Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1 – Ransom Riggs

miss-peregrine-et-les-enfants-particuliersTitre: Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1
Auteur: Ransom Riggs
Éditeur: Bayard
Nombre de pages: 432
Quatrième de couverture
: Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé un partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l’avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d’un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d’enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».
Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s’enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l’île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n’a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s’ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela paraisse… 

Je suis loin d’être fan de la couverture, je la trouvais trop colorée, et puis, c’est dommage d’y retrouver les personnages du film alors que la couverture initiale en noir et blanc était si jolie. C’est probablement ce qui m’a fait hésiter à le prendre.
Finalement, quand je l’ai commencé, je me suis rapidement rendue compte que ce n’était qu’une sur-couverture et qu’en-dessous se cachait celle que j’aimais tant. (cf ci-dessous)

ce-qui-se-cache-sous-miss-peregrine
J’en avais entendu beaucoup de bien et je n’ai pas été déçue.
Dans un premier temps, ce qui saute aux yeux, c’est la typographie choisie, elle est aérée et les interlignes sont larges ce que j’ai beaucoup aimé. Il en va de même pour le numéro des pages et le petit design séparatif qui les entoure. Ça rend la lecture très agréable.
De plus, le récit est jonché de vieilles photographies, un peu comme dans celles qu’on pourrait trouver lors de foires aux monstres. D’ailleurs, je m’attendais un peu à une ambiance du genre (comme dans la série la caravane de l’étrange). L’histoire laisse entrevoir qu’à une époque ce fut probablement le cas, mais Jacob vient d’une ère bien trop moderne. Dommage.

Mais cela ne m’a pas empêchée d’en apprécier le roman.
Les personnages sont sympathiques et attachants même lorsque les enfants particuliers s’en prennent à Jacob.
miss-peregrine-et-les-enfants-particulier-tome-1-p142Par contre, je n’ai pas aimé la façon dont l’auteur amène son héros ou le narrateur à se poser des questions sur les estres ou la boucle : il utilise Enoch qui balance des bribes d’informations puis bizarrement, il s’arrête parce qu’il n’a pas le droit de révéler la vérité au petit nouveau – ben alors tais-toi ! On a droit à ça sur tout un chapitre (oui, j’ai bloqué sur celui-là) mais si tu ne peux rien divulguer, ta gueule ! Ça m’a prodigieusement énervée, il y avait pourtant une façon simple et surtout plus subtile de nous lancer sur les méchants : quand Emma a fait prisonnier Jacob en le prenant pour un estre, ça aurait pu être le point de départ surtout qu’elle a clairement énoncé le nom de la créature, mais non… au lieu de ça, on se tape Enoch et ses demi-mots !
C’est le seul bémol que je mets.

J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un excellent moment, j’ai hâte de lire le second tome et de voir ce que l’auteur nous réserve.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Plume à papote un livre dont tu entends parler depuis longtemps – 5 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 14/50

Les dauphins aussi ont le mal du pays ! – Tanya Stewner & Anne Montel

les-secrets-de-zoe-tome-3-les-dauphinsTitre: Les dauphins aussi ont le mal du pays !
Saga: Les secrets de Zoé, tome 3
Auteure: Tanya Stewner
Illustrations: Anne Montel
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 191
Quatrième de couverture:
Zoé peut parler aux animaux et, d’une simple caresse, redonner vie aux plantes. Cette année, elle part en vacances avec sa famille au bord de la mer du Nord. Esahi, son meilleur ami, les accompagne. Dans la pension tenue par la fantasque Génova, ils font la connaissance de Féline, une petite fille mélancolique en fauteuil roulant à qui ils vont s’efforcer de redonner le sourire.
Par ailleurs, Zoé rencontre une famille de dauphins et comprend vite qu’ils sont en danger : ils ont fui l’Atlantique à cause des engins à moteur mais, ici, l’hiver s’annonce très rude !
Une jolie leçon de générosité et de persévérance.

N’ayant pas lu le résumé avant de lire ce troisième tome – inutile, ma fille et moi connaissons et adorons la série -, je redoutais un peu une répétition de l’histoire : jusqu’à présent, Zoé travaillait dans un zoo, et elle utilisait principalement ses dons dans ce contexte ; elle luttait comme elle pouvait contre Trina et sa frangine. Quelle n’a donc pas été ma surprise de découvrir que sa famille et elle partaient en vacances, accompagnés d’Esahi, de la snob et pourtant si amusante chatte, Mme de Richard, et du fidèle chien Bonsai ?

Dans les tomes précédents, on avait déjà découvert un peu le père de Zoé qu’on savait sympathique, très vaguement la grand-mère Simone qui est plutôt drôle et tout aussi peu la mère, Régine, qu’on devinait déjà bien peu agréable mais j’étais loin de me douter que c’en était à ce point. J’avoue qu’elle est vraiment atroce : elle ne s’occupe quasiment pas de sa famille, elle passe son temps à s’énerver pour un rien, elle travaille constamment délaissant ses proches et surtout, elle ne comprend pas les dons de sa fille et n’essaie même pas.
De nouveaux personnages font leur apparition : l’extravagante Génova (tout le contraire de Régine) qui en fait beaucoup trop dans le simple but de rendre le sourire à sa fille paraplégique, Féline. L’une comme l’autre passent bien.

les-secrets-de-zoe-tome-3-p60La famille de dauphins est plutôt sympathique, surtout les plus jeunes, Fitz et Zapp – ils sont attachants : le premier joue son fanfaron se prenant pour un Super-Dauphin, il m’a bien fait rire quant à sa sœur, elle a davantage les pieds sur terre ce qui la rend tout aussi touchante.

J’ai autant adoré ce troisième tome que les précédents.
Par contre, je suis particulièrement triste parce qu’il est paru en janvier 2014 et la suite n’a pas été éditée… je ne pense pas qu’elle le sera et c’est vraiment dommage, c’est une saga qui peut beaucoup apporter aux enfants : notamment à accepter leur propre différence mais également celle des autres.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
4ème année : Dragées surprise – un livre dont vous n’avez pas lu le résumé – 20 points

Jusqu’à la Fin des Temps – Céline Guillaume

Jusqu'à la fin des temps - Celine GuillaumeTitre: Jusqu’à la Fin des Temps
Auteur: Céline Guillaume
Éditeur: Underground
Nombre de pages: 216
Quatrième de couverture
: Au milieu des bois, lors d’une nuit sans lune, elle m’apparut pour la première fois. Mythe ou réalité, annonciatrice d’infortune ou de réussite, je l’ignorais… Seule une antique pièce syrienne abandonnée sur mon siège témoignait de ma rencontre avec la Dame Blanche, messagère de l’au-delà qui allait me guider vers ma destinée tracée depuis la nuit des temps.
Huit siècles après le début de cette histoire dans l’Histoire, je tenais dans mes mains notre devenir.

Ce mois-ci, j’ai à nouveau pu participer à l’événement Un mois, une maison, un achat : Les éditions Underground. Ma binômette Alicia du blog Psycho Boook et moi avons profité d’avoir choisi la même roman pour le lire en LC. 

Ce qui m’a attirée d’un premier abord, c’est la couverture. Je l’ai trouvé toute simple mais très jolie : elle est cartonnée et le titre comme le nom de l’auteure sont en lettres d’or.
Mais ce ne fut pas la seule raison : j’avais lu et plus qu’adoré le ballet des âmes de Céline Guillaume puisque c’était un coup de cœur ; de plus, le résumé m’a beaucoup plu, principalement la présence de la Dame Blanche. Je m’attendais à ce que l’histoire tourne autour de ce mythe, finalement, ce n’est qu’un très vague prétexte au prologue, un personnage qui était loin d’être nécessaire, Angèle suffisait largement comme « prophétesse ».

Au final, c’est davantage une histoire d’amour et de réincarnation, ce qui ne me pose pas plus de soucis que ça.
Ce qui m’a vraiment ralenti dans ma lecture, c’est l’univers : j’aime particulièrement ce qui touche au médiéval et la plume de l’auteure me plaît énormément, seulement, ce coup-ci, c’est du médiéval oriental et j’ai beaucoup de mal avec tout ce qui touche à l’ambiance mise en place, mon cerveau déconnecte automatiquement quand on parle de tissu en damas, de sultan et autres allusions du genre. Du coup, à plusieurs reprises, j’ai été obligée de relire certains passages et me concentrer plus que de coutume. Bref, ça a parfois été laborieux.
La seule partie que j’ai vraiment aimé, c’était la seconde : les souvenirs de la vie passée de l’héroïne, Cassandra, parce qu’on se situe autant du côté des croisés que de celui des hommes de Saladin. Et la prise de Damas par les occidentaux a été pour le moins rude à découvrir, la fin plus que le début.
La troisième partie était également intéressante, même si j’ai trouvé le côté mission humanitaire relativement succinct. A la fin, il se passe un événement douloureux pour l’héroïne qui est bien traité, un peu vague dans les faits mais relativement réaliste ; assez bien résumé du côté des sentiments éprouvés, principalement l’incompréhension et la tristesse, par contre, il manquait la culpabilité « si on n’avait pas fait ça, ça ne serait pas arrivé » – l’auteure a peut-être préféré ne pas alourdir le récit avec cette émotion, n’empêche que ça manque.

En résumé, il y a eu du bien et du moins bien. Pour moi c’est une déception, probablement parce que j’en attendais trop.

Vous pourrez découvrir l’avis de Psycho Boook ici

Rose et le fantôme du miroir – Holly Webb

Rose et le fantômeTitre: Rose et le fantôme du miroir
Saga: Rose, tome 4
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 280
Quatrième de couverture: Bien qu’elle soit heureuse chez Mr Fountain, Rose s’interroge toujours au sujet de sa vraie famille. Que sont-ils devenus? Sont-ils aussi tous magiciens? Ces questions la tracassent jusqu’au jour où Rose fait une découverte étrange : un miroir en argent ayant autrefois appartenu à sa mère. Quels sombres mystères renferme-t-il?

Quand on a fini le troisième tome, on comprend aisément que Miss Fell en sait davantage sur les origines de Rose que ce qu’elle en dit et peut-être sont-elles de la même famille.
Si le troisième tome m’avait un peu déçue, principalement parce que je l’avais trouvé moins emprunt de magie que les précédents, ce n’est absolument pas le cas pour celui-ci, il est aussi bien que les deux premiers, j’avais trouvé que dans le trois, on ne voyait pas suffisamment Gus, il était trop effacé et ça manquait trop – j’adore ce chat, il est trop fort, littéralement, et super drôle.

Dans ce volume, Miss Fell est chargée de l’apprentissage de Bella puisque l’enfant gâtée de monsieur Fountain ne contrôle pas ses pouvoirs et devient par là même, dangereuse. La vieille femme en profite également pour s’occuper de l’héroïne. La jeune orpheline découvre l’image d’une femme qui lui ressemble dans le miroir de Miss Fell.
De fil en aiguille, les trois jeunes apprentis aidés de Gus découvrent le passé de Rose ainsi que l’endroit où sa mère fut séquestrée à la naissance de Rose. Par contre, on n’a pas réellement le fin mot de l’histoire quant à Brochet : on sait ce qu’il fait mais on ignore comment – il y a bien une hypothèse émise mais aucune certitude… C’est un peu frustrant.
Quant à la bataille contre la Talisie, elle est décidément très voire trop courte. Elle se déroule sur un chapitre et on a un peu droit à une fin ouverte de ce côté là : les troupes sont mises en déroute par les magiciens londoniens, mais ensuite ? Je suis restée un peu sur ma faim.

Ce quatrième tome est la conclusion de la saga Rose, j’avais grandement hâte de le lire et en même temps, je ne voulais pas y mettre un terme… j’ai fait duré autant que possible le plaisir, m’empêchant d’avancer trop vite – et bon sang, que c’était dur !
Malgré une fin bien trop rapide, ça a été un coup de cœur, je suis ravie de l’avoir lu et tristounette que ce soit fini… j’ai adoré l’univers, et je crois bien que je suis fan de l’auteure.

Les tigres n’embrassent pas les lions ! – Tanya Stewner & Anne Montel

Les secrets de Zoé 2Titre: Les tigres n’embrassent pas les lions !
Saga: Les secrets de Zoé, tome 2
Auteur: Tanya Stewner
Illustrations: Anne Montel
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 214
Quatrième de couverture:
Zoé peut parler au animaux et, d’une simple caresse, redonner vie aux plantes. En dehors des heures de classe, elle travaille comme interprète dans un zoo. Grace à elle, la directrice n’ignore plus les grands et les petits soucis des animaux. Un jour, Shankar, le lion, confie à Zoé qu’il est amoureux de Samira, la tigresse, et que cela le rend malheureux. Car a-t-on déjà vu un lion et un tigre s’aimer ? Zoé, elle, y croit, et décide de libérer les deux félins pour qu’ils se retrouvent la nuit, en secret …

 Ma puce et moi avons été ravies de pouvoir retrouver les aventures de Zoé.
Cette fois-ci, elle travaille pour le zoo qui abrite l’éléphant Martha du premier volume.
On découvre d’autres soigneurs dont Tom qui assez sympathique comme petit gars mais aussi Trina, une sale peste de la pire espèce.
On apprend également à connaître la directrice du zoo, Mme Pierre-Moutarde surnommée le Colonnel Moutarde ; elle est stricte, sa tenue renforce cette impression, son travail oblige, pourtant, elle a malgré tout un côté humain assez développé qu’on découvre un peu plus à chaque événement.
Zoé rencontre un certain nombre d’animaux, principalement des fauves (léopard, lion, tigresse) mais pas que.
Et n’oublions pas le jardinier, M. Pong et son fils Bao aux chaussures de tigres.

Les secrets de Zoé tome 2 p99Les personnages principaux sont toujours aussi attachants, les nouveaux également si ce n’est pour Trina, le terme d’horrible n’est pas assez fort pour la décrire, je ne comprends même pas comment elle a pu conserver son poste au zoo, au début j’ai cru qu’elle avait un lien familial avec la directrice, mais non.
Je ne suis pas parvenue non plus à apprécier comme il se devait Shankar et Samira, alors que je n’ai pas eu ce souci avec Martha mais j’ignore pourquoi. J’avoue que l’histoire entre les deux félins, ce n’est pas ce que j’ai retenu du roman.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, certains contiennent plus de détails que d’autres, quelques uns sont plus sobres. Mais dans tous les cas, ils s’accordent toujours aussi bien avec la narration.

J’ai vraiment adoré ce second tome, petit bémol sur la fin : Trina et son acolyte font quelque chose de vraiment très grave et j’ai trouvé la punition légère, il y a bien la menace de la police mais on ignore au final si elle est exécutée ni quelles en sont les conséquences. Il ne nous reste plus qu’à lire le 3 pour voir ce qu’il advient des jeunes filles.