Elles, tome 1 : La nouvelle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : La nouvelle(s)
Saga : Elles, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Elle, c’est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres.
Jeune fille pétillante et équilibrée, c’est tout naturellement qu’elle est intégrée dans une joyeuse bande d’amis dès son arrivée au collège Mercury.
Mais se doutent-ils qu’Elle n’est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq…
Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales.
Qui est Elle, réellement ?

À ma connaissance, c’est la dernière série en date de Kid Toussaint, je ne pouvais donc pas passer à côté. Surtout que des articles que j’ai survolé à son sujet, les retours en étaient élogieux. Maintenant que je l’ai lu, je peux dire qu’ils n’avaient pas mitonné, c’est trop bien !

Elle est nouvelle au lycée. Elle intègre un groupe d’amis aussi hétéroclite que sympathique. Tout se passe bien jusqu’au premier stress de notre héroïne… l’occasion pour cinq de ses personnalités de refaire surface et de mettre le bazar.

J’ai adoré la relation qu’Elle entretient avec ses nouveaux amis : c’est  décliné en très peu de pages, pourtant, les auteurs parviennent à faire passer toute la complicité qui existe entre eux.
Maëlys est une amie douce et compréhensive, Farid est classe et sympathique, Lyne est tout le temps dans la lune et ça m’a fait rire, autant que Otis et son cœur d’artichaut.
Je me suis sentie bien parmi eux. Ils sont tous attachants à leur façon… même Elle avec ses multiples personnalités – bon certaines sont exécrables… enfin, surtout une : la blondinette populaire, les autres passent bien.

Les dessins sont super beaux. Les couleurs sont chatoyantes et se marient à merveille avec le character design des personnages qui fait très moderne. Ça donnait l’impression d’être dans un dessin animé. Je m’attendais presque à voir les personnages bouger.
L’histoire est sympathique et m’a plu. J’ai hâte de découvrir ce que nous réserve la suite. Mais le gros plus de cette bande-dessinée, c’est surtout l’ambiance qui s’en dégage : un récit entêtant et intriguant.

Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Monsieur Blaireau et Madame Renarde, tome 1 : La rencontre – Eve Tharlet & Brigitte Luciani

Titre : La rencontre
Saga : Monsieur Blaireau et Madame Renarde, tome 1
Scénario : Brigitte Luciani
Illustration : Eve Tharlet
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Glouton, Carcajou et Roussette sont d’accord sur un point : blaireaux et renards ne sont pas faits pour s’entendre ! Mais les parents ne partagent pas cet avis.
Pire : Monsieur Blaireau et Madame Renarde décident qu’ils vont tous vivre dans le même terrier !

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque pour deux raisons : d’un les dessins me plaisaient bien, de deux il y a deux renardes dans cette histoire et on aime cet animal ici.
Monsieur Blaireau vit avec ses trois enfants dans son terrier jusqu’au jour où madame Renarde fait irruption chez lui avec sa fille pour trouver un refuge contre les chasseurs. Les parents décident d’agrandir le terrier pour que les deux familles puissent vivre ensemble, ce qui n’est pas du goût des enfants qui font tout pour que ça n’arrive pas.

C’est une bande-dessinée pour un jeune public qui aborde des sujets d’actualité sur fond animalier :
– une critique de la chasse (pas virulente ni violente, mais quand même présente)
– l’une des familles a subi une perte, l’autre un divorce
– la difficulté de vivre en famille recomposée.
En tout cas, ce sont des thèmes qui m’ont parlé.

J’ai adoré les illustrations, surtout le character design des blaireaux – j’aime un peu moins celui des renards. J’ai également bien accroché avec l’apparence des autres animaux, je les trouve choux. Les couleurs sont toutes douces et ça m’a plu.
L’histoire est sympathique et j’ai trouvé ça mignon tout plein.
J’ai apprécié cette lecture et j’emprunterai probablement la suite afin de voir ce que les prochains nous réservent.

Zoofolies – Brigitte Vaultier & Kerso

Titre : Zoofolies
Texte : Brigitte Vaultier
Illustration : Kerso
Éditeur : Éditions du ricochet
Nombre de pages : 43
Quatrième de couverture : Une otarie casse sa tirelire et prend la clef des champs, une girafe se hisse au rang de star, un flamand court chez le médecin, un singe joue du rock et un hippopotame danse le hip hop tandis qu’une taupe et un tapir lient amitié… Drôle de zoo, assurément, où les animaux chantent et dansent en toute liberté au son d’une série de fables burlesques…

On a acheté cet album à la médiathèque de notre ville. C’est ma fille qui l’a choisi. Elle ne l’a pas lu (ça me déprime), mais en triant ses livres pour faire de la place dans ses étagères, elle a décidé de s’en débarrasser. Je l’en ai sorti, histoire de le lire et qui sait, de l’utiliser pour le travail. Et j’ai vraiment bien fait.
Ma chronique risque d’être courte, mais allons-y.

Cet album est composé de 15 poèmes mettant en scène et traitant de différents animaux : otarie, serpents, girafe, singes, émeu, flamants, hippopotame, koala et chacal, taupe et tapir, gazelle et zèbre, panda et aï, félins, rats et oiseaux.

Chaque texte contient pas mal de jeux de mots, des jeux de son également. C’est super agréable à lire à haute voix. Ça martèle et rythme le récit.
Les dessins sont magnifiques : il y a énormément de détails, les textures sont travaillées et les couleurs s’harmonisent. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder dessus à ma première lecture, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur bon nombre de planches pour me délecter des illustrations.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je compte bien conserver cet album et lire certains poèmes aux petits loups que j’accueille.

La famille Vieillepierre, tome 3 : Le voyage de Kaï – Joe Todd-Stanton

Titre : Le voyage de Kaï
Saga : La famille Vieillepierre, tome 3
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans la légendaire famille Vieillepierre, l’intrépide Kaï et sa douce mère, Wen, sont deux aventurières inséparables. Inséparables… jusqu’au jour où Kaï, impatiente de relever enfin un défi à sa mesure, fausse compagnie à sa mère pour vivre sa propre aventure. C’est ainsi qu’elle rencontre l’impétueux Roi des Singes, combat le dragon des mers, et pénètre dans le jardin de l’empereur de Jade !… Après Arthur et la corde d’or et Lucie et l’énigme du sphinx, voici une nouvelle aventure extraordinaire de la Famille Vieillepierre ! Des couleurs lumineuses et chatoyantes, des compositions d’une richesse délicieuse, et des petits héros touchants : une série d’une qualité sans cesse renouvelée.

Décidément, j’aurais lu cette saga dans le désordre ! Cette fois, c’est le troisième tome (il ne me reste plus qu’à découvrir le second et j’aurais lu tous ceux sortis)… bon, ce n’est pas dramatique parce qu’ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres et celui-ci est très bien expliqué dès le début : le gardien des trésors de la famille Vieillepierre nous présente un certain nombre d’objets précieux avant de se décider à nous parler d’un fruit : une pêche ancienne.
On découvre donc Kaï et sa mère Wen. Toutes deux cherchent des trésors pour la famille Vieillepierre quand des villageois leur demandent de l’aide : un monstre les attaque et les terrorise. Les deux héroïnes se rendent à la bibliothèque afin de trouver une solution pour vaincre la créature. Mais Kaï s’ennuie. Elle découvre un parchemin contant l’histoire de roi des singes et décide de le libérer afin qu’il lui file un coup de main.
Quand on connaît le personnage mythique, on sait qu’il n’en fait qu’à sa tête et cette fois-ci n’est pas différente.

J’ai adoré cette lecture et notamment les personnages.
Kaï ne m’a pas agacée, ce qui aurait pu être le cas vu son comportement impatient. Je crois même que je l’ai bien aimée, contrairement au roi des singes qui m’a fait grincer des dents. On ne sait pas grand-chose de Wen, mais elle se montre calme, posée, sage et sagace ce qui m’a plu.

Les dessins sont super beaux. Des créatures fabuleuses se cachent dans les décors et j’ai adoré m’y attarder pour les trouver. Les couleurs sont harmonieuses. Cela contribue à l’atmosphère très asiatique qui se dégage de ce récit.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome qui est, pour l’instant, mon préféré.

Calpurnia, tome 1 – Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 1
Auteur : Jacqueline Kelly
Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 420
Quatrième de couverture : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, ,et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ? On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille a l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Il y a quelques semaines, j’ai emprunté les deux tomes de la bande-dessinée Calpurnia inspirée de ce roman. J’avais bien aimé, mais je trouvais qu’il manquait quelque chose, sans réussir à mettre le doigt dessus… maintenant que j’ai lu le roman, je sais : le manque de transitions, la quasi-absence du temps qui passe qui induit une faiblesse dans les liens entre Calpurnia et son grand-père – du moins pour le premier tome.
C’est un ressenti que je n’ai pas eu avec le roman. Il est juste parfait et je suis hyper-contente (non, je ne vais pas vomir, tu m’as prise pour Simon dans la cité de la peur ?) d’avoir lu ce livre.

Calpurnia vit au Texas avec ses parents, ses six frères, son grand-père et les domestiques. Elle est très observatrice, elle s’interroge sur les animaux et leurs habitudes et prend des notes dans le carnet rouge que lui a offert Harry, l’aîné de la fratrie. De fil en aiguilles, elle se rapproche de son grand-père qui est naturaliste. Grâce à lui, elle va se découvrir une passion pour les sciences, mais nous sommes en 1899, et le rôle des femmes est de se cantonner aux tâches ménagères, c’est ce que sa mère essaie de lui inculquer.

J’adore le personnage de Calpurnia, elle est parfaitement dépeinte : elle partage avec nous ses impressions, ses sentiments. On suit son cheminement ainsi que les difficultés qu’elle rencontre que ce soit son enthousiasme pour l’apprentissage scientifique ou son désespoir de devoir apprendre des activités ménagères. Cela la rend attachante.
D’ailleurs, j’ai mieux aimé chacun des personnages dans le roman plutôt que dans la bande-dessinée : le grand-père se montre chaleureux avec sa petite-fille, les frangins sont moins pestes, la mère toujours stricte mais moins cassante.

L’histoire est sympathique, même si c’est dommage qu’on n’ait pas le mot final sur ce qu’advient Calpurnia, je suppose qu’il faudra lire le prochain tome, Calpurnia et Travis. Mais le gros point fort de ce roman, c’est l’atmosphère qui s’en dégage. J’ai été happée par le récit, à tel point que que j’avais dû mal à redescendre sur terre lorsque je devais m’arrêter.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce roman et je lirai assurément la suite si elle est disponible à la médiathèque, le mois prochain.