Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 3 – Nicke

Titre : Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 3
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Alors que Théo aide Mia à voler, trois sinistres individus tentent de s’emparer de la petite fille. Les agresseurs repoussés par un gigantesque félin, Mia reste souffrante. Le jeune inventeur part demander un remède au sage de la forêt, un acariâtre jaloux de son médicament.

J’avais hâte de commencer ce troisième tome : Théo et Mia sont entrés à Karatope et se sont mis à la recherche d’un mage. Ils ont trouvé Nora qui fait de la divination. Nos héros n’ont aucun doute : c’est bien lui qu’ils cherchent. Sauf qu’il s’avère être un charlatan (ou pas…) et il va entraîner Théo et Mia dans les ennuis.
Du coup, cette dernière s’affole et le gros chat noir et agressif réapparaît.
Ça pue pour eux : c’est exactement ce qui ne devait plus se produire selon le vieux des bois.
Et maintenant, si on veut connaître la manière dont cela se termine, il va falloir attendre le 4.

J’ai moins aimé ce troisième tome. J’ignore pourquoi, mais cette fois, la mayonnaise n’a pas pris… peut-être parce que ça traîne à nouveau. J’ai eu la sensation qu’ils perdent leur temps dans cette cité.
Je ne sais pas trop quoi ajouter d’autre, ma chronique risque donc d’être courte. Théo et Mia sont tout aussi sympathiques que dans les précédents mais je suis incapable de déterminer ce que j’éprouve pour Nora.
J’ai nettement moins aimé les dessins. Je les ai trouvés moins beaux, moins travaillés, davantage brouillon. La mangaka annonce dès l’introduction que ce troisième tome a été difficile à « écrire » et ça se ressent que ce soit pour le scénario ou les illustrations.

Le deux était tellement bien et annonçait une histoire intéressante, que je suis un peu déçue par ce manga. J’espère que ça ne fera pas comme beaucoup de sagas : un numéro sympa et le suivant faiblard… je verrai bien la suite – si j’ai le courage de me lancer dedans quand il sortira.

Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 2 – Nicke

Titre : Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 2
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Théo a décidé d’aider Mia à voler de nouveau, mais sa cachette est découverte par trois sinistres individus qui cherchent à s’emparer de la petite fille ailée! Alors que tout semble perdu, leur cible fait apparaître un gigantesque félin qui met les assaillants en fuite, puis s’effondre, épuisée.
Si la blessure du jeune inventeur est sans gravité, la fièvre de Mia va en empirant… Son unique espoir serait le remède du sage de la forêt : malheureusement, le vieil acariâtre n’a pas l’intention de céder son médicament au premier venu. Et ce n’est pas le seul problème de Théo… car le voilà tout à coup attaqué par une araignée monstrueuse !

Quand j’ai voulu commencer ce second tome, je me suis rapidement rendu compte que je ne me souvenais plus du tout du premier. À partir de là, deux choix s’offraient à moi : relire le précédent ou relire ma chronique. J’ai opté pour la deuxième option et c’était suffisant pour me rafraîchir la mémoire.

Théo s’est rendu dans la forêt afin de trouver un remède qui ferait baisser la fièvre de Mia. Il rencontre un vieux (je ne sais plus si c’était lui qu’il cherchait, mais je pense puisqu’il avait un livre qui appartenait au disciple de l’ermite) qui non seulement lui fournit le médicament nécessaire, mais lui donne des explications sur ce qu’est Mia, ainsi que des conseils pour la préserver d’un nouveau malaise susceptible de lui être fatal. Ils partent donc en quête d’un mage.

Il semblerait que j’avais bien aimé le premier tome, par contre, j’ai adoré le second.
Le style de dessins est toujours aussi étrange, la perspective n’est pas le fort du mangaka, ce n’est ni choquant ni dérangeant, mais les traits des murs tracés à main levée qui ne sont pas droits m’ont fait sourire. Parfois, cela paraît brouillon, les passages avec les combats ne sont pas toujours très clairs.
Pourtant, je trouve que toutes ces petites imperfections rendent les illustrations belles et j’adore m’attarder sur chaque planche. Ça amplifie cet effet onirique que le scénario suscite.

J’apprécie les personnages. Théo et Mia sont attachants, autant que l’est la famille de cœur du jeune garçon. Je suis d’ailleurs triste qu’ils soient tous les quatre restés dans la ville jaune, ils vont me manquer.
Le scénario évolue et on voit enfin où l’auteure veut nous emmener. Ça peut encore prendre une tournure inattendue, mais pour l’instant, j’aime le voyage entrepris avec nos héros.
Dans le tome précédent, j’avais repéré quelques petites incohérences. J’ai été soulagée de découvrir que tout était cohérent jusqu’au dernier quart… Pour entrer à Karatope, les personnages ont besoin de laisser-passer. Ils réussissent à s’en procurer un et entrent à deux dans la cité. Ils auraient très bien pu passer les portes sans problème rien qu’en accompagnant Dug… Ce n’est qu’un détail, mais moi qui ai le souci du détail, de telles incohérences me font toujours grincer des dents.

Je suis ravie de ne pas être restée sur l’impression mitigée du premier parce que j’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de lire le troisième (qui est dans ma PàL).

Radiant, tome 01 – Tony Valente


Titre : Radiant, tome 01
Saga : Radiant
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills.
Comme tous les sorciers, c’est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’ils touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis. Mais plus que ça, Seth souhaite s’engager dans une quête qui dépasse la simple chasse aux monstres… Il veut trouver le Radiant, leur berceau présumé.
Entouré d’une faction de sorciers, il parcourt le monde à la recherche du Radiant, sous l’œil terrible de l’Inquisition…

Ça fait déjà un moment qu’on m’a conseillé de lire le manga Radiant, à une époque où les seuls mangas que je lisais étaient ceux qu’on m’offrait, mais je n’avais pas envie plus que cela de m’y essayer.
Il y a plusieurs raisons : déjà, on ne me l’a pas pitché donc le « oui, tu devrais le lire, c’est trop bien » c’est le genre d’arguments qui ne me convainc pas.
Ensuite, le second argument qu’on m’a avancé est : « et puis l’auteur est français« , pour un manga, c’est le genre de détails qui me ferait fuir, « oui, mais il a été exporté au Japon et fait un carton« … mouais, enfin One Piece aussi fait un carton pourtant c’est très moyen… et comme personne ne m’a proposé de me le prêter, j’ai rangé le nom de cette saga dans un coin de ma tête dans la bibliothèque « possiblement bien«  puis j’ai attendu d’avoir une occasion pour le découvrir et ce sont les 48hBD qui m’ont offert cette possibilité. Pour 2€, je me suis dit que je ne risquais rien à tenter l’aventure.
Et quelle aventure !

Seth, un petit gars avec des cornes (un peu comme les Oni ou comme Lamu), est le disciple de la sorcière Alma et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est grave. Il rêve d’affronter un Némésis, de redoutables monstres, sans pour autant connaître leur apparence… donc il tape sur tout ce qui lui semble un peu menaçant comme les vachidermes (oui, vous avez bien lu, ce n’est pas une erreur de frappe. Y a plein de jeux de mots comme ça).
Bien sûr, à chaque arrêt dans un village, il fout le bronx et Alma est obligée de le corriger. Jusqu’au jour où il se retrouve face à un véritable Némésis.

Le héros est un crétin fini, mais il est drôle ! J’ai beaucoup ri, ça faisait longtemps qu’un manga ne m’avait pas autant fait rire. Maintenant, à savoir si ça va continuer ou si les bourdes et pitreries de Seth vont finir par me lasser, me saouler voire pire : m’énerver.
J’ai aussi adoré Alma. Elle est trop forte, avec un charisme de fou – les regards blasés et vénères qu’elle lui lance ! Elle est terrifiante… et pleine de bon sens dans les propos qu’elle tient à son disciple.
J’attends de voir ce que donnera le personnage de Mélie, je n’en connais pas assez sur elle pour pouvoir me faire une idée. Pour l’instant, je suis perplexe.

J’adore les dessins. Le character design est chouette, j’aime beaucoup celui de Seth. Et le mangaka parvient à rendre le visage des personnages particulièrement expressifs. C’est un des gros points forts.
Pour le scénario, ça ne casse pas trois pattes à un canard : une quête initiatique où un héros un peu naze mais avec du potentiel part à la chasse aux Némésis.
En l’occurrence, ça n’a que peu d’importance. L’univers créé semble vaste, les décors sont magnifiques (j’ai été impressionnée par le « vaisseau » d’Alma ou les paysages de l’Artemis, la cité des sorciers). J’ai aimé le peu qu’on a vu, un bon premier tome introductif.

J’ai hâte de découvrir les prochains, en espérant qu’ils soient aussi chouettes.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. Je regrette presque de ne pas l’avoir lu plus tôt.

The Promised Neverland, tome 16 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 16
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Pour percer le mystère de la « fille au sang maudit », Emma et Ray ont repris le chemin des Sept Murs. Une fois la porte passée, ils se retrouvent prisonniers d’un univers qui ressemble étrangement à Grace Field House mais où règne une inquiétante atmosphère. Perdus dans ce labyrinthe qui se joue des lois de l’espace et du temps, parviendront-ils à trouver la sortie ?

La fin du quinzième tome laissait présager un prochain volume déjanté : Emma et Ray ont passé la porte qui mène aux 7 murs et surprise, c’est Grace Field. En pénétrant dans l’orphelinat, ils se retrouvent dans un labyrinthe qui part dans tous les sens, ils changent d’apparence en même temps que d’âge.
Malheureusement, la suite est moins dingue… et un peu plus prise de tête avec Ray qui se perd dans ses explications. Ils vont quand même finir par comprendre comment cela fonctionne, ce qui fera avancer le schmilblick.
Pendant que ces deux-là cherchent leur chemin, Norman avance dans son plan : il charge Don et Gilda de retrouver Sonju et Mujika… Pour quelle raison ? Veut-il conclure une alliance avec les sangs maudits pour faire gagner du temps à Emma et Ray ou compte-t’il les éliminer pour mener son plan initial à bien ?

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et dans ces conditions, impossible de lire ce manga d’une traite… du moins pour la première moitié… à partir du moment où l’on découvre l’histoire d’Ayshe, ça a été tout seul. Puis on découvre la promesse : le contexte dans lequel elle a été signée, qui a pris cette décision et pourquoi, quels en ont été les termes, les conséquences directs qui ont mené à l’élevage intensif d’humains. Une partie très intéressante.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ayshe et j’espère qu’on la verra encore et davantage par la suite : elle a la classe, j’adore son apparence… en plus, elle est suivie par des loups, si ça c’est pas top !
Don et Gilda m’ont un peu déçue par leur naïveté. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais c’était important de le signaler.

La fin se termine sur un cliffhanger de malade et je suis trop dégoûtée de ne pas avoir la suite ! Argh ! Bon, il sort le 9 décembre, donc je n’aurai pas à attendre trop longtemps, mais ça va quand même me sembler long !
Un avis mitigé : une première moitié un peu chiante, la seconde bien plus intéressante.

The Promised Neverland, tome 15 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 15
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Norman a conclu une alliance avec un clan de démon afin de renverser le système en place. Mais Emma a du mal à accepter le plan de son ami. Accompagnée de Ray, la discussion entre les trois amis prend une tournure inattendue lorsqu’Emma commence à parler de Mujika.

Là, j’avoue que j’ai beau réfléchir depuis ce matin, je ne vois pas trop ce que je vais dire sur ce quinzième tome, hormis le fait que je trouve la couverture trop belle.

Il ne se passe pas grand-chose :
Norman (sous le nom de William Minerva) conclut un accord avec les démons parias. Dès qu’il rentre, Emma et Ray lui sautent dessus pour lui révéler que certains démons ne régressent pas lorsqu’ils ne mangent pas de chair humaine (comme Sonju et Mujika) et qu’ils refusent que tous leurs ennemis soient éliminés… pour éviter le carnage, les deux héros décident de rallier les 7 murs afin de négocier une nouvelle promesse.

On a droit un certain nombre de révélations :
– la légende de la fille au sang maudit qui explique la non-régression des démons
le plan de Norman qui prend doucement forme
– la découverte de la cour royale avec notamment les représentants des 5 familles (on a enfin leurs noms et on comprend enfin l’importance du combat contre Lord Bayon et ses potes)

Faisons le point :
Les dessins sont mieux, rien à voir avec le tome précédent. Les démons sont à nouveau joliment dessinés, et on sent que le mangaka a fait des efforts sur l’apparence des personnages (dans les dernières pages, j’ai adoré Ray et Emma en SuperDeformed, ils sont trop choux) et c’est appréciable.
Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture… pour dire, j’ai mis trois heures à lire les 3/4 du tome, faut dire aussi que je discutais par SMS avec une amie, mais n’ayant pas particulièrement envie d’avancer dans ma lecture, je me suis volontiers laissée distraire.
Le seul passage que j’ai apprécié est le dernier chapitre : il est complètement barré et ça promet une suite intéressante. J’espère juste que le suivant va prendre la même direction et que je ne serai pas déçue. Mais pour savoir, il va falloir que je me procure le numéro qui est sorti il y a quelques jours et que je n’ai pas encore acheté.