Elfen lied, double, tome 1 – Lynn Okamoto

Titre : Elfen lied, tome 1
Auteur : Lynn Okamoto
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 432
Quatrième de couverture : Les diclonius, sont des êtres dangereux créés par les humains, puis gardés dans un laboratoire de haute sécurité. Après un accident, Lucy, une diclonius, parvient à s’échapper en tuant toutes les personnes sur son chemin ! Blessée, elle est recueillie par Kôta, un jeune homme qui se promenait avec sa cousine. L’armée utilise tous les moyens possibles pour retrouver Lucy.

Il y a quelques années, j’ai entendu beaucoup de bien de l’animé Elfen Lied : une série sombre à souhait, violente avec un scénario passionnant. Donc quand j’ai vu qu’il était sorti en édition double (je n’avais pas vu passer la version simple), je n’ai pas hésité à me le prendre, d’autant que la couverture est super belle, certes simple mais accrocheuse.

La trame de l’histoire m’a fait penser à celle du film “La mutante :
Nyu a des pouvoirs paranormaux. Elle s’échappe du labo dans lequel elle a été emprisonnée toute sa vie. Elle atterrit sur une plage et est découverte par Yuka et Kôta. Tous deux lui offrent l’asile, mais c’est sans compter le gouvernement qui tient à récupérer son arme humaine et redoute qu’elle ne se reproduise avant qu’ils ne l’emprisonne à nouveau.

L’histoire ne casse pas trois pattes à canard, mais c’était rapide et plaisant à lire. J’ai bien aimé. D’autant plus que c’est gore, un gros point fort pour moi.
Par contre, je ne sais pas trop quoi penser du côté ecchi : c’est le genre de lecture qui ne me déplaît pas habituellement, mais là,  ça tend à devenir une saga de type harem ce qui me dérange davantage. Il faudra que je vois comment ça tourne dans les prochains.

Les personnages passent bien : les gentils sont sympathiques, les méchants oscillent entre cruauté et folie. Normal !
Quant à Nyu, je ne sais pas trop comment me positionner par rapport à elle : son côté naïf et un peu attardé m’exaspère par moment,  mais la rend aussi attachante ; son côté obscur me plaît bien, mais je redoute son impulsivité.

Le point faible, ce sont les dessins : ça a très mal vieilli, le character design des personnages fait vieux. Le pire, ce sont les yeux : ils sont sombres, sans lumière, sans reflet… comme s’ils étaient morts. J’ai trouvé ça déplaisant. J’ai fini par m’y faire, mais le début était dur.
Malgré ce dernier détail, j’ai bien aimé cette lecture. Ce n’était pas aussi chouette que ce à quoi je m’attendais, mais c’était quand même agréable à lire.

Le grimoire d’Elfie, tome 1 : L’île presque – Audrey Alwett, Christophe Arleston & Mini Ludvin

Titre : L’île presque
Saga : Le grimoire d’Elfie, tome 1
Scénario : Audrey Alwett & Christophe Arleston
Illustrations : Mini Ludvin
Éditeur : Drakoo
Nombre de pages : 80
Quatrième de couverture : Elfie et Magda vivent depuis la mort de leur mère chez une tante acariâtre. Mais un jour leur sœur aînée revient de Londres : elle a transformé un bus anglais en librairie ambulante pour aller de village en village. Une nouvelle vie commence ! Leur première étape les amène dans une île bretonne où de vieilles rancœurs secouent la population, pour un mystérieux timbre perdu. Mais surtout, Elfie découvre qu’elle a hérité des talents de sorcière de sa mère, et d’un grimoire qu’elle doit nourrir de ses écrits.

J’ai emprunté ce premier tome à la médiathèque : la couverture me plaisait bien avec ce petit côté magie. Je suis dans une période très sorcière en ce moment.
Ça va être compliqué à résumer, donc je vais le faire en deux temps.

Elfie nous raconte son histoire… enfin, elle l’écrit sur son grimoire afin de le nourrir… oups, je vais un peu trop vite en besogne.
Le background est le suivant : Louette, Magda et Elfie vivaient avec leur mère Mélusine jusqu’à ce que cette dernière décède.
Au début du récit, la sororité en est là : l’aînée Louette est majeure, elle a donc pris le large. Quant aux deux autres, elles vivent chez leur tante qui, avouons-le, n’est vraiment pas sympa.
Louette revient avec un bus anglais qu’elle a transformé en librairie ambulante. Elle a obtenu la garde de ses sœurs et toutes les trois partent faire le tour des petites villes de France. Premier arrêt : Kermalo, une petite île où elles avaient l’habitude de partir en vacances avec leur mère.
La grande donne à ses cadettes leur héritage : Magda a droit à un camé, Elfie à un grimoire (magique).

J’ai apprécié les détails administratifs de cette histoire : hormis que j’ai trouvé trop facile le fait que Louette obtienne la garde de ses frangines sans même que la tante ne soit entendu par le juge, son inscription à la mairie de Kermalo m’a fait sourire (kbis et tout ça), ça tenait la route.
J’ai beaucoup aimé les dessins, ils sont jolis tout plein. Le character design des personnage est réussi, maîtrisé et m’a bien plu. Les couleurs sont harmonieuses et les décors sont sympas. L’illustratrice a le sens du détail.

Le gros point fort, ce sont les personnages : ils sont attachants.
Louette se montre sage et attentionnée.
Magda est énervante par moment, mais elle est fragile, estropiée et tout la blesse – je l’ai trouvée touchante.
Elfie n’est pas toujours cool avec sa sœur ce qui m’a dérangée bien avant de savoir pour la cadette, mais elle est vive et enjouée ce qui la rend sympathique.
J’adore surtout sa grenouille Salicorne, elle est chou et d’une grande aide – et gros plus, elle m’a fait sourire.

J’ai passé un très bon moment, ça démarre doucement puis la magie débute et tout s’accélère ; pour autant, cela reste très humain. J’ai adoré cette lecture et je n’ai plus qu’à attendre que le prochain sorte.

Taïga – Florence Reynaud

Titre : Taïga
Auteur : Florence Reynaud
Éditeur : Pocket jeunesse
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture : Louve a faim. Elle parcourt l’immensité glacée de la taïga sibérienne, en quête d’une proie. Deux personnages vont croiser son chemin, un trappeur qui veut la tuer et un enfant perdu dans le désert blanc. Au cœur de cet univers de silence, Louve et l’enfant ont besoin l’un de l’autre…

Ce roman a une valeur sentimentale pour moi : c’est le premier livre que ma fille a lu seule et elle l’a tellement aimé qu’elle l’a lu un nombre de fois incalculable. Et je la comprends parce qu’il est vraiment très chouette.

Je ne m’attendais pas à ça… je pensais bien que la rencontre avec l’enfant tournerait ainsi : que Louve, malgré la faim, ne le dévorerait pas et qu’elle ressentirait le besoin de le protéger.
Par contre, en ce qui concerne celle avec le chasseur, c’est différent de ce que j’imaginais : il chasse Louve après qu’elle ait mangé une des proies qu’il avait piégé. La confrontation ne se fait qu’à la fin. C’était super angoissant.

La plume de l’auteure est vive, les phrases courtes. Ça donne un rythme à la fois punchy et essoufflé qui reflète parfaitement les émotions des personnages.
Au fil des pages, on découvre les raisons qui motivent chacun des trois protagonistes de ce roman : la survie (la faim, le froid, la vente des fourrures qui permettent de survivre tout l’été, etc.). Tout est une question de point de perspective : leur manière de faire est différente, mais leur but est identique. Ça les rend sympathiques.
Il y a un quatrième personnage dans cette histoire qui n’en est pas vraiment un : le décor, Taïga. Dans ce récit, elle semble avoir une volonté propre, c’est déroutant mais intéressant.

Le seul bémol pour moi, c’est l’âge de l’enfant : 8 ans… pourtant, il ne prononce que deux mots “Ivan” et “chien”. Alors d’accord, il a subi un choc, mais quand même, j’y ai moyennement cru. Je l’aurais vu plus jeune, c’est déjà grand pour que lui confonde chien et loup et n’en ait pas peur et pour que Louve le compare à ses petits et accepte de le protéger.
Si ce n’est ce détail, j’ai pris un plaisir énorme à lire ce roman que j’ai adoré.

Les enfants de la baleine, tome 06 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 06
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Le terrible secret de la “Baleine de glaise” est enfin révélé. Le noûs Phaleina, cœur de ce vaisseau des sables, ne se nourrit pas des émotions des habitants de l’île : il demande un sacrifice plus cruel encore… Telle est la “malédiction” qui ronge ce petit paradis.
Deviendra-t-elle source de discorde au sein de la communauté ?

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par un sujet que je n’ai pas abordé dans les précédents : la couverture. Jusqu’à présent, j’ai trouvé toutes les illustrations superbes, mais celle-ci est bien foirée, elle est d’une laideur à faire peur… peut-être est-ce le rouge en fond qui la rend dégueulasse… je ne sais pas trop.
Heureusement que l’histoire est sympathique.

La baleine de glaise a obtenu un gouvernail, ce qui permet aux marqués de la diriger où bon leur semble. Ils ont donc décidé d’accepter l’hospitalité de Roxalito dans son pays Amonlogia… pour une très bonne raison : sauver les marqués.
En chemin, ils croisent la route d’une île étrange qui porte le nom de la tour du temps… c’est un passage que j’ai adoré, digne d’un conte plein de nostalgie.
Ils continuent leur périple et cela n’annonce rien de bon, les jumeaux promettent de faire du grabuge.

Il y avait beaucoup de planches plus étendues dans ce tome-ci et c’est la raison pour laquelle j’ai mis plus de temps que d’habitude à lire ce sixième tome : je me suis pas mal attardée sur les illustrations.
J’ai énormément apprécié chaque moment : que ce soit le début avec le récit des premiers habitants de Phaleina, l’exploration de la tour, la révolte des jumeaux ou la découverte de la cité de sel.
J’aime toujours autant les personnages, je me plais à lire et relire les écrits de Chakuro, Lycos et Ohni sont moins présents ce qui est dommage, Roxalito passe toujours… pour le moment.

C’est un coup de cœur pour ce sixième tome… et je n’ai pas la suite… Bouh T_T

Les enfants de la baleine, tome 05 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 05
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : La menace des troupes apathoïa s’éloigne enfin de Phaleina. Habitué aux douloureuses séparations, le peuple de l’île espère faire enfin une rencontre : des voyageurs venus d’un pays inconnu s’apprêtent à monter à bord du vaisseau. Au même moment, Chakuro, guidé par la mystérieuse Emma, entame un nouveau “voyage” : une plongée au plus profond de l’histoire de la “Baleine de glaise”…

Le quatrième tome se terminait par l’arrivée d’un vaisseau inconnu dont les occupants ne semblaient pas particulièrement sympathiques. Et en effet, Roxalito qui semble en être le chef se montre méprisant… bon, c’est sûr qu’il n’est pas accueilli de manière très conventionnelle puisque Suoh et quelques autres se présentent nus comme des vers. Mais même sans cela, il se présente en conquérant, il se montre imbu de sa personne, le parfait stéréotype du fils de noble, pourri gâté.
Pourtant, au fil des pages, un subtil changement s’effectue et en remerciement pour le repas, il partage ses connaissances du monde extérieur. C’était sympa de le découvrir sous forme de carte, même si elle était un peu petite et pas super lisible… je me suis bien abîmé les yeux dessus.

Je ne sais pas trop quoi penser de Roxalito. Je ne l’appréciais pas du tout au début, puis ça va mieux une fois qu’il a le ventre plein. J’aime bien la tournure que commence à prendre sa relation avec Suoh, s’il n’est pas aussi con que dans les premières pages, cela promet une belle amitié. À voire ce que donnera les prochains.
Si l’arrivée de Roxalito et ses hommes est l’événement le plus marquant, ce n’est pas le seul.
Orca, le frère de Lycos est jugé, mais d’une pirouette, il parvient à s’en sortir, ce qui n’est pas le cas de tous les protagonistes de l’affaire Skylos. Le bon point pour le chef des soldats est que son discours nous permet d’en apprendre davantage sur la civilisation apathoïa et notamment sur les Daïmanos On découvre également ce qu’est devenu Leodari.

Le dernier détail important et où j’en attendais beaucoup, peut-être trop, est la raison pour laquelle les ancêtres des enfants de la baleine ont été condamnés… on a droit à un semblant d’explication, ce n’est qu‘une introduction succincte et Emma nous promet la suite plus tard, n’empêche que pour le moment, c’est super décevant. Heureusement, une révélation de taille vient rehausser l’intérêt de ce tome : la raison pour laquelle la vie des marqués est courte sur Phaleina. Ce n’était pas une grosse surprise, j’en étais venue à la même conclusion, mais c’est toujours sympa d’en avoir confirmation.

Un cinquième tome que j’ai adoré. J’ai hâte de lire le sixième, mais ce ne sera pas dans les heures qui viennent.