After intégrale, saison 1 : la rencontre – Anna Todd

After saison 1 - Anna ToddTitre:  La rencontre
Saga: After intégrale, saison 1
Auteur: Anna Todd
Éditeur: Hugo & Cie
Format: E-Book
Nombre de pages: 594
Quatrième de couverture: Tessa est une fille gentille avec un adorable petit ami, Noah. Elle est décidée, ambitieuse et sa mère veille à ce que cela continue. Mais elle vient à peine de s’installer dans son dortoir d’étudiante qu’elle se heurte à Hardin. Avec ses cheveux châtains ébouriffés, son p… d’accent anglais, ses tatouages et son piercing sur la lèvre, Hardin est vraiment mignon et tellement différent des garçons qu’elle connaît. Mais il est aussi grossier, voire violent et Tessa devrait donc le détester… Ce qu’elle fait jusqu’au jour où elle se retrouve seule avec lui. Quelque chose du caractère sombre d’Hardin l’attire et leur baiser fait naître en elle une passion jusqu’alors inconnue. Il lui dit qu’elle est belle, qu’il n’est pas un garçon pour elle et il disparait, et ce à plusieurs reprises. Malgré la façon dont il la traite, Tessa va chercher au plus profond d’Hardin et derrière ses mensonges qui il est réellement. Plus il la repousse et plus Tessa sera entraînée plus près du gouffre. Tessa a déjà un petit ami parfait. Alors pourquoi fait-elle tant d’efforts pour surmonter sa fierté blessée et les ravages qu’Hardin fait à de belles filles comme elle ? À moins que… ce ne soit ça l’amour ?

J’ai lu ce livre en Lecture Commune avec Alicia du blog Psycho-Boook. Comme je l’avais dans ma Pile A Lire, ça a été l’occasion de partager nos impressions.

Le début est bien passé, jusqu’aux 60% environ, ça se laissait lire.
L’histoire au début est relativement addictive avec un petit côté érotique bien sympathique. C’était frais, émoustillant ; mais très vite, les personnages m’ont gonflée. Ils passent leur temps à se disputer, le côté je t’aime mais on est bien que lorsqu’on se fait souffrir, on est incapables d’avoir une relation sereine plus de 24h, c’est lourd à la fin. Sans compter qu’en deux pauvres semaines, ils vivent autant de revirements qu’en cinq ans…
De plus, le complément du titre, Saison 1, me faisait redouter cette lecture : je craignais grandement de lire un soap et ça a malheureusement été le cas… on n’était pas encore dans les feux de l’amour mais ça se rapprochait d’un Santa Barbara… en même temps, le contraire m’aurait étonnée et probablement déçue… ou pas.

Et puis passés les 60%, ma lecture s’est juste transformée en cauchemar. Le personnage de Tessa était simplement imbuvable avec ses crises de « il ne m’aime pas, je ne suis pas sa copine il m’a prévenue mais… blablabla… » J’aurai pu la tuer, au point de désirer l’éventrer, lui sortir les tripes et l’étrangler avec. Bref, la faire souffrir réellement histoire de la sortir de sa niaiserie.
Pour Hardin ça passait un peu mieux, il est légèrement bipolaire sur les bords mais c’était nettement plus supportable car dans l’ensemble, il était assez fidèle à ce qu’il disait et les changements s’effectuaient progressivement, quelques retours en arrière mais je trouvais que ça sonnait plus juste que pour Tessa.
J’ai lu que certaines lectrices ont pu être choquées par la fin, ça n’a pas été mon cas, j’ai bien aimé la chute parce qu’elle explique beaucoup de choses.

Ça s’est laissé lire mais sans plus. Je ne suis pas sûre de lire la suite.

La Maîtresse de Rome – Kate Quinn

La maîtresse de Rôme - Kate QuinnTitre: La Maîtresse de Rome
Saga: Rome
Auteur: Kate Quinn
Éditeur: Presses de la Cité
Format: E-Book
Nombre de pages: 535
Quatrième de couverture: Jeux du cirque, complots, banquets, orgies… Dans cette formidable saga antique, Kate Quinn fait revivre avec panache l’univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.
Jeune esclave juive soumise aux caprices de l’arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s’emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n’est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l’aristocratie romaine… et d’un dangereux admirateur : l’empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.

J’ai commencé cette lecture sans grande conviction malgré toutes les bonnes critiques que j’en avais lues, principalement parce que c’est une époque que je n’apprécie pas des masses : j’ai toujours du mal à me plonger dans cette période de la Rome Antique.
Pourtant, cette fois-ci, j’ai eu moins de mal : je pense que c’est surtout dû à l’héroïne, Théa, esclave juive, et à son horrible maîtresse, Lepida Pollia – c’était facile de s’identifier à l’une ou l’autre. Si la première est plutôt sympathique, avec un passé douloureux, un personnage travaillé que j’apprécie beaucoup, la seconde est une idiote intrigante, à se demander comment elle a pu se hisser si haut.
Les personnages sont en partie stéréotypés, mais ils ont pratiquement tous réussi à me surprendre : Théa est cultivée et excelle rapidement dans la musique, Arius et son démon intérieur, l’empereur Domitien et ses rapports tordus avec les femmes, etc…

Je ne dirais pas qu’il n’y a pas eu quelques longueurs mais très peu : le plus souvent, c’était lors des jeux, ou des dîners, je pense sincèrement que c’est dû à la période évoquée. Ce qui se lisait le mieux: les 30 premiers % et les 30 derniers mais surtout parce qu’entre, j’étais en vacances sur Paris donc peu de temps pour lire.
Ce que j’ai adoré : ce tome se termine  sans obligation de lire la suite – je le ferai sûrement pour découvrir ce qui se passe par la suite pour Sabine et Vix.

Bref, j’ai beaucoup aimé.

Challenge ABC2015Je passe à 20/26

Il était une fois 2 – La Belle et la Bête – Eloisa James

Il était une fois 2 - la belle et la bête - Eloisa JamesTitre: La Belle et la Bête
Saga: Il était une fois 2
Auteur: Eloisa James
Éditeur:
E-Book
Nombre de pages:
372
Quatrième de couverture:
À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…

Lorsque j’ai commencé cette lecture, je ne m’attendais pas à grand chose, une romance un peu dans le même genre que le premier, j’espérais quand même qu’il soit un peu mieux, après tout, ce n’était pas trop demandé : le conte de la Belle et la Bête, même revisité, étant mon préféré.
Avant de passer à mon avis plus détaillé, commençons par la couverture : je la trouve très jolie, elle est la raison principale qui m’a poussée à commencé cette saga.

Même si je ne suis pas fan des romances, j’ai passé un bon moment. Dès les premiers chapitres, on découvre la famille de Linnet, son père qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable – un homme plutôt changeant et inintéressant à se plaindre constamment que sa femme le trompait mais à côté de cela à ne rien faire… J’ai été assez contente de ne pas le retrouver par la suite. On découvre également sa tante un peu excentrique, Zénobia ; pour le coup, c’est dommage qu’on ne l’ai pas eu tout du long, elle aurait rendu le reste de  l’histoire plus drôle.
J’ai beaucoup aimé la relation entre la belle Linnet et l’irascible Piers : ils est aussi insupportable que despote, elle refuse de se laisser tyranniser. Le seul bémol est qu’elle se met en place très rapidement, dès la première rencontre. Lui tiens énormément du Dr House, c’est ce que je me suis dit avant même son apparition, lorsque Sébastien donne son cours et l’auteure l’a confirmé dans ses notes de fin de volume. Quant à Linnet, elle a tout de la Cuddy à lui tenir tête sans pour autant être sa patronne.

La fin était prévisible, alors je ne parle pas de celle où ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, je parle de l’épidémie et de ce qui s’ensuit – alors ce n’est pas un vrai spoiler, hein, ça plane sur le château dès l’arrivée du Duc et de Linnet : les ailes sont séparées en 2, les malades contagieux et les autres…
Malgré cela, j’ai passé un bon moment, une lecture agréable sans plus.

Challenge ABC2015Je passe à 12/26

Beautiful Disaster – Jamie McGuire

Beautiful disasterTitre: Beautiful Disaster
Auteur: Jamie McGuire
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 441
Quatrième de couverture:
Travis Maddox est sexy, bâti comme un dieu et couvert de tatouages. Il participe à des combats clandestins la nuit et drague tout ce qui bouge le reste du temps. Exactement le genre de mec qu’Abby doit éviter si elle veut réussir à démarrer une nouvelle vie. Mais Travis insiste et lui propose un pari. Si elle gagne, il renonce au sexe pendant un mois. Si elle perd, elle s’installe chez lui pendant un mois. Ce qu’il ignore, c’est qu’il a affaire à bien plus joueur que lui…
Une fois toutes les cartes abattues, la catastrophe annoncée se muera-t-elle en amour passionné ?

Décidément, je crois que je ne suis pas faite pour les romances modernes. J’ai toujours beaucoup de mal à rentrer dedans. Celle-ci n’a pas fait exception à la règle. Je l’ai choisie parce que j’avais lu beaucoup d’avis positif dessus, une romance qui sortait du lot avec un super personnage: Travis Maddox. La curiosité m’a poussée à lire ce livre.
J’avais besoin d’une lecture rapide et facile ; là dessus, je n’ai pas été déçue, ça s’est vite lu, ce n’était pas prise de tête.

Par contre, les personnages… Bof.
Abby est relativement chiante : elle change constamment d’avis, on subit ses sautes d’humeur autant que ses amis, elle se met rapidement en colère, parfois, elle semble relativement forte de caractère mais d’autres fois elle pleurniche sur son sort… Et quand même un peu trop à mon goût.
Travis est censé être LE bad boy de l’histoire… une vaste blague… Alors ok, il a un côté mauvais garçon: crâne rasé mais super trop beau gosse – toutes les filles lui courent après – tatoué, combattant des rues, coléreux… mais à part ça, il est en fac, super doué pour les études, très bon pédagogue, etc… Bref, par certains côtés, je l’ai trouvé cliché à mort et par d’autres pas du tout… Je crois qu’à choisir, j’aurai encore préféré qu’il soit totalement cliché, ça aurait au moins été cohérent. Là, bof !
Finalement, le seul perso que j’ai vraiment aimé, c’est Shepley, le cousin super-pote toujours là quand on a besoin de lui, gentil juste ce qu’il faut.

Mais malgré tout, cela passe relativement bien.
Ce qui m’a absolument insupportée par contre, c’est la fac et les étudiants qui y sont. J’avais plus la sensation d’être dans un lycée que dans une université. Tout au long du livre, Abby et Travis ont été la cible principale des ragots, c’était presque du harcèlement à ce niveau… Où qu’ils aillent, tout le monde passe leur temps à les observer, à commenter chacun de leurs gestes… En gros, ils sont les stars de la fac… Je veux bien que ce soit une petite université de campagne, mais faut pas déconner quand même, les étudiants ont autre chose à faire que de passer leur temps à épier les faits et gestes de deux seules et uniques personnes, des premières années qui plus est… J’ai trouvé ça super gros et super gonflant…

Dernier détail, cette romance était quand même sacrément prévisible que ce soit Végas, Thanksgiving ou le dernier combat. L’atmosphère est un peu sombre mais pas suffisamment à mon goût ; niveau originalité, c’était pas ça non plus.
Mais malgré cela, ça a été tout de même une bonne lecture sans plus, agréable à lire parce que c’était ce que je recherchais finalement : rapide, le style d’écriture de Jamie McGuire est fluide, le vocabulaire employé accessible sans pour autant être trop simple.

Ce qui nous lie – Samantha Bailly

Ce qui nous lie - Samantha BaillyTitre: Ce qui nous lie
Auteur: Samantha Bailly
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 282
Résumé:
Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler… et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.
Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.

Ça fait un bon moment que je le voyais tourner dans les avis lecture. J’avais bien envie de m’y essayer mais en même temps je redoutais d’être déçue. Là, j’avais vraiment besoin d’une lecture fluide et rapide, je me suis donc dit que c’était le moment de tenter le coup et j’ai bien fait.

J’ai beaucoup aimé le style de l’auteure, il est plutôt imagé et j’ai trouvé ça très beau. Ça s’est lu vite et j’ai eu beaucoup de mal à arrêter ma lecture quand il le fallait.
Au tout début, j’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire. Ça ne m’a pas paru très clair, je n’étais pas totalement sûre que la narratrice soit l’héroïne principale, Alice, mais finalement, si.
Chaque chapitre se décompose en deux parties: un bout nous conte l’histoire au présent, l’autre au passé pour la première moitié du livre et au futur pour la seconde moitié du bouquin. Dans les premières pages, j’ai trouvé ça trop abrupte, puis au fil de ma lecture, je m’y suis habituée puis par la suite, j’attendais même avec impatience de voir ce que cette coupure nous réservait.

Par contre, il y a quand même deux moments qui m’ont un peu dérangée, je les ai trouvé assez maladroit que ce soit par leur approche ou leur déroulement :
-le premier se passe lors du Nouvel An, je n’en révélerai pas plus sur cette scène pour ne pas spoiler mais j’ai trouvé qu’elle sonnait faux et pour une fille aussi méfiante qu’Alice entrer dans ce jeu de plein pied, j’ai trouvé ça abusé.
-le second c’est la scène avec l’ostéopathe. Je suis d’accord sur le principe : pour soigner son mal, il faut en comprendre et trouver l’origine. Or, d’expérience, ce n’est pas le genre d’introspection que tu fais sur la table de massage, généralement, tu fais le point avec le kiné avant de façon à ce qu’il puisse se concentrer sur les points à appuyer, sur les chakras à ouvrir, etc… Sans compter que j’ai trouvé l’analyse très superficielle, beaucoup trop par rapport au reste des raisonnements de l’héroïne.

Je n’ai pas trop aimé Alice, je trouve qu’elle se contredit constamment. Elle entre dans l’entreprise Linker, décide de ne pas se lier d’amitié avec ses collègues et il ne lui faut pas plus de quelques jours pour aller déjeuner avec eux, ou même fêter Nouvel An. Et tes bonnes résolutions ?
Pourtant, j’ai quand même adoré ce livre principalement grâce à ce personnage principal qui est très complet ; elle va au bout de ses réflexions, elle s’auto-analyse, etc… J’aime beaucoup cela.
Je suis ravie d’avoir découvert cette auteure autant que cette histoire.