Titre: L’Adieu à Baker Street
Saga: Holmes (1854/+1891?), livre 1
Auteur: Luc Brunschwig
Illustrateur: Cecil
Éditeur: Futuropolis
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Le 4 mars 1891, Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty….
Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, j’avais juste besoin de me sortir du livre marathon dans lequel je suis plongée depuis quelques jours. J’espérais quand même qu’il ne soit pas trop sombre et que les planches étaient trompeuses. Bon, ok, ce n’est pas une lecture très gaie, elle retrace quand même l’après-disparition de Sherlock et la vie, le malaise, la détresse, la culpabilité de Watson face à la mort de son ami.
Ce premier livre se découpe en deux parties :
– la première se situe en 1891 et retrace en effet les conséquences de la mort de Sherlock sur la vie de Watson qui écrit un livre sur le sujet, sur l’avenir professionnel de Wiggings, sur la pension de Madame Hudson ainsi que sur la veille veuve, sur son frère Mycroft, etc…
Chacun des personnages se rappelle certains souvenirs, discussions qu’ils ont eu avec le célèbre détective du 221b Baker Street, cela répond à certaines questions qu’on aurait pu se poser sur le personnage, cela en soulève d’autres également, certaines hypothèses sur la relation Sherlock-Moriarty notamment s’étayent sans pour autant les confirmer…
Les dessins sont sympathiques, la couleur dominante est le gris-bleue. Ça donne la sensation d’une atmosphère glauque et une histoire très sombre et finalement, ça va, on est très vite pris dans l’intrigue.
– la seconde se situe en 1844 et on retrouve plutôt la famille Sherrington que je suppose être celle de la mère de Sherlock, l’une des filles Emilie doit épouser Siger Holmes.
Les couleurs sont exclusivement sépias, rendant le récit plus frais, l’ambiance plus insouciante, et une temporalité plus ancienne.
J’ai adoré cette BD, il va absolument falloir que je me procure la suite.