Dahliya, artisane magicienne, tome 2 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 2
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Dahliya va vous ensorceler ! Depuis sa plus tendre enfance, la jeune DAHLIYA a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des gems : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

J’ai tellement aimé le premier tome de cette saga que je n’ai pas hésité une seule seconde pour emprunter la suite à la médiathèque. Malheureusement cette suite est loin d’être aussi bien.

Gabriella emmène notre héroïne faire du shopping : en tant que directrice de la société Rossetti, la jeune femme se doit d’être présentable. Après leur séance relooking, elles vont boire un coup sur une terrasse et là, elles croisent Orlando avec sa future femme et cette dernière s’excuse de la situation devant tout le monde…
Elle est d’une discrétion, à pleurer.

Bref, elle rameute toute la place ; Wolf intervient et sort Dahliya de cette situation embarrassante. On ne sait pas comment mais il la reconnaît comme le jeune homme qui lui a sauvé la vie dans le tome précédent. Franchement, je ne vois pas comment il a fait surtout qu’il a toujours des problème d’yeux et doit porter des lunettes. À la limite, c’est le moins incohérent. Quand il a croisé Dahli la première fois, elle était habillée en garçon avec des vêtements larges pour masque son apparence, portait des lunettes et un foulard qui cachait ses cheveux. Là, elle est vêtue d’habits serrés, pas de lunettes, cheveux lâchés et maquillée. Qu’à la limite, il ait eu un doute, la suive pour s’assurer que c’était bien elle/lui, ça serait passé, mais là… c’est précipité. Les retrouvailles étaient d’un décevant !
D’ailleurs, comme tout ce second tome.

Wolf et Dahliya passent du temps ensemble, il l’emmène dans un célèbre magasin d’objets magiques et elle réfléchit à la conception, elle discute avec le propriétaire, etc.
On en apprend plus sur le passé des deux personnages, enfin surtout sur le père de la demoiselle et sur Wolf. C’étaient probablement mes moments préférés, mais malgré ça, je me suis ennuyée, c’était long et ça n’avançait pas.

Heureusement, les dessins sont toujours aussi beaux, même si ça ne sauve pas l’histoire et je n’ai pas eu plus envie que cela de m’y attarder.
C’est une déception pour ce second tome. J’espère que le troisième sera mieux.

Solo Leveling, tome 6 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 6
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Ça fait un bout de temps que le cinquième tome de cette saga est sorti. Avant de commencer, j’étais bien incapable de me souvenir de ce qui s’était passé. Mais même sans résumé, c’est revenu en l’espace de quelques pages.

Jinwoo a demandé sa réévaluation de rang. La machine est bien évidemment incapable d’analyser son rang et il est contraint d’attendre trois jours les résultats. En attendant, il décide de découvrir les coulisses des guildes. Pour ce faire, il bosse en tant que mineur.
Le second jour, il se propose pour être le portefaix de la seconde équipe. Et sans surprise, ça se passe mal.

Dans le premier tiers, l’auteur nous partage des informations intéressantes : la raison des trois jours de latence, le rôle des mineurs et de l’équipe de ramassage. Mais j’ai trouvé que c’était long, je me suis ennuyée.
Heureusement par la suite, ça bouge davantage.

Y a un nouveau personnage qui apparaît : Cha Hae-In, chasseuse de rang S qui est sur la couverture. Il apparaît comme une évidence qu’elle aura un rôle important à jouer dans les prochains numéros et que Jinwoo lui plaît. À voir la tournure que prendront les événements dans le prochain tome.
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire. Pour le moment, c’est le tome que j’ai le moins aimé. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Black Butler, tome 15 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 15
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Afin de résoudre une nouvelle affaire, Ciel s’est inscrit, en tant qu’étudiant, à Weston College. Dans cet établissement très huppé, les règles sont stricte et la tradition est absolue. Chaque étudiant s’engage à la respecter. Cependant, Ciel dispose d’un allié de taille dans la place : Sebastian joue le rôle d’un professeur. Le majordome s’est ainsi transformé en maître… et le maître en élève…!

Waouh ! Ça fait longtemps que je n’avais pas autant aimé un tome de Black Butler.

Ciel entre dans une célèbre école privée, le Weston College. Il a été missionné par la reine – jusqu’au dernier chapitre, je ne me souvenais plus la raison de sa présence dans l’établissement. Il doit découvrir ce qui est arrivé à Derek, un membre de la famille royale et étudiant à l’école qui a coupé les ponts avec les siens.
Donc Ciel entre en tant qu’élève, Sebastian est à la fois intendant et professeur. Le chef de la famille Phantomhive fraternise avec un élève de son dortoir, Macmillan – sérieux, quand je l’ai vu, j’ai tout de suite songé à un mélange Harry Potter/Ron Weasley : lunettes rondes, cheveux un peu fous, taches de rousseurs, etc.

D’ailleurs l’ambiance fait penser à Poudlard :
– 4 dortoirs aux 4 couleurs et ayant pour emblème des animaux.
– Une compétition et une rivalité entre élèves.
– Des préfets et leurs fags (des sortes de sous-préfets chargés des corvées de leurs aînés) qui ont des avantages certains. Niveau ambiance, ça m’a aussi beaucoup fait penser à Utena : les préfets élus qui se rejoignent au Belvédère du cygne, un square qui leur sert de QG. C’est pas le seul détail, mais c’est le plus prégnant.

On ne voit pas beaucoup Sebastian et les fois où il est présent, c’est surtout pour jouer les bonniches et faire les corvées à la place de Ciel – je ne sais pas trop si je devais en rire ou en pleurer.
C’était passionnant, j’ai eu beaucoup de mal à interrompre ma lecture et j’ai hâte de lire le prochain parce que j’ai adoré ce quinzième tome qui sort de l’ordinaire.

Dahliya, artisane magicienne, tome 1 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 1
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Dahliya va vous ensorceler ! Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des pierres : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire ! Ce fut une surprise de taille, une lecture agréable et un récit très complet.

L’héroïne, une Japonaise de 25 ans, meurt prématurément. Elle se réincarne dans la peau d’une fillette du royaume d’Ordine, qui porte le nom de Dahliya Rossetti. En grandissant, elle s’intéresse aux fabrications d’objets magiques de son père et en utilisant ses souvenirs terrestres, elle a des idées brillantes que son paternel l’aide à réaliser.
C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir non seulement le fonctionnement des objets avec les pierres, mais également les règles qui régissent la guilde des commerçants. Par contre, on est loin d’en avoir fait le tour, plus on avance et plus ça se complexifie pour mon plus grand plaisir, j’en avais des étoiles plein les yeux.

Les années passent et monsieur Rossetti prend sous son aile un apprenti, Tobias, fils d’une société de fournisseur en matériaux magiques. Dahliya est bonne pâte et travaille seule, parfois en compagnie du nouveau venu qui est son aîné.
Les deux familles décident d’unir les deux jeunes gens qui acceptent : il n’y a pas d’amour, mais ce n’est pas grave, leur union sera un partenariat purement professionnel.
Sauf que dès ce moment, le comportement de Tobias change et il impose des changements à Dahliya qui les accepte sans mot dire.
Je ne savais pas trop quoi penser au début de Tobias. Comme il n’est pas sur la couverture, je me doutais qu’il ne ferait pas long feu, mais je ne m’attendais pas à une telle tournure. En tout cas, j’ai détesté son comportement avec Dahliya : sous ses airs de gentil garçon, c’est un gros connard !
Je pourrais aussi incriminer l’héroïne de se laisser faire, sauf que la raison de son silence et de sa soumission est d’une telle évidence : elle fait ça par amour pour son père. Comment admettre qu’il s’est trompé sur le personnage ? Et si ce n’était pas sa seule erreur ? C’est impensable surtout quand on sait qu’il a fait ça pour le bien de sa fille qu’il aime tant. Ça, c‘est mon explication, mais plus loin, l’auteur m’a confortée dans cette théorie.

Puis les mois défilent, les idées de Dahliya frisent le génie, malheureusement, les mauvaises nouvelles s’enchaînent : les pères de chacun des protagonistes décèdent à six mois d’intervalle et Tobias tombe amoureux d’une autre et rompt les fiançailles la veille du mariage.
Entre nous, c’est probablement la meilleure chose qui pouvait arriver à notre héroïne et il y a d’autres personnages qui pensent la même chose que moi. Par contre, elle est loin d’imaginer tous les obstacles qui l’attendent encore.

Je n’ai eu aucun mal à m’attacher au personnage de Dahliya. Elle est douce, gentille et serviable. Sa meilleure amie est sympathique, mais un peu trop exubérante pour moi.
Les dessins sont jolis, j’ai aimé m’attarder aussi bien sur les personnages que sur les décors.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome à l’univers entêtant, je lirai volontiers le second si je l’avais. Je vais devoir attendre samedi, en espérant qu’il soit disponible à la médiathèque ; j’ai hâte de découvrir le prochain.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 1 – Waka Miyama & Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 1
Scénario : Hinowa Kôzuki
Dessins : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Yûshi Inaba n’est pas le plus chanceux des adolescents.
Orphelin recueilli par son oncle, il espère gagner son indépendance en vivant en internat…
qui se retrouve ravagé par les flammes !
Il se dégote finalement un appartement à un prix (bien trop) intéressant, et pour cause : le lieu est hanté !
Cohabitant avec humains et yôkai, commence alors pour Yûshi une vie de paix, de raffinement et de voisinage pas piqué des vers.

Une agréable surprise pour cette lecture, je ne m’attendais à prendre autant de plaisir avec ce manga.

Yûshi entre au lycée. Cela fait trois ans qu’il vit chez son oncle, depuis le décès de ses parents, mais cela se passe mal avec sa cousine. Il était prévu qu’il habite au dortoir de sa nouvelle école, malheureusement le bâtiment a brûlé. Notre héros n’a d’autres choix que de trouver un logement à petit prix. Il fait chou blanc jusqu’à ce qu’un enfant l’oriente vers l’immobilier Maeda.
Il finit par habiter dans la maison de la longue vie (kotobuki sō) et se lie d’amitié avec Isshiki, un écrivain qu’il adore, et la jolie Akine. Au fil des jours, il découvre que les lieux sont hantés et qu’humains et yōkai cohabitent.

Les personnages apparaissent les uns après les autres (un peu trop vite à mon goût, d’ailleurs) et pour certains, on ne sait pas trop si ce sont des esprits ou des êtres vivants, c’est un peu déroutant et en même temps, ça contribue à l’ambiance mystérieuse.
Une fois que les bases sont posées, on commence à découvrir le passé de certains personnages : pour le coup, c’est l’histoire de Kuri et Shiro qui est développée et ça les rend attachants au possible. Comme c’est un peu dense, le mangaka prend du temps pour tout nous exposer et j’ai adoré ça.

Les dessins sont sympas, la maison dans laquelle vivent les personnages est superbe, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les héros ont la classe, les yōkai sont pas moment effrayants.

J’ai passé un agréable moment. C’est un coup de cœur pour ce premier tome et je suis tristounette de ne pas avoir la suite.