Eleanor – Holly Black

Eleanor - Holly BlackTitre: Eleanor
Auteur: Holly Black
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 277
Quatrième de couverture: Zach, Poppy et Alice partagent une passion : les jeux de rôle avec des figurines. Ils ont inventé un monde à eux, peuplé de pirates, de cruelles sirènes, de voleurs et de trésors. Ce monde est dirigé par la Sublime Reine, incarnée par une inquiétante poupée de porcelaine qui trône derrière une vitrine chez Poppy et qui semble tout observer à travers ses paupières doses. Un jour, elle se réveille et fait une confession effrayante à Poppy… et c’est là le début d’une grande aventure…

Une lecture de plus empruntée à la bibliothèque et qui me donnait très envie depuis un sacré bout de temps…
Dès le début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire : le premier chapitre m’a semblé un peu brouillon, il a été difficile de comprendre qui étaient Zach, William la Lame, Poppy, Lady Jaye ou Alice, à déterminer leur âge également. Par la suite, cela va beaucoup mieux mais le commencement a été délicat.

Je n’ai pas accroché à ce roman jeunesse, je l’ai trouvé beaucoup trop jeunesse. Je m’attendais davantage à ce qu’il fasse peur en fait, du coup, je suis un peu déçue. Il y a bien quelques scènes un peu flippantes, notamment lorsqu’Eleanor regarde fixement les héros, comme si elle était vivante, mais avant qu’on ait pu ressentir la moindre peur, on passe à autre chose… ça m’a donné la sensation que l’auteure n’a pas osé aller jusqu’au bout, peut-être en raison du public à qui elle destinait cette lecture, je ne saurais dire mais ça peut être une explication.
C’est vraiment dommage parce que ça aurait pu être effrayant puisqu’on suit Zach, un des trois héros, un garçon qui joue encore aux poupées -jeux d’imagination- avec ses amies d’enfance, un personnage plutôt bien développé : on partage ses peines, sa colère, ses secrets, ses espérances mais pour les craintes que pourrait inspirer une poupée habitée par un esprit, c’était plutôt faiblard.

Les personnages sont jeunes et réagissent comme tel, ce qui est un très bon point. Ils sont travaillés autant que leur famille. Ils tentent de mener leur quête avec les moyens qui s’offrent à eux du haut de leurs 12 ans, c’est-à-dire avec plus où moins de difficultés, ce qui rend l’histoire plutôt réaliste si on exclut l’épisode du voilier.

Un autre bon point, il se lit très très vite.
Mais, malgré cela, c’est une déception probablement parce que je m’attendais à bien autre chose.

Le blog de la Belle – Mary Temple

Le blog de la Belle - Mary TempleTitre: Le blog de la Belle
Auteur: Mary Temple
Éditeur: Fleurus Editions
Collection: Mango
Nombre de pages: 276
Quatrième de couverture: La belle et la bête , ça vous dit quelque chose ? Moi, c’est Belle, et disons que mon histoire ressemble un peu à ce vieux conte de fées. Sauf qu’on est bien à New York, au XXIème siècle, et que tout ce qui s’est passé m’est vraiment arrivé. Vous me prenez pour une folle ? Lisez donc mon blog, vous ne serez pas déçus du voyage…

Dès les premières pages, je savais que cette lecture ne me plairait pas. Je ne m’étais malheureusement pas trompée, même si par la suite, ça s’améliore quand même un peu.
Déjà, l’héroïne m’énerve, je l’ai trouvée méprisante : ok, on peut comprendre qu’elle ne se sente pas à sa place dans le monde de la jet-set américaine, qu’elle ne s’entende pas avec ses superficielles de sœurs mais son dédain la rend pour le moins aigrie antipathique ; Belle n’est pas sensée être douce, compréhensive et aimante, surtout avec sa famille ? Elle se targue de ne pas être Gossip Girl, pourtant, c’est la sensation que ses premiers posts donnent.
Pour les autres personnages, je n’ai pas grand chose à en dire : Beaumont est la Bête pourtant je ne l’ai pas trouvé assez présent, Fay est sympathique mais sans plus, Yuko, Arsenik et Mister-y m’ont saoulée toutes les fois où ils jouent les pom pom girls en commentaire.

L’histoire en elle-même aurait pu être sympathique : les contes écrits qui ont emprisonné les personnages de contes de fée en tuant la tradition orale et c’est internet qui les a libérés, les héros autant que les forces du mal, donc ça, c’est l’explication très succincte qui a été donnée et ça aurait été chouette que ça tourne autour de ce principe… mais non.
Au lieu de ça, ça tourne autour de Belle qui écrit sur son blog ce qu’elle vit, ça vaut un journal intime, vous me direz, sauf que pour le coup, c’est du n’importe quoi, ces révélations sont publiques : elle décrit ses rencontres avec Beaumont, ses lieux de rendez-vous, sa lutte contre les forces du mal, etc. C’est ridicule compte tenu du fait que ça donne plein de détails à l’ennemi – alors l’excuse du blog protégé par un sort de Fay ne tient absolument pas la route, il suffit de voir ce qui arrive à Mister-y.

Bref, c’était pas terrible comme lecture : je l’ai terminé parce qu’il n’y avait que 276 pages mais ce n’est pas l’envie d’abandonner qui m’a manqué. Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé, une grosse déception pour ce roman.

Les petits monstres, tome 6 : Le mystère de la momie – Fabrice Colin & Gérald Guerlais

Les petits monstres - le mystère de la momieTitre: Le mystère de la momie
Saga: Les petits monstres, tome 6
Auteur: Fabrice Colin
Illustratrice: Gérald Guerlais
Éditeur: Flammarion
Collection: Castor Poche cadet
Nombre de pages: 63
Quatrième de couverture: Un danger rôde à Tenebria et Sidonie a disparu! Pour sauver sa maîtresse, Cassandra passe à l’action. Mais il est parfois plus sage de réfléchir avant d’agir…

Ce livre, je ne l’ai pas choisi : c’est ma fille qui l’a emprunté lorsqu’on a été à la bibliothèque. Du coup, je n’ai pas vérifié si c’était un one-shot… Bon, ce n’est pas le cas, zut ! C’est le tome 6, donc quand on commence la lecture, on sent très bien qu’il manque des informations, un historique des personnages, de leur relation, donc dur-dur de s’y attacher ne serait-ce qu’un peu.

Ceux qui m’ont paru les plus sympas sont Jack le squelette, Fernand l’arbre parlant et le dragon mais on ne les voit quasiment pas… Les petits monstres, tome 6 Le mystère de la momie p42Au lieu de cela, on suit Cassandra la vampire (une miss tête-à-claque, mademoiselle je-sais-tout qui n’écoute personne et est incapable de se remettre en question même si ce n’est pas du tout la première impression qu’on a dans les premières pages), Valentin le fantôme totalement effacé (s’il n’était pas là, ça ne fera pas grande différence).
Les dessins ne m’ont pas plu même si j’ai trouvé qu’il y avait quand même de bonnes idées : j’ai adoré le design du carrosse de Manticore ci-contre, ou celui du dragon. Il en va de même pour Jack le squelette, le commissaire Karkel ou Sidonie la momie. Ceux que j’a le moins aimé sont ceux des deux personnages principaux, il leur manque le côté original des autres.

Pour l’histoire, j’ai eu du mal sur la première moitié du livre, ça m’a un peu ennuyée ; du coup, l’envie n’étant pas là, j’ai mis du temps à en reprendre la  lecture. Par contre, la seconde partie est bien plus sympathique et la fin se lit très vite. Ouf ^_^

Une lecture assez mitigée pour ce petit livre qui au final m’a laissée plutôt indifférente.

La pâtisserie Bliss, tome 1 – Kathryn Littlewood

La patisserie BlissTitre: La pâtisserie Bliss, tome 1
Auteur: Kathryn Littlewood
Éditeur: Editions Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 259
Quatrième de couverture: La pâtisserie de la famille Bliss cache un secret très ancien : un livre de recettes magiques. Le jour où Rose et ses frères et sœurs se retrouvent seuls à tenir la boutique, ils se lancent dans quelques recettes un peu… spéciales. Mais les Muffins d’amour et les Cookies de la vérité vont transformer la petite ville de Calamity Falls en véritable maison de fous…
Un livre jubilatoire, un petit parfum de Roald Dahl.

J’avais très envie d’une lecture rapide, fluide et légère. Pour la rapidité, ce n’était pas réellement ça mais avec mes trois jours de gastro, pas moyen d’ouvrir ce livre, rien que de m’imaginer lire la description d’un muffins, j’en avais la gerbe. Par contre, pour le reste, j’ai tapé juste.

Seul soucis : je n’ai pas aimé… du tout.
Il contient de très bonnes idées : j’ai adoré les recettes contenues dans le Livre de recette des Bliss, le côté contexte qui a permis la création de la recette originale, la façon dont les ingrédients sont listés, etc. ; de plus, l’histoire en elle-même avait un côté très frais, un petit air de folie, un peu comme du Roald Dahl mais en plus complet notamment sur les personnages, leur ressenti, etc.

Par contre, deux points noirs qui ne sont pas passés :
-le premier concerne les rapports entre les parents et les enfants Bliss et la distance que l’auteure semble mettre entre eux ; je m’explique parce que ce n’est pas très clair : à plusieurs reprises, un des personnages pense à l’un de ses parents et notamment à un événement qui a eut lieu avec eux, jusque là, normal mais ce qui m’a dérangée, c’est qu’au lieu de placer un « son père » ou « sa mère », l’auteure va les appeler par leur prénom Céleste ou Albert, du coup, ça rend tout ça très froid et même si ce n’est pas tout le temps, ça m’a suffisamment fait tiquer à plusieurs reprises pour que ça me gène.
-le second point : les personnages. Déjà les noms des gamins : Si Oliver et Rosemary passent encore, pour Origan et Anis, du tout et ça donne déjà le ton. De plus, je les ai trouvés super chiants, j’ai eu envie de les baffer du début à la fin. Ils ont rendu cette lecture pénible.

Je n’ai absolument pas aimé et je ne lirai pas la suite.

Challenge de l'automnePas sûre qu’il entre totalement dans le challenge automnal, mais il y a autant de jaune-rouge-orange que de bleu, ça devrait le faire ! :p

Il était une fois… un loup vert ! – Laurence Guillot & Aurélie Guillerey

Il était une fois... un loup vertTitre: Il était une fois… un loup vert !
Auteur: Laurence Guillot
Illustratrice: Aurélie Guillerey
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 29
Quatrième de couverture: Nina raconte l’histoire du loup vert à son grand frère Arthur. Mais celui-ci s’ennuie. Jusqu’à ce que…

C’est ma fille qui a choisi ce livre, on l’a emprunté à la bibliothèque. Je dois bien avouer qu’à la base, je ne comptais pas le lire et encore moins le chroniquer. Je ne m’imaginais rien et le titre ne me parlait pas plus que ça, ni ne m’interpelait. De plus, le fait que ce soit en catégorie premières lectures me rebutait un peu, j’en ai lu, ça passe, mais sans plus. Pourtant, cet après-midi, la petite que je garde était malade. J’ai donc farfouillé dans les livres de la médiathèque, ayant déjà fait le tour de nos bibliothèques ou presque et là, je me suis dit que cette histoire était peut-être drôle… après tout, un loup vert, ça ne court pas les rues.

Je dois dire que j’ai été plus qu’agréablement surprise par cette lecture : elle est simple et amusante. Nina essaie de raconter son histoire à son grand frère Arthur, seulement lui ne l’entend pas de cette oreille. Lorsque son histoire est abracadabrante, il l’interrompt avec des questions simples mais qui peuvent énerver
(genre : Nina commence :
-Il était une fois… un loup vert, tout vert !
-Il est malade ?
-Non, il est né comme cela.)
Et lorsque ça tire en longueur, il perd patience et poursuit l’histoire à la place de sa sœur.

Je pense que si j’ai tellement aimé ce livre, c’est parce qu’il me parle, cette situation d’une petite fille qui raconte son histoire pleine d’incohérence ou pleine de détour, c’est mon quotidien et comme Arthur, très souvent, je termine le récit des enfants qui m’entourent d’une manière abracadabrante, ou je leur pose des questions tellement impossibles que j’ai droit à un « Noooonnn, mais tatie/maman !!! » et on finit toujours par en rire. Parfois même, cela finit comme la fin de cette histoire, mais chut, je ne vous en dis pas plus.

Il était une fois... un loup vert ! p10-11

Les dessins sont assez simples, mais fun. Du moment que Nina commence son conte, on différencie facilement la réalité des deux enfants qui sont incrustés et crayonnés en haut ou bas de page et celle du récit qui est coloriée (comme c’est le cas p10 sur la photo ci-dessus).
C’est tellement bien fait qu’on ne peut pas confondre la voix de Nina, celle d’Arthur, ou celle du narrateur -très peu présent au passage. Du coup, je me suis amusée à changer de ton selon le sexe du personnage et ça m’a éclatée.

Bref, une lecture vraiment sympathique que j’ai adorée.