Rose et le masque vénitien – Holly Webb

Rose et le masque vénitioen - Holly WebbTitre: Rose et le masque vénitien
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 274
Quatrième de couverture: Rose et son maître Mr Fountain sont convoqués au château du Roi Albert : un masque vénitien d’une valeur inestimable vient d’être volé… Doté d’étranges pouvoirs, il peut être très dangereux s’il se retrouve entre de mauvaises mains. Dans les ruelles sombres de Venise, Rose s’apprête à déjouer la magie noire de mystérieux malfaiteurs.

La fois d’avant, quand je me suis rendue à la bibliothèque, je n’ai pas réussi à me procurer ce troisième tome. J’ai donc été plus que ravie de le découvrir sur une des étagères lors de ma dernière visite… Je me suis empressée de l’emprunter et dès que mon emploi du temps me l’a permis, je l’ai commencé.

Des trois, c’est probablement celui que j’ai le moins aimé. Le début était long, il reprenait beaucoup les événements du second ; l’atmosphère est différente – ça fait moins Angleterre Victorienne, il y a également moins de magie au début ; pourtant, c’est dommage, parce que l’histoire se passe à Noël donc ç’aurait dû être aussi féérique que le second mais non. J’ai également trouvé que par rapport aux précédents, les actions étaient racontées de manière plus brouillonnes, j’ai eu du mal à m’imaginer certaines scènes comme le combat sur le bateau à la fin, il y a eu d’autres passages du genre où j’ai dû relire plusieurs fois les paragraphes sans réussir à m’imaginer les fragments d’histoire, c’est assez désagréable – là, aucun autre exemple ne me revient mais il y en a eu un certain nombre.

Mr Fountain se rend à Venise pour retrouver Gossamer et lord Venn, les méchants du 2. Il est accompagné de Gus, Rose, Freddy et Bella. Bill se cache dans leur bagages et se joint à la compagnie sur le bateau : c’est un personnage que j’aime beaucoup, il sait se montrer discret mais le plus souvent, il est drôle, rentre dedans et ne mâche pas ses mots. Seulement, du moment où il accompagne son maître et ses apprentis, il est totalement effacé, il suit comme un petit chien et il faut bien le dire, il ne sert pas à grand chose, même à la fin ; ça m’a un peu déçue.

Par contre, j’ai adoré l’idée des masques vénitiens qui sont constamment portés par les habitants de Venise au point que pour certains, ils sont une seconde peau -pas qu’au sens figuré. Mais ça m’a donné la sensation que le thème n’est qu’effleuré, principalement parce qu’aucun de ces étranges personnages n’est réellement en contact avec nos héros, du coup, ça semble loin : trop pour sembler menaçant -même si le passage avec le masque de Rose s’en rapproche davantage et m’a stressée- mais suffisamment proche quand même pour qu’on s’interroge.
J’ai également apprécié l’apparition d’un nouveau personnage, Miss Fell, qui semble avoir un lien avec Rose sans qu’on sache lequel, scrogneugneu ! Il va me falloir le prochain pour avoir la conclusion de la saga…

Malgré cela, j’ai bien aimé ce troisième tome mais sans plus.

Détectives de contes de fées – Michael Buckley

Les soeurs grimm tome 1Titre: Détectives de contes de fées
Saga: Les sœurs Grimm, tome 1
Auteur: Michael Buckley
Éditeur: Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 270
Quatrième de couverture: Pour Daphné et Sabrina Grimm, la vie n’a pas toujours été un conte de fées. Après la mystérieuse disparition de leurs parents, les deux sœurs sont envoyées chez leur grand-mère… qu’elles croyaient morte depuis longtemps ! Et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. L’étonnante Mamie Relda leur apprend qu’elles sont les descendantes des célèbres frères Grimm et qu’elles sont chargées d’une mission : maintenir la paix entre les humains et les créatures féeriques. A peine Daphné et Sabrina ont-elles le temps de se remettre de leurs émotions que, déjà, leur première aventure commence : un géant sorti d’on ne sait où menace la ville !

En commençant cette lecture, je m’attendais à une lecture facile, fraîche et pleine de conte de fée. Je n’ai pas été déçue. Relda Grimm, la grand-mère de Sabrina et Daphné, vit à Port-Ferries, ville dans laquelle vivent un certain nombre de personnages issus des contes traditionnels mais pas que… afin de conserver leur identité secrète, ils sont donc obligés de vivre dans la peau d’habitants comme les autres.

Soeurs Grimm - rencontre avec Mamie ReldaJ’ai relativement bien accroché à pratiquement tous les personnages : Sabrina est un peu énervante à toujours vouloir tout diriger et protéger sa petite sœur mais quand elle lâche du leste, elle est plus agréable ; Daphné est particulièrement attachante et pour son jeune âge a compris énormément de chose à la vie ; Relda passe bien ; M. Canis m’a beaucoup plu, j’aime son air impassible ; Puck m’a, dans l’ensemble, laissée indifférente même si par moment, j’ai souri lorsque les filles le manipulent ; Miroir, ô Miroir… trop fort !

L’enquête est rondement menée et le récit est cohérent ; j’ai découvert avant la fin qui était le véritable coupable, le fameux M. Anglais, mais pas avant les 75% et ce n’était qu’une intuition, rien n’indiquait réellement le complice du géant.
L’histoire n’est pas super originale, mais j’adore le monde créé : on finit toujours par nous révéler qui est le personnage entrant en jeu, mais avant cet aveu, on peut s’amuser et essayer de deviner quelle personnalité de conte se trouve face aux fillettes Grimm.

J’ai adoré cette lecture, je l’ai trouvée sympathique et ma puce également. Elle n’a qu’une hâte : que je lui lise les prochains, ce que je compte bien faire dans les mois qui viennent.

Rose et la princesse disparue – Holly Webb

Rose et la princesse disparueTitre: Rose et la princesse disparue
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 308
Quatrième de couverture: Rose poursuit ses cours de magie auprès de Mr Fountain dans une atmosphère pesante. En effet, Jane, princesse préférée du peuple, vient d’être kidnappée. Rassemblant son courage et ses pouvoirs, et avec l’aide de ses amis magiciens, Rose se lance à sa recherche.

 Ce second tome est la suite directe du premier puisque cela se passe une semaine après que Freddy, Isabella et Rose aient mis un terme aux agissements de Miss Sparrow.
Au début, on reste principalement dans la maison de Mr Fountain. Les autres domestiques changent d’attitude face à l’héroïne qui conserve son statut de servante mais monte en grade avec celui d’apprentie magicienne. Heureusement, Bill et miss Bridges se comportent relativement de la même manière ce qui est un soulagement parce que j’aime bien la relation qu’elle a avec le jeune domestique, mais la réaction de Mrs Jones est affligeante, ce n’est pas parce que Rose a des pouvoirs qu’elle est dangereuse, elle ne l’était pas avant… Ne parlons pas du comportement de Susan, je n’aimais déjà pas avant cette fainéante, là, encore moins.
Dans un premier temps, comme pour le tome précédent, on ne voit de l’extérieur que les boutiques où Rose va faire les courses pour le manoir mais cette fois, ça s’étend un peu avec le magasin de magie qu’on ne connaissait pas auparavant.
Puis on s’éloigne, on découvre le palais royal, la fête sur le fleuve, l’histoire et le conflit avec la Talisie.

Ce tome aborde un thème qui me tient particulièrement à cœur : la différence, faut-il en avoir peur ? Comment vivre avec ? Les réponses sont plus qu’évidentes et distillées tout le long de l’intrigue : bien sûr que non, le pouvoir n’est qu’un instrument qui peut être dangereux, utile, futile, etc… il en est ce qu’on en fait…
Bref, rien que pour ça, c’est un second coup de cœur pour ce second tome. J’ai hâte de lire la suite puisque le dernier chapitre nous ouvre encore le monde dans lequel vit Rose avec une ouverture plus vaste notamment sur la politique avec la Talisie. Espérons qu’il y soit à la bibliothèque lorsque j’irai mercredi prochain.

La Guerre des Éléments, tome 1 : Avril – Perrine Rousselot

La guerre des éléments, tome 1 - avrilTitre: Avril
Saga: La Guerre des Éléments, tome 1
Auteur: Perrine Rousselot
Éditeur: Kitsuneragi
Nombre de pages: 242
Quatrième de couverture: Je m’appelle Avril, j’ai dix-sept ans et la vie d’une adolescente normale. J’ai un petit ami qui s’appelle Mickaël et ma meilleure amie Aline est en Terminale avec moi. Chose qui pourrait paraître étrange, j’ai un animal de compagnie qui s’appelle Lux, c’est une luciole. Le jour où je découvre un monstre sous mon lit, je me précipite chez Mickaël mais y découvre un autre garçon du nom de Snow qui me vole un baiser. Qui est-il ? Et comment peut-il savoir tant de choses sur moi et mon amitié particulière avec Lux ?

Ce mois-ci, l’événement Un mois, une maison, un achat met à l’honneur les éditions Kitsuneragi. Cette fois, je n’ai acheté qu’un seul livre et en voici ma chronique.
Je suis plutôt mitigée quand à cette lecture : j’ai adoré certains passages et d’autres m’ont un peu ennuyée.

Les points faibles :
-Le début commence très fort, on entre rapidement dans le vif du sujet mais je n’ai pas eu le temps de connaître ni de m’attacher au personnage d’Avril, du coup, ça m’a pris un peu de temps
-Le récit est assez inégal dans l’ensemble : certains passages sont passionnants mais ils sont trop rapidement coupés par des scènes plus calmes, ça casse le rythme. D’autres moments sont bien trop courts et ça donne la sensation de ne pas avoir beaucoup d’importance, ce qui n’est pas le cas.
-Les réactions et l’avenir des personnages sont plutôt prévisibles (le trio amoureux entre Avril, Snow et Mickaël, la destinée de Liz, …)
-Aline (je m’attendais au rôle que joue le père de l’héroïne dans le SCISCO et ça ne me posait pas plus de souci que cela mais celui de sa meilleure amie… mais bien sûr ! Je trouve que ça n’a pas été fait correctement, du coup, ça donne l’impression d’être du n’importe quoi !)

Les points forts :
-L’histoire est sympathique, le côté élémentaire m’a beaucoup plu et la partie prophétie a réussi à me surprendre, j’ai adoré ça.
-Les scènes d’action sont relativement cadencées et je les ai dévorées avec beaucoup de plaisir.
-Même si j’ai mis du temps à me faire aux personnages, je m’y suis attachée
-Le premier volume se termine proprement : je n’ai pas l’impression d’avoir l’obligation de lire la suite, ça me donne la sensation d’être libre de continuer ou non.
-Le style d’écriture est fluide, agréable à lire et la lecture en est rapide.

Ça a été une lecture attrayante, sans plus.

Un mois, une maison, un achat

P’tit Cousu – Guy Bass

P'tit cousuTitre: P’tit Cousu
Auteur: Guy Bass
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 189
Quatrième de couverture: Si vous apercevez au loin le sombre château de Grottegroin, surtout, surtout, REBROUSSEZ CHEMIN !
Car c’est là que vivent le professeur Erasmus, le plus fou des savants fous, et les horribles monstres qu’il a créés. Parmi eux, il y a P’tit Cousu, la toute première création du professeur, une créature faite de bric et de broc, qui n’a qu’un désir : qu’on se souvienne de lui…

Ça faisait un moment que j’avais envie de lire ce roman jeunesse donc lorsque je l’ai vu à la bibliothèque, je me suis précipitée dessus ^_^
Mon fils a refusé de le lire… Dépit… Du coup, j’ai proposé à ma puce de le lui lire parce qu’il est quand même un peu long pour son niveau et qu’elle appréhendait un peu : « est-ce qu’il fait peur ? »
C’est avec beaucoup de plaisir qu’elle a accepté.
J’ai donc mis tout mon savoir-faire de conteuse dans cette lecture, prenant des voix différentes pour chaque personnage, les démarquant les uns des autres : la Créature a une intonation à la Sparadrap (dans NOOB) je trouvais que ses hausses de ton correspondaient totalement aux mots importants majuscules dans les paroles du monstre ; une voix de savant fou avec le rire complètement dément pour le professeur Erasmus (« Maman, tu fais trop peur avec cette voix » dixit la puce !) ; un ton emphatique pour Fulbert Montremonstre et une toute petite voix tristounette pour P’tit Cousu.

P'tit cousu p86

J’ai passé un excellent moment au sein du château de Grottegroin, peut-être est-ce en raison des artifices que j’ai rajouté lors de ma lecture orale, peut-être le fait d’être avec ma fille… mais je ne pense pas : les personnages sont très chouettes, je les ai trouvés complets.
P’tit Cousu est attachant dans son malheur, sa tristesse est très réelle et la raison de ce chagrin en est magnifiquement expliquée. La créature est drôle et dédramatise la situation, je l’ai adorée. Fulbert Montremonstre est monstrueux, il est vile, ce n’est pas un vilain simplement bête et mauvais, il est ignominieux, tout ce que j’aime chez les méchants. Seul le professeur Erasmus m’a laissée de marbre.

P'tit cousu p43A cela, rajoutons la mise en page que j’ai adorée : l’annonce des chapitres est vraiment sympathique (elle prend une page entière, accompagnée d’un titre, d’un petit dessin, et d’un court poème ou d’une réflexion absurde numéro XXX du professeur Erasmus Erasmus – cf ci-contre), les illustrations sont nombreuses – pas trop mais juste ce qu’il faut pour rendre la chose plaisante, les feuilles ne sont pas entièrement blanches ce qui rajoute à l’ambiance.
L’ambiance, parlons-en. Il ne fait pas peur à proprement parlé mais il est quand même un peu sombre et certaines subtilités peuvent échapper à un trop jeune public, à partir de 8-9 ans, c’est très bien ! De plus, il est parfait pour les vacances de Toussaint et l’approche d’Halloween.

C’est un gros coup de cœur pour ce livre, il faut absolument que je l’ai dans ma collection… pareil pour les deux prochains !!!