Astérix – Le Domaine des Dieux

Astérix - Le Domaine des Dieux - AfficheTitre: Astérix – Le Domaine des Dieux
Réalisateur: Louis Clichy, Alexandre Astier
Année de sortie: 2014
Synopsis: Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

 On a été voir hier soir Astérix parce que des extraits qu’on en avait vu, il semblait vraiment sympa ; personnellement, je n’en avais rien vu, marre des films drôles et dont tu vois le meilleur lors des bande-annonces. Depuis quelques années, les films Astérix et Obélix m’avaient pas mal déçue, je n’étais donc pas plus que cela emballé jusqu’à ce que je vois le nom d’Alexandre Astier en co-réalisateur (dont on reconnait quand même la marque au niveau dialogues).

Asterix - Le Domaine des Dieux - conseilJ’ai énormément ri, parfois au point d’en pleurer. Il y a beaucoup de sous-entendus et de références à d’autres films ou des séries (notamment certaines à Kamelott) ; certains sont grossiers, d’autres beaucoup plus subtils et je pense en avoir manqué quelques unes vu le nombre. J’ai vraiment passé un bon moment J’ai par contre eu un peu de mal pour la voix d’Obélix, j’ai trouvé qu’il y manquait les accentuations pataudes du personnage, je n’ai pas réussi à m’y faire.
Le dessin 3D choque également dans un premier temps mais on s’y fait très vite surtout que c’est très bien fait. Mes scènes préférées sont sûrement celles avec le sanglier – il est trop chou – ou la confrontation finale entre César et Astérix, j’ai trouvé ça trop fort, même s’il me semble que cela avait déjà été joué presque pareil lors d’un film précédent.

Asterix - le Domaine des Dieux - la course au sanglierLes enfants ont bien aimé, même si je suis certaines qu’ils sont passés à côté de bon nombre de références mais il y a suffisamment de baston et de scènes grotesques pour les amuser.
Dans la salle, on a autant entendu rire les adultes que les enfants. Je pense qu’il a fait l’unanimité. Et comme beaucoup de films qui nous plaisent, on attend de pouvoir le revoir en DVD 🙂

Conjuring : les dossiers Warren

The conjuringTitre: Conjuring : les dossiers Warren
Réalisateur: James Wan
Année de sortie: 2013
Synopsis: Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l’histoire horrible, mais vraie, d’Ed et Lorraine Warren, démonologue et médium, tous deux réputés dans le monde entier, venus en aide à la famille Perron, une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur maison isolée… Contraints d’affronter une créature démoniaque d’une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l’affaire la plus terrifiante de leur carrière…

 J’avais entendu beaucoup de bien sur ce film et j’avais hâte de le découvrir. Je n’ai pas été déçue, il valait tout le bien qu’on en dit. Pour moi, il est dans la lignée d’un Ring (version japonaise, s’il-vous-plaît !). Lorsqu’on suit, dès le début, cette famille qui emménage dans cette nouvelle maison, j’ai immédiatement pensé à Amityville et ai redouté que ça ne soit un de ces films kitschs qui rappelle certains vieux films d’horreur mais il n’en est rien même si le filtre utilisé renvoie quand même au années 70 ce qui ajoute au côté vraisemblable de l’histoire.

J’ai été très vite prise dans l’histoire, j’ai éteint rapidement la lumière pour pouvoir profiter au mieux de l’atmosphère oppressante qui s’en échappait et je me suis tordue les doigts un nombre de fois incalculable dû au stress pendant un bon bout du film.
J’ai beaucoup aimé les personnages : la famille Perron est attachante et si les Warren semblent d’un premier abord un peu froid, je les ai trouvés réalistes, ils sont unis et leur relation est charmante. Dans ce film comme dans beaucoup du genre, ça crie un peu dedans ce qui m’étonne toujours, chez moi, la peur me paralyse et pas un son ne sort de ma bouche… mais ce n’est pas excessif, enfin, il me semble.
THE CONJURINGCe qui m’a fait le plus flipper, c’est cette horrible poupée Annabelle, heureusement, on ne l’a voit pas trop souvent. Elle est aussi inquiétante qu’effrayante.
Après, pour les autres effets de peur, c’était du revu et corrigé, rien d’original mais l’ambiance était quand même là et je me suis laissée prendre au jeu.
Ce film m’a d’ailleurs rappelé une scène vécue dans mon appartement il y a de cela 7 ans que j’avais oublié jusqu’à peu : mon chat se posait toujours dans notre long couloir et fixait toujours la pièce du fond. On se demandait toujours avec mon fils de moins de 3 ans ce qu’il regardait et un jour, le petit passe le seuil du salon et regarde dans la direction du chat en lui demandant ce qu’il fixe et là, il me sort : « maman, c’est qui le monsieur en noir dans le bureau ? » Argh ! On ne panique pas, on rapatrie enfant et chat dans le salon et on s’y enferme avec Tibère jusqu’à ce que mon homme rentre…
IMG_4913.dngVoilà et bien après ce film, j’ai allumé les lumières partout et n’ai réussi à m’endormir que lorsque mon chat s’est allongé sur moi, c’est dire s’il m’a angoissée.

Les Boxtrolls

Les BoxtrollsTitre: Les Boxtrolls
Réalisateur: Graham Annable, Anthoni Stacchi
Année de sortie: 2014
Synopsis: Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin Œuf, comme l’un  des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques.
Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls son ticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand cœur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fille de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie, afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement… et du fromage…

 J’avais promis à mes enfants de les emmener au cinéma pendant ces vacances parce que ça faisait un moment qu’on n’y avait pas été. Nous n’avons malheureusement pas eu énormément de choix, c’était ça ou les Tortues Ninjas ; or, comme je travaillais et qu’un des enfants n’a même pas 5 ans, j’ai opté pour ce film d’animation qui était classé dans la catégorie Tous publics sur le site du cinéma… Sur d’autres, il est A partir de 10 ans… Oups…
De plus, lorsque j’ai vu que les réalisateurs avaient fait Coraline… Double oups…

boxtrolls - oeufs et les trollsBon, il faut bien le dire, il est un peu sombre que ce soit au niveau des couleurs un peu ternes, des têtes des personnages adultes qui font un peu peur, des musiques qui sont bien étranges -au début, du moins- ou de certaines scènes aussi explosives qu’effrayantes ou glauques….
Heureusement, aucun enfant n’a eu peur comme je le redoutais au fil des minutes et ils ont même adoré.
Il faut bien dire que s’il manque un peu (trop) d’humour, les personnages sont attachants et l’histoire en elle-même est fort sympathique ; je ne suis pas certaine que les petits aient tout compris, notamment les conversations entre Monsieur Truffe et Monsieur Poireau sur le Bien et le Mal (des dialogues emprunts de vérité que j’ai adoré, au passage) mais ils ont au moins dû en comprendre l’essentiel : les apparences sont parfois trompeuses et les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit ni ceux qui sont différents ; une leçon de vie (de plus) qu’on essaie de leur inculquer quotidiennement, un message de plus en plus présent dans les films, mais qui, au contact des copains, a parfois du mal à passer, effet de groupe oblige malheureusement. Et enfin, le message le plus important : on peut changer, il suffit de le vouloir. Un peu simpliste certes, mais si les enfants n’y croient plus, qui y croira encore, qui changera notre monde ?

Boxtrolls - Oeufs et WinnieBref, ne nous étendons pas là-dessus.
Il est vraiment génial, j’ai adoré -oui, je me répète mais c’est vrai.
Il manquait peut-être un peu de féerie même si le monde des Boxtrolls était nettement plus beau malgré son côté souterrain que celui des humains.
Les enfants m’ont déjà demandé quand on pourrait le revoir, pour ça, il faudra attendre encore, mais y a moyen.
Je l’ai trouvé bien mieux que Coraline, un film dans la lignée du Monstre de Paris avec le coup de cœur en moins.

Dragons 2

Affiche Dragons 2Titre: Dragons 2
Réalisateur: Dean DeBlois
Année de sortie: 2014
Synopsis: Tandis qu’Astrid, Rustik et le reste de la bande se défient durant des courses sportives de dragons devenues populaires sur l’île, notre duo désormais inséparable parcourt les cieux, à la découverte de territoires inconnus et de nouveaux mondes. Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, dont le mystérieux Dragon Rider. Les deux amis se retrouvent alors au centre d’une lutte visant à maintenir la paix. Harold et Krokmou vont se battre pour défendre leurs valeurs et préserver le destin des hommes et des dragons.

J’adore cette saga. J’avais sacrément accroché sur le premier que j’ai dû voir plus d’une dizaine de fois. Ensuite, nous avons vu la série Les cavaliers de Beurk et j’en suis ravie parce que ça a fait une excellente liaison entre les deux films.
J’ai été le voir en famille hier en fin d’après-midi. J’avais terriblement hâte de découvrir ce second film mais en même temps, je redoutais d’être déçue… Crainte inutile ! Comme pour l’âge de glace, j’ai tout autant aimé cette suite 🙂

Dragons 2 groupeL’histoire se passe 5 ans après le premier ; Harold et sa bande ont la vingtaine pourtant, ils sont restés un peu les mêmes, que ce soit les jumeaux toujours aussi débiles, Rustik super lourd, etc…
Et j’aime toujours autant Krokmou qui me fait atrocement pensé à mon chat noir dans le faciès, les regards, les mimiques notamment du museau et des oreilles, etc…
Ce qui est agréable, c’est qu’on en apprend encore davantage sur le passé de Stoïk et de Beurk (certes, moins que dans les épisodes de la série Les Cavaliers de Beurk, mais quand même), surtout sur la mère d’Harold en fait.
Les décors sont splendides, la musique magnifique – bien plus que dans mes souvenirs du premier. On découvre aussi une carte d’un monde agrandi, et notamment un nouveau territoire avec bien entendu un nouveau méchant… Et quel super-vilain ! Grrrrrr !!!

Dragons 2 - Croquemou et HaroldPar contre, la fin est absolument terrible, je ne m’y attendais pas du tout… comment dire sans tout dévoiler, ce n’est pas du Disney. Je l’ai trouvé rude -sans en dire trop- et ma petite puce a beaucoup pleuré ; même si ça lui a plu au final, surtout parce que ce film était très drôle… cependant, ça a été un peu dur pour moi de ne pas réussir à la consoler.
Mais peu importe, j’ai vraiment adoré. J’ai hâte qu’il sorte en DVD pour pouvoir me le procurer et le voir et revoir. Bref, ça a été un pur moment de bonheur.

Maléfique

Malefique afficheTitre: Maléfique
Réalisateur: Robert Stromberg
Casting: Angelina Jolie, Elle Fanning, Sam Riley, Sharlto Copley, etc…
Année de sortie: 2014
Genre: Fantastique
Synopsis: Maléfique est une belle jeune fée au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…

Je suis allée le voir avec les enfants. Je n’étais pas très sûre que ce soit de leur âge, mais après tout, ils ont regardé le Seigneur des Anneaux, ça ne pouvait pas être pire, sans compter que chez nous, il était fiché en tout public.
Finalement, à part une ou deux scènes un peu effrayantes, surtout lorsque les espèces d’Ants apparaissent, il n’était pas trop angoissant. Heureusement d’ailleurs ; ils ont été surpris dans un premier temps mais n’ont nullement eu peur. Ils ont vraiment adoré ce film et m’ont déjà demandé à le revoir.
Je pense qu’ils n’ont pas tout compris, notamment concernant la trahison et la douleur que cela puisse provoquer, c’étai tun peu trop subtil pour eux, mais j’ai répondu à certaines des questions que la puce se posait et elle n’en a que plus apprécié le film.

Malefique 01De mon côté, j’ai également adoré. Ça a été un coup de cœur : les décors sont féériques, le personnage de Maléfique est véritablement attachant même si je déplore le fait qu’au final, elle n’est pas totalement méchante, j’aurai bien aimé pour une fois voir Angelina Jolie dans un vrai rôle de méchant.
En tout cas, j’ai trouvé que pour un conte revisité, il était absolument génial, les grandes lignes de l’histoire sont respectées même si quelques largesses ont été prises ce qui était nécessaire et ça ne rendait le film que plus intéressant.

Malefique 02J’ai hâte qu’il sorte en DVD, je compte le revoir encore et encore. Étant une grande fan des contes revisités, là, j’en ai eu pour mon argent, il est beau, glauque, émouvant. Une grande réussite et je ne peux que vous le conseiller.
Allez, une dernière image pour le plaisir !

Malefique 03