From the Children’s Country, tome 1 – Naoto Akiyama

Titre : From the Children’s Country, tome 1
Auteur : Naoto Akiyama
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une effroyable histoire d’horreur et de survie !! Hajime Arakawa, un collégien inquiet pour son avenir, fugue de chez lui après s’être disputé avec sa mère. Soudain, un terrible tremblement de terre se produit, suivi par l’apparition mystérieuse de chiffres dans le ciel. Hajime se précipite alors chez lui pour retrouver sa mère, mais il découvre avec horreur qu’elle n’est plus la même… Dans un monde où tous les adultes se sont changés en monstres, comment les enfants vont-ils survivre ? Plus le danger est familier…
plus le désespoir est grand !

Je ne connaissais pas la maison d’édition Meian, je viens de découvrir que ce sont eux qui éditent Touhou dont les couvertures me font de l’œil depuis leur parution.
Je me suis tournée vers ce manga pour deux raisons : c’est une histoire post-apocalyptique – je kiffe trop – et c’est un grand format au tarif des petits (et ce n’est pas le seul avec ce rapport qualité-prix).

Hajime a 14 ans. Il vit seul avec sa mère qui galère financièrement ; ce n’est pas dit clairement mais c’est ce que j’ai supposé puisqu’en saisissant ses vœux, il refuse d’aller au lycée et souhaite travailler.
Mais ça ne plaît pas à son enseignant qui prévient la mère du héros. Du coup, le soir ils se disputent et Hajime quitte le domicile pour retrouver sa meilleure amie, Saeko Izawa. C’est alors qu’un tremblement de terre a lieu, et quand ils retournent chez Hajime, inquiets pour sa mère, ils ont la mauvaise surprise de découvrir qu’elle a changé.

Ce premier tome contient tout ce que j’aime dans un manga de ce type.
des héros attachants : Hajime aime sa mère et la situation est une torture pour lui. On ne connaît pas grand-chose de son amie Saeko. Il semblerait qu’elle subisse des violences, mais on en sait pas plus. Elle est sympathique et se montre protectrice envers Hajime. En ce qui concerne Mitsuru, je ne l’aime pas. Il manque d’empathie et la compréhension des émotions n’est pas son point fort. Il a un côté aussi monstrueux que les adultes qu’il exhorte à tuer.

L’histoire est typique des mangas post-apocalyptique. Je ne dirai pas classique parce que c’est mélangé au genre horreur et la sauce a bien pris, plusieurs scènes m’ont angoissée. Bref, c’est bien mené. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer et j’avais hâte de savoir ce qu’il allait se passer.
Les dessins ne cassent pas trois pattes à un canard, mais les passages avec les monstres sont efficacement dégoûtants.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir le second et dernier tome de cette histoire.

L’enfant du Dragon fantôme, tome 2 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du Dragon fantôme, tome 2
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 175
Quatrième de couverture : Eve, une petite sorcière délaissée et Dodo, l’âme d’un vieux dragon ramenée sur terre par magie, continuent de rechercher les enfants de ce dernier. Avec l’aide de Yule, le remplaçant du patron de l’auberge où ils logent, ils créent « le bureau des demandes de la sorcière » qui rencontre un grand succès. C’est alors que cette merveilleuse famille croise la route d’une mystérieuse cliente tombée du ciel…

J’avais adoré le premier tome de ce manga et j’avais hâte de découvrir celui-ci. Le souci, c’est que ça remonte à tellement loin que je ne me souvenais quasiment pas de l’histoire. Heureusement, au début, on a un résumé complet et la relecture de ma chronique ma bien aidé.
Malgré cela, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, je pense que c’est principalement dû à la présence d’un nouveau personnage qui me laisse dubitative.

Et puis dans les premières pages, il ne se passe pas grand-chose, jusqu’à ce qu’Eve, Dodo et l’elfe Rosé rencontrent le nain Molda : il recherche le tueur de dragon parce que les siens ont trouvé un œuf dans une exploitation minière naine et qu’ils craignent que ce ne soit celui d’un dragon.
Tous les quatre s’y rendent afin de déterminer l’espèce à qui l’œuf appartient. Mais quand ils arrivent, la coquille est ouverte : il semblerait que quelqu’un a aidé le dragonneau à sortir.

On découvre de nouveaux personnages, certains plus importants que d’autres :
l’elfe Rosé. Je ne sais pas trop quoi penser d’elle, elle semble sympathique, mais quelque chose me dérange chez elle, et ce n’est pas que le fait qu’elle manipule les gens pour s’attirer leur sympathie, probablement avec un charme. Et si j’en crois la postface, c’est un personnage qui restera ou qui reviendra.
le nain Molda qui m’a laissée indifférente, mais il nous donne l’occasion de découvrir le village des nains.
Rutile, la petite-fille du personnage précédent. Elle est jeune, têtue mais pas très futée. Comme pour son grand-père, je ne suis pas certaine qu’on la revoit… quoique…

Les dessins sont aussi beaux que dans le premier tome. Le character design m’a plu, mais dans les premières pages, on a l’impression que le mangaka a tellement travaillé sur l’apparence de l’elfe que celle d’Eve a été négligée. C’est un peu dommage. Heureusement, ça ne dure pas longtemps.
J’ai de nouveau pris un plaisir fou à m’attarder sur les illustrations des dragons, ils sont absolument magnifiques !

J’ai beaucoup aimé ce second tome, moins que le premier quand même. J’ai eu l’impression que ça n’avançait pas vraiment et que ça risquait de tourner en rond. Aucun doute sur le fait que je prendrai le suivant qui n’est même pas encore sorti au Japon… zuteuh !

To your eternity, tome 01 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 01
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Un être immortel a été envoyé sur Terre. Il rencontre d’abord un loup puis un jeune garçon vivant seul au milieu d’un paysage enneigé. Ainsi commence le voyage de l’Immortel, un voyage fait d’expériences et de rencontres dans un monde implacable…

Je n’ai qu’un mot à dire sur cette lecture : Waouh ! Pourtant le début n’annonçait rien de transcendant.

Quelqu’un… une force supérieure… a déposé sur terre une boule… qui progressivement se transforme en pierre, puis en mousse, puis en loup blessé. Heureusement, on finit presque par oublier ce prologue fort étrange.
Le loup erre un temps puis trouve enfin une maison et surtout celui qui fut son maître ou son ami. L’adolescent vit seul au milieu de nulle part, sur une terre gelée. Il habite dans un village, mais tous les habitants l’ont abandonné ainsi que tous les vieillards afin de trouver un endroit moins difficile où vivre. Maintenant que le garçon a retrouvé son compagnon à quatre pattes, il décide de suivre les traces des villageois.

Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne une telle tournure. C’était triste, gore, dur, et angoissant. Je pensais que le duo resterait ensemble pendant plusieurs tomes et que le récit tournerait autour de leur amitié, de l’évolution de Joan au contact du jeune homme, mais ce n’est pas le cas. C’était pour le moins surprenant.
J’ai autant aimé les passages avec le gamin des glaces que ceux avec March ou Palona. Pour le moment, j’ai apprécié tous les personnages et aucun ne m’a déplu, pas même celle qui est chargée du sacrifice.

Les dessins sont superbes. J’ai pris un plaisir fou à les détailler. Certaines vignettes m’ont laissée un goût d’étrangeté : les poses de la créature sont inhumaines, dérangeantes, grotesques… En fait, le plus impressionnant est que cette lecture m’a fait passer à travers tout un panel d’émotions allant de la sérénité, à l’attachement, à la tristesse, au dégoût, à la colère et j’en passe… et c’est passé aussi bien par les dessins que par le récit.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome qui m’a captivée au point qu’il a été difficile de m’interrompre pour la nuit.

Iruma à l’école des démons, tome 01 – Osamu Nishi

Titre : Iruma à l’école des démons, tome 01
Auteur : Osamu Nishi
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Un jour, le jeune Iruma devient, bien malgré lui, le petit-fils adoptif d’un papy démon excentrique. Une nouvelle vie commence alors pour lui à Babyls, une école peuplée de monstres en tout genre, où personne n’a jamais vu d’humain mais tout le monde rêve d’en dévorer un ! Et entre les démons qui le défient en duel, les succubes extravagantes et les épreuves scolaires mettant sa vie en péril, Iruma ne pourra compter que sur un atout : sa gentillesse désarmante.
Mais comment un humain au bon cœur va-t-il pouvoir survivre dans cet enfer ?!

Que dire de cette lecture que j’ai découverte grâce aux 48hBD ? Je n’étais pas très motivée pour le lire, elle me faisait penser à une vieille série qui passait quand j’étais petite (j’ai un trou de mémoire quant à son nom) et dont je n’étais pas fan car trop débile…
Ce n’est pas celle-ci puisqu’elle n’a que 5 ans.
Par contre, ce premier tome est complètement barré et j’avoue à ma grande honte que j’ai beaucoup ri au début et à la fin.

La trame principale est un grand n’importe quoi :
Iruma est un humain de 14 ans qui est incapable de dire non à qui que ce soit. Ses parents le vendent pour une somme rondelette (ce n’est pas dit, mais j’espère pour eux qu’ils sont devenus riches) à un démon. Ce dernier est vieux et son rêve est de devenir grand-père comme tous les amis de son âge donc il propose à Iruma de devenir son petit-fils. La supplique est faite dans les règles et notre jeune héros ne peut pas refuser. Il est loin d’imaginer qu’il finirait à l’école des démons et que sa malchance légendaire le sauverait et ferait de lui un élève craint par les autres qui ne voit en lui que puissance et savoir-faire. S’ils savaient…

Bref, vous l’aurez compris, ce manga est une comédie et les épreuves qu’Iruma affrontent ont une conclusion plus ridicule les unes que les autres. Parfois c’était drôle et d’autres fois, c’était abusé au point de ne pas être amusant. Là, je pense notamment à pas mal de passage où apparaît Clara Valac… ça m’a probablement fait cet effet parce que je ne l’aime pas du tout, elle me saoule.
Iruma passe bien, il est sympathique, un brin tête à claque, mais ça passe.
Alice Asmodeus a la classe et c’est à se demander ce qu’il fait à la botte de l’humain… j’en suis venue à la conclusion qu’il n’était pas très malin de se faire piéger par les apparences.
Mes préférés sont indéniablement :
– le papy démon, ses réactions sont exagérées, mais il m’a fait rire ( il me fait un peu penser à Maître Shinigami dans Soul Eater).
– le prof Naberius Callego. Il est rigide à mort et ça part systématiquement en cacahuète… le pauvre, il souffre !
J’ai mis les noms complets de trois démons parce que j’ai pris plaisir de constater la référence aux démons célèbres – il n’y a que Sabnock que je ne connaissais pas.

Les dessins sont sympas, ça passe bien, mais pas de quoi s’étendre pendant 10 ans. À préciser quand même que les plus belles planches sont celles avec Asmodeus… on a bien compris à qui va la préférence de l’auteur (et la mienne aussi pour l’instant).
Je ne m’attendais pas à passer un si bon moment, j’ai adoré ce premier tome et il faudra que je me procure les prochains.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 03 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 03
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Après avoir frôlé la mort, Nene et Kô sont parvenus à maîtriser le mystère numéro deux grâce à l’aide de Hanako. Mais bien que celui-ci ait démis son collègue de ses fonctions, les deux adolescents ne sont pas au bout de leurs peines. Les rumeurs continuent d’aller bon train dans l’école, dont celle de l’arbre des amoureux, dont Nene fait les frais ! Parallèlement, Kô tient tête à son grand frère déterminé à exorciser Hanako. Et pour cause : Kô, tout comme Nene, commence à s’attacher à ce drôle d’esprit. Dans l’espoir d’en apprendre plus sur lui, ils s’aventurent seuls dans les « archives de 16 h ». Or, c’est bien connu : la curiosité est un bien vilain défaut…

Comme pour le troisième tome de Blue Period, je redoutais cette lecture : peur de m’ennuyer, qu’il n’y ait rien de nouveau, que je ne soit pas assez sereine pour rire des situations fun…
Des craintes totalement infondées.

On découvre le troisième mystère : les archives de 16h dans lesquels sont rangés les livres de la vie (passé et futur) de chaque élève de l’école qu’il soit mort ou vivant.
Hanako est malheureusement absent, c’est l’occasion pour Nene de s’y rendre, accompagnée de Minamoto, afin de trouver le livre de Hanako.
Étonnamment, ils font chou blanc… Est-ce que Hanako ne serait pas son véritable nom ?
Heureusement, on ne repart pas bredouille de cette aventure. Outre quelques informations glanées par Nene au sujet du passé du septième mystère, on apprend le but de ce dernier : il ne doit pas uniquement surveiller que les autres mystères ne dérapent pas. Il nous révèle aussi un fait important sur les esprits et les rumeurs qui les influencent.

Les dessins me plaisent toujours autant, j’ai pris autant de plaisir à m’y attarder que dans les précédents, peut-être même plus parce qu’il y a tellement de détails dans les décors et que je redoute de passer à côté d’un élément essentiel ou juste amusant.
J’adore la relation entre les personnages. Sans Hanako, celle de Nene et Kô se développe… sans grosse surprise, mais c’est mignon. Et puis drôle aussi.
J’ai pas mal ri et ça m’a fait du bien !

Ça a été une lecture parfaite ! Un coup de cœur pour ce troisième tome et j’ai tellement hâte de lire le prochain, mais j’attendrai un peu pour prolonger le plaisir de retrouver ce petit trio.