La Rose de Saphir – La Trilogie des Joyaux 3 – David Eddings

J’ai fini le troisième volet de la Trilogie des Joyaux, la Rose de Saphir de David Eddings. Et là, je peux allégrement dire que des trois tomes, c’est de loin le meilleur. Il y a énormément de pages, pourtant, j’ai mis moins de temps à le lire que les précédents, j’y ai pris beaucoup plus de plaisir, et j’en viens même à penser qu’il était presque passionnant ! Bon, ne soyons pas mauvaise langue, il était vraiment bien, avec quelques hauts et quelques bas: le combat final était pas trop mal, un peu lent la bataille contre Azash, mais ce n’était pas trop dérangeant. J’avais hâte d’arriver à la fin pour découvrir la façon dont l’auteur la conterait, parce que la conclusion était prévisible, la grosse interrogation était: comment Eddings nous y mènera?. En arrivant au chapitre 31, c’est-à-dire l’avant-dernier, j’en suis même venue à avoir drôlement envie de lire la trilogie suivante… Malheureusement, l’épilogue m’a laissé un goût amer, une déception au delà de ce que j’aurai pu imaginer en avançant dans le bouquin: alors d’accord, elle était loin d’être prévisible, même si un ou deux dialogues auraient pu me mettre sur la voie en y repensant, et pour une fois que je ne la vois pas venir, ça aurait dû me stimuler, me mettre la pêche, me donner envie d’être à nouveau surprise dans les prochains volumes, mais non. J’ai juste la sensation d’avoir été flouée d’une vraie fin, l’impression de m’être prise un poids tellement pesant que cela a écrasé tout enthousiasme par rapport à ce tome.
Je reste objective, à part l’épilogue, le reste était super, mais la conclusion m’a quand même tout gâché, et surtout, m’a ôté toute envie de lire la suite… dommage 🙁

Résumé: Bonne nouvelle : Émouchet a retrouvé le joyau légendaire. Il libère la reine Ehlana du trône de cristal, ce cocon qui la maintenait en vie tandis qu’il cherchait un remède à son mal mystérieux. Quelle déception pour l’empoisonneur, qui avait programmé secrètement l’extinction de la dynastie ! Et quelle tentation pour l’immonde Azash, dieu aîné des Zemochs, qui a besoin de la pierre sacrée pour devenir maître du monde !
Alors Émouchet se retrouve soudain traqué par des assassins tapis dans la nuit. Et une autre menace plane, plus ténébreuse encore. Il ne suffit pas d’avoir repris le joyau, il faut maintenant le protéger.
Car si l’empoisonneur arrivait à ses fins, il ne se contenterait pas d’usurper le trône, il pourrait livrer à son maître caché le joyau lui-même !
Émouchet repart donc avec son écuyer, un novice, un jeune voleur et quatre chevaliers des ordres combattants : huit compagnons qui galoperont jusqu’au terme de leur quête, dans un tourbillon d’aventures et de magie, dans une gerbe d’étincelles et de gloires fulgurante, dans un fracas d’épopée où s’entrechoquent fortissimo et la plus haute bravoure et la plus noire infamie.

Le Chevalier de Rubis – La Trilogie des Joyaux 2 – David Eddings

Ça y est, après des jours et des jours, j’ai enfin fini le second tome de la Trilogie des Joyaux de Eddings: Le Chevalier de Rubis. Le premier ne m’ayant pas vraiment motivé à continuer, j’ai un peu dû me forcer. Au début, je lisais page par page, sans aucun enthousiasme, ce qui n’a pas aidé à me mettre dans le bain. Mais arrivée à la moitié, j’ai pris la décision d’arrêter les conneries et de prendre du temps pour avancer, me fixant des objectifs de lecture (oui comme en cours, je sais :S). Et dès ce moment, ça a été beaucoup mieux: plongée dans l’histoire, j’ai pu en apprécier bon nombre de passage. j’avoue que ma partie préférée est sûrement le château de Ghasek, pour plusieurs raisons, la première étant que cela nous renvoie à un passage du premier qui m’avait déjà bien plu, ensuite, c’est une partie un peu moins linéaire que les autres et un peu plus sombre. J’avoue par contre la fin m’a prodigieusement gavé, oui, pour ceux qui l’ont lu, la véritable identité de Flûte enfin dévoilée… quelle surprise cela a été, je ne m’y attendais pas du tout (-_-‘ ironie quand tu nous tiens!). Ça donne juste l’impression qu’on nous a pris pour des gamins de 10 ans tout du long, tellement c’était pas prévisible! Bref, à part cela, j’ai trouvé ce second volet nettement mieux que le premier, je commence à me faire aux personnages, même si je regrette vraiment de ne m’attacher à aucun, le seul qui passe à peu près, c’est Kalten… et encore. Même en commençant à développer leur passé et leur caractère, je trouve qu’ils restent vides et c’est bien dommage.

De plus, les choses commencent à bouger dans le monde, une guerre impliquant tous les pays se prépare, ça donne une dimension moins minimaliste à l’aventure. J’en viens même à me demander si l’auteur en restera aux petites affaires de sa Compagnie ou si l’on aura droit à un bout d’apocalypse… à voir
Ça ne change rien au fait que mon avis reste plutôt positif, et je trainerai moins la patte lorsque je commencerai le troisième et dernier volet de cette trilogie.

Résumé: Le royaume d’Élénie se consume de tristesse car la jeune reine se meurt, enchâssée dans un enchantement de cristal. Les précepteurs des quatre ordres combattants se sont consultés : il faut lui rendre vie, sous peine de voir Annias, le vénal primat, se hisser jusqu’à l’archiprélature, quitte à transiger avec l’antique ennemie, Otha de Zémoch, qui campe à la frontière d’Orient. Tout sauf ça ! Émouchet, le chevalier pandion, connaît la solution : retrouver le Bhelliom, la pierre sacrée perdue depuis des siècles, et qui seule peut sauver l’héritière des rois. Le champion tente sa chance avec ses compagnons, désignés par les chevaliers de l’Église. Il sait que Ghwerig, le Troll nain, fera tout pour s’emparer le premier du précieux joyaux. Et même si Émouchet le battait sur la ligne d’arrivée, il ne ferait qu’éveiller la convoitise d’Azash, le dieu du Mal. On ne saurait jouir du Bhelliom en paix. Priez pourtant, mes frères, priez pour que le champion réussisse ; car s’il vient à échouer, tout le continent d’Éosie sombrera fatalement dans la guerre générale, et la civilisation telle que nous la connaissons cessera d’exister.

Le trône de diamant – La trilogie des Joyaux 1 – David Eddings

Je viens de finir le trône de diamant, le premier tome de la Trilogie du Joyaux. J’ai un peu peiné, non parce qu’il était difficile à lire, mais plutôt parce qu’il était trop facile. Du Eddings, quoi ! Je me suis enfin décidée à le lire, depuis le temps que j’en entendais parlé comme une œuvre majeure en fantasy, le personnage d’Emouchet ne recevait que des louanges dans mon entourage, du moins, parmi ceux qui ont lu cette trilogie. Je m’attendais à un style un peu plus mûr que pour la Belgariade et la Mallorée. Ben non. Même style d’écriture, même genre de personnages, même astuces rhétoriques, etc… De plus, je n’apprécie pas plus que cela Emouchet, son écuyer Kurik passe encore, la petite mère me gonfle (une Polgara en moins intéressante), Flûte pourrait être intéressante mais l’explication que je visualise de ce qu’elle est me déplait, quant aux autres protagonistes, on ne les a effleuré que trop succinctement, dommage ! Bon, je lirai quand même les deux autres volumes, sait-on jamais que cela devienne captivant. Pour le moment, je déplore juste que ce soit fastidieusement simpliste. Je reste sur ma réserve, je donnerai mon avis définitif sur la trilogie complète une fois achevée.

Résumé: Émouchet, le chevalier pandion, est de retour d’exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine. Mais sa maîtresse est frappée d’un mal mystérieux et Séphrenia, la vieille sorcière, n’a pu que retarder l’échéance : assise sur son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est mourante ; il faut vite trouver un remède.
Cette histoire se passe dans une terre de royaumes combattants, d’intrigues de cour, de magie noire et de haute aventure. La maladie de la reine est une aubaine pour les ambitieux. Alors, Émouchet part chercher les remèdes en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs. Après bien des franches galopades et des téméraires traversées, il ne saurait manquer d’atteindre enfin cet objectif qui se dérobe sans cesse…
Mais les Zemochs, pour la première fois depuis cinq cents ans, sont aux portes de l’Élénie. On murmure qu’Azash, leur dieu aîné, convoite le Bhelliom, la pierre sacrée perdue, qui ferait de lui le maître du monde. Contre une telle menace, que peuvent les coups d’épées ? Allons, les ténèbres rôdent, la reine agonisante est peut-être – à l’insu de tous – l’ultime espoir de la lumière. Et le valeureux Émouchet n’est pas au bout de ses peines.

 

Le huitième Sortilège – Terry Pratchett

Second volet des Annales du Disque-Monde, le huitième Sortilège est relativement égal au premier tome de Pratchett, c’est-à-dire relativement inégal narrativement parlant. J’ai mis beaucoup de temps à le lire et à le finir; après avoir terminé la huitième couleur, j’avais de suite enchainé sur le bouquin suivant, malheureusement, j’ai eus du mal à accrocher au début, donc j’ai trainé, trainé… Et je l’ai même abandonné un temps, me disant que je le reprendrai lorsque je serai d’humeur. Et ce temps est arrivé il y a peu. Bien entendu, j’ai dû reprendre en diagonale un bout du bouquin, mais j’ai réussi… Et si le début était laborieux, la fin était épique et beaucoup plus intéressante. certes, il y a eut des moments très vivants, bon nombre de phrases mythiques, certains passages et surtout discours très drôles. Si j’ai commencé sur une note plutôt négative, j’ai terminé le bouquin sur une note positive et je lirai probablement le troisième tome lorsque le temps s’en fera sentir. J’essaie de me faire une idée globale sur ce tome, mais je n’y arrive pas vraiment, ça reste très superficiel, mais sûrement est-ce dû à mon état d’esprit très apathique en ce moment…

Résumé: Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps, réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants? Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse.
Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort…

La huitième couleur – Terry Pratchett

Bon, je ne vous cacherai pas que le début a été difficile, j’ai eu énormément de mal à décoller dans ce bouquin: toute la partie Ankh-Morpork où Deuxfleurs était le héros principal m’a grandement saoulé… Mais comme je savais que tôt ou tard, le véritable protagoniste de l’histoire serait Rincevent, j’ai persisté et j’ai vraiment bien fait. A partir de la seconde partie, je me suis trop éclatée, je suis rentrée à fond dans l’univers, je rigolais du cynisme du mage, n’ayant aucun mal à imaginer les scènes. Bon, j’avoue que la dernière partie à Krull m’a un peu ennuyé quand même mais cela ne m’a nullement découragé. Maintenant que je l’ai fini, j’ai hâte d’entamer le prochain alors qu’au début du livre, je ne pensais pas continuer les annales du Disque-Monde. Bref, si on aime l’univers, si on a aimé joué aux jeu vidéos Discworld, les livres sont à lire absolument ^^

Résumé: Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos de quatre éléphants, eux-même posés sur le dos d’une Tortue.
A Ankh-Morpork, l’une des villes de ce Disque-Monde les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins; mission périlleuse et qui va les conduire loin: dans une caverne de dragons et peut-être jusqu’au rebord du disque…
Car Deuxfleurs appartenait à l’espèce la plus redoutable qui soit: un touriste…