Seuls, tome 1 : La disparition – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: La disparition
Saga: Seuls, tome 1
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couvertureDans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller… seuls.

C’est un tome d’introduction. On découvre dans un premier temps chacun des cinq protagonistes dans leur milieu social et surtout familial.
Ils ne se connaissent pas et pourtant, lorsque cela commence réellement, ils parviennent à se trouver et se lient rapidement – en même temps, ils ont bien compris que l’union faisait la force et qu’il faudrait s’entraider s’ils vouaient survivre.

Donc en gros, chacun se réveille au lendemain du début de l’histoire et tout le monde a disparu… sauf eux, bien sûr. Ils errent chacun de leur côté, à la recherche de survivants – enfin pas tous, Camille, elle, attend que son collège ouvre ses portes. Ils se trouvent les uns après les autres et décident de s’unir.
On ignore tout du long ce qui est arrivé aux disparus mais on devine aisément qu’ils ne sont pas vraiment seuls, à voir les coups d’œil suspect que lance Dodji aux coins d’ombre… mais pas que.
Les choses se compliquent lorsque cette nouvelle bande d’ami croise des animaux sauvages, affamés et débarqués d’on-ne-sait-où.

Les personnages sont plutôt sympathiques, ils ont tous vécu des événements un peu douloureux dans leur vie, enfin, chacun à sa façon – les plus marqués sont sûrement Dodji qui est orphelin et a vécu en foyer ainsi que Yvan dont les parents travaillent constamment le laissant à sa solitude. Camille, quant à elle, est super angoissée pour tout, on la sent mal dans sa peau. Terry est le plus petit, donc forcément la disparition de ses parents est plus dur à vivre pour lui mais je ne suis pas fan du personnage, déjà dès les premières pages. Quant à Leïla, elle a un fort tempérament et sait ce qu’elle veut, ce qui est plutôt bien… ou pas, la suite me le dira.

Dans ce premier tome, le mystère et l’action se partagent la scène. Un certain nombre d’hypothèses sont avancés par Yvan, aussi farfelues les unes que les autres, ça m’a fait sourire.
Pour le moment, l’histoire est gentillette. Ça se laisse lire. Le bon côté, c’est que c’est assez réaliste, si ce n’est la moment où Dodji conduit – mal, au passage – la voiture… un miracle qu’il ait réussi à la démarrer alors qu’il n’a jamais appris, contrairement à Leïla.
Les couleurs sont plutôt vives, ce qui contraste avec le thème post-apocalyptique ; en même temps, ils ne sont dans leur galère que depuis quelques heures, à voir si cela évoluera dans les prochains.

Dans l’ensemble, j’ai relativement bien aimé. Mon fils adore le côté aventure de la saga, il a déjà lu jusqu’au troisième tome, il va falloir que je lui procure les suivants.

Harmony, tome 1 : Memento – Mathieu Reynès

Titre: Memento
Saga: Harmony, tome 1
Auteur: Mathieu Reynès
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Résumé: Lorsque la jeune Harmony se réveille, amnésique, dans une cave inconnue, elle ne dispose que de peu d’informations pour comprendre sa situation : le nom de son logeur, de mystérieuses voix dans sa tête et un don nouveau pour la télékinésie.
Mais il va falloir que la mémoire de l’adolescente se débloque et que tout lui revienne enfin (ses pouvoirs, sa relation avec son hôte, l’existence des autres enfants, le camp d’entraînement) pour contrer les forces de l’armée, déjà à sa recherche. Beaucoup de questions restent en suspens, et le combat ne fait que commencer…
Dans cette nouvelle saga fantastique, Mathieu Reynès nous entraîne dans un univers entre réalité scientifique et croyances ancestrales, pour une aventure pleine de rebondissements !

J’ai pu découvrir cette bande-dessinée grâce à Masse Critique Babelio. Je tiens donc à remercier Babelio ainsi que Dupuis pour leur confiance.

Ce premier tome est vraiment un tome d’introduction. Il ne s’y passe pas grand chose si on exclut les deux premières pages et les cinq dernières. On découvre une jeune fille enfermée dans une cave qui se réveille. Très vite, son geôlier entre en scène mais si sa carrure est impressionnante, il ne semble pas menaçant. Assez rapidement, elle devine son nom : Harmony, et cela grâce aux voix qu’elle entend dans sa tête. Elle fait semblant de prendre ses cachets et ses pouvoirs se réveillent – ce n’est pas un véritable spoil, la couverture en dit tout aussi long.
Bref, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, on sent bien que c’est encore une histoire de manipulation en laboratoire – un truc genre Akira, Dark Angel ou le Caméléon – ce que nous confirme un peu la quatrième de couverture que je n’ai sciemment pas recopié cette fois. Cependant, le prologue nous laisse deviner qu’il doit y avoir autre chose derrière mais dans ce premier tome, on n’en sait pas davantage.

Je n’arrive pas à me décider quant au character design : me plait-il ou pas ? Une grosse tête, un corps fin, un mélange entre comics pour enfants et manga. Parfois, certaines planches sont réussies, d’autres pas (heureusement, elles sont rares). Parfois, Harmony a des airs de Buffy, d’autres fois de Zorya (dans l’épée de cristal de Crisse et Goupil) et des fois des airs d’elle-même. Bref, tout ça est assez perturbant.
J’ai bien aimé les décors et notamment les petits détails. Les couleurs m’ont également bien plu.

En ce qui me concerne, le gros plus de cette BD, qui la rend à part et qui fait que je l’ai bien apprécié, c’est la bande musicale qui va avec. On peut l’écouter gratuitement ici. Les morceaux sont séparés en fonction des pages. Il y en a 10. Dans l’ensemble, elles sont relativement bien goupillée niveau timing, peut-être deux ou trois qui étaient trop longues ou trop courtes, mais rien de dramatique. Ça met bien dans l’ambiance et elles sont agréables à entendre, en lisant ou même en dehors.

J’ai bien aimé dans l’ensemble même si je trouve dommage que ça n’ait pas avancé un peu plus ou qu’on n’ait pas eu davantage d’indices donnant envie de connaître la suite.

La petite mort, tome 3 : Le domaine des vieux – Davy Mourier

la-petite-mort-tome-3Titre: Le domaine des vieux
Saga: La petite mort, tome 3
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture
: La Petite Mort, devenue grande, se retrouve face à son ultime et plus difficile épreuve : l’âge adulte.
Construire une famille ce n’est pas facile, surtout avec la perte récente d’êtres chers. En plus, l’administration vient mettre son grain de fiel à coup d’impôts sur le revenant, la vie devient un véritable enfer.

J’avais hâte de pouvoir retrouver la petite mort, surtout que c’est le dernier volume de cette série, je n’ai donc pas eu la patience d’attendre qu’on me l’offre, je me le suis pris début du mois.

Par rapport aux précédents, le ton est très différent : il est plus dur, un peu moins drôle et les personnages m’ont moins touchée. J’ai toujours de la sympathie pour la petite mort, mais nettement moins pour les autres : Grand-père mort est quand même responsable de la situation qui a obligé notre héros à grandir trop vite, même s’il se rachète, je lui en veux un peu. Quant à la femme et le fils, je n’ai pas réussi à m’y attacher, je pense que la raison principale en est la manière dont ils arrivent dans l’histoire, mais aussi la façon d’être du gamin qui est beaucoup moins humain que son père.
Par contre, c’est bien joué de la part de l’auteur, ce troisième volume est assez représentatif de ce qu’on ressent une fois arrivé à l’âge adulte : on se sent un peu perdu et quand on découvre la paperasse à gérer, ça peut faire un choc et il y a de quoi être complètement démoralisé.

la-petite-mort-3-4eme-de-couvertureContrairement aux précédents, on n’a plus les petites vidéos de réalité augmentée, c’est dommage, j’aimais beaucoup ça. En revanche, arrivé au trois quart de la BD, on a la possibilité de s’essayer à un petit jeu de 2 à 5 minutes pour les plus de 12 ans et cela grâce à un code QR. Pour pouvoir y jouer, on doit télécharger une application. J’ai essayé, je me suis pliée à ce qui m’était demandé, liant même l’une de mes adresses mail, seulement, je n’ai pas pu jouer. L’application n’a cessé de buguer du moment que je lançais le jeu. J’ai bien tenté de désinstaller et de réinstaller, rien n’y a fait. C’est dommage.
Du coup, je ne pourrais donc pas donner mon avis dessus.

J’ai aimé ce troisième volume, un peu moins que les précédents, mais ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Waddiwasi lire 3 BD ou mangas en moins de 24h – 10 points
(lu le 21 octobre de 13h30 à 15h)
Lu avec les mangas Black Butler 10 et Death Note, tome 1

Noob, tome 2 : Les filles, elles savent pas jouer d’abord ! – Fabien Fournier & Philippe Cardona

noob-tome-2-les-filles-elles-savent-pas-jouer-dabordTitre:  Les filles, elles savent pas jouer d’abord !
Saga: Noob, tome 2
Auteur: Fabien Fournier
Illustrateur: Philippe Cardona
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 38
Quatrième de couverture: Horizon 1.1 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Parmi eux, Arthéon le guerrier tente désespérément de mener ses compagnons jusqu’au très convoité niveau cent. Une tâche bien difficile lorsqu’on doit gérer la désastreuse guilde Noob, composée par Gaea l’invocatrice, manipulatrice et vénale, Omega Zell l’assassin, macho et égocentrique, sans oublier le pire de tous, Sparadrap, le prêtre naïf et simplet.
Dans ce jeu basé sur la cohabitation entre joueurs, ils devront se supporter pour accomplir de nombreuses quêtes, explorer des donjons, parcourir des régions, peaufiner leur équipement et affronter de terribles monstres pour augmenter leurs niveaux.
Une affaire bien mal embarquée…

Cela faisait un moment que j’avais envie de retrouver ma guilde préférée d’Horizon mais jusqu’à aujourd’hui je n’avais pas pris le temps.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, principalement parce qu’on commence avec Omega Zell sur son lieu de travail et je ne m’y attendais pas – même si j’ai trouvé ça sympa de ne pas suivre que les avatars des Noobs mais également leur vie privée, après tout, ce sont des hommes pas que des joueurs.

Dans ce second tome, comme dans le précédent, on a droit à un certain nombre de courts récits qui rythment l’aventure de nos héros ; si les premiers ne m’ont fait que sourire, à partir du tiers, j’ai bien ri notamment lorsqu’Oméga Zell tente de chevaucher sa monture volante ou quand Arthéon découvre le coffre de guilde vide alors que c’est le jour de  la contribution.
J’ai tout autant accroché aux characters design, surtout lorsque les héros tirent des tronches de quinze culs – à part Sparadrap qui a toujours une tête très drôle – leurs yeux sont juste magnifiques. Tout au long des planches, on découvre une fois de plus beaucoup de personnages déguisés en avatars célèbres principalement issus de comics ou de mangas (comme Wolverine ou Yamcha pour ne citer qu’eux) mais pas que…
Le premier costume de Psylocke sur la patronne de Morgan m’a un peu fait grincer des dents parce que j’aime la X-Woman, mais pas Mme Armelain, d’autant que ce n’est pas très seyant sur elle, la preuve en image ci-dessous.
noob-tome-2-p8J’ai apprécié retrouver les membres habituels de la guilde : Arthéon, Gaea, Omega Zell et Sparadrap. Quelques rares autres font leur apparition : Maître Zen, le marchand, Précieux, etc.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé, c’était agréable à lire, pas prise de tête. Parfois, j’ai apprécié que les aventures soient courtes, mais c’était quand même bien agréable lorsque c’était plus long comme le dernier épisode La Grande Évasion.

Magic 7, tome 2 : Contre tous – Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera

Magic 7 tome 2Titre: Contre tous
Saga: Magic 7, tome 2
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Léo, Farah et Hamelin n’en mènent pas large : tous les adultes semblent s’être donné le mot pour leur pourrir la vie et les contrôler au maximum. Même Julie, l’adorable directrice de l’école Mercury, instaure de nouvelles règles de discipline où tout laxisme est banni. Hamelin, dont la fourrière a tenté de récupérer les animaux, et Lupe, dont la police a confisqué les robots, vont s’enfuir et entrer en résistance avec d’autres adolescents. Nos héros vont découvrir que le changement de comportement des adultes est dû au 6e mage, le télépathe. Bientôt, ils seront sept et pourront agir !

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce second tome de Magic 7. Heureusement, je n’ai eu à attendre longtemps : cinq petits mois.

Lorsqu’on en commence la lecture, nos héros sont convoqués dans le bureau de la directrice et on ne comprend pas trop pourquoi elle est si rude sans réelle raison alors qu’elle semblait sympathique dans le volume précédent. En continuant, on se rend compte que les parents s’inquiètent davantage pour leurs enfants, vont jusqu’à les chercher à la sortie de l’école, leur interdit de sortir, instaurent des couvre-feux, etc.
J’avais fini par me dire que c’était probablement dû à la confrontation avec les robots dans le premier tome, mais ça ne me satisfaisait pas comme explication.
Heureusement, l’éclaircissement final est bien plus intéressant.

Magic 7 tome 2 p4On continue de découvrir les personnages, notamment le passé de Farah ainsi que la manière dont elle perçoit ses pouvoirs et comment ils fonctionnent réellement.
Pour la première fois, les cinq héros sont réunis, ils luttent contre un ennemi commun… ou plutôt contre plusieurs. J’ai beaucoup aimé les relations qu’ils entretiennent, même si leur petite réunion au cinéma est bien trop courte.
Je m’attendais à ce que Leo soit à nouveau au centre de l’histoire avec ses multiples fantômes, mais non, ses acolytes décédés sont peu présents et le jeune garçon  se partage la vedette avec les autres ce qui est très bien, ça leur permet de se dévoiler davantage.

Je n’ai pas grand chose à rajouter : le scénario est tout aussi sympathique que le premier, on n’a plus le côté surprise de l’histoire de base, mais c’est encore mieux car nombre de détails sont développés ; le character design des personnages est également plaisant et se marrie parfaitement avec les couleurs.
J’ai adoré cette lecture, ce second tome est aussi passionnant que le premier.
Pffff, ça va me paraître long d’ici la sortie du troisième.