Les voix du crépuscule – Lisa Unger

Les voix du crépuscule - Lisa UngerTitre: Les voix du crépuscule
Auteur: Lisa Unger
Éditeur: Éditions du Toucan
Nombre de pages: 456
Quatrième de couverture
: Les Hollows. Une petite ville au nord de l’état de New-York, où les maisons sont grandes et silencieuses, construites en bordure des bois qui ont jadis fait la réputation de la région. Jones Cooper y était policier. Jusqu’à ce qu’une tragique affaire le force à quitter ce métier qu’il aimait tant et le plonge, à l’orée de ses cinquante ans, dans une lente dépression. Bethany Graves, elle, a quitté Manhattan après un douloureux divorce pour tenter de s’y reconstruire une vie avec sa fille Willow. Quant à Michael Holt, il est de retour dans la ville de son enfance, celle qui qui a vu sa mère le quitter un soir, lui et toute sa famille, pour ne plus jamais réapparaître. Mais un jour, le temps s’accélère. Willow a vu un homme creuser dans les bois et au même moment, une inconnue demande de l’aide à Jones, de toute urgence. La ville bruit soudain d’étranges rumeurs tandis que les vies de ces hommes et de ces femmes commencent à révéler de bien sombres mensonges… Les Voix du crépuscule est un roman haletant et subtil, l’un de ces livres auxquels on repense souvent, longtemps après l’avoir lu.

J’ai mis 12 jours à terminer ce roman pour la simple et bonne raison que j’étais sur deux thrillers dont une LC et je donnais la priorité à l’autre lecture, je n’ai réellement pu bien avancer que ce week-end et il ne m’a pas fallu longtemps pour boucler les derniers 50% (4 jours, c’est dire, et ça aurait largement pu être plus tôt.)
J’ai réellement bien aimé cette lecture même si personnellement, je ne la classerai pas dans la section thriller mais plutôt policier principalement parce que je n’ai pas ressenti les mêmes frayeurs ou angoisses que lorsque je lis un thriller, mais ça ne m’a pas empêchée d’être prise dans l’histoire.

On suit un certain nombre de personnages :
-Jones Cooper, flic à la retraite avant l’âge qui aide les voisins en surveillant les maisons lors de leurs absences, allant nourrir le chat, ramassant le courrier, etc. Et sa femme Maggie qui est psy.
-Bethany Graves qui a emménagé aux Hollows avec sa fille Willow pour éloigner la demoiselle de New York et ses dangers parce que cette dernière cumulait mensonges et bêtises
-Eloise Montgomery et Ray Muldune respectivement médium et détective privé, travaillant de concert
-Paula Carr ainsi que son beau-fils Cole
-Michael Holt dont le père vient de mourir, la mère a disparu mystérieusement quelques années plus tôt et il tient à la retrouver
A tout se beau monde vient se greffer des personnages plus ou moins secondaires : Jolie, Kevin Carr, Chuck Ferrigno, Henry Ivy et quelques autres.
J’ai apprécié que chaque héros soit détaillé les uns après les autres ou en duo dans un chapitre différent, ça m’a permit de mieux les appréhender et de savoir qui était qui. Le seul souci que j’ai eu est avec Eloise, chaque fois qu’elle intervenait, je me disais : « tiens, une nouvelle ! » Ben non. J’ai dû me faire le coup trois fois de suite avant que cela ne cesse ; ça m’a réellement passé lorsqu’on a découvert son passé.

Le second gros point positif pour moi est qu’à la fin du bouquin, on connaissait tout des personnages. On les a découvert progressivement, souvent par le biais de réminiscence de dialogues anciens (en italique dans le texte) accompagné des réflexions que l’un des interlocuteurs se faisait, mettant en lien événements passés et présents. J’ai trouvé que ça rajoutait beaucoup, leur donnait une certaine consistance.
Bref, des personnages travaillés même si on n’a pas été à l’abri de quelques stéréotypes.

Un seul bémol pour cette œuvre : Kevin Carr. Il est censé être inquiétant, despotique, dangereux. Le souci est, qu’à part dans le premier chapitre, il apparait comme largement secondaire, on le voit uniquement à travers ce que Paula en pense ou découvre sur lui ou à travers les on-dits de son ex-femme, de son fils ; pas une fois il n’est réellement confronté à sa femme avant le moment fatidique, du coup, on ne le sent pas réellement comme une menace et j’ai eu du mal à comprendre pourquoi elle le redoutait tant : donc le personnage perd rudement, je ne l’ai pas pris au sérieux même en sachant qu’il possédait une arme à feu et c’est bien dommage.

Bref, un roman que j’ai beaucoup aimé, il faudra que j’en essaie d’autre de cette auteure.

Challenge ABC2015Je passe à 18/26

Maléfices – Maxime Chattam

Maléfices - Maxime ChattamTitre: Maléfices
Saga: La Trilogie du mal, tome 3
Auteur: Maxime Chattam
Éditeur: POCKET
Nombre de pages: 639
Quatrième de couverture:
Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l’Oregon. C’est d’abord un employé de l’environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel… Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d’effraction dans les maisons… Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s’accumulent et la psychose s’intensifie. Et s’il n’y avait qu’une seule personne derrière tout cela ?
Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s’il n’était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O’Donnel vont mener l’enquête, entrer dans la toile et faire face à l’impensable.
Une nouvelle génération de tueur.

 Je viens à peine de terminer ce troisième tome de la trilogie du mal que me voici déjà à écrire mon avis. Je l’ai lu en LC (lecture Commune) avec Nymou du Rossignol Livresque.
Ça a été une lecture un peu en dent de scie. Que ce soit l’emploi du temps de ma binômette ou le mien, ils ont été chargés, plein d’imprévus avec une petite pause au milieu mais ce thriller était passionnant et je n’ai pas eu trop de mal à me souvenir des détails… sauf pour Trévor Hamilton… avant la coupure, je ne me souviens de rien en ce qui le concerne, comment et pourquoi il a fini à l’hôpital, etc… Ça aurait mérité une relecture, mais le temps me manquant, je ne l’ai pas fait… Le livre est tellement bien fichu que l’essentiel, notamment son rapport à l’enquête, était rappelé dans les pages plus récentes.

 Une fois de plus, Chattam réussit à construire une histoire différente des deux précédentes. Le premier volet était bien plus pragmatique, le second donnait une sensation de fantastique, quant au troisième, l’instrument des crimes est peu orthodoxe puisqu’il s’agit d’araignées.
On suit toujours Josh Brolin et Annabel O’Donnell, leur relation s’épanouit doucement ; on est de retour à Portland au milieu des policiers en poste, j’ai aimé retrouvé Salindhro ou Meats.
J’ai trouvé ce tome un peu moins stressant que les précédents. J’ai eu pas mal de difficultés à démêler le coupable, il faut dire qu’on croise un certain nombre d’arachnophile potentiellement de mèches… j’ai bien cru que c’était une association de malfaiteurs ce coup-ci, mais non, c’était juste un serial killer absolument machiavélique, tout était pensé au mm près, ça fait peur… et même les imprévus rencontrés n’arrêtaient pas la Chose -du nom choisi- tellement cette créature qui ne se considère plus vraiment comme humaine était tordue…

J’ai bien aimé ce tome. J’ai adoré cette découverte du genre thriller, et commencer par cet auteur a été bien joué, je remercie donc ma binômette Nymou qui m’a proposé cette LC 🙂

In Tenebris – Maxime Chattam

In Tenebris - Maxime ChattamTitre: In Tenebris
Saga: La Trilogie du mal, tome 2
Auteur: Maxime Chattam
Éditeur: POCKET
Nombre de pages: 599
Quatrième de couverture:
Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d’entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, et prétend s’être enfuie de l’Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s’il n’y avait ces photos, toutes ces photos…
Annabel O’Donnel, jeune détective à Brooklyn, prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin, jeune spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville? Et si Julia avait raison, si c’était le diable lui-même? Ce mystère, ce rituel… Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage… dans les ténèbres.

J’ai lu ce livre en LectureCommune avec Nymou du blog Rossignol Livresque. C’est le seul livre que j’ai réussi à lire pour le mois d’août.
Je la remercie pour sa patience, on a mis du temps. J’ai repris la lecture grâce à elle et maintenant que je suis arrivée à bout de ce thriller, j’ai juste envie d’en lire d’autres, donc ça m’a fait beaucoup de bien et j’en suis reconnaissante à cette fabuleuse binômette.

J’ai presque mieux aimé ce second tome que le premier. J’ai trouvé qu’il faisait beaucoup plus thriller et moins policier que le volume précédent. Il  a beaucoup moins d’explication de termes policier, c’est moins procédurier étant donné qu’on s’éloigne tout doucement du côté policier.
Dès le début, on suit Annabel O’Donnell et on perd de vue un temps Josh Brolin. J’ai eu très peur qu’on ne le voit plus, ça m’aurait embêté parce que je l’aime bien ce personnage.
Les personnages secondaires sont un peu moins bien travaillé, je ne me suis pas attachée à Thayer, par exemple, comme je l’ai fait avec Salindho ou les autres. J’ai bien aimé Annabel, son passé en fait un personnage intéressant, elle est dépeinte avec justesse.
Le méchant de l’histoire est monstrueux à souhait. Par contre, il n’y a pas de lien avec le premier, c’est le seul truc qui m’a un peu déçue, mais c’est pas plus mal au final, ça ouvre une nouvelle porte sur le mal…

Bref, j’ai beaucoup aimé, je ne sais pas si on le ressent mais il n’empêche que ça m’a plu… j’aurai nettement préféré pouvoir tout lire rapidement et à la suite mais j’en ai été incapable, je dois bien avouer que je ne peux que remercier Nymou d’avoir été si patiente 🙂

L’Âme du mal – Maxime Chattam

L'âme du mal - Maxime ChattamTitre: L’Âme du mal
Saga: La Trilogie du Mal
Auteur: Maxime Chattam
Éditeur: POCKET
Nombre de pages: 515
Quatrième de couverture:
Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte? Pure sauvagerie ou magie noire ?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal?

J’ai lu ce livre en lecture commune avec Nymou du blog Rossignol Livresque. Comme les fois précédentes, j’ai adoré ce moment de partage avec elle. Nous avons pu émettre nos hypothèses, discuter de nos doutes, et échanger nos ressentis au fil des chapitres. Ça n’a rendu cette lecture que plus géniale encore.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé. C’était le premier thriller que je lisais et j’ai trouvé ça intéressant et par moment même passionnant. Par contre, c’était un peu trop policier à mon goût, je pense que j’accrocherai sûrement plus sur un thriller psychologique.
Je n’ai pas appris grand chose de plus sur les enquêtes policières que dans les séries, quelques détails quand même mais dans l’ensemble, c’était assez proche de ce que j’ai pu en voir à la télé, c’est rassurant de se dire qu’on ne trouve pas que du grand n’importe quoi sur nos écrans.

L'âme du mal - éditeur Michel Lafon - Maxime ChattamJ’ai bien apprécié les personnages : Brolin est un peu jeune, il a un peu de mal à se faire accepter en tant qu’inspecteur enquêtant sur des crimes monstrueux mais il a l’expérience de profiling pour lui, du coup, je l’ai trouvé parfait pour le rôle. J’ai bien aimé ses collègues surtout Larry, sûrement parce que c’est celui qu’on voit le plus. Juliette est attachante et loin d’être idiote ce qui ajoute un certain cachet au personnage. Le méchant est vraiment déjanté et ce qu’on en apprend de ses motivations tient la route mais j’espère qu’on en saura plus dans les prochains – pas possible qu’on nous laisse dans un tel flou !
Le seul petit point noir pour moi a été Bentley : un futur avocat qui est sensé plus tard assister son oncle attorney et à qui on doit tout expliquer jusqu’aux termes les plus basiques (genre la différence entre « lieu du crime » et « scène de crime »). Il y a des informations de base qu’il devrait quand même connaître. J’avoue qu’il aurait été plus judicieux de lui faire expliquer un terme et demander aux flics présents s’il ne s’est pas trompé, par exemple. A la fin, y a un net mieux et il pourrait presque en devenir supportable… à voir la suite.

En tout cas, j’ai adoré et j’ai hâte de commencer la suite (ce qui ne devrait pas tarder, j’avoue ^_^)