Le jardin secret, tome 1 – Maud Begon & Frances Hodgson Burnett

Titre : Le jardin secret, tome 1
Scénario et illustrations : Maud Begon
D’après : Frances Hodgson Burnett
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Née en Inde dans une famille aisée, Mary Lennox devient orpheline à 10 ans. Son oncle la recueille dans son manoir du Yorkshire, au milieu de la campagne anglaise. La petite fille y fait la rencontre de Colin, son cousin à la santé fragile. Ils explorent ensemble le domaine et découvrent un jardin secret aux propriétés magiques.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque pour deux raisons :
– je l’avais vu passer sur les réseaux sociaux avec une bonne critique.
– c’est une adaptation du roman de Frances H. Burnett (l’autrice de princesse Sarah).
Je n’ai pas pu le lire d’une traite ce qui était frustrant, mais je n’ai qu’une chose à dire : la vache ! Ce que c’était bien !

Mary Lennox est une petite fille qui vit en Inde avec ses parents. Décidément, Frances H. Burnett a un truc avec l’Inde ; un jour, il faudra que je lise sa biographie pour comprendre.
Malheureusement, le choléra frappe la petite famille et Mary se retrouve orpheline. Elle est envoyée en Angleterre chez un oncle qui ne veut pas la voir et qui ne s’occupe pas d’elle. Elle est donc livrée à elle-même.
Heureusement, la femme de chambre Martha la pousse à sortir et à vivre sa vie d’enfant.

Raconté ainsi, ça ne semble pas très passionnant… et pourtant, ça l’est.
Je pense que les dessins font beaucoup : ils nous plongent dans une ambiance sombre, une Angleterre grise et évoluent au fil des pages que ce soit le personnage de Mary qui a un visage très dur et un teint maladif au début pour devenir plus doux et respirer la santé et la joie de vivre par la suite, ou les décors dont le ciel gris change progressivement avec l’arrivée du printemps parallèlement aux paysages plus verdoyants. Et coïncidence (ou pas du tout), cela s’améliore en même temps que le caractère de l’héroïne.

En ce qui concerne les personnages, Mary est horrible dans les premières pages : elle se montre insolente, désagréable et est colérique. Mais on comprend rapidement qu’elle souffre non seulement de vivre en Inde, mais aussi d’avoir perdu ses parents ; on lui pardonne assez vite son comportement.
J’adore Martha. Elle est gentille avec Mary et est d’excellents conseils. Et je l’ai trouvée attachante.
Le vieux Ben est bougon, mais il finit par se laisser apprivoiser par notre héroïne et il en devient sympathique.
Il y a d’autres personnages haut en couleurs, mais je n’en dirai rien pour ne pas spoiler.

C’est un coup de cœur pour cette bande-dessinée et j’espère trouver le second tome d’ici la fin de l’année (il ne sort qu’en septembre).

Enola & les animaux extraordinaires, tome 6 : Le griffon qui avait une araignée au plafond – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le griffon qui avait une araignée au plafond
Saga : Enola & les animaux extraordinaires, tome 6
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Au cirque, c’est le grand jour ! Tout le monde s’affaire avant la grande première. Monsieur Loyal supervise les dernières répétitions notamment celle où sa fille, Sélène, se produit en tant que voltigeuse principale. Son compagnon pour le numéro ? Grif, un griffon qui l’accompagne depuis sa plus tendre enfance. Malheureusement, celui-ci se blesse pendant les essais. Son aile est cassée. Enola est appelée pour venir l’ausculter. En arrivant, la vétusté du cirque lui saute aux yeux tout comme la cage où Grif est gardé. Cette histoire ne présage rien de bon pour Enola et Maneki.

Ça fait presque une heure que je cherche ce que je vais dire sur cette lecture, mais rien ne me vient.
Le griffon de cette histoire fait un numéro dans un cirque vétuste. Lors de son entraînement, le chapiteau s’écroule sur lui. Il est blessé et Enola est appelée pour le soigner.

L’histoire était sans surprise : dès les premières pages, on sait qui est le méchant et comment ça va finir. Ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment, c’était une bande-dessinée sympathique et pas prise de tête… comme les précédentes en fait.
Rien à dire sur les personnages qui m’ont tous laissée indifférente.

Les dessins sont aussi chouettes que d’habitude. Le griffon est bien dessiné, ses postures sont fluides quand il vole et je n’ai eu aucun mal à croire en son agilité : j’ai même pris plaisir à m’attarder sur ses pirouettes.
Les couleurs sont principalement du rouge et du jaune, et je suis incapable de savoir si j’ai apprécié ce nuancier ou si j’ai trouvé ça trop agressif… je suis partagée : ça convenait à la créature extraordinaire de ce sixième tome, mais j’ai trouvé ça assez déplaisant.
J’ai fait le tour des points importants. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Les Quatre de Baker Street, tome 4 : Les orphelins de Londres – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : Les orphelins de Londres
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 4
Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand
Dessins et couleurs : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Sherlock Holmes n’est plus !
C’est du moins ce qu’annoncent les journaux : lors d’une ultime confrontation avec le diabolique professeur Moriarty, le célèbre détective aurait trouvé la mort dans les Chutes de Reichenbach… Sous le choc de cette terrible nouvelle, nos francs-tireurs de Baker Street sont en plein désarroi et, après une dispute de trop, le trio vole en éclats : Billy, Black Tom et Charlie (accompagnée de son fidèle matou) vont suivre chacun un chemin séparé qui va les mener très vite dans de terribles ennuis. Et comme si cela ne suffisait pas, un de leurs ennemis les plus dangereux est sur leur piste ! Le Docteur Watson parviendra-t-il à les retrouver avant qu’il ne soit trop tard ? Privés de leur mentor, nos apprentis-détectives vont devoir braver seuls les pièges et les dangers des bas-fonds londoniens…

Ça fait un moment que je voulais lire ce quatrième tome, mais le temps m’a manqué. Je me suis bloquée une petite demi-heure pour le lire et je regrette presque de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Ça commence fort : les francs-tireurs de Baker Street apprennent dans la presse que Sherlock Holmes est mort à Reichenbach. Ils sont malheureux et le chagrin les rend méchants : ils se disputent et se disent des horreurs.
Le groupe explose :
– Tom retourne vivre chez ses cousins et reprend les cambriolages.
– Charlie est embarquée par la police et finit à l’orphelinat.
– Watson est livré à lui-même.
– Billy erre dans les rues jusqu’à ce qu’il tombe sur Bloody Percy. Ce dernier s’est évadé de prison et veut se venger du docteur Watson ainsi que du trio.

Je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir rajouter. Il ne se passe finalement pas grand-chose, mais l’intrigue est prenante. Je l’ai lu d’une traite, j’avais tellement envie de savoir ce qu’allaient advenir nos quatre héros. Il est évident qu’à la fin, le groupe se reconstitue et tout l’intérêt est le chemin qu’ils parcourent pour se retrouver.

Les dessins sont tout aussi chouettes que dans les premiers. Les décors sont superbes, mais il me semble que c’était aussi le cas précédemment. Les couleurs s’harmonisent et dans certaines planches, les jeux de lumières ressortent bien.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome.

Elles, tome 2 : Universelle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : Universelle(s)
Saga : Elles, tome 2
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard (Jeunesse)
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Les récents chocs psychologiques subis par Elle ont permis à Bleue, sa personnalité la mieux enfouie, de prendre le contrôle total, reléguant Elle dans les limbes de son propre subconscient. Bleue est sociable, enjouée, efficace, douée artistiquement… En fait, Bleue est un peu une synthèse de toutes les personnalités d’Elle. Mais si Bleue est si géniale que cela, alors pourquoi est-ce qu’Elle a passé sa vie à tenter de la retenir prisonnière au fin fond d’elle-même…?

J’avais hâte de découvrir ce second tome et j’ai été surprise de constater que le ton du récit avait changé… ce qui est aussi logique que cohérent compte tenu du fait que Bleue s’est libérée et c’est elle qui est aux commandes. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est antipathique  au possible.

Non seulement elle est sortie de cage, mais elle a emprisonné les autres Elles. Pour Rose, il est hors de question de rester bloquée et d’attendre dans son monde, elle parvient à sortir de sa prison et, avec l’aide de sa conscience, passe d’un monde à l’autre, à la rencontre de ses autres personnalités.
Pendant ce temps-là, Bleue s’évertue à détruire la vie qu’elle contrôle : elle vole, elle triche, elle ment, elle se sert de ses amis et camarades pour arriver à ses fins puis les jette comme une vieille paire de chaussettes. Tout au long de ma lecture, une seule question me hantait : elle est infecte avec tout le monde, mais est-ce sa nature profonde où se comporte-t-elle volontairement mal afin de se venger ?
Je l’ignore et je ne sais pas s’il y aura un troisième tome pour répondre à mes interrogations.

Les parties avec Bleue m’ont agacée parce que je ne l’aime pas. Elles étaient heureusement entrecoupées par le voyage de Rose à travers les mondes. Ces passages étaient intéressants, dépaysants, une bouffée d’air frais, même si c’était trop court à mon goût.
Heureusement que Maëlys est là, elle permet de conserver la cohésion du groupe d’amis et elle n’est pas prête à abandonner Elle à son triste sort.

Les illustrations sont toutes aussi belles que dans le précédent, peut-être même plus en raison des passages dans les différents univers d’Elles. En tout cas, j’ai pris le temps et du plaisir à m’y attarder.
J’ai un peu moins aimé ce second tome où l’amitié est malmenée. Mais ça ne m’a pas empêchée de d’adorer ma lecture et d’attendre avec impatience la suite… si suite il y a.

Rose, Niels et le Poupounou dans la jungle – Laurie Cholewa & Mlle Mouns

Titre : Rose, Niels et le Poupounou dans la jungle
Auteur : Laurie Cholewa
Illustrations : Mlle Mouns
Éditeur : Gründ
Nombre de pages : 24
Quatrième de couverture : Plonge dans une jungle magique avec Rose, Niels et leur ourson, Poupounou !
Rose et Niels ne veulent pas aller se coucher. Ils préfèrent s’amuser ! Heureusement, Poupounou a le pouvoir de les emmener où ils souhaitent… Direction la jungle mystérieuse ! ?Au fil des pages, le petit groupe découvre que chaque animal (crocodiles, orangs-outans, pandas, éléphants) est déjà endormi… Chut, pas un bruit, il est temps de rejoindre aussi son lit. ??
Un joli conte sur l’heure du coucher de Laurie Cholewa, qui fera voyager les petits dans la jungle grâce aux grands tableaux de la créatrice Mlle Mouns.

Je tiens avant tout à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Gründ de m’avoir confié ce partenariat.
Si l’habitat des héros est original – une forêt tropicale quand même, c’est pas rien ! -, l’histoire assez classique : une fois la nuit tombée, le doudou Poupounou emmène Rose et Niels en excursion dans la jungle. Ils font le tour des endroits qu’ils affectionnent et rencontrent différents animaux, qui bien sûr sont tous endormis… ou presque.
J’ai lu cette histoire à des enfants de deux ans et demi et ils ont bien aimé : ça a été l’occasion de nommer et de chercher les différentes espèces exotiques qui se cachent dans les décors.

Les illustrations sont superbes : il y a de la végétation partout, jusque dans la chambre des enfants. Ça m’a donné la sensation de respirer, ça faisait autant de bien qu’une après-midi en plein air.
Les animaux sont réussis et super beaux. Je me suis plu à détailler les plumages des perroquets, les pelages des pandas, les écailles des crocodiles ou les plis de la peau des éléphants.
Par contre, je n’ai pas accroché au character design des enfants, ils sont mignons et réalistes mais trop pour un album jeunesse.
Les couleurs s’harmonisent bien et ça rend les paysages encore plus beaux. Je l’ai d’ailleurs relu sans les petits, uniquement pour pouvoir contempler les illustrations.

J’ai bien aimé cette lecture, elle est probablement plus adaptée pour des plus grands, mais ça n’a pas empêché les tout-petits de suivre l’histoire, de poser des questions et de remarquer des détails qui m’avaient échappé.