Enola Holmes

Titre : Enola Holmes
Réalisateur : Harry Bradbeer
Casting : Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Sam Claflin, Helena Bonham Carter, Louis Partridge, Fiona Shaw
Durée : 2h03
Genre : Aventure, policier
Synopsis : Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l’épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.

Depuis qu’il est sorti sur Netflix, on se cherchait du temps pour le voir en famille. Ce week-end, on s’est bloqué le vendredi soir et on l’a enfin regardé.
Holmes, me direz-vous ? Comme le célèbre détective ? Eh oui, Enola n’est autre que sa jeune sœur, une héroïne qu’on trouve dans une saga littéraire et BD.

Elle a vécu auprès de sa mère jusqu’à ses 16 ans tandis que ses aînés, Mycroft et Sherlock, menaient à bien leur vie et surtout leur carrière. Mais le jour de ses 16 ans, sa mère disparaît mystérieusement sans laisser ni mot, ni explication. Enola fait donc appel à ses frangins. Mycroft, qui subsistait aux besoins de sa famille, devient donc le tuteur de sa sœur et, la trouvant bien mal élevée, décide de l’envoyer au pensionnat. Malheureusement, c’est sans compter sur le caractère de la jeune fille qui mène l’enquête et découvre les indices laissés par sa mère. Elle finit par s’enfuir à Londres, non seulement pour retrouver Eudora Holmes, mais également pour échapper au despotisme patriarcal de ses frères.

Comme beaucoup de séries ou de films Netflix, il a un fort côté féministe : Enola est cultivée et a reçu une éducation très moderne : histoire, science, littérature/philosophie, mais également sport de défense (Jujitsu). Et surtout, son destin lui appartient et, elle est bien décidée à vivre sa vie comme elle l’entend.
Elle ressemble sur beaucoup de points à son frère Sherlock : une vive intelligence, un esprit de déduction hors du commun. Mais sur certains détails, elle diffère de lui, elle montre plus d’empathie et est incapable de rester sans rien faire quand un jeune lord est en difficulté.
C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. Je n’ai eu aucun mal à m’y attacher, contrairement à Mycroft qui m’a exaspérée – un sentiment qu’il m’inspire dans pas mal de versions (Elementary, Sherlock,…).

J’ai apprécié le jeu d’actrice de Millie Bobby. Je la connaissais dans la série télé Stranger Things et je la trouvais déjà douée. Je redoutais qu’elle ne réussisse pas à se détacher de son personnage de Elf, mais mes craintes étaient infondées : son talent est une fois de plus confirmé dans ce film. À voire les prochains.
J’ai été déçue par Henry Cavill qui joue Sherlock et je ne l’ai pas trouvé convaincant dans le rôle. Il n’est pas assez froid et détaché. Il lui manque ce côté supérieur qu’il arbore dans chacune des versions que j’ai vues. Et puis, il est un peu nul en détective dans ce film, du moins lorsqu’il s’agit de sa sœur. Elle a une sacrée longueur sur lui.

J’ai adoré la mise en scène. Ça m’a fait penser aux films Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr et Jude Law : des flashbacks, des raisonnements qui prennent vie en image, etc. Très joli visuellement.
On a passé un bon moment : on n’a pas vu le temps passer. J’ai ri, j’ai craint pour sa vie, j’ai vécu les émotions avec la même intensité qu’Enola.

J’ai adoré ce film, la fin semble annoncer une suite… j’espère ! En tout cas, j’ai bien envie de découvrir les romans et les BD.

Automne frissonnant :
Je suis Médée, vieux crocodile ! (Trahison, Thriller, Policier, Horreur, Épouvante)

Eerie

Titre : Eerie
Réalisateur : Mikhail Red
Casting : Bea Alonzo, Charo Santos-Concio, Jake Cuenca
Durée : 1h41
Genre : Épouvante
Synopsis : Quand le suicide d’une élève secoue une école de filles catholique, une conseillère d’orientation médium compte sur un fantôme pour dévoiler l’horrible secret des lieux.

J’avais vu la bande annonce de ce film il y a quelques semaines, il m’avait paru intéressant donc je l’avais noté dans mes films à voir. En plus, il était sur Netflix, parfait !
Donc il y a deux jours, je l’ai regardé. Et là, quelle surprise : il est en philippin, sous-titré français… mon premier réflexe a été de l’arrêter, mais finalement, je me suis laissée tenter, après tout, j’ai souvent vu des films japonais en V.O.S.T.. C’était aussi l’occasion pour moi de découvrir pour la première fois un film d’origine philippin, et surtout de ne faire que ça, de me concentrer sur l’histoire : aucune distraction, ni téléphone ni jeu.

Pat travaille dans une école de fille en tant que conseillère ou psy, on ne sait pas trop. Elle reçoit les lycéennes et écoute leurs problèmes. Depuis quelques temps, il s’y passe des choses étranges. Quelques années auparavant, une jeune étudiante, Erica, s’est suicidée dans les toilettes et son esprit hante l’établissement. Elle a trouvé en Pat une aide puisque cette dernière est médium : elle peut la voir et lui parler. Mais les intentions d’Erica sont-elles réellement ce qu’elles semblent être ?

Je m’attendais à ce que ce film soit plus effrayant. Le fait que l’esprit d’Erica et Pat fraternisent a rendu l’atmosphère moins sombre que prévu et même si, occasionnellement et par la suite, certaines apparitions sont plus sujettes à faire peur, pour moi, c’était raté.
Et puis, les prises de vue sont spéciales… un mélange entre plans issus du cinéma américain et des films japonais. Malheureusement, le souci est le rythme. Il est bancal et rend certains passages super longs : plusieurs fois, tu as l’un des personnages devant un miroir en plan fixe, il se baisse et on attend qu’il se passe un truc, mais rien… donc le personnage se relève, regarde dans le miroir avant de se baisser à nouveau. Et ça… trois, quatre, cinq fois d’affilé… et soudain, quelle surprise, il se passe un truc… bref, ça laisse tout le temps au spectateur a tout le temps de s’y préparer et coupe le peu d’effet de surprise qu’il aurait dû y avoir.

Je me suis ennuyée au point de m’assoupir dans les moments les plus calmes. C’est dommage parce qu’il y avait de bonnes idées, la fin est surprenante, mais le film m’a tellement blasée que ça m’a laissée indifférente.

Automne frissonnant :
Esprit es-tu là ? (Fantôme, Fantôme du passé, Famille, Historique, Classique)

La petite princesse

Titre : La petite princesse
Réalisateur : Alfonso Cuarón
Casting : Liesel Matthews, Eleanor Bron, Liam Cunningham
Durée : 1h37
Genre : Drame
Synopsis : Tandis que son père s’engage dans l’armée britannique pour lutter contre les allemands durant la Première guerre mondiale, Sara est envoyée dans un internat à New York. Sur place, elle entretient des relations très tumultueuses avec la sévère directrice qui voit d’un mauvais œil les rêves de princesses de la jeune fille.

C’est une histoire qu’en temps normal, j’aime vraiment beaucoup et que j’apprécie regarder quand le temps est aussi maussade que dans le film.
J’ai vu plein de versions cinématographiques de cette adaptation littéraire que ce soit des téléfilms, des films d’animation, le très célèbre Princesse Sarah en animé, etc. Mais de toutes, c’est celle que j’ai le moins aimée pour ne pas dire détesté.
Il me semble l’avoir vu il y a très longtemps, à moins que ce fut peut-être juste une partie, je pense que si je l’avais regardé en entier, j’aurais gardé en mémoire le monstre en 3D dégueulasse proche d’une hydre qui apparaît dans les contes indiens racontés par Sarah.
Je veux bien qu’en 1995, les effets spéciaux n’étaient pas top, mais quand même… je sais que certains téléfilms en ont utilisés de semblables comme les Tommyknockers, ce furent des essais ratés et rapidement abandonnés (c’est plus une déduction qu’une affirmation parce que je n’ai pas vu passer beaucoup de films du genre… pour une raison qui me semble évidente : c’était moins bien fait que bon nombre de films antérieurs).

Bon, en ce qui concerne l’histoire, tout le monde la connaît, non ?
Au cas où… Sarah Crewe, riche héritière de 12 ans, doit rester dans un pensionnat à New York le temps que son père règle ses affaires – en l’occurrence, dans cette version, il part se battre en France sur le front. Sarah est douce et bienveillante, elle se fait facilement des amies et elle est également douée dans les études… la directrice dépense sans compter pour elle. Tout pour susciter la jalousie. Jusqu’au jour où une lettre arrive et annonce que le père de Sarah a disparu et que tous ses biens ont été confisqués. Horreur malheur ! La directrice prend un virage à 180°, se montre odieuse avec la pauvre orpheline et la fait travailler en tant que domestique pour rembourser les dettes accumulées.
Je crois que je meuble un peu sur certains points avec les souvenirs que j’ai des autres films parce que ce n’était pas aussi clair dans ce film – par contre, je n’en rajoute pas pour la guerre… même si ça m’a laissée perplexe : dans d’autres versions, ce n’est pas la raison du départ du père et comme celui-ci est le seul qui présente une différence, je m’interroge sur l’œuvre originale de Frances Hodgson Burnett… autant que sur la fin puisqu’elle diverge aussi.
Il va quand même falloir que je lise le roman histoire de le mettre d’accord avec toutes ces versions…

Comme je l’ai annoncé plus haut, je n’ai pas aimé ce film, non seulement je ne suis pas parvenue à m’imprégner de son atmosphère fadasse, mais je me suis ennuyée.

Automne Douceur de vivre :
Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning)

Burlesque

Titre : Burlesque
Réalisateur : Steven Antin
Casting : Christina Aguilera, Cher, Stanley Tucci, Kristen Bell, Cam Gigandet, Eric Dane, etc.
Durée : 1h40
Genre : Comédie musicale
Synopsis : Une jeune femme ambitieuse, dotée d’une voix superbe trouve l’amour et la gloire dans un club néo-burlesque à Los Angeles tenu par Tess…

J’ai toujours aimé les comédies musicales, mais ça faisait longtemps que je n’en avais plus regardé. J’ai profité du Pumpkin Autumn Challenge pour m’en faire une… mon choix s’est porté sur Burlesque pour Sarah Bernhardt, monstre sacré… bon, si vous ne voyez pas le rapport, je ne vous donnerai qu’un nom : Cher. Oui, elle joue dedans et si elle, ce n’est pas un monstre sacré, je ne vois pas qui le sera.

Ali rêve de devenir célèbre à Los Angeles. À peine est-elle arrivée qu’elle découvre Burlesque, un cabaret tenue par Tess. Elle est décidée à intégrer la troupe, mais c’est loin d’être gagné. Heureusement, Jack le barman lui file un coup de main, l’embauche comme serveuse et ils deviennent amis. La persévérance de l’héroïne, alliée à son talent, lui permet d’atteindre son but.

J’ai passé un bon moment, le scénario n’est pas terrible, mais les chansons sont chouettes et le jeu des acteurs est bon. Un film qui vend du rêve… un high school musical en mieux et pour jeunes adultes.
Cher est égale à elle-même, même si on sent que sa voix a perdu de son timbre glamour avec l’âge – comme ma fille me disait : on croirait qu’elle a un truc coincé dans la gorge et qui la bloque. C’est la première fois que je voyais Christina Aguilera jouer et elle se débrouille pas si mal.
Kristen Bell est de la partie et comme dans The Good Place, c’est une belle saloperie, mais je l’adore toujours autant.

Le film m’a paru long, pourtant à aucun moment je ne me suis ennuyée et c’était même plaisant… une sensation qui me laisse un arrière-goût étrange.

Automne des Enchanteresses
Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts)

La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2

Titre : La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2
Réalisateur : Abdellatif Kechiche
Casting : Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche
Durée : 2h57
Genre : Romance
Synopsis : À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

La vie d’Adèle est sorti en 2013. Il est basé sur la BD le bleu est une couleur chaude. À l’époque, c’est cette raison qui m’avait poussée à m’intéresser au film.
J’avoue que je n’ai pas poussé la curiosité très loin. Je m’en suis arrêté à la bande-annonce.

Pour deux raisons :
– la première est le scénario : une jeune fille de 15 ans qui découvre ses premiers émois amoureux, partagée entre une sexualité hétéro et homo, ça ne me parlait pas… du moins, pas comme ça l’était présenté dans le trailer.
– la seconde est que cela laissé clairement entendre qu’il y aurait des scènes de cul entre deux nanas – ça m’a saoulée, trop racoleur pour moi.
C’est un film qui a été primé, ça a réveillé un peu de mon intérêt, mais pas suffisamment pour m’inciter à le voir.

Les années ont passé et me voilà lancée dans sa découverte grâce au Pumpkin Autumn Challenge.
Je n’ai pas trop accroché au personnage d’Adèle, je l’ai trouvée chiante et pleurnicharde – j’ai moyennement apprécié le fait qu’elle n’assume pas sa bisexualité et cache sa relation avec Emma. Alors elle, par contre, je l’ai bien aimé, même si ma première impression fut négative. Son côté artiste m’a parlée.
D’ailleurs, y a bien que cela qui m’a inspirée. L’histoire est bien loin de mes préoccupations actuelles autant que passées. Je ne me suis retrouvée dans aucun personnage, ça ne m’a pas permis de m’immerger dans le récit ni de m’attacher aux héroïnes.

Il faut cependant ajouter que le jeu des actrices est vraiment impressionnant : elles sont parvenues à me faire passer les émotions éprouvées. On sent presque une véritable souffrance à jouer leur rôle.
Bref, je n’ai pas accroché. Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Automne des Enchanteresses
Les rêves d’Aurore (LGBTQI+, Militantisme)