Le combat de l’Epouvanteur – Joseph Delaney

Le combat de l'épouvanteurTitre: Le combat de l’Epouvanteur
Saga: L’épouvanteur, tome 4
Auteur: Joseph Delaney
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 406
Résumé:
Les sorcières de Pendle deviennent de plus en plus malfaisantes. Le plus inquiétant, c’est que les trois clans – les Deane, les Malkin et les Mouldheel – préparent une alliance. Ensemble, ils seraient capables d’invoquer le Diable en personne ! Tom et son maître vont se rendre là-bas pour éviter le pire. Mais avant, Tom Ward doit passer chez lui pour récupérer les malles que sa mère lui a laissées en héritage. Or, une fois sur place, il découvre que la ferme a été ravagée, la grange brûlée.

Le combat de l’épouvanteur est le quatrième tome de la série, un volet légèrement différent des autres principalement en raison des événements qu’affrontent Tom tout du long. Je m’explique : il combat toujours des sorcières, celles de Pendle cette fois, seulement, on a rapidement l’impression d’être arrivé à la bataille finale -alors que c’est loin d’être le cas- tellement l’ambiance est oppressante, les dangers constants, les rebondissements nombreux et puis on a aucun répit, même dans les moments de repos, genre à Read Hall, l’obscur rôde prêt à faire la peau aux protagonistes de l’histoire.

Dans ce quatrième volet, on en apprend bien plus sur l’organisation des clans de sorcières, le rassemblement de plusieurs clans portant le nom de conventus ; n’oublions pas que Pendle, c’est également là que vit la famille d’Alice, les Deane comme les Malkin, on comprend bien mieux pourquoi elle ne voulait absolument pas y retourner, on y rencontre également la tante -Agnès- qui s’est occupée d’elle avant qu’elle ne finisse avec Lizzie l’Osseuse ;  et surtout, on découvre davantage le passé de la mère de Tom, mais là-dessus, je ne peux en dire plus sans dévoiler une partie de l’intrigue.
On voit également bien peu l’Epouvanteur, il est toujours par monts et par vaux à Pendle, mais ce qu’il y fait, ça reste assez flou… il va convaincre les habitants de rejoindre sa cause contre les trois clans qu ont la main mise sur la région mais il ne revient jamais dans les temps et quand Tom a besoin de lui, il n’est jamais là où il est censé être – plus que dans les autres volets ; du coup, j’ai eu la sensation qu’il était quasi-absent de l’aventure et je me suis demandée plus d’une fois ce qu’il pouvait bien foutre… et l’excuse des visites aux habitants de Downham ne m’a nullement convaincue.

Epouvanteur - carte de PendleJ’ai bien aimé ce quatrième tome, mais nettement moins que les autres. Pourtant, il bouge bien plus, on n’a pas le temps de s’ennuyer, il est plus sombre, mais étrangement, tout se goupillait trop bien puisque la mère de Tom avait prévu un peu tout ça. Du coup, ça ôte une partie du stress et du suspens et le récit perd, on se dit que pour le héros ça va forcément bien se terminer – même si le final ne se passe pas si bien que cela…

Mystère au congrès d’alchimie – Arthur Ténor

Le félin 1 - Mystère au congrès d'alchimieTitre: Mystère au congrès d’alchimie
Saga:  Le Félin : Agent secret médiéval, tome 01
Auteur: Arthur Ténor
Illustrations: Matthieu Blanchin
Éditeur: Éditions Lito
Nombre de pages: 163
Quatrième de couverture
: Le Félin est chargé d’escorter maître Pirus au congrès mondial d’alchimie. Très vite, d’inquiétants phénomènes se produisent : des formules secrètes sont dérobées, des savants agressés… Le lieutenant Abel Phégor, chargé de démasquer le coupable, suspecte rapidement maître Pirus. Pour déjouer le complot qui menace son ami, l’agent secret mène l’enquête et découvre une vérité des plus incroyables…

On a acheté ce premier tome pour mon fils lors des Imaginales 2014 après notre rencontre avec Arthur Ténor. Le résumé nous avait bien plu, la couverture également avec des couleurs simples mais jolies ainsi que le titre Le félin en relief.
Je n’arrive pas à me faire une idée sur ce premier tome. Il y a certaines choses que j’ai aimées d’autres moins.
Je pense que le plus simple est de lister l’un et l’autre, ça m’aidera peut-être à me faire une idée.

Les points forts :
– Les noms des personnages, surtout celui du lieutenant Abel Phégor m’a fait délirer, pas moyen de m’empêcher de sourire chaque fois que je le lisais.
– Au début, l’atmosphère est plutôt superficielle jusqu’au moment où le congrès commence ; à partir de là, ça se met tout doucement en place.
– Les personnages sont sympathiques même si j’y mets un bémol dans la partie point faible.
– L’enquête est rondement menée, plusieurs pistes sont explorées à fond jusqu’à toutes les démanteler… ou pas.
– L’auteur développe son histoire tout en action, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

Le félin tome 1 p54Les points faibles :
– Les personnages sont traités de façon superficielle, tout dans l’action, quasiment pas de passé comme s’ils n’avaient pas existé avant ce livre, ils ne ressentent rien ou ne l’explicite pas ; du coup, je n’ai pas réussi à m’y attacher.
– Peu de décors donc j’ai eu un peu de mal à m’imaginer les lieux.
– Une fin un peu prévisible, avant la moitié du roman, je savais qui était le coupable et pourquoi.
– Les illustrations n’ajoutent rien au récit, si ce n’est les premières du décors, pour les autres, je n’y ai pas accroché.

Au final, je dirais que c’était une bonne lecture parce que rapide, mais sans plus.

Les Chroniques de Wildwood, tome 1 – Colin Meloy

Les Chroniques de Wildwood 1Titre:  Les Chroniques de Wildwood, tome 1
Auteur: Colin Meloy
Illustrateur: Carson Ellis
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages: 523
Quatrième de couverture: Il était une fois un pays interdit où les animaux avaient décidé d’imposer leur loi… Prue a toujours été une jeune fille obéissante. Et lorsque son père lui demande de ne jamais s’aventurer dans les Territoires Infranchissables, elle l’écoute sagement. Jusqu’au jour où son frère est kidnappé dans son berceau par des corbeaux qui l’emmènent au-delà de la frontière défendue. Avec son ami Curtis, elle décide de braver l’interdit et de partir à son secours. La mission se transforme rapidement en une lutte pour la libération de cette contrée enchantée qu’on appelle Wildwood.

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque pour pouvoir le lire avec mes enfants parce que j’en avais entendu beaucoup de bien.
Nous l’avons commencé le premier du mois de février. L’histoire commence doucement, on découvre Prue, adolescente de 12 ans qui se retrouve à garder son petit frère de 9 mois… Déjà là, bon, ok, des parents formidables ce qui est confirmé dans les chapitres suivants : ils ne remarquent même pas qu’elle rentre seule lorsqu’elle parvient à camoufler l’absence de son petit frère, enlevé par une bande de corneilles.
La suite est très lente, elle prend la décision d’aller le secourir dans le Territoire Infranchissable, aidé par un copain de classe qui n’est qu’une vague connaissance ; puis on découvre les animaux de Wildwood et la contrée divisée… J’espérais qu’à partir de là, ça bougerait un peu plus, mais non… c’était long… long… horriblement long…

Du coup, je m’assoupissais régulièrement au milieu d’une phrase et la puce avait du mal à garder son attention malgré les images. Sans compter que l’envie d’avancer n’était pas là.
On a abandonné à 23% soit 120ème page sur 523 – je ne me voyais pas en lire encore 400 à ce rythme : après la discussion entre Prue et la souris sur comment obtenir un rendez-vous avec l’attaché, je me suis tournée vers ma fille et lui ai demandé comment elle trouvait cette histoire : « bof » qu’elle m’a dit… Finalement d’un commun accord, on a arrêté cette lecture.

Lorsqu’elle a retrouvé son père dans le bureau pour lui dire bonne nuit, elle lui a annoncé qu’on avait abandonné Wildwood ce qui l’a étonné. Il en a demandé la raison, elle lui a sorti tout de go : « parce qu’il est chiant à mourir ! » Je pense que ça résume tout.
Bref, inutile de dire que je n’ai pas aimé cette lecture, j’ai surtout été déçue.

Harry Potter à l’école des sorciers, version illustrée – J.K. Rowling

Harry Potter à l'école des sorciers - version illustréeTitre: Harry Potter à l’école des sorciers
Saga: Harry Potter, tome 1 – Version illustrée
Auteur: J.K. Rowling
Illustrateur: Jim Kay
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 250
Quatrième de couverture: « Voir les illustrations de Jim Kay m’a profondément émue. J’adore son interprétation du monde de Harry Potter, et je suis honorée et reconnaissante qu’il y ait consacré son talent » J.K. ROWLING

Bon, vous me direz : refaire une chronique sur ce premier tome n’a aucun sens. Il est vrai. J’aurai pu tout simplement mettre à jour l’ancienne version de Harry Potter à l’école des sorciers… Figurez-vous que j’y ai pensé. Mais cette lecture a été différente de la précédente principalement parce que je l’ai acheté pour pouvoir le lire avec mes enfants, ce qu’on a fait.
Vous me direz également que mes petits monstres ont largement l’âge de se pencher sur la lecture eux-mêmes mais mon grand n’en ressent plus l’envie depuis le CM1, quant à la petite, ses lunettes n’étant plus adaptées – le rendez-vous est pris depuis des lustres mais ce n’est pas encore changé – elle n’accroche plus à la lecture car c’est devenu laborieux pour elle.
J’ai donc décidé de leur redonner goût à ce plaisir solitaire en leur lisant moi-même certains livres et ça fonctionne bien puisqu’ils ont ressenti rapidement le besoin de participer en lisant des dialogues, la frustration du chapitre qui se termine, l’envie de découvrir la suite de l’histoire, les dialogues qui les ont fait éclater de rire et qu’ils ont répété en boucle, l’étonnement et le plaisir de se rendre compte que le roman contient énormément plus de détails que les films.
A la fin de ce premier tome, ils ont décidé de ne pas attendre le prochain volume illustré, « ça prendra bien trop de temps« , du coup, on lira sûrement le deux en version normale.

 On a réellement adoré parcourir cette version illustrée. J’ai trouvé que les illustrations de Jim Kay sont très jolies, certaines sont proches des images des films qu’on connaît mais probablement parce que le livre est si bien fait que même sans ce support visuel, elles correspondraient parfaitement à l’image qu’on s’en fait en lisant. J’avoue que seul le Choixpeau magique est loin de ce que j’imaginais, les enfants également ont été déçus par cette version.
Sinon, pendant que je lisais les textes narratifs, ils en ont profité pour examiner chaque détails de chaque illustration ; parmi leurs préférées : le placard sous l’escalier, le chemin de Traverse, le professeur Rogue, la cabane d’Hagrid, etc.
Voici un échantillon de celles sur lesquelles ils se sont arrêtés pour commenter et discuter :

Harry Potter à l'école des sorciers p16 Harry Potter à l'école des sorciers p151

Harry Potter à l'école des sorciers p110 Harry Potter à l'école des sorciers p99

Harry Potter à l'école des sorciers p60-61

Harry Potter à l'école des sorciers p114-115

Harry Potter à l'école des sorciers p147

Le Bal des Dragons – Jessica Day George

Le bal des dragonsTitre:  Le Bal des Dragons
Auteur: Jessica Day George
Éditeur: Albin Michel
Collection: Wiz
Nombre de pages: 384
Quatrième de couverture: Dans les contes de fées, les demoiselles sont en détresse et les dragons toujours cruels. Mais Creel n’est pas du genre à se laisser faire. Et les dragons censés la terrifier, sont trop occupés à se disputer ou à collectionner des escarpins ! Creel et les dragons vont sceller un pacte et mettre le royaume sens dessus dessous. Cette fois, l’histoire ne finit pas du tout comme on le croit…

J’avais pris ce livre pour ma fille à la base, il y a déjà un moment, lors d’une vente privée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en l’ouvrant : le résumé ne me donnait pas plus envie que cela et c’est dommage parce qu’il ne met pas du tout en valeur cette géniale histoire. Loin de là !

Déjà, dans ce roman, les dragons ne passent pas leur temps à se disputer et ils ne collectionnent pas tous des escarpins comme semble le sous-entendre la quatrième de couverture : seul Theoradus, le dragon de Carlieff (village de l’héroïne Creelisel), collectionne les chaussures.
Dans notre monde, les dragons sont connus pour aimer l’or et les joyaux mais à Féravel et alentours, ce n’est pas tout à fait cela : chaque dragon possède une collection différente qu’ils considèrent comme leur trésor (les chaussures, les vitraux, etc…) Ni ma fille ni moi ne nous y attendions donc lorsque le récit nous a mené dans la grotte de Theoradus et qu’on a découvert qu’il collectionnait les souliers en tout genre, ça nous a d’abord décontenancées avant de nous faire éclater de rire.

J’ai adoré les personnages : Creel a un sacré tempérament ce qui la place des fois dans des situations délicates ; Marta, Larkin et Ella ne sont pas ce qu’elles semblent être d’un premier abord ; la princesse Amalia est égale à elle-même, peste jusqu’au bout. Il y a encore un paquet de personnage dont j’aimerais parler mais ils sont vraiment trop nombreux.
Quant aux dragons, étant une grande fan, j’ai été au comble du bonheur : Theoradus est plus sympathique que ce qu’il semble au début, Shardas est attachant au possible, Féniul est très drôle et ne parlons pas des autres. Je reste vague et passe sciemment sous silence leur collection, histoire de laisser la surprise.

On a adoré cette histoire, chaque chapitre terminé était une torture puisqu’il nous fallait attendre le lendemain pour lire la suite. Ces derniers jours, j’ai donné un grand coup parce qu’on voulait le terminer avant la rentrée -pfiou ! On a réussi.
Ça a été une excellente lecture – on a vibré avec les personnages- une très bonne surprise : il est à la fois amusant, divertissant, triste, magnifiquement décrit, passionnant. Un seul regret : il n’y en a qu’un seul en français et je ne pense pas que la suite sera éditée… même si peu importe, la fin est une vraie conclusion en soit donc on ne ressent pas vraiment ce manque à moins de savoir qu’il y a 3 volumes en tout.