Le bonheur retombe toujours sur ses pattes ! – Laure Allard-d’Adesky

Titre : Le bonheur retombe toujours sur ses pattes !
Auteur : Laure Allard-d’Adesky
Éditeur : Déliées
Nombre de pages : 158
Quatrième de couvertureAnaïs a 30 ans, un boulot qu’elle adore et une bande de copines géniales. Tout pour être heureuse ? Presque ! Car Anaïs est une véritable catastrophe ambulante : non seulement elle est maladroite, mais les problèmes surgissent partout où elle passe.
Elle va au restau? L’alarme incendie se déclenche et arrose tout le monde. Elle arrive au travail ? Une panne de réseau paralyse plusieurs jours l’entreprise. Alors, jouer au loto, forcément, elle ne l’a jamais envisagé. Pourtant un ticket gagnant risque de changer sa vie à tout jamais… pour le meilleur ou pour le pire?

J’attendais avec impatience la sortie de ce roman. Il y a deux ans, j’avais lu la nouvelle Une simple histoire de chance que j’avais adorée et je savais que Laure Allard-d’Adesky l’avait retravaillée pour en faire un roman. C’est devenu Le bonheur retombe toujours sur ses pattes ! J’étais donc terriblement curieuse de voir ce qu’elle avait développé davantage.
Si l’histoire de base est a même, j’ai nettement préféré cette version qui est bien plus complète. On a le temps de s’attacher aux personnages et de vivre avec eux des aventures rocambolesques.

Anaïs est un chat noir : elle est maladroite et la poisse poursuit. Elle enchaîne les mésaventures, mais sa vie n’est pas aussi catastrophique que ce à quoi on peut s’attendre : elle a quatre amies formidables sur qui elle peut compter quoi qu’il lui arrive.
Le jour de la Saint-Valentin, la chance semble avoir tourné : elle gagne au loto une jolie somme, ses rendez-vous amoureux se passent bien. Bref, la mauvaise fortune semble l’avoir abandonnée, mais pour combien de temps ?

J’adore le personnage d’Anaïs, elle est attachante. Je n’ai pas pu m’empêcher de la plaindre et surtout de m’identifier à elle : si ma vie est loin d’être semblable à la sienne, la poisse me colle tout autant à la peau qu’elle et ses déconvenues sont assez similaires aux miennes.
J’ai presque honte d’avouer que le fait que ces accidents sans gravité tombent sur quelqu’un d’autre, même un personnage de fiction, m’a fait rire… jusqu’aux larmes, parfois.
Un des autres gros points forts de ce roman, ce sont les références utilisées : musique ou  même série. Elles m’ont parlé, j’ai un peu les mêmes, et surtout elles m’ont fait sourire.

J’ai passé un super moment aux côtés d’Anaïs. Ça m’a mise de bonne humeur chaque fois que je l’ouvrais et j’avais du mal à m’arrêter surtout pour retourner à mes corvées quotidiennes.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Retourneur de temps (3ème année) – Un livre publié il y a moins de trois mois – 30 points

Le sang des 7 rois, livre 6 – Régis Goddyn

Titre : Le sang des 7 rois, livre 6
Auteur : Régis Goddyn
Éditeur : L’atalante
Nombre de pages : 429
Quatrième de couvertureOrville ne percevait rien d’autre que le vent et la discussion tranquille d’un groupe d’hommes regardant vers le nord. Il posa la main sur la poignée de son sabre, s’apprêta à bondir, mais il la relâcha et descendit à reculons.
– Il y a effectivement des guetteurs. Nous allons faire un détour, Rosa. Je ne sais pas pourquoi je ne les ai pas attaqués. J’aurais pu les tuer avant même qu’ils réalisent que j’étais là.
– Tu voulais les manger ?
– Non ! Bien sûr que non.
– Alors tu as bien fait. Leur vie mérite que nous marchions un peu.

Autant je n’ai pas aimé le précédent, autant j’ai trouvé celui-ci bien mieux.
L’explication tient à plusieurs raisons :
– les personnages se regroupent à nouveau, du coup ça partait moins dans tous les sens.
– on suit les personnages sur plusieurs chapitres à la suite (parfois seulement deux, d’autres fois un peu plus). C’était moins perturbant et ça facilitait l’attachement aux personnages.
Orville est davantage présent, c’était le personnage principal dès le premier et je l’affectionne particulièrement.

Dans ce tome, les choses bougent pas mal :
Orville, Rosa et Delwynn restent ensemble et parcourent le désert à la recherche de Sébélia.
Jahrod retourne à Gradlyn pour en savoir plus sur le vaisseau spatiale qui se dirige vers la planète. Pour les parties le concernant, la lecture fut moins laborieuse, m’étant faite à l’idée qu’il vient d’ailleurs et est donc technologiquement plus évolué. Ça ne me plaît d’ailleurs toujours pas, mais je me suis résignée.
Sylvan reprend une cité-forteresse que les sangs bleus possèdent, et ce, avec l’aide des hommes des montagnes.
On suit encore d’autres personnages puisqu’il y en a toujours autant, mais c’est ceux qui me semblaient le plus important et surtout le moins spoilant.

Quelques révélations sont faites : que sont en réalité les mages ? Pourquoi Never fuit ? (ceux qui l’ont lu comprendront) quelles sont les motivations de Maddox ? Mais aussi celles de Lothar. Et de Rufus. Donc ça avance dans le bon sens et ça sent une fin proche.
J’ai bien aimé ce sixième tome et comme j’avais mis moins de distance entre ce livre-ci et le précédent, plonger dans cette lecture était moins difficile.
Donc je compte bien lire le septième et dernier tome de cette saga avant la fin de l’année 2019.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Dortoirs (5ème année) – Un livre dont l’histoire se déroule dans un univers médiéval – 50 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Astral – You’re just as sane as I am ! (Clairvoyance)

Mes voisins les esprits, tome 1 – Ushio Shirotori

Titre : Mes voisins les esprits, tome 1
Auteur : Ushio Shirotori
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 180
Quatrième de couvertureDans l’espoir de retrouver un cahier de notes sur le royaume des morts qui lui permettrait d’en savoir plus sur la disparition de sa mère, Yachiho Takahara, une jeune lycéenne, emménage dans une vieille maison abandonnée, théâtre d’étranges événements. Elle y fait la connaissance de Moro, un mystérieux esprit qui lui demande de l’aider dans sa tâche.

Quand j’ai pris ce manga, j’étais dans une période très yôkai, je venais de terminer l’anthologie Démons Japonais et j’avais très envie de prolonger mon voyage dans le monde des esprits.

L’héroïne de ce manga, Yachiho, emménage dans une grande maison connue pour être hantée. Son père est ethnologue et on ne le voit pas dans ce premier tome parce qu’il est en voyage pour son travail. Du coup, sa fille est seule dans cette grande maison et elle est chargée de découvrir un objet spécial – je n’en dirai pas plus pour éviter les spoilers.
En explorant les lieux, elle trouve l’entrée du sous-sol et constate à son grand étonnement que l’endroit est plus grand que la maison et pour cause, c’est le passage vers le monde éternel qu’empruntent les esprits lorsque leur travail sur Terre est terminé. Elle fait la connaissance de Moro, le gardien du passage.

L’histoire est vraiment sympa.
J’aime beaucoup le personnage de Yachiho, on connaît d’elle que le strict minimum, mais je la trouve attachante de par ses réactions.
Le gros point fort, ce sont les dessins. Ils sont magnifiques. Ça fait longtemps que je n’avais plus vu un manga d’une telle qualité graphique. Chaque planche est joliment travaillée : même quand Yachiho tire des têtes hallucinées, ce n’est pas bâclé, il y a toujours un ou plusieurs détails qui révèlent un travail minutieusement soigné.

Un coup de cœur pour ce premier tome et j’ai hâte de lire le second qui vient de sortir et que je dois encore m’acheter.

Sorcières sorcières, tome 4 : Le mystère des fleurs de tempête – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des fleurs de tempête
Saga : Sorcières sorcières, tome 4
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureDurant l’hiver, Harmonie semble bien triste et disparaît mystérieusement chaque jour. Miette tente de savoir pourquoi elle agit de la sorte et, à travers son enquête, elle remonte aux origines des fleurs de tempête.

Ce quatrième tome suit d’assez près le précédent puisqu’il est plusieurs fois fait allusion à l’affaire du marché suspendu aux mille lanternes, quelques mois doivent quand même les séparer puisqu’il neige dans ce volume.

Miette fête son anniversaire et tout le monde est joyeux à l’exception d’Harmonie qui semble malheureuse sans raison apparente. Elle s’isole, et fait tristement mumuse avec sa baguette magique, sans grande conviction, jusqu’au moment où un symbole apparaît au bout de son sort et la guide vers un arbre, ouvrant un passage à elle seule vers un havre de paix.
Le côté enquête est moins présent que dans les précédents et laisse davantage la place aux sentiments que peuvent éprouver les personnages en grandissant – l’auteur a des mots très justes qui m’ont parlé et ont fait vibrer la corde sensible -, mais cela n’enlève rien à la qualité de ce tome, bien au contraire.

J’ai adoré l’atmosphère qui se dégageait de cette histoire. Déjà, cela se passe peu avant le solstice d’hiver, ambiance typique de Noël avec la neige, les décorations qui, même si elles sont plus naturelles que dans notre univers, rappellent malgré tout cette période chère à mon cœur. Et là où c’est bien joué de la part de l’auteur, c’est que pour les lecteurs qui n’aiment pas la neige, ils peuvent trouver leur bonheur dans les moments où Nini se réfugie dans le havre de paix où l’atmosphère est complètement différente de Pamprelune, plus printanière.
Les dernières pages présentent à nouveau un petit guide écrit par Miette au sujet de l’histoire de la magie et complète ce qui nous a été révélé au cours de ce quatrième tome. On pourrait se dire qu’on a fait le tour de l’univers magique, mais on en est loin et à chaque numéro, on baigne un peu plus dans ce monde de sorcellerie.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai trouvé captivante mais bien trop courte à mon goût.

Seuls, tome 09 : Avant l’enfant-minuit – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : Avant l’enfant-minuit
Saga : Seuls, tome 09
Auteurs : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureGrâce à leur victoire dans les arènes, Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont gagné le droit de quitter Néo-Salem, laissant derrière eux Camille qui a décidé de rester près de Saul afin de veiller sur lui… et de l’empêcher de nuire, même à distance, à ses amis.
Très vite, les quatre enfants sont bloqués par la neige et un moteur défaillant. Réfugiés dans un chalet, la tension monte. Leïla pète un câble : elle en a marre de suivre aveuglément Dodji sans que celui-ci daigne expliquer à ses amis ce qu’il cherche. Car Dodji a une terrible peur : il craint d’être l’Enfant-Minuit, autrement dit l’élu du Mal. Et il est persuadé que la seule personne qui puisse le renseigner à ce sujet est le Maître Fou qu’il a entraperçu dans la montagne en arrivant à Néo-Salem. C’est donc seul qu’il décide de continuer son enquête. Ce qu’il ignore, c’est que, à peine est-il parti, Leïla, Yvan et Terry tombent entre les mains d’Achille et de ses cruels miliciens.
Les héros de Seuls sont confrontés à un terrible danger qu’ils ne connaissaient pas jusqu’ici : la séparation !

Je viens de terminer le neuvième tome de Seuls et…. Oh la vache ! Je veux la suite !
Après avoir gagné les jeux d’arène, une partie du groupe part dans les montagnes. L’équipe est composée de Dodji, Nadia, Terry, Yvan et Ajza. Mais qui est cette dernière ? J’ignore si vous vous êtes pas posé la question, mais moi oui. Elle est, a priori, une gamine de l’âge de Terry, qui les a suivis depuis Fortville, mais je ne vois pas ce qu’elle fout là. J’ai feuilleté les trois précédents pour me rafraîchir la mémoire : elle est sur quelques rares planches et n’intervient jamais. Et si elle apparaît avant, je n’en ai gardé aucun souvenir, c’est dire si elle m’a marquée. Bref, continuons.
Ils se réfugient dans un chalet, tandis que Dodji les abandonne afin de vérifier s’il est l’enfant Minuit. C’est malheureusement sans compter le vilain Eloi qui n’est pas décidé à les laisser partir tranquillement.

J’ai bien aimé l’ambiance de ce tome-ci. Je trouvais que ça changeait des précédents. C’est toujours aussi intense, et rythmé, mais c’était moins étouffant, une bouffée d’air frais.
On commence à avoir une explication plus précise en ce qui concerne la temporalité des Limbes, mais aussi sur l’apparition de nouveaux lieux et comme j’ai le souci du détail, j’ai apprécié ça.
Un nouveau personnage arrive parmi les dirigeants de Neosalem et dès le début, il m’a fait froid dans le dos. Je suis incapable d’en dire plus sur lui, on ignore jusqu’à son nom, mais il semble être celui qui ordonne et auquel on obéit sans broncher. Quand on voit sa façon d’être et surtout de faire, on comprend…

Le gros point positif c’est que tous ces événements font avancer le schmilblick au point qu’on découvre enfin l’identité de l’enfant Minuit et bordel, quelle surprise !
J’ai adoré cette lecture et je croise les doigts pour trouver le dixième tome lors de mon passage à la médiathèque mardi prochain.