U.C.C. Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux pionniers – Didier Tarquin & Lyse Tarquin

Titre : La trace des nouveaux pionniers
Saga : U.C.C. Dolores, tome 1
Auteurs : Didier Tarquin & Lyse Tarquin
Éditeur : Glénat (Grafica)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : C’est un grand jour pour sœur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l’héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l’armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manœuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d’un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux !

Je n’étais pas très motivée pour lire cette bande-dessinée : la couverture a un fort côté western futuriste qui ne me plaisait pas. Ben… elle est trompeuse. C’est en effet une histoire de science-fiction, mais on est loin des films du far west.

Mony est une orpheline, sœur de l’église des nouveaux pionniers. À ses 18 ans, elle doit quitter l’établissement qui l’a vu grandir. En guise d’héritage, elle reçoit un coffret. En l’ouvrant, elle trouve une clé de consigne qui la mène au vaisseau l’U.C.C. Dolores. Elle cherche un pilote dans les bas-fonds, puis la voilà lancer vers de nouveaux horizons, à la recherche d’un but. Mais c’est sans compter la réputation du vaisseau de guerre dont a hérité notre héroïne et qui lui posera bien des soucis.

Ce fut une agréable surprise. J’ai été happée par l’histoire et je ne m’y attendais pas. Les dessins sont superbes, les décors ont participé au grandiose de cette aventure, que ce soit des paysages urbains avec ses grands buildings et ses quartiers malfamés, les confins de l’univers avec son ciel étoilé et ses pluies de météorites, des panoramas plus naturels.
Ça n’aurait pas dû m’étonner puisque le dessinateur est Tarquin, illustrateur de Lanfeust de Troy… d’ailleurs, on reconnaît bien sa patte dans le character design de Mony.

Les personnages sont sympathiques. Mony est sacrément naïve, mais ça ne m’a pas trop dérangée parce que Kash est là pour l’orienter dans ses choix. Il a les pieds sur terre et se montre aussi patient que pédagogue avec elle. Une question reste en suspens : que cache-t-il ?
On peut également se poser la même question pour Tork… j’avoue que sa ressemblance sur la fin avec Wolverine m’a amusée, découvrira-t-on son apparence d’ici à la conclusion de cette saga ?

J’ai passé un excellent moment, j’ai adoré cette lecture. J’espère pouvoir me procurer la suite un de ces quatre – ce serait frustrant de s’arrêter là.

Le veilleur des brumes, tome 1 – Robert Kondo & Dice Tsutsumi

Titre : Le veilleur des brumes, tome 1
Auteurs : Robert Kondo & Dice Tsutsumi
Éditeur : Milan (Grafiteen)
Nombre de pages : 159
Quatrième de couverture : « Empêcher les ténèbres d’entrer, c’est la mission du veilleur des brumes. » Mon père répétait sans cesse ces mots avant de disparaître.
Au-dessus de Val-de-l’Aube se dresse le Barrage : une immense muraille de bois coiffée d’un moulin. Lui seul tient à distance les brumes mortelles qui ont englouti le reste du monde. Depuis la mort de mon père, je suis responsable du Barrage. Une bien grande responsabilité pour un petit garçon. Mais telle est ma mission. Je m’appelle Pierre. Je suis le veilleur des Brumes.

J’ai emprunté cette bande-dessinée parce que je trouvais la couverture chouette et dessins sympathiques. J’espérais que ce soit une bonne lecture, ça a été bien au-delà de mes espérances.

Le monde a été envahi par les brumes et aucune créature vivante n’a survécu. Seul un petit village, Val d’Aube, est encore debout et à l’abri grâce à un barrage qu’a inventé le père de Pierre, notre héros. Ce dernier est devenu le veilleur des brumes depuis que son paternel l’a abandonné et est sorti dans le brouillard mortel.
Les jours se ressemblent jusqu’au moment où Pierre relève un comportement anormal de la brume. Il en cherche la raison, mais n’a pas le temps de trouver avant d’être emporté par une vague brumeuse avec Roxane sa meilleure amie et Roland un camarade pas super sympa.

Je l’ai lu d’une traite. J’ai essayé tant bien que mal de traîner pour profiter au maximum de ma lecture et de l’ambiance sombre, malheureusement je n’ai pas réussi : je l’ai torché en 20 minutes tellement j’avais envie d’avancer, de suivre Pierre dans son aventure et de découvrir ce qu’est la brume.

J’ai adoré Pierre, il est attachant. Il est consciencieux, ce qui ne doit pas être évident vu son jeune âge. On découvre son passé, ses relations avec son père, mais aussi ses peurs.
Roxane est sympathique, mais on n’en sait pas assez sur elle pour que je réussisse à me faire une idée plus précise sur le personnage.
Je suis mitigée quant à Roland : il est bourru et maltraite Pierre, ce qui me fait grincer des dents, mais je me dis que si la renarde l’apprécie, c’est qu’il y a une raison… J’attends de voir la suite.

Les dessins sont superbes. Le character design est chouette, mais le gros plus, ce sont les décors qui sont magnifiques. J’ai adoré m’y attarder et je suis même revenue sur certaines planches une fois ma lecture terminée.
Et les couleurs sont harmonieuses… du moins dans les passages qui se déroulent à l’extérieur.
Le seul bémol est que dans les scènes d’intérieur, les couleurs sont sombres et on ne distingue pas bien les personnages. C’est dommage.

C’est un coup de cœur pour cette lecture, j’ai tellement aimé que je pense m’acheter la trilogie.

Sorcières sorcières, tome 6 : Le mystère des enfants disparus – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des enfants disparus
Saga : Sorcières sorcières, tome 6
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Miette et Harmonie se préparent pour leur rentrée à l’école de magie: la première entre à l’école préparatoire tandis que la seconde entre au collège. Mais à peine Miette est-elle rentrée de sa première journée de cours qu’elle disparaît, ainsi que deux autres élèves de sa classe. Mais où sont donc passés ces enfants ? C’est un nouveau mystère qu’Harmonie va devoir résoudre !

Je ne sais pas trop par où commencer ni même si ma chronique va être longue, alors je vais commencer par un résumé de mon cru :
Miette entre enfin en primaire. Le jour de la cérémonie d’accueil de rentrée, son oncle qui doit ramener une vingtaine de livre de magie y assiste. La première journée se passe bien pour Miette et ses camarades, mais le soir, la fillette disparaît avec sa meilleure amie tandis qu’elles s’entraînent ensemble. Elles sont loin d’être les seules à s’évanouir mystérieusement dans la nature… enfin dans leur chambre plutôt.
Il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité de Nini qui se met à enquêter.

J’ai adoré ce sixième tome. J’y ai retrouvé l’ambiance qui me plaisait bien dans les premiers. On revoit Norbert et sa copine (j’ai un trou sur son nom) à qui je m’étais particulièrement attachés. L’histoire se situe à nouveau dans le village, au sein de l’école notamment. On découvre la légende de la première baguette magique, racontée par Lyra Gora. Tout cela a renforcé mon sentiment de bien-être, d’être revenue au commencement de cette chouette aventure.

Miette et Harmonie étant séparées dans ce tome, leur lien commence à se défaire, ce qui est normal puisque la benjamine est plus occupée maintenant qu’elle est en primaire. Est-ce que ce n’est qu’une impression de ma part ou est-ce que le prochain confirmera mon intuition ?
Les dessins sont aussi chouettes que d’habitude, les couleurs également. L’arbre Lyra est super bien fait, un peu à la Pocahontas. Quant aux décors, ils sont beaux, je me suis attardée sur certaines vignettes, notamment les paysages nocturnes.

J’ai adoré cette lecture, pourtant, je n’ai pas grand chose à en dire, ce qui est frustrant parce que j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à transmettre ce qui m’a tellement plu dans ce sixième tome. Donc je vais m’arrêter là et attendre que le septième sorte… ou pas.

Les Quatre de Baker Street, tome 5 : La succession Moriarty – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : La succession Moriarty
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 5
Scénario : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessins et couleur : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : 1892. Pour Billy le fin limier, Charlie le garçon manqué et Tom le monte-en-l’air (sans oublier le chat Watson !), une nouvelle vie commence – une vie sans leur mentor Sherlock Holmes, disparu tragiquement dans les chutes de Reichenbach avec son ennemi juré, le professeur Moriarty… Mais une rencontre des plus inattendues va bientôt précipiter nos héros dans une nouvelle aventure pleine d’action, de dangers et de rebondissements : une mystérieuse affaire d’enlèvement, impliquant les anciens lieutenants du diabolique Moriarty. Les apprentis-détectives parviendront-ils à déjouer les plans des héritiers du Napoléon du crime ? La partie est lancée… et les francs-tireurs de Sherlock Holmes sont sur le coup !

Un cinquième tome dans la droite lignée du quatrième.
Le lecteur savait que Holmes avait survécu à son affrontement avec Moriarty, mais les francs-tireurs de Baker Street le croyaient mort.
Dès les premières pages, ils découvrent la vérité et Holmes, bien décidé à faire tomber l’organisation toujours debout de son ennemi juré, fait appel à leurs services. Ils doivent cependant garder le secret quant au retour de leur patron.
Ils se retrouvent donc à enquêter sur la disparition d’un bébé, le fils d’un magnat de la finance. Un enlèvement orchestré par Keene, le disciple de Moriarty.

C’est un résumé relativement complet. Rien de plus normal, puisque le récit est dense et il y a beaucoup de texte, ce qui n’est pas un problème parce que les auteurs ont super bien dosé : intrigue et action sont parfaitement rythmés et on n’a pas le temps de s’ennuyer.

En ce qui concerne les personnages :
– Billy est égal à lui-même. Son aventure avec Bloody Percy ne l’a pas plus affecté que cela, c’était de l’ordre du quotidien pour un franc-tireur.
– Charlie se montre un peu plus enjouée que d’habitude, une attitude qui masque son chagrin et sa colère suite à son séjour en camp de travail.
– Tom est le plus affecté de tous. Il refuse de parler de ce qui est arrivé chez ses cousins et se montre maussade.

J’aime toujours autant les illustrations que je trouve travaillées. J’apprécie particulièrement les yeux des personnages qui me fascinent, ils me rappellent les comics (et notamment la patte de Jim Lee) que je lisais il y a plus de vingt ans.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome. Et j’espère pouvoir trouver la suite lors de mon prochain passage à la médiathèque, en septembre.

Klaw, tome 12 : Phénix – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Phénix
Saga : Klaw, tome 12
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tout le monde est à sa place. Chacun a choisi son camp. Alors que les anciens porteurs de Dizhis attendent leur retour, le Phénix surgit et redistribue les rôles. Beaucoup se sentent floués… à commencer par Ange, qui perd l’une de ses cartes favorites. Et cette fois-ci, il devra apprendre à perdre pour gagner le cœur de ceux qu’il aime.

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette lecture. J’ai la désagréable sensation que ça tourne en rond.

Un an et demi est passé depuis le tome précédent et différents événements s’imbriquent :
– l’agent Bozulich est en charge des enfants de Shaaz, dans une grande maison appelée Phénix. L’archiviste y vit également avec Lisa, Théo et Franck dans le coma.
– Line élève Jonas, le fils de Théo et Lisa. Ce dernier « contrôle » les dizhis… du moins leurs apparitions.
– Ange… ben je ne sais pas trop ce que fait Ange. Il suit une thérapie, il se bat contre les ninjas qui l’attaquent et il possède le dizhi de l’ours.
– Paula vit avec Tiago et le dizhi du tigre passe de la fillette à son protecteur.
– Ewa est en hôpital psy, Margaret lui rend visite tandis que June (je crois que c’est son nom, j’ai un trou -_-) garde le bercail.

Je pense que c’est un tome de transition qui ouvre l’histoire sur une énième partie parce que ça n’avance pas et ça place de nouvelles bases.
Plus d’une année est passée, et je n’ai pas l’impression que les personnages aient évolué. Ils m’ont tous laissée indifférente, peut-être parce qu’il y en a trop et que les passages où ils apparaissent sont trop courts pour être suffisamment développés.

Les dessins ont légèrement changé, du moins en ce qui concerne l’apparence des dizhis – également d’Ange qui fait bien plus vieux ainsi. Les illustrations que j’ai le mieux aimées sont les vignettes que dessinent Paula, les personnages sont trop mignons.
J’ai lu cette bande-dessinée sans grand enthousiasme, pourtant, j’avais hâte de découvrir ce qu’elle me réservait. Bref, c’est une déception.