Yamada Kun & the 7 witches, tome 11 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 11
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 183
Quatrième de couvertureLes sept sorcières sont réunies autour de Yamada !!
Le rituel peut commencer !!
Une cérémonie pleine de mystères… dont Rika Saionji, la dernière sorcière, possède la clé ? ! Le souhait de Yamada transformera-t-il le lycée Suzaku…

Un onzième tome étonnant de par la rapidité avec laquelle l’intrigue est résolue, même pas sûre qu’on arrive au premier tiers du manga :
Yamada parvient à libérer Shiraishi enfermée dans le corps d’Asuka. Il réunit toutes les sorcières dans la salle spéciale et fait un vœu… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce souhait est radical. J’avoue m’être demandée ce que l’auteure allait inventer par la suite… La saga aurait pu s’arrêter là, avec quelques pages de conclusion : Yamada sort avec Shiraishi, Miyamura devient président du comité des élèves… Jusque là, pas de grosses surprises. Et puis, deux faits nouveaux apparaissent qui sont liés et qui, heureusement, relancent un peu l’intrigue.

Un final très rapide qui clôt l’histoire des sept sorcières en un tiers. Les deux tiers suivants sont prévisibles sauf pour deux événements.
L’auteure utilise toujours les mêmes astuces scénaristiques… Pas du côté de Yamada parce qu’il a quand même évolué mais de la part des autres qui n’étaient pas comme ça au debut. Si dans les dix premiers, c’était drôle, ça en devient lourd.
La relation entre Yamada et Shiraishi est bloquée, ils ont vécu des situations si étranges qu’il est difficile pour eux d’être naturel dans une amourette normale. Heureusement, ça se décante un peu avec le tour des librairies qu’ils font après les cours, mais c’est sans compter Miyamura qui leur met des bâtons dans les roues… Volontairement ou pas ? Là est toute la question.

Ça s’est laissé lire, mais sans plus. À voir ce que donne le prochain, je redoute d’être déçue parce que je m’attends à ce que l’intrigue relancée soit plus intéressante.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 10 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 10
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne.

J’avoue que je ne sais pas trop quoi dire sur ce dixième volume. J’y réfléchis depuis hier et malheureusement, rien ne me vient. Alors je vais tout simplement revenir sur la fin du tome neuf en espérant que l’inspiration me vienne pour la suite.

Dans le précédent, Shiraishi demande à Yamada de l’embrasser, tandis que Yamazaki le président des élèves décide de court-circuiter notre héros dans sa quête pour aider les sorcières à se souvenir de lui.
Dans ce volume, sa mission est en grande partie résolue en 3 pages, à partir du moment où Odagiri s’en mêle, elle règle rapidement le problème. Pour le reste, c’est beaucoup de blablas.
Il y a bien quelques pistes que l’auteure aurait pu développer comme la disparition de Shiraishi qui au passage est super flou, j’ai dû relire plusieurs fois les pages la concernant, mais non, c’est rapidement l’impasse donc une perte de temps quand Yamada s’acharne plus que nécessaire sachant qu’on l’a prévenu qu’il n’arrivera à rien. Pareil pour le passé de Saionji, mais en quelques mots, l’énigme du personnage vole en éclat… et c’est bien dommage. D’ailleurs, je n’ai pas trouvé ça très cohérent avec la partie finale la plus intéressante qui porte sur Leona Miyamura.

Le seul point sympathique est la relation d’amitié qui se noue entre Tamaki et Odagiri, j’ai hâte de voir comment ça va tourner, même si lui commence à ressembler un peu trop à Miyamura à mon goût.
Je suis un peu déçue de ne pas voir plus que cela Shiraishi er Miyamura qui sont indéniablement mes personnages préférés.

Cette lecture m’a laissée indifférente. J’espère que les prochains seront mieux.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Chapitre 10 (item éphémère du 21 octobre au 3 novembre 2019) – Un livre terminé le 31 octobre ou deux BD/Mangas lus le 31 octobre – 30 points

 

Beyond the clouds, tome 1 : La fillette tombée du ciel – Nicke

Titre : La fillette tombée du ciel
Saga : Beyond the clouds, tome 1
Auteure : Nicke
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Dans la ville jaune, les usines crachent leur fumée jour et nuit, cachant le ciel et les astres. Le jeune Théo n’a jamais vu les étoiles, ni exploré le monde extérieur. Enfant, il rêvait de partir à l’aventure, à la poursuite des créatures fantastiques de ses livres préférés, mais la réalité l’a rattrapé… Son travail à l’atelier de réparation Chikuwa est devenu son quotidien. Sa routine est chamboulée le jour où il rencontre une fillette pas comme les autres : une humaine ailée, espèce appartenant au monde des légendes ! Tombée du ciel, elle a perdu la mémoire, ainsi qu’une de ses ailes… Théo fera tout pour percer le mystère de cette rescapée des cieux !

J’ai pris ce premier tome parce que je trouvais la couverture trop belle, les couleurs pastel étaient douces, le résumé plaisant et joliment décoré annonçait un univers à la limite de la fantasy et du steampunk.

Théo est orphelin. Il se passionne pour la lecture et rêve de voyager à travers les pages de ses livres préférés (déjà rien que ça, il a gagné +90 en capital sympathie). Il fait de la mécanique, de la maintenance, on ne sait pas trop. Il se rend régulièrement à la décharge qu’il appelle « l’île des rêves »- c’est beau ! Et cette fois-ci, en farfouillant, il tombe sur une fille du ciel blessée, une aile arrachée ou coupée. Il la ramène chez lui pour la soigner. Elle ignore tout d’avant sa chute, a perdu la mémoire et ne peut rien apprendre au héros sur ses origines, d’où elle vient ni qui elle est, mais elle se souvient quand même de son prénom : Mia. A priori les siens sont rares, c’était la première fois que Théo voyait un humanoïde vivant dans le ciel et il n » doit pas être le seul puisqu’il faut à tout prix cacher ses ailes afin d’éviter d’éveiller les convoitises.
Il semblerait que de préserver l’identité de Mia est la mission que s’est imposé Théo, or dès le chapitre deux, tous ses amis sont au courant… Comment ? On ne sait pas parce qu’à aucun moment on ne voit Théo leur en parler ni même envisager de le faire et c’est dommage, ça aurait pu donner lieu à un chapitre supplémentaire, à ce que le lecteur découvre mieux son entourage de par leur réaction.

Malgré ces deux incohérences (celle du prénom et du secret éventé), l’histoire est sympathique et gentillette avec un côté onirique qui me plaît bien.
Les planches sont aussi chouettes que la couverture, quelques rares inégalités et surtout des méchants avec une tête de minet peu crédibles (tous les vilains ne sont pas moches, mais ils ont rarement la tête aussi enfantine, y a au moins un truc dur dans leur regard, pas là).
Les dessins sont plaisants mais un brin perturbants, plus proches du croquis que des mangas traditionnels. Les décors font brouillon, pourtant on y trouve foule de détails, mais les textures inhabituellement simples m’ont donné cette impression.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome, il ne m’a pas fait vibrer autant que je l’espérais mais j’ai malgré tout passé un très bon moment.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 09 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada Kun & the 7 witches, tome 09
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 200
Quatrième de couvertureYamada est le cancre au sale caractère du lycée. Un jour, il embrasse par hasard la meilleure élève de la classe et leurs corps se retrouvent échangés ! Incapables de comprendre ce qu’il s’est passé, ils vont devoir affronter cette nouvelle situation chacun à sa manière. Peu à peu, ils vont comprendre dans le regard des autres que l’idée qu’ils se faisaient l’un de l’autre n’était pas forcément la bonne.

Je l’ai emprunté début du mois d’octobre à la médiathèque et je me faisais violence pour ne pas le lire, préférant attendre une journée calme. Finalement, elle n’est jamais arrivée donc je me suis octroyée une soirée tranquille pour découvrir ce neuvième tome.

À la fin du précédent, Yamada a découvert l’identité de la septième sorcière ainsi que son pouvoir : effacer la mémoire. Il était prêt à en assumer les conséquences, prêt à ce qu’elle lui efface la mémoire et il comptait sur ses camarades pour qu’ils ne l’abandonnent pas quitte à le ramener par la peau des fesses au club de paranormal.
Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu et Rika Saionji a effacé Yamada, Tamaki également, des souvenirs de ses amis. C’était un passage trop dur de voir ce pauvre Yamada tout seul et malheureux.
Mais c’est sans compter la persévérance du héros qui est bien décidé à faire retrouver la mémoire à ses copains. Par mégarde, il réussit avec Odagiri, mais ce n’est pas au goût du conseil des élèves qui tente de leur mettre des bâtons dans les roues.
Ce neuvième tome est loin d’être le meilleur, mais il s’est laissé lire. Il est drôle, j’ai bien rigolé.

Les personnages principaux sont cohérents avec leur évolution personnelle, mais aussi avec celle de l’histoire. Les sorcières ont droit à un gros retour en arrière : elles utilisent leur don à tort et à travers. Logique, puisqu’elle n’ont jamais rencontré Yamada, elles n’ont donc pas pu changer. C’est dommage qu’on ne les voit pas et qu’on ne l’apprenne que par le président des élèves.
Comme à chaque fois, le manga termine par un cliffhanger et je rage de ne pas avoir la suite. Je vais à la médiathèque cet après-midi et j’espère trouver le numéro 10.

Il est plus gros que les précédents parce qu’à la fin, on trouve une « nouvelle » inédite que Miki Yoshikawa a écrite plus jeune. Dans ce récit, Satan se voit contraint d’enseigner dans une école primaire pour racheter un crime. Est-ce vraiment Satan ou juste un professeur un peu étrange ? C’est ce que vont essayer de découvrir ses élèves. C’était mignon et amusant.

Mes voisins les esprits, tome 1 – Ushio Shirotori

Titre : Mes voisins les esprits, tome 1
Auteur : Ushio Shirotori
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 180
Quatrième de couvertureDans l’espoir de retrouver un cahier de notes sur le royaume des morts qui lui permettrait d’en savoir plus sur la disparition de sa mère, Yachiho Takahara, une jeune lycéenne, emménage dans une vieille maison abandonnée, théâtre d’étranges événements. Elle y fait la connaissance de Moro, un mystérieux esprit qui lui demande de l’aider dans sa tâche.

Quand j’ai pris ce manga, j’étais dans une période très yôkai, je venais de terminer l’anthologie Démons Japonais et j’avais très envie de prolonger mon voyage dans le monde des esprits.

L’héroïne de ce manga, Yachiho, emménage dans une grande maison connue pour être hantée. Son père est ethnologue et on ne le voit pas dans ce premier tome parce qu’il est en voyage pour son travail. Du coup, sa fille est seule dans cette grande maison et elle est chargée de découvrir un objet spécial – je n’en dirai pas plus pour éviter les spoilers.
En explorant les lieux, elle trouve l’entrée du sous-sol et constate à son grand étonnement que l’endroit est plus grand que la maison et pour cause, c’est le passage vers le monde éternel qu’empruntent les esprits lorsque leur travail sur Terre est terminé. Elle fait la connaissance de Moro, le gardien du passage.

L’histoire est vraiment sympa.
J’aime beaucoup le personnage de Yachiho, on connaît d’elle que le strict minimum, mais je la trouve attachante de par ses réactions.
Le gros point fort, ce sont les dessins. Ils sont magnifiques. Ça fait longtemps que je n’avais plus vu un manga d’une telle qualité graphique. Chaque planche est joliment travaillée : même quand Yachiho tire des têtes hallucinées, ce n’est pas bâclé, il y a toujours un ou plusieurs détails qui révèlent un travail minutieusement soigné.

Un coup de cœur pour ce premier tome et j’ai hâte de lire le second qui vient de sortir et que je dois encore m’acheter.