Samuraï, tome 01 : Le Cœur du prophète – Jean-François Di Giorgio & Frédéric Genêt

Titre : Le Cœur du prophète
Saga : Samuraï, tome 01
Auteur : Jean-François Di Giorgio
Illustrations : Frédéric Genêt
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Devenu samuraï, Takeo se sent de taille à affronter son passé…
Aux confins du Japon, se trame un terrible complot : le général Akuma, l’une des personnalités les plus influentes de l’Empire, semble décidé à trahir l’Empereur, à son unique profit. Pourtant, un terrible secret enchaîne les deux hommes : le XIIIe prophète.
De son côté, Takeo, samuraï, espère découvrir qui il est. Pourquoi a-t-il grandi dans un monastère ? Et pourquoi a-t-il été abandonné par son frère, il y a dix ans ? Sa quête l’immergera bientôt au cœur d’une incroyable tourmente, et il se verra finalement mêlé au sombre destin de l’Empire et du XIIIe Prophète…

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette bande-dessinée, je cherche depuis une demi-heure et rien ne me vient.

Takeo est samouraï. Lui et son « compagnon » Shiro veulent se rendre sur l’île sans nom à la recherche de quelqu’un. Ils s’arrêtent dans le village de Guma, tombe sur un groupe d’hommes qui s’en prend à une famille coréenne, et défend les agressés. Pour le remercier, ils l’invitent à boire un coup. À la taverne, la petite Natsumi réussit à résoudre un casse-tête en libérant le cœur du prophète. Un exploit qui la met en danger : les hommes de Nobuo et d’Akuma se lancent à sa poursuite.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et à retenir les détails de la trame secondaire. Une fois que Takeo et Shiro rencontrent la famille de Natsumi, ç’a été plus simple. Je pense que le souci vient du fait qu’il y a beaucoup de mystère et peu d’os à ronger pour titiller ma curiosité, donc ça ne m’a pas donné plus envie que ça de découvrir les dessous de l’affaire.

Le character design est sympathique.
Takeo me fait penser sous bien des aspects à Wolverine (l’époque de Madripoor) et quand il se bat, il est aussi poseur que lui.
Natsumi et Kinu sont fort jolies et j’ai aimé m’attarder sur les planches où elles apparaissent.
Celui qui m’a saoulée, c’est Shiro. Il est un peu lourdingue.
Quant aux cavaliers qui les poursuivent, ils m’ont fait une forte impression lorsqu’ils quittent leur base. Ils sont classes et un brin effrayants.

Finalement, j’ai laissé tomber la rédaction de ma chronique pour la journée et quand j’ai repris, ça roulait tout seul et j’ai fini par trouver l’inspiration.
Je conclurai en disant que c’est un premier tome introductif que ce soit pour les personnages ou l’histoire principale aussi bien que secondaire.
Ça s’est laissé lire, et rapidement en plus. J’ai aimé ce premier tome, il faudra voir ce que donne la suite.

Momoko une enfance japonaise – Kotimi

Titre : Momoko une enfance japonaise
Auteur : Kotimi
Éditeur : Rue du Monde
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Huit histoires relatant l’enfance de l’auteure à Tokyo. Élevée dans une famille modeste avec sa sœur handicapée, elle évoque les jeux dans la rue, le marchand de poissons rouges, l’agitation du marché et la cérémonie du thé chez sa grand-mère.

Une amie m’a prêté cet album qu’elle avait emprunté pour son fils.
L’autrice nous raconte sa propre histoire et a choisi 8 histoires issues de son passé et qui l’ont marquée.

Mon inoubliable entrée en CP : Momoko doit faire sa rentrée au CP, malheureusement, des boutons de varicelle apparaissent et elle est contrainte de rester chez elle, mais elle nous partage ce qu’elle sait de ce premier jour de rentrée.
C’est l’occasion de découvrir la tradition des rentrées scolaires : la cérémonie, le premier jour d’école et surtout le matériel que les enfants reçoivent (brassard, chapeau, protection pour le cartable tout de couleur jaune, et la boîte de mathématiques qui a titillée ma curiosité).

Le dimanche où j’ai découvert papa : le papa de Momoko travaille beaucoup et ne la voit quasiment pas. Le dimanche, il va jouer au golf et ce jour-là, il emmène sa fille.
Je m’attendais à ce que le papa joue sur un green, comme on le voit souvent dans les séries américaines et pas du tout. C’était surprenant et chouette de découvrir ainsi ce sport.

La journée de monsieur Poissons Rouges : une tranche de vie de Momoko. Petit-déjeuner, visite d’un chat errant, cache-cache entre enfants et enfin la rencontre avec le vendeur de poissons rouges.
Une petite histoire sympathique qui nous plonge dans l’ambiance toute nippone avec le repas typique, le décor du terrain de jeu des enfants, et les fameux poissons rouges qu’on retrouve souvent dans les mangas lors de festivals d’été.

Minako, ma petite sœur : on découvre la vie avec Minako, cadette d’un an de Momoko, et qui souffre d’un retard.
Un sujet loin d’être évident à traiter pour des enfants, mais l’autrice a su en parler de manière simple.

La visite des parents à l’école : le titre du chapitre en dit long. La maman de Momoko vient avec Minako et cela ne se passe malheureusement pas bien.
C’est sympa de découvrir l’envers du décor : les parents doivent venir, tout est préparé à l’avance et répété en amont. Un chapitre qui rend aussi le personnage de Momoko plus attachant.

La cérémonie du thé chez ma grand-mère : une cérémonie très ritualisée au Japon, un peu long pour la petite Momoko.
Pour avoir déjà assisté à une cérémonie du thé, je sais que le rituel est strict, mais intéressant. On découvre les gestes que doit faire celui qui reçoit le thé, mais pas comment il est préparé… c’est dommage.

C’est l’heure du repas : ça se passe à l’école. On connaît tous les repas bento, mais dans cette histoire, il n’y en a pas. Le repas se prend dans les classes, les tables sont bougées. Et ce sont des élèves qui se déplacent avec les chariots de nourriture et qui servent.
Je savais que les élèves participaient au ménage, j’ignorais qu’il en allait de même pour le service cantine.

Ce jour de marché que je n’oublierai jamais : pendant que leur mère file faire des courses au milieu des étals du marché, Momoko et Minako doivent l’attendre devant l’échoppe du vendeur de taïyakis. Tandis que Momoko observe la fabrication des gâteaux poissons, sa sœur cadette se fait la malle.
Une petite histoire sympathique qui me rappelle des souvenirs personnels.

On termine cet album avec trois petites surprises, mignon mais sans plus.
J’ai trouvé cette lecture intéressante du point de vue du récit : un décor dépaysant, mais des histoires universelles d’enfants – chacun pourra s’y retrouver.
Le seul bémol en ce qui me concerne, ce sont les dessins. Un enfant de six ans aurait pu les faire – remarquez, c’est peut-être l’effet recherché afin que les enfants se reconnaissent dans ce style de dessin, ça rend peut-être les histoires plus authentiques pour eux, mais j’ai eu du mal.
J’ai bien aimé et j’ai passé un bon moment.

U.C.C. Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux pionniers – Didier Tarquin & Lyse Tarquin

Titre : La trace des nouveaux pionniers
Saga : U.C.C. Dolores, tome 1
Auteurs : Didier Tarquin & Lyse Tarquin
Éditeur : Glénat (Grafica)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : C’est un grand jour pour sœur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l’héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l’armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manœuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d’un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux !

Je n’étais pas très motivée pour lire cette bande-dessinée : la couverture a un fort côté western futuriste qui ne me plaisait pas. Ben… elle est trompeuse. C’est en effet une histoire de science-fiction, mais on est loin des films du far west.

Mony est une orpheline, sœur de l’église des nouveaux pionniers. À ses 18 ans, elle doit quitter l’établissement qui l’a vu grandir. En guise d’héritage, elle reçoit un coffret. En l’ouvrant, elle trouve une clé de consigne qui la mène au vaisseau l’U.C.C. Dolores. Elle cherche un pilote dans les bas-fonds, puis la voilà lancer vers de nouveaux horizons, à la recherche d’un but. Mais c’est sans compter la réputation du vaisseau de guerre dont a hérité notre héroïne et qui lui posera bien des soucis.

Ce fut une agréable surprise. J’ai été happée par l’histoire et je ne m’y attendais pas. Les dessins sont superbes, les décors ont participé au grandiose de cette aventure, que ce soit des paysages urbains avec ses grands buildings et ses quartiers malfamés, les confins de l’univers avec son ciel étoilé et ses pluies de météorites, des panoramas plus naturels.
Ça n’aurait pas dû m’étonner puisque le dessinateur est Tarquin, illustrateur de Lanfeust de Troy… d’ailleurs, on reconnaît bien sa patte dans le character design de Mony.

Les personnages sont sympathiques. Mony est sacrément naïve, mais ça ne m’a pas trop dérangée parce que Kash est là pour l’orienter dans ses choix. Il a les pieds sur terre et se montre aussi patient que pédagogue avec elle. Une question reste en suspens : que cache-t-il ?
On peut également se poser la même question pour Tork… j’avoue que sa ressemblance sur la fin avec Wolverine m’a amusée, découvrira-t-on son apparence d’ici à la conclusion de cette saga ?

J’ai passé un excellent moment, j’ai adoré cette lecture. J’espère pouvoir me procurer la suite un de ces quatre – ce serait frustrant de s’arrêter là.

Le veilleur des brumes, tome 1 – Robert Kondo & Dice Tsutsumi

Titre : Le veilleur des brumes, tome 1
Auteurs : Robert Kondo & Dice Tsutsumi
Éditeur : Milan (Grafiteen)
Nombre de pages : 159
Quatrième de couverture : « Empêcher les ténèbres d’entrer, c’est la mission du veilleur des brumes. » Mon père répétait sans cesse ces mots avant de disparaître.
Au-dessus de Val-de-l’Aube se dresse le Barrage : une immense muraille de bois coiffée d’un moulin. Lui seul tient à distance les brumes mortelles qui ont englouti le reste du monde. Depuis la mort de mon père, je suis responsable du Barrage. Une bien grande responsabilité pour un petit garçon. Mais telle est ma mission. Je m’appelle Pierre. Je suis le veilleur des Brumes.

J’ai emprunté cette bande-dessinée parce que je trouvais la couverture chouette et dessins sympathiques. J’espérais que ce soit une bonne lecture, ça a été bien au-delà de mes espérances.

Le monde a été envahi par les brumes et aucune créature vivante n’a survécu. Seul un petit village, Val d’Aube, est encore debout et à l’abri grâce à un barrage qu’a inventé le père de Pierre, notre héros. Ce dernier est devenu le veilleur des brumes depuis que son paternel l’a abandonné et est sorti dans le brouillard mortel.
Les jours se ressemblent jusqu’au moment où Pierre relève un comportement anormal de la brume. Il en cherche la raison, mais n’a pas le temps de trouver avant d’être emporté par une vague brumeuse avec Roxane sa meilleure amie et Roland un camarade pas super sympa.

Je l’ai lu d’une traite. J’ai essayé tant bien que mal de traîner pour profiter au maximum de ma lecture et de l’ambiance sombre, malheureusement je n’ai pas réussi : je l’ai torché en 20 minutes tellement j’avais envie d’avancer, de suivre Pierre dans son aventure et de découvrir ce qu’est la brume.

J’ai adoré Pierre, il est attachant. Il est consciencieux, ce qui ne doit pas être évident vu son jeune âge. On découvre son passé, ses relations avec son père, mais aussi ses peurs.
Roxane est sympathique, mais on n’en sait pas assez sur elle pour que je réussisse à me faire une idée plus précise sur le personnage.
Je suis mitigée quant à Roland : il est bourru et maltraite Pierre, ce qui me fait grincer des dents, mais je me dis que si la renarde l’apprécie, c’est qu’il y a une raison… J’attends de voir la suite.

Les dessins sont superbes. Le character design est chouette, mais le gros plus, ce sont les décors qui sont magnifiques. J’ai adoré m’y attarder et je suis même revenue sur certaines planches une fois ma lecture terminée.
Et les couleurs sont harmonieuses… du moins dans les passages qui se déroulent à l’extérieur.
Le seul bémol est que dans les scènes d’intérieur, les couleurs sont sombres et on ne distingue pas bien les personnages. C’est dommage.

C’est un coup de cœur pour cette lecture, j’ai tellement aimé que je pense m’acheter la trilogie.

Sorcières sorcières, tome 6 : Le mystère des enfants disparus – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des enfants disparus
Saga : Sorcières sorcières, tome 6
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Miette et Harmonie se préparent pour leur rentrée à l’école de magie: la première entre à l’école préparatoire tandis que la seconde entre au collège. Mais à peine Miette est-elle rentrée de sa première journée de cours qu’elle disparaît, ainsi que deux autres élèves de sa classe. Mais où sont donc passés ces enfants ? C’est un nouveau mystère qu’Harmonie va devoir résoudre !

Je ne sais pas trop par où commencer ni même si ma chronique va être longue, alors je vais commencer par un résumé de mon cru :
Miette entre enfin en primaire. Le jour de la cérémonie d’accueil de rentrée, son oncle qui doit ramener une vingtaine de livre de magie y assiste. La première journée se passe bien pour Miette et ses camarades, mais le soir, la fillette disparaît avec sa meilleure amie tandis qu’elles s’entraînent ensemble. Elles sont loin d’être les seules à s’évanouir mystérieusement dans la nature… enfin dans leur chambre plutôt.
Il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité de Nini qui se met à enquêter.

J’ai adoré ce sixième tome. J’y ai retrouvé l’ambiance qui me plaisait bien dans les premiers. On revoit Norbert et sa copine (j’ai un trou sur son nom) à qui je m’étais particulièrement attachés. L’histoire se situe à nouveau dans le village, au sein de l’école notamment. On découvre la légende de la première baguette magique, racontée par Lyra Gora. Tout cela a renforcé mon sentiment de bien-être, d’être revenue au commencement de cette chouette aventure.

Miette et Harmonie étant séparées dans ce tome, leur lien commence à se défaire, ce qui est normal puisque la benjamine est plus occupée maintenant qu’elle est en primaire. Est-ce que ce n’est qu’une impression de ma part ou est-ce que le prochain confirmera mon intuition ?
Les dessins sont aussi chouettes que d’habitude, les couleurs également. L’arbre Lyra est super bien fait, un peu à la Pocahontas. Quant aux décors, ils sont beaux, je me suis attardée sur certaines vignettes, notamment les paysages nocturnes.

J’ai adoré cette lecture, pourtant, je n’ai pas grand chose à en dire, ce qui est frustrant parce que j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à transmettre ce qui m’a tellement plu dans ce sixième tome. Donc je vais m’arrêter là et attendre que le septième sorte… ou pas.