benjamin Renner

Le grand méchant renardTitre: Le grand méchant renard
Auteur: Benjamin Renner
Éditeur: Delcourt
Collection: Shampooing
Nombre de pages: 189
Résumé
: Un renard chétif tente de se faire une place de prédateur face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle. Il a trouvé une stratégie : il compte voler des œufs, élever les poussins, les effrayer et les manger.

J’avais très envie d’une lecture légère et drôle, j’ai donc emprunté cette petite BD à mon fils qui me l’a fortement conseillée : il la trouve très drôle et l’a lue et relue.
C’est loin d’être une bande-dessinée traditionnelle : déjà, les dessins ne sont pas encadrés par une vignette et les textes ne sont pas délimités par des bulles. Ça ajoute un certain cachet la narration et m’a grandement donné envie de m’y essayer.

J’ai beaucoup aimé le character design des personnages et surtout du renard, il tire des têtes trop drôles – un peu comme sur la couverture, en fait :p
L’apparence du loup et des poussins est assez basique mais cela fait malgré tout son effet. Quant au cochon, au lapin et au chien de garde, je les ai appréciés à leur juste valeur : le porcin et le lagomorphe font une bonne équipe et se complètent à merveille, le canidé ne sert vraiment à rien à part à déléguer ses missions impossibles et à nous faire rire avec son crâne en forme de casque – je me suis d’ailleurs souvent arrêté sur ses apparitions afin de voir s’il avait un heaume sur la tête ou non.

Le grand mechant renard p65L’histoire est assez banale dans le genre : un renard qui tente par tous les moyens de voler une poule afin de la manger et la partager avec le loup, cet acolyte qui fait peur à tous mais préfère ne pas se mouiller et envoyer le renard en mission quasi-suicide à sa place… il faut dire que le chien le laisse entrer sans souci dans le poulailler et que, hormis la volaille, personne ne trouve rien à redire à sa présence.
Jusqu’au jour où ils ont la brillante idée de voler les œufs plutôt que les gallinacés, ils mettent leur plan à exécution et c’est lorsqu’ils décident de les laisser éclore pour les engraisser que les choses se compliquent. Car il est plus que prévisible que monsieur loup va se la couler douce pendant que maître renard va faire tout le boulot et tout aussi prévisible que ce dernier va finir par s’attacher à ces trois petits monstres de poussins.
Habituellement, je n’aime pas lorsque mes lectures sont courues d’avance, mais là, c’était tellement amusant que ça m’était égal ! J’ai adoré cette BD, j’ai beaucoup ri et c’est ce qui compte.

Petit bonus à la fin, la maison d’édition Delcourt a mis en ligne un Turbo Media du Grand Mechant Renard, l’occasion de poursuivre l’aventure si on a déjà lu le livre ; sinon, ça permet de découvrir l’univers.