Les enfants de la baleine, tome 05 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 05
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : La menace des troupes apathoïa s’éloigne enfin de Phaleina. Habitué aux douloureuses séparations, le peuple de l’île espère faire enfin une rencontre : des voyageurs venus d’un pays inconnu s’apprêtent à monter à bord du vaisseau. Au même moment, Chakuro, guidé par la mystérieuse Emma, entame un nouveau « voyage » : une plongée au plus profond de l’histoire de la « Baleine de glaise »…

Le quatrième tome se terminait par l’arrivée d’un vaisseau inconnu dont les occupants ne semblaient pas particulièrement sympathiques. Et en effet, Roxalito qui semble en être le chef se montre méprisant… bon, c’est sûr qu’il n’est pas accueilli de manière très conventionnelle puisque Suoh et quelques autres se présentent nus comme des vers. Mais même sans cela, il se présente en conquérant, il se montre imbu de sa personne, le parfait stéréotype du fils de noble, pourri gâté.
Pourtant, au fil des pages, un subtil changement s’effectue et en remerciement pour le repas, il partage ses connaissances du monde extérieur. C’était sympa de le découvrir sous forme de carte, même si elle était un peu petite et pas super lisible… je me suis bien abîmé les yeux dessus.

Je ne sais pas trop quoi penser de Roxalito. Je ne l’appréciais pas du tout au début, puis ça va mieux une fois qu’il a le ventre plein. J’aime bien la tournure que commence à prendre sa relation avec Suoh, s’il n’est pas aussi con que dans les premières pages, cela promet une belle amitié. À voire ce que donnera les prochains.
Si l’arrivée de Roxalito et ses hommes est l’événement le plus marquant, ce n’est pas le seul.
Orca, le frère de Lycos est jugé, mais d’une pirouette, il parvient à s’en sortir, ce qui n’est pas le cas de tous les protagonistes de l’affaire Skylos. Le bon point pour le chef des soldats est que son discours nous permet d’en apprendre davantage sur la civilisation apathoïa et notamment sur les Daïmanos On découvre également ce qu’est devenu Leodari.

Le dernier détail important et où j’en attendais beaucoup, peut-être trop, est la raison pour laquelle les ancêtres des enfants de la baleine ont été condamnés… on a droit à un semblant d’explication, ce n’est qu‘une introduction succincte et Emma nous promet la suite plus tard, n’empêche que pour le moment, c’est super décevant. Heureusement, une révélation de taille vient rehausser l’intérêt de ce tome : la raison pour laquelle la vie des marqués est courte sur Phaleina. Ce n’était pas une grosse surprise, j’en étais venue à la même conclusion, mais c’est toujours sympa d’en avoir confirmation.

Un cinquième tome que j’ai adoré. J’ai hâte de lire le sixième, mais ce ne sera pas dans les heures qui viennent.

Les enfants de la baleine, tome 04 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 04
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Au plus fort de la guerre contre les troupes apathoïa, les enfants-combattants de la « Baleine de glaise » tombent les uns après les autres, emportant avec eux leur détermination, leurs espoirs et leurs promesses. Alors qu’une tempête de sable fait rage, dans un coin de ce triste champ de bataille, deux « folies » sont sur le point de s’affronter…

Sans surprise, c’est un quatrième tome qui pète !
Les apathoïas font un massacre, mais les enfants de la baleine ne se laissent pas faire et se défendent plutôt bien. Le plus impressionnant est probablement le Caporal qui tient tête à Leodari, il fait même presque peur.
L’équipe envoyée sur le Skylos rencontre des difficultés lorsqu’ils arrivent au corps du vaisseau, mais après de nombreuses pertes, ils mènent à bien leur mission…

On a quelques révélations : Ohni serait bien le daimonas de Phaleina, créé spécialement par le vaisseau-prison pour le défendre, ce qui expliquerait ses extraordinaires capacités.
Les noûs manipulent les émotions des apathoïas, s’en nourrissent et en contrepartie, les remplissent de sentiments factices… j’ai lu plusieurs fois ce passage pour mieux le comprendre, mais c’est pas super clair, sûrement parce qu’il y a quelques zones d’ombre.

Par contre, de nombreuses questions restent en suspens : qu’est-il arrivé à Leodari ? Comment les apathoïas vont-ils réagir à la perte de Skylos ? Que cache le Caporal et surtout sa mère ? Qui est Emma et le kokalo qu’a donné Oblinis à Chakuro ?
Quel a été le crime des ancêtres des enfants de la baleine ? Et enfin, qui est à bord du vaisseau qui se dirige vers nos héros.

J’ai bien aimé ce quatrième tome.
L’ambiance est oppressante à souhait, et un brin triste.
Les personnages sont attachants que ce soient les principaux ou les secondaires. J’apprécie énormément les flash-backs de chacun, ça les rend touchants.
Les dessins sont chouettes, ils ont un côté très shôjo, mais le gros point fort, ce sont les décors qui sont superbes.
Maintenant, je file lire le cinquième.

Les enfants de la baleine, tome 03 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 03
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Le danger guette la Baleine de glaise, gigantesque vaisseau voguant sur les dunes. Venus des confins de la mer de sable, des envahisseurs menacent d’exterminer sa population.
Le Conseil des anciens décide à la hâte de se soustraire à ce futur en sabordant l’île, avec l appui de la milice qui se contente d’obéir.
Mais les enfants de la Baleine vont faire un choix. Un choix nécessaire, qui ne s’encombre plus des notions de bien ou de mal…

J’ai lu le second tome il y a presque 4 ans. Donc je redoutais un peu la reprise de cette saga : même si elle m’avait marquée au point que je me souvienne de la trame principale, les détails étaient oubliés. Heureusement, au début, on a un résumé des points importants et ça m’a soulagée.
Chakuro et son groupe ont réussi à empêcher que les ancêtres ne coulent la baleine de glaise. Maintenant, ils ont sept jours pour se préparer à affronter les apathoïas et défendre leur île.

Beaucoup de blabla dans ce tome-ci, normal puisqu’il y a les explications avec les ancêtres sur la raison des agissements de chacun : ceux qui veulent sacrifier tout le monde plutôt que de les voir massacrer par leurs ennemis, et ceux qui préfèrent tenter leur chance face à des adversaires sans cœur.
Suoh, le nouveau chef, et ses hommes élaborent un plan pour la défense de la baleine et on en a les détails, ce qui est intéressant pour la suite puisqu’on apprend le nombre de groupes, ainsi que le nombre de marqués susceptibles de se battre et le nombre de non-marqués qui pourront les soutenir au cas où.
Ils ont sept jours, donc l’auteur prend quand même du temps pour nous faire découvrir une des fêtes de la baleine de glaise : le retour des sables, un moment certes courts, mais un peu plus léger qui permet de soulager la tension.
On termine avec une partie de la bataille. Tout le monde est à son poste, et une troupe d’éclaireurs est envoyée sur le vaisseau ennemi Skylos afin d’en détruire le cœur…

Autant dire qu’avec ce fou de Leodari sur la baleine de glaise et le capitaine du Skylos sur le vaisseau ennemi (me souviens pas son nom et il n’est pas dit dans ce troisième tome), ça craint du boudin pour tout le monde.
Gros plus pour moi qui adore le personnage de Ohni, on en apprend un peu plus sur lui, son passé et sur ce qu’il pourrait être. Ça colle avec les souvenirs que j’ai des deux premiers et les déductions que j’en avais faites.
Les dessins sont toujours aussi beaux, j’ai aimé m’y attarder et rechercher les moindres détails.

J’ai adoré ce troisième tome et je lis dans la foulée le quatrième qui m’a été offert à mon anniversaire (avec le cinq et le six).

ABC Imaginaire 2021 – lettre U :
18/26

Dans l’ombre de Creamy, tome 1 – Emi Mitsuki & Studio Pierrot

Titre : Dans l’ombre de Creamy, tome 1
Auteurs : Emi Mitsuki & Studio Pierrot
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Creamy, l’idole mystérieuse, est apparue telle une étoile filante. Sa popularité devient très vite un phénomène de société. À l’opposé, Megumi Ayase, la vedette de la même maison de disques, est traitée avec de moins en moins d’égards…Le cœur rempli de jalousie, Megumi passe alors à l’action pour redevenir la star !!

Avant tout, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour ce partenariat que je désirais fortement.
En effet, je fais partie de la génération « RécréA2 », « Youpi l’école est finie » et « Club Dorothée », donc le dessin-animé Creamy, je l’ai vu et revu. Donc quand j’ai découvert que Dans l’ombre de Creamy faisait partie de la dernière sélection Masse Critique Babelio, je n’ai pas hésité une seule seconde à postuler.

Comme le laisse entendre le titre, ce n’est pas Creamy l’héroïne de ce manga, mais sa rivale Megumi Ayase. Autant dans le dessin-animé, elle passait pour une méchante égoïste, autant là, on la découvre sous un jour nouveau.
Au début de sa carrière (ou un peu avant, on ne sait pas trop), elle connaissait Tachibana avant d’entrer à Parthenon Productions et tous deux se promettent de devenir ensemble les vedettes de la maison de production.
Tout semble bien partie et Megumi est numéro un des ventes pendant un temps, mais dès que sa carrière commence à décliner, Tachibana la laisse tomber comme une vieille chaussette et cherche une nouvelle vedette… c’est alors que Creamy entre en scène.

J’avoue que lorsque j’étais enfant, je détestais le personnage de Megumi, mais maintenant que je suis adulte et à la lumière de son passé commun avec Tachibana, je la comprends mieux… d’ailleurs, c’est également ce que la mangaka explique dans sa postface. Je me suis tout à fait retrouvée dans sa relation avec les héroïnes de cette saga.
J’ai même trouvé Megumi touchante. J’aime aussi son côté travailleuse, elle sait qu’on n’a rien sans rien et elle se donne les moyens d’y parvenir, même si sa manière d’évincer ses rivales n’est pas toujours très sympathique.

Les dessins font très années 80, pourtant, ce manga est sorti en 2019 au Japon. Il est évident que c’est fait exprès, pour coller au mieux avec le style d’Akemi Takada et c’est assez réussi.
Peu importe qu’on connaisse le dessin-animé ou pas, le récit est compréhensible et est susceptible de plaire : Creamy n’est pas trop présente, et chaque personnage est amené dans l’histoire de manière fluide.
J’ai bien aimé cette lecture, ça m’a replongé dans de bons souvenirs.

Roji !, tome 04 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 04
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 137
Quatrième de couverture : Au royaume des fées, Yuzu se voit offrir par ses nouvelles amies une barrette ornée d’une jolie pierre rouge. Mais attention, il ne s’agit pas d’un bijou ordinaire : lors d’une chasse aux lucioles, le joyau se met à briller dans le noir ! Et s’il possédait un pouvoir magique ?
Pour en avoir le cœur net, Azusa et Marika se lancent dans une série d’expériences toutes plus farfelues les unes que les autres ! C’est alors qu’une nouvelle créature fait son apparition…

J’y suis allée à reculons avec cette lecture. Avant de commencer ce quatrième tome, j’avais pris la décision d’arrêter cette saga parce qu’elle m’ennuie : non seulement il ne se passe pas grand-chose, mais l’auteure distille un certain nombre de mystères et jamais aucune réponse n’est apportée… jusqu’à maintenant.

À la fin du tome 3, nos héroïnes sont confrontées à une fée vêtue de noir… enfin, je présume (je n’ai aucun souvenir du final précédent) puisqu’on reprend l’histoire au moment où les fillettes se demandent qui elle est.
La créature leur révèle être une déesse et c’est elle qui nous donne une partie des explications attendues :
la barrette de Yuzu a le nom de gemme d’âme rouge, elle va de pair avec une bleue, mais on ignore encore leur rôle
– les fées ne possèdent pas le pouvoir de faire pousser instantanément les arbres, mais alors comment ont-elles fait ?
la fonction de Zanzibar, autre que celle de passer entre les deux mondes
la mère de Yuzu est connue par la déesse, mais si je veux en savoir plus, il faudra que je lise le prochain tome.

Je commence à me faire aux dessins et ça passe mieux qu’au début, du moins en ce qui concerne le character design des personnages. J’arrive à faire abstraction des couleurs qui me déplaisent.
Pour l’instant, c’est mon préféré au niveau de l’histoire. Ça s’est lu rapidement et je ne me suis pas ennuyée… même si ce n’était pas passionnant.
Finalement, il m’a décidée à continuer cette saga… au moins pour le cinquième… je verrai après ce qu’il en est.