La guerre des Mus, tome 1 : L’empire d’Atlantia – Lisa Fiedler

Titre : L’empire d’Atlantia
Saga : La guerre des Mus, tome 1
Auteur : Lisa Fiedler
Éditeur : France loisirs
Nombre de pages : 349
Quatrième de couverture : On peut être petit et avoir le coeur grand.
Dans la mystérieuse cité d’Atlantia, Hopper se retrouve plongé au milieu d’une dangereuse guerre des territoires entre chats et rats. Pour rétablir la paix, la souris devra faire preuve d’un grand courage et accepter le secret qui entoure sa naissance.

J’ai mis plus de huit jours pour lire ce roman… ce qui est absolument aberrant parce qu’il n’est pas super long (350 malheureuses pages), les chapitres sont courts, ça se lit vite et l’histoire est prenante.

Hopper, Pinkie et Pup sont trois petites souris, frères et sœur. Ils vivent dans une animalerie jusqu’au jour où leur mère leur est arrachée des bras en les exhortant à rejoindre les Mûs. Dès le lendemain, la fratrie décide de s’enfuir. Cela se passe mal et Hopper termine sa fuite dans les sous-sols du métro. Il est sauvé par Zucker, le prince des rats d’Atlantia. Avec cette rencontre, le jeune souriceau est loin d’imaginer qu’il va tomber au milieu d’une guerre.

Je redoutais que, comme Foxcraft, cela ressemble trop à « la guerre des clans », mais heureusement, ce n’est pas le cas. Déjà, le décor n’est pas le même, loin de là. Les personnages évoluent dans les sous-sol de New-York, la cité d’Atlantia est une vraie forteresse, celle des Mûs est différente mais non moins sympathique avec sa locomotive abandonnée.
En ce qui concerne les personnages, j’ai bien aimé Hopper, même s’il est un peu trop naïf sur les bords, mais cette aventure lui a peut-être fait prendre du galon (le second tome nous le dira… ou pas). Mon préféré est sûrement Zucker : il est malin et gentil. Pinkie m’a énervée au plus haut point ! On n’en est malheureusement pas débarrassé. Les autres passent bien.
Quelques illustrations parsèment le récit et j’ai apprécié cela, elles sont jolies tout plein avec des character design mignons.

J’ai passé un très bon moment et j’ai beaucoup aimé cette lecture. Il faudra que je me procure la suite.

 

ABC Imaginaire 2021 – lettre F :
11/26

Tous sauf une – Raquel Bonita

Titre : Tous sauf une
Auteur : Raquel Bonita
Éditeur : Balivernes
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Une petite taupe en balade
mais est-elle vraiment toute seule ?
Une petite taupe vit sous terre avec toutes les autres taupes.
Mais un jour elle a envie de découvrir le monde et elle part à l’aventure. Mais même si elle passe au-dessous des oiseaux, au-dessus des poissons et au milieu des éléphants, elle se retrouve toute seule. Mais ni une, ni deux, ni trois, alors qu’elle n’était qu’une, voilà ses deux parents qui la rejoignent et ils se retrouvent à trois !

Avant tout, je tiens à remercier la masse Critique Babelio ainsi que les éditions Balivernes pour ce partenariat.
La couverture autant que le résumé m’a incitée à postuler pour cet album.

Une est une petite taupe qui quitte le terrier où elle vit avec toutes les autres taupes. Elle s’éloigne et découvre différentes créatures (volantes, aquatiques et terrestres). Jusqu’au moment où elle se perd.
Comme je le disais plus haut, la couverture m’a plu, surtout le character design tout simple de Une. J’ai aussi aimé l’apparence des oiseaux, des poissons et des éléphants. En revanche, je n’ai pas accroché au texte, il est trop minimaliste, un peu comme un aiku. Il ne m’a pas parlé.

C’est vraiment une lecture pour les plus de trois ans.
Je pensais pouvoir le lire à des enfants plus jeunes, habituellement si le texte n’est pas trop long comme c’est le cas présentement, ça passe bien. Mais pas là.
Avant 3 ans, il est trop difficile à appréhender pour plusieurs raisons :
– Une a la même apparence que ses congénères si ce n’est la couleur de son pelage et la forme des yeux, du coup, les petits ne la remarquent pas, leur regard ne s’arrête pas dessus alors que les oiseaux ou les poissons colorés attirent leur attention.
– il regroupe deux notions : l’une d’espace (au-dessus, en-dessous, parmi) et l’autre numéraire (un, deux, trois). C’est trop pour les petits.
– le texte n’est pas assez descriptif pour que la sauce prenne. C’est trop dans la déduction.
Je n’ai malheureusement pas sous la main d’enfants de plus de 3 ans, je ne pourrais donc pas essayer. Je redoute le fait qu’il n’y ait pas assez de différences dans le character design des taupes pour donner envie aux plus grand de s’y attarder : soit ils seront fascinés, soit insensibles. À voir.

Même si j’ai bien aimé les illustrations simples et minimalistes (pour moi, c’est vraiment la force de cet album), le texte m’a laissée indifférente.

Elles, tome 1 : La nouvelle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : La nouvelle(s)
Saga : Elles, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Elle, c’est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres.
Jeune fille pétillante et équilibrée, c’est tout naturellement qu’elle est intégrée dans une joyeuse bande d’amis dès son arrivée au collège Mercury.
Mais se doutent-ils qu’Elle n’est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq…
Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales.
Qui est Elle, réellement ?

À ma connaissance, c’est la dernière série en date de Kid Toussaint, je ne pouvais donc pas passer à côté. Surtout que des articles que j’ai survolé à son sujet, les retours en étaient élogieux. Maintenant que je l’ai lu, je peux dire qu’ils n’avaient pas mitonné, c’est trop bien !

Elle est nouvelle au lycée. Elle intègre un groupe d’amis aussi hétéroclite que sympathique. Tout se passe bien jusqu’au premier stress de notre héroïne… l’occasion pour cinq de ses personnalités de refaire surface et de mettre le bazar.

J’ai adoré la relation qu’Elle entretient avec ses nouveaux amis : c’est  décliné en très peu de pages, pourtant, les auteurs parviennent à faire passer toute la complicité qui existe entre eux.
Maëlys est une amie douce et compréhensive, Farid est classe et sympathique, Lyne est tout le temps dans la lune et ça m’a fait rire, autant que Otis et son cœur d’artichaut.
Je me suis sentie bien parmi eux. Ils sont tous attachants à leur façon… même Elle avec ses multiples personnalités – bon certaines sont exécrables… enfin, surtout une : la blondinette populaire, les autres passent bien.

Les dessins sont super beaux. Les couleurs sont chatoyantes et se marient à merveille avec le character design des personnages qui fait très moderne. Ça donnait l’impression d’être dans un dessin animé. Je m’attendais presque à voir les personnages bouger.
L’histoire est sympathique et m’a plu. J’ai hâte de découvrir ce que nous réserve la suite. Mais le gros plus de cette bande-dessinée, c’est surtout l’ambiance qui s’en dégage : un récit entêtant et intriguant.

Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Monsieur Blaireau et Madame Renarde, tome 1 : La rencontre – Eve Tharlet & Brigitte Luciani

Titre : La rencontre
Saga : Monsieur Blaireau et Madame Renarde, tome 1
Scénario : Brigitte Luciani
Illustration : Eve Tharlet
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Glouton, Carcajou et Roussette sont d’accord sur un point : blaireaux et renards ne sont pas faits pour s’entendre ! Mais les parents ne partagent pas cet avis.
Pire : Monsieur Blaireau et Madame Renarde décident qu’ils vont tous vivre dans le même terrier !

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque pour deux raisons : d’un les dessins me plaisaient bien, de deux il y a deux renardes dans cette histoire et on aime cet animal ici.
Monsieur Blaireau vit avec ses trois enfants dans son terrier jusqu’au jour où madame Renarde fait irruption chez lui avec sa fille pour trouver un refuge contre les chasseurs. Les parents décident d’agrandir le terrier pour que les deux familles puissent vivre ensemble, ce qui n’est pas du goût des enfants qui font tout pour que ça n’arrive pas.

C’est une bande-dessinée pour un jeune public qui aborde des sujets d’actualité sur fond animalier :
– une critique de la chasse (pas virulente ni violente, mais quand même présente)
– l’une des familles a subi une perte, l’autre un divorce
– la difficulté de vivre en famille recomposée.
En tout cas, ce sont des thèmes qui m’ont parlé.

J’ai adoré les illustrations, surtout le character design des blaireaux – j’aime un peu moins celui des renards. J’ai également bien accroché avec l’apparence des autres animaux, je les trouve choux. Les couleurs sont toutes douces et ça m’a plu.
L’histoire est sympathique et j’ai trouvé ça mignon tout plein.
J’ai apprécié cette lecture et j’emprunterai probablement la suite afin de voir ce que les prochains nous réservent.

Zoofolies – Brigitte Vaultier & Kerso

Titre : Zoofolies
Texte : Brigitte Vaultier
Illustration : Kerso
Éditeur : Éditions du ricochet
Nombre de pages : 43
Quatrième de couverture : Une otarie casse sa tirelire et prend la clef des champs, une girafe se hisse au rang de star, un flamand court chez le médecin, un singe joue du rock et un hippopotame danse le hip hop tandis qu’une taupe et un tapir lient amitié… Drôle de zoo, assurément, où les animaux chantent et dansent en toute liberté au son d’une série de fables burlesques…

On a acheté cet album à la médiathèque de notre ville. C’est ma fille qui l’a choisi. Elle ne l’a pas lu (ça me déprime), mais en triant ses livres pour faire de la place dans ses étagères, elle a décidé de s’en débarrasser. Je l’en ai sorti, histoire de le lire et qui sait, de l’utiliser pour le travail. Et j’ai vraiment bien fait.
Ma chronique risque d’être courte, mais allons-y.

Cet album est composé de 15 poèmes mettant en scène et traitant de différents animaux : otarie, serpents, girafe, singes, émeu, flamants, hippopotame, koala et chacal, taupe et tapir, gazelle et zèbre, panda et aï, félins, rats et oiseaux.

Chaque texte contient pas mal de jeux de mots, des jeux de son également. C’est super agréable à lire à haute voix. Ça martèle et rythme le récit.
Les dessins sont magnifiques : il y a énormément de détails, les textures sont travaillées et les couleurs s’harmonisent. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder dessus à ma première lecture, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur bon nombre de planches pour me délecter des illustrations.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je compte bien conserver cet album et lire certains poèmes aux petits loups que j’accueille.