Chroniques lunaires, tome 0.5 : Il était une fois… Cinder – Marissa Meyer

Titre : Il était une fois… Cinder
Saga : Chroniques lunaires, tome 0.5
Auteur : Marissa Meyer
Éditeur : PKJ
Format : E-book
Nombre de pages : 43
Quatrième de couverture : À tout juste 11 ans, Cinder découvre New Bejing et sa nouvelle famille. De l’Europe et de ses vrais parents, elle n’a aucun souvenir. Elle ne sait d’eux que ce que son beau-père lui a appris : ils sont morts dans un accident qui a aussi failli lui coûter la vie. Pour la sauver, les médecins ont dû lui greffer une main et une jambe de robot. Cinder a des difficultés à s’habituer à son nouveau corps de cyborg. Sans parler des informations encyclopédiques qui sont projetées dans son champ de vision sitôt qu’elle est confrontée à une situation inconnue. Si elle se lie facilement d’amitié avec ses nouvelles sœurs, Pearl et Peony, Cinder comprend très vite que sa belle-mère ne l’accueille pas de gaité de cœur. Et le drame qui menace sa famille d’accueil ne va rien arranger…

J’avais bien aimé le premier tome des chroniques lunaires, même si ça fait longtemps que je l’ai lu je n’en garde qu’une bonne impression et quelques souvenirs diffus.

Dans cette petite nouvelle, on retrouve Cinder au moment ou elle arrive chez Adri : c’est le père, Garan, qui l’a emmenée sans que l’on sache pourquoi. Si les relations avec Peony la fille cadette sont rapidement amicales voire fraternelles, c’est loin d’être le cas avec l’aînée Pearl ni même avec la mère.
Difficile pour Cinder de s’intégrer ou de trouver sa place dans cette famille surtout qu’elle n’a plus aucun souvenir d’avant son opération.

Je n’ai pas grand chose à dire de plus, surtout que seulement 60% de ce recueil est consacré à Cinder, les 40 autres permettent au lecteur de découvrir le début du second tome de cette saga : Scarlet. Je n’ai pas lu l’extrait puisque je commence la lecture du roman d’ici quelques minutes.
Ça m’a un peu replacé l’histoire, le contexte de Cinder, ainsi l’atmosphère de cyborg qui imprègne l’univers.

C’était une lecture sympathique et ultra rapide qui s’est laissé lire, sans plus.

Magic 7, tome 6 : Le village des damnés – Kid Toussaint & Kenny Ruiz

Titre : Le village des damnés
Saga : Magic 7, tome 6
Scénario : Kid Toussaint
Illustrateur : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureLes sept ont pris la fuite. Ils sont conscients d’être un véritable danger ensemble par leurs pouvoirs combinés, mais séparés, ils sont à la merci de nombreux ennemis très puissants, dont le père de Léo, véritable psychopathe obsédé par le fait de « voler » les pouvoirs aux enfants. Une autre menace tout aussi préoccupante, c’est Jezebel, le démon qui a réussi à fuir le corps de Farah. Seule façon de la retrouver : invoquer d’autres démons « traceurs » pour la pister. Farah n’est pas très chaude à l’idée de partager à nouveau son corps avec des créatures infernales mais, dévouée à la cause des sept et consciente des enjeux, elle va accepter de le faire. Une grande course-poursuite entre mages et démon va commencer dans une ambiance très particulière…

Ça fait presque 3 ans que j’ai lu le numéro 5 et je ne me souvenais de peu de chose (typique quand je mets autant de temps entre deux lectures)… pour raviver ma mémoire, j’ai relu ma chronique – d’habitude, ça suffit mais pas là -_-
Finalement, j’ai sorti le 5 de ma bibliothèque et je l’ai feuilleté, j’ai relu certains passages.

Pour fuir les réactions excessives (minimisons ce qu’ils ont fait, hein !) de leurs parents et le complot du père de l’un d’entre eux, nos 7 héros partent à bord du seven runaways, le train express fabriqué par Lupe. Ils en profitent pour suivre la trace de Jezebel, démone que Farah a dû libérer pour sauver sa vie. Malheureusement, quand ils arrivent en ville, rien ne se passe comme prévu et tout se complique quand ils perdent un à un leur pouvoir.

La vache, ça chie ! J’ai dévoré ce sixième tome. Une fois commencé, impossible de s’arrêter. J’adore les personnages, ils sont super attachants et je ne me lasse d’aucun d’eux – Fabrice était toujours celui qui faisait faire les montagnes russes à mon ressenti, mais depuis la fin du 5, il passe à nouveau bien – son changement d’attitude au début du tome précédent avait trouvé son explication avant la fin de la BD en question, donc là, il est correct.
Deux nouveaux personnages font leur apparition : l’une, on ne la connaît pas mais quelque chose me dit que si elle est là, y a une bonne raison et l’autre, on l’avait déjà entraperçu quand il épiait les 7, mais sans savoir quel était son rôle. On l’apprend à la fin du tome, et je me demande quelle sera sa place dans les prochains.

Au niveau du scenario, c’est toujours aussi prenant. Rien n’est laissé au hasard et j’apprécie énormément ça. Je redoutais que la série ne commence à tourner en rond ou que cela ne devienne prévisible. Il n’en est rien pour mon grand plaisir.
Quant aux dessins, ma chronique précédente avait été un peu dure et je ne comprends pas trop pourquoi, peut-être parce que le changement d’illustrateur m’avait perturbée. N’empêche que là, le style de Kenny Ruiz se marie merveilleusement à la série : il est talentueux et le montre dans ce sixième tome (les planches sont encore plus belles et certaines toujours aussi amusantes que dans le précédent). Bref j’adore.

C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et j’ai hâte de lire la suite.

Roji !, tome 01 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 01
Saga : Roji !
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 158
Quatrième de couvertureYuzu et Karin sont deux soeurs au caractère très différent, l’une fofolle, l’autre sérieuse. Entre deux bagarres pour rire avec les garçons, elles enjolivent le quotidien à coup d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Trouver un nouveau foyer pour des chatons abandonnés, débusquer une mystérieuse librairie qui n’ouvre qu’à minuit ou improviser une piscine sur un toit d’immeuble… aucun défi ne leur résiste !
Toujours accompagnées de Zanzibar, le plus grognon des chats du quartier, elles traquent les légendes locales et découvrent petit à petit que le merveilleux n’est jamais très loin…

J’ai emprunté ce premier tome à la bibliothèque. Je dois avouer que dans un premier temps, c’est la couverture qui a attiré mon regard : elle était colorée et le character design des personnages me plaisait. Du coup, j’ai lu le résumé et Waouh, ça avait l’air trop bien ! En ce qui me concerne, ça n’en avait malheureusement pas la chanson.

Ce sont des tranches de vie que nous propose ce manga, très calme et bien loin du grain de folie que nous promettait la quatrième de couverture. Y a certaines scènes qui sont étranges, parfois même dérangeantes, mais ça reste très plat.
Les deux sœurs sont censée être l’une sérieuse et l’autre un peu déjantée et finalement, elles sont aussi ennuyeuses l’une que l’autre.
J’avoue que je ne me suis attachée à aucun héros, pas même le chat grognon qui aurait pu me plaire… mais non, la mayonnaise n’a pas pris.

En ce qui concerne le bout de fantastique, on l’effleure à peine… le chat Zanzibar qui parle… vraiment ? Les fées auxquelles seul le lecteur fait attention. L’allusion au monstre nettoyeur (yôkai ?) qui n’apparaît pas. A priori, la fin entrouvre la porte au merveilleux, mais j’ignore si le second tome sera plus tourné vers le fantasmagorique. Je pense que je prendrai quand même le suivant parce que ma fille en a lu une partie et elle a bien aimé (sachant que c’est la partie qui m’a le plus ennuyée…)

Quant aux dessins, le character design des personnages est sympathique, semblable à la couverture, donc pas de souci là-dessus, mais pour les couleurs, ce n’est pas ça du tout. Oui, j’ai oublié de le préciser, mais les planches sont toutes colorées, ce qui aurait pu être appréciable si elles contenaient plus de nuances. Le pire, ce sont les décors : ils sont d’un tristounet ! Des murs gris, bruns pâlichon, pas de fenêtres, peu de verdure. Un peu plus et j’aurais cru que les personnages vivaient dans une prison. Y a quand quelques planches qui sont un peu plus colorées, mais on peut les compter sur les doigts des mains…
C’est une lecture qui m’a laissé indifférente.

The Promised Neverland, tome 11 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 11
Saga : The Promised Neverland
Auteur : Kaiu Shirai
Illustrateur : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : La puissance écrasante de Leuvis oblige Emma et ses amis à repousser leurs limites et à se jeter à corps perdu dans la bataille. L’arrivée en renfort de Ray et de son guide permettra-t-elle de renverser cette situation désespérée et de venir à bout de cet effroyable démon ?!

Oh la la ! Quel épisode ! Pas de répit pour le lecteur, pas davantage pour les héros ! Le combat contre le Grand-Duc Leuvis se poursuit et surtout se termine dans ce tome-ci.
Je trouve qu’ils ont mis du temps à comprendre que les pouvoirs de régénération des monstres avaient une limite… en même temps, ils ont l’excuse d’être jeunes, de ne pas avoir assez d’expériences, de lectures en fantastique (pourtant, Ray lisait de la fantasy à 4 ans, hein !) et sûrement pas assez de connaissances en biologie… quoique….
En tout cas, les renforts qui arrivent à la fin du tome précédent m’ont mise en joie : Ray me manquait, quant à monsieur l’Inconnu, il est moins con depuis qu’il sait que Lucas est en vie.

La bataille se déroule sur les deux tiers du manga, le dernier tiers est à nouveau calme… presque trop au final. On ne peut pas lancer la pierre au scénariste, c’est un choix compréhensible : ça sert à panser les blessures des personnages et à élaborer le plan pour la suite des évènements.
Comme le montre l’image que j’ai choisie, Emma prend cher. J’aurais pu m’en réjouir, mais depuis qu’elle a quitté Grace Field House, son talent sportif et sa vivacité d’esprit sont enfin utiles, presque autant que l’intelligence de Ray et je l’apprécie davantage, donc ça m’aurait embêté qu’elle y passe (en même temps, y avait peu de risques vu qu’elle est sur la couverture des prochains tomes).

J’ai adoré ce onzième tome, il était passionnant. J’ai également apprécié le fait qu’il n’y ait pas de gros cliffhanger à la fin parce que je n’ai pas la suite.

The Promised Neverland, tome 10 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 10
Saga : The Promised Neverland
Auteur : Kaiu Shirai
Illustrateur : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Au cœur de Goldy Pond, les chasseurs sont devenus des proies ! Menés par Emma et Lucas, les enfants traquent désormais les démons sur leurs terres… Luce et Nouma éliminés, il reste encore trois braconniers à abattre, et pas des moindres : Nouth, enragé par la mort de sa compagne, lord Bayon, le maître des lieux… et le plus terrifiant de tous, le grand-duc Leuvis ! Emma parviendra-t-elle à retenir ce dernier jusqu’à l’arrivée de ses camarades ?

Dans le tome précédent, le groupe de Goldy Pond ont combattu cinq démons. Ils ont vaincu sans problèmes Luce et ses rabatteurs… leur plan a parfaitement fonctionné ; en même temps, ce n’était pas particulièrement difficile, il était le plus faible.
Ils ont également réussi à surprendre Nouth et Nouma, cette dernière a été éliminée ce qui affecte son partenaire. Ainsi, il est une cible facile…. ou pas.
Les choses se corsent d’autant que lord Bayon a anticipé tous les coups de ses adversaires.

Le gros point fort de ce tome est qu’on découvre au fur et à mesure des pages le plan initial que Lucas a mis au point en 13 ans, plan qui est malheureusement déjoué par les monstres – heureusement, si tout avait marche sans accrocs, j’aurais presque été déçue. Du coup, nos héros doivent improviser et on voit tout leur génie et surtout celui du scenario.

J’avoue que le début du dixième tome m’a un peu refroidie : à la fin du 9, j’étais sur des charbons ardents et là, ça se calme d’un coup, une sensation probablement due à une recrudescence de blabla inutile… la douche froide. Puis ça remonte progressivement jusqu’aux dernières pages où commence le combat contre le grand-duc Leuvis.
Le moment le plus enthousiasmant était bien sûr l’arrivée inopinée de renforts. Enfin !
Depuis le neuvième volume, j’essaie de déterminer quel est le rôle d’Adam dans l’histoire : rôle actuel, mais surtout futur. Peut-être est-il juste le lien avec la nouvelle ferme que je soupçonne d’abriter un labo d’expérimentation ? L’avenir nous le dira.

J’ai adoré ce dixième tome et je vais profiter de mon dimanche pour lire le onzième oui ma chronique a été publiée mardi, mais je l’ai lu dimanche).