Spirou 4027

Spirou 4027Il faut bien le dire, la couverture est quand même nettement moins classe que le dernier mais si on devait constamment choisir ses achats livresques à la couverture, on passerait à côté de certaines pépites et à n’en pas douter, c’est bien pour son contenu que j’ai acheté ce numéro. Je l’ai depuis une semaine jour pour jour, il était quand même temps que le lise d’autant qu’aujourd’hui sort le 4028.

Magic 7

On poursuit l’interview de Kid Toussaint au sujet du making of de sa série. On découvre entre autre les raisons qui ont poussé ce scénariste à se lancer dans la bd, les influences de ceux de sa génération, la mienne aussi au passage donc je m’y suis bien retrouvée et n’ai pu m’empêcher de sourire ; il évoque également l’avenir de cette série. J’aime beaucoup cette partie, j’espère qu’il y en aura d’autres… 7 ce serait pas mal :p

Mais parlons peu parlons bien et surtout recentrons-nous.
La première partie de Magic 7 nous laissait au milieu d’une discussion entre Léo et Zoran au sujet de son retard du matin et de son impossibilité d’avoir pu voler la coupe. On en apprend du coup un peu plus sur ce personnage, même si son nom de famille, Hamelin, était déjà très évocateur pour moi, finalement, Kid va plus loin que son rapport avec les rats ce qui me convient ^_^
Je n’accroche toujours pas au personnage de Farah, j’attends son développement avec impatience pour voir si mes intuitions se confirment.

L’histoire prend une légère tournure policière lorsque Léo invoque des fantômes pouvant l’aider à découvrir qui est le voleur de coupe. Comme par hasard, ce n’est pas le seul vol que l’école va essuyer et bien sûr, le coupable idéal est… Si vous avez lu le premier, c’est facile, hein !

Aria

Ce qui est un peu énervant, mais ça vaut pour toutes les séries dans ce magazine, c’est que les résumés des épisodes précédents sont plusieurs pages après la première planche jusque 4 pages après ; quand on sait, c’est pas trop grave mais la première fois, ça choque.

J’ai du mal avec cette série. J’étais contente de la retrouver dans le magazine précédent tout en sentant une coupure importante, ben là, j’ai l’impression que la coupure est encore plus grande, probablement parce que je n’ai pas lu le début de l’aventure… Et puis les dessins ont quand même perdu, je trouvais le personnage d’Aria mieux dessiné dans les premiers tomes.

Bicentenaire de Waterloo

Ce numéro de Spirou magazine est consacré au bicentenaire de la bataille de Waterloo. Pour l’occasion, on y retrouve donc une mini-BD de 3 pages : « Les plus belles histoires de l’oncle Paul – Le fabuleux destin de Napoléon« . C’était drôle et je me suis bien marrée.
Du coup, la BD suivante en 14 pages du nom de La bataille de Waterloo fait un choc. Elle m’a laissée plutôt dubitative. Les dessins ne sont pas terribles, il suffit de voir la couverture. L’histoire est assez banale, le seul moment sympa tenait au détail sur les poules, je n’en dis pas plus. Je n’ai pas aimé, je m’y suis ennuyée, il faudrait que je le fasse lire aux enfants pour voir ce qu’ils en pensent.

A suivre dans les prochains jours lorsque je me serai procurée le numéro 4028…

Spirou 4026

Spirou 4026Trop de blabla

J’ignore par où commencer alors je vais me laisser aller et on verra bien où ça nous mène. Je n’avais jamais acheté de Spirou magazine mais lorsque Kid Toussaint a annoncé la parution de sa nouvelle série en kiosque, j’ai pris la décision de me le prendre. J’ai attendu toute la semaine que mercredi arrive et ce jour-là, je n’ai pas eu le temps de le chercher. Screugneugneu !
Par contre, hier, je me suis trouvée un créneau et ça m’a fait bizarre de m’acheter un magazine-BD pour moi chez mon marchand de journaux. J’ai fait un saut en arrière de 10 ans. En tout cas, ça m’a fait un bien fou.

Je l’ai commencé ce vendredi. Je pense que le mieux est de vous présenter les séries les unes après les autres… enfin, du moins celles qui comportent le plus de pages.

Magic 7
Auteur: Kid Toussaint
Dessins: Rosa La Barbera & Giuseppe Quattrocchi
Couleurs: Emmanuelle Pulvirenti

On commence en beauté avec une interview de Kid sur le making of de cette série, la recherche des dessinateurs, la coopération de tout ce beau monde. C’est le genre de détail que j’aime découvrir avant de commencer une série.
On découvrira la totalité de cette histoire au bout de 6 tomes donc je présume 6 semaines. Là, c’est la première partie.
Magic 7 n&bLe héros, c’est Leo, ado qui fait son entrée dans une nouvelle école. Sa particularité, il voit des fantômes de personnages célèbres et est même ami avec certains d’entre eux. Toute la partie réalité a été illustrée par Rosa La Barbera et les célébrités par Giuseppe Quattrochi, leur style de dessin est quand même très proche tout en étant différent, c’est très étrange mais plaisant. J’aime d’ailleurs beaucoup les character design des personnages, je trouve que ça fait assez comics dans l’ensemble, une espèce de mélange entre du Chris Bachalo et du Joe Madureira à leur début ; ça ne pouvait que me plaire.
Au niveau des personnages, c’est un peu difficile de se faire une idée parce que c’est vraiment le tout début. J’aime bien le duo Leo et Houdi, il est fun ; je pense que je devrais bien apprécier Zoran ; pour Farah, je ne sais pas encore, elle a un petit côté peste et chieuse… à voir.
J’ai passé un bon moment avec cette nouvelle série, c’était drôle de rechercher qui sont les célébrités dessinées -je ne les ai pas toutes trouvées mais bon, c’est un détail. La fin est vraiment arrivée trop vite, j’ai hâte d’être à la semaine prochaine.

Aria
Scénario & dessin: Michel Weyland
Couleur: Nadine Weyland

Aria - la 7eme porteUne série que j’affectionne particulièrement. C’est la première BD que j’ai collectionné, d’ailleurs une des seules, au début de l’adolescence. A l’époque, nous n’avions pas beaucoup d’argent mais entre chaque sortie d’album, ma maman mettait un peu d’argent de côté juste pour me les acheter.
Dans ce volume, c’est le 4ème épisode sur 6. Du coup, il manque un bon bout et ça se sent. C’est bien dommage parce que j’ai à peu près retrouvé l’ambiance qui me plaisait tant dans cette série. De plus, comme il me manque un certain nombre de volumes, des allusions passées me sont un peu passé au dessus.
Les dessins n’ont pas particulièrement changés, ça fait un peu bizarre car les années ont quand même défilées et le personnage d’Aria n’a pas changé. Étrange…

Cédric
Scénario: Cauvin
Dessin: Laudec
Couleur: Leonardo

Je n’avais jamais lu de Cédric. Certes je connais le dessin animé qui me laisse assez froide. Pourtant, j’ai trouvé ce morceau de  BD bien plus drôle que l’animé. Pas grand chose d’autre à en dire.

Cedric & Chen

Ma grand-mère est une sorcière
Scénario, dessin et couleur: Bouzard

Une histoire un peu courte mais sympathique qui m’a fait sourire… seule la chute m’a laissée dubitative.

Pour les autres séries, pas grand chose à en dire, certaines sont drôles Les minions ou KidPaddle, d’autres m’ont laissée perplexe me demandant ce qu’elles faisaient là comme Zizi chauve-souris ou l’atelier Mastodonte, et je n’en ai pas compris certaines c’est le cas de Bulbox.

J’avais acheté ce magazine principalement pour Magic 7 et j’en suis ravie, ça m’a fait passer un excellent moment.

Holmes (1854/+1891?), livre 1 : L’Adieu à Baker Street – Cecil & Brunschwig

Holmes (1854-1891), livre 1 - L'Adieu à Baker Street - Cecil & BrunschwigTitre: L’Adieu à Baker Street
Saga: Holmes (1854/+1891?), livre 1
Auteur: Luc Brunschwig
Illustrateur: Cecil
Éditeur: Futuropolis
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Le 4 mars 1891, Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty….

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, j’avais juste besoin de me sortir du livre marathon dans lequel je suis plongée depuis quelques jours. J’espérais quand même qu’il ne soit pas trop sombre et que les planches étaient trompeuses. Bon, ok, ce n’est pas une lecture très gaie, elle retrace quand même l’après-disparition de Sherlock et la vie, le malaise, la détresse, la culpabilité de Watson face à la mort de son ami.

Ce premier livre se découpe en deux parties :
– la première se situe en 1891 et retrace en effet les conséquences de la mort de Sherlock sur la vie de Watson qui écrit un livre sur le sujet, sur l’avenir professionnel de Wiggings, sur la pension de Madame Hudson ainsi que sur la veille veuve, sur son frère Mycroft, etc…
Chacun des personnages se rappelle certains souvenirs, discussions qu’ils ont eu avec le célèbre détective du 221b Baker Street, cela répond à certaines questions qu’on aurait pu se poser sur le personnage, cela en soulève d’autres également, certaines hypothèses sur la relation Sherlock-Moriarty notamment s’étayent sans pour autant les confirmer…
Holmes (1854-1891), livre 1 - L'Adieu à Baker Street p15
Les dessins sont sympathiques, la couleur dominante est le gris-bleue. Ça donne la sensation d’une atmosphère glauque et une histoire très sombre et finalement, ça va, on est très vite pris dans l’intrigue.
– la seconde se situe en 1844 et on retrouve plutôt la famille Sherrington que je suppose être celle de la mère de Sherlock, l’une des filles Emilie doit épouser Siger Holmes.
Les couleurs sont exclusivement sépias, rendant le récit plus frais, l’ambiance plus insouciante, et une temporalité plus ancienne.
Holmes (185-1891), livre 1 - L'Adieu à Baker Street p36

J’ai adoré cette BD, il va absolument falloir que je me procure la suite.

Le top du chat – Philippe Geluck

Le top du chatTitre: Le top du chat
Auteur: Philippe Geluck
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: «On a mis pas mal de temps pour inventer la roue. Et beaucoup moins pour inventer la roue de secours.»
«Si les lentilles vous font péter, portez des lunettes.»
Deux sentences du Chat parmi des dizaines d’autres saillies, blagues, aphorismes et autres calembours. Pas de précipitation, il y en aura pour tout le monde ! Le Top du Chat est un best of des gags du Chat que Philippe Geluck avait initialement composé pour le quotidien belge Le Soir (le journal où est né le Chat), dans un petit format comparable à la récente édition des « mini-Chats » proposés par Casterman. En voici une nouvelle édition, dans un format cartonné classique conforme aux autres volumes de la collection.
Une manière particulièrement agréable de redécouvrir quelques-uns des meilleurs traits d’humour du félin le plus célèbre de la bande dessinée francophone.

Je pense que ma chronique sera relativement courte, je n’ai pas grand chose à dire sur cet album.
Je connaissais le personnage du Chat sans en avoir jamais lu de bande-dessinée. ce soir, je me suis lancé dans cette découverte parce que j’avais envie d’une lecture cool, drôle et pas prise de tête ; pour ce dernier, c’est un peu loupé, j’avoue… ce  n’est pas que c’était compliqué à lire, c’est juste que ça demandait un peu de concentration, ce que je n’avais pas ce soir, résultat, j’ai pu relire 2 fois certains des strips.

Pour l’histoire, pas grand chose à en dire, de petites scènes tournant en dérision certains sujets d’actualité ou de la vie quotidienne. C’était drôle, j’ai le plus souvent souri et quelques fois ri. Certaines références pourront peut-être poser problème à un jeune public parce qu’elles sont obsolètes (dixit Mammouth – à moins d’avoir connu l’existence du supermarché, ça laissera les plus jeunes dubitatifs), ou provoqueront un flottement (mince, j’ai pas compris… oui, ça m’est arrivé à deux reprises et j’ai eu beau lire et relire dix fois l’illustration, ben… rien – il doit me manquer une référence, là ! )

le top du chat p3Pour les dessins… là encore, pas grand chose à dire, le chat et ses congénères sont assez basiques et se ressemblent tous, les couleurs sont simples, les noirs et blancs sont… noirs et blancs. Certaines planches contiennent pourtant des personnages aux visages et corps étonnamment réalistes ce qui contraste agréablement avec le character design du héros.

Bref, c’était une lecture détente sympathique, sans plus.

Killing Time – Toussaint & Evenhuis

Killing time - Kd Toussaint & EvenhuisTitre: Killing Time
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateur: Chris Evenhuis
Éditeur: Ankama
Collection: Hostile Holster
Nombre de pages: 80
Quatrième de couverture: La journaliste Isabelle Bauffays reçoit l’autorisation d’interviewer le tueur en série Gyorgi Owens, surnommé «le faucheur», dans le pénitencier où il est incarcéré. Ses questions concerneront tour à tour les crimes et la vie personnelle du tueur, qui le confronteront à la vision fantasmée de son «œuvre».
Entre traumatismes et perception distordue de la réalité, Gyorgi Owens nous montre comment l’empathie pour son prochain l’a mené à l’anéantissement de vies humaines.

Je n’étais pas certaine, au début de ma lecture, d’aimer cette bande-dessinée, n’étant pas une grande fan de polar – alors pourquoi l’avoir acheté et avoir eu envie de le lire ? Tout simplement parce que connaissant Kid Toussaint et le sachant excellent scénariste, je désirais lire d’autre BD qu’A l’ombre du convoi.
Les dessins ont sûrement grandement facilité l’entrée en matière dans ce monde si sombre : le character design des personnages fait très comics, ce que j’ai adoré ; les couleurs sont très sombres mais cela s’allie parfaitement au scénario. Au fil des pages, j’ai pu apprécier toute l’ampleur de l’histoire.
Killing Time - 1er meurtre d'OwensLe personnage principal, Gyorgi Owens, est incarcéré en tant que tueur en série, interrogé par une journaliste, Isabelle Bauffays, sur les motivations de ses crimes ; progressivement, on se rend compte qu’il n’est pas ce qu’il semble… il raconte ses « suicides assistés », orienté par les questions d’Isabelle.
Lorsque j’ai obtenu le fin mot de l’histoire, ça m’a glacé le sang.

Les enquêtes sur le tueur des hôpitaux et sur « Tea Time » McNeil sont intéressantes  et on sent bien qu’elles doivent être liées sans pour autant faire immédiatement le lien. Étonnamment, ce n’est pas cette partie-là qui rythme le recit, ce sont davantage les interludes entre les deux vieux malades, anciens amis – j’ai compris très vite que le chauve était le second « suicide assisté » de Gyorgi, par contre, j’ai mis plus de temps à capter qui était le second… Ils ont un côté tellement humain, ils en sont attachants…
Killing time p9Quant à la fin, elle m’a laissée sur le cul, pourtant, c’est le genre de conclusion que je flaire à des km d’habitude. Pas là. Je dis dire que pour le coup, c’est un coup de maître.

Pour moi, ça a été un coup de cœur,  je ne peux que le conseiller ^_^