Les Mystérieuses Cités d’Or – Animé

Nous avons fini il y a déjà quelques jours le coffret de 39 épisodes des Mystérieuses Cités d’Or. Dans mon souvenir, c’était une série absolument géniale comptant parmi les séries-cultes des années 80. Après 25 ans, je peux toujours affirmé que c’est un dessin-animé super. Les personnages sont sympathiques, l’animation n’a pas trop vieilli, l’histoire est au final légèrement moins bien: le côté extra-terrestre est un peu saoulant, mais connaissant un peu les croyances incas, ça reste vraisemblable. La seule déception, c’est que de ce que je m’en souvenais, nos compagnons parcouraient beaucoup de chemin et surtout à bord du grand condor, mais tout compte fait pas tant que ça !

Les personnages ne m’avaient pas particulièrement marqué: les gentils sont gentils (Première nouvelle, oui!) et les méchants juste méchants sans grandes nuances pour la plupart. Bon, ne soyons pas mauvaise langue,  je me rappelais quand même bien de quelques uns, Esteban, fils du soleil, qui fait apparaître le soleil sur commande, j’avoue, c’est impressionnant. Je ne me souvenais pas que le personnage de Zia était si effacé, parce qu’au final, elle ne fait pas grand chose, elle m’a plus donné l’impression d’être la potiche qui de temps en temps sait se montrer utile et Tao avec sa constante joie de vivre n’était pas si intelligent dans ma mémoire. Les méchants étaient toujours et constamment là mais autant le souvenir de Garcia et Gomez était très frais, autant les autres… nada.
Celui qui m’a probablement le plus marqué, c’est Mendoza. Quand on est enfant, il est difficile  à cerner, passant du gentil au méchant, du méchant au gentil. Je l’ai aussi constaté avec mes enfants: “mais maman, je croyais qu’il était méchant!”… “Maman, pourquoi il est redevenu méchant alors qu’avant il était gentil!” Va leur faire comprendre que c’est comme dans la vie: certains sont plus occupés par leur propre intérêt que par la vie des autres. Comment leur faire expliquer qu’au contact de personnes attachantes on peut changer progressivement?
Je crois que c’est une bonne occasion d’aborder le thème de la nature humaine, des intentions possibles des uns et des autres…

Et comme toutes les séries animées qu’on regarde, il fallait bien une petite page, la voici:

Les Mystérieuses Cités d’Or

Incassable

Synopsis: Elijah Price souffre depuis sa naissance d’une forme d’ostéogenèse. S’il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n’a de cesse d’admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l’opposé de lui-même. Propriétaire d’un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les États-Unis. Il se met alors en quête d’éventuels survivants, mais y parvient rarement.
Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne…

La première fois que j’ai vu ce film, ça devait être peu de temps après sa sortie DVD, donc il y a un peu plus de 10 ans. Les critiques en ont été très mauvaises et c’est sûrement la raison pour laquelle je n’ai pas été le voir au cinéma. Quelle erreur ! J’avais beaucoup aimé. J’étais encore une grande grande fan de comics, ce qui fait que toutes les paroles d’Elijah Price, toutes ses théories, je les buvais comme du petit lait, trouvant son discours formidable, ne sentant que trop bien comment l’histoire allait finir. Je me souviens même avoir eu un grand débat sur les thèmes abordés avec mon compagnon. J’ai vibré avec les personnages, me crispant chaque fois que l’un des deux protagonistes prenaient des risques… Enfin, surtout le personnage d’Elijah, parce que l’autre ne risquait pas grand chose… ou presque.

Il est passé début de semaine sur une des chaines de la TNT, j’en ai donc profité pour le regarder à nouveau. J’avais envie de le voir avec un œil neuf, ce qui était quand même difficile étant donné que je connaissais déjà le film. Mais il est vrai que ne lisant plus de comics, ayant même beaucoup de difficulté à en lire maintenant, mon regard est quand même autre, plus critique… ou pas.
Je l’ai trouvé presque aussi bien. J’ai continué à vibrer avec les personnages: quand Elijah tombe à un moment, j’ai souffert comme la première fois, à la limite du hurlement. J’ai retenu ma respiration lorsque David tombe dans l’eau, etc…
J’ai adoré la façon dont le film était tourné, ça faisait très super-héros -avant l’heure-, avec des images statiques, mais un rapprochement rapide de caméra. Alors d’accord, ce sont des effets à deux balles, mais dans CE film, ça rendait vraiment bien. L’histoire en elle-même reste très basique: le développement de l’amitié entre deux êtres que tout sépare -l’un noir l’autre blanc, l’un incassable l’autre ultra-fragile- amitié qui ne survivra pas à la naissance du bien alors que le mal s’installe, etc… Une histoire type qu’on retrouve dans beaucoup de comics finalement.
Je trouve les sujets abordés très vastes, relativement profond et si, malheureusement, Bruce Willis n’a pas beaucoup plus de 2 attitudes faciales (c’est dommage, j’aime beaucoup cet acteur d’habitude), le film est sauvé par le jeu grandiose de Samuel L. Jackson, pas de mot pour le définir.
Même dix ans plus tard, j’ai aimé, alors peut-être est-ce par nostalgie ? Non, je crois que j’ai vraiment apprécié la globalité du film, le sens qui s’y cache, la référence aux comics et super-héros, etc…

Le tour du monde en 80 jours

En moins d’un mois, nous avons liquidé cette série. Les enfants ont beaucoup aimé, et davantage mon grand garçon puisqu’il a lu le bouquin de Jules Verne.
Je me souviens qu’à l’époque où cela passait sur Récré A2, j’avais adoré. Mais je ne me souvenais absolument pas d’avoir vu la fin, donc du coup, ça m’a permis de la découvrir et depuis j’ai le sentiment d’avoir parachevé cette série. Quelle satisfaction !
Par contre, je trouve qu’à notre époque, cet animé a vraiment très très mal vieilli: l’animation est atroce, ça chante constamment le générique tout en dansant, etc…
En tant qu’adulte, j’ai eu du mal mais pour les enfants, c’est vraiment sympathique: un dépaysement total, un voyage à travers des pays et des cultures différentes. A voir en famille.

Bon, n’en n’oublions pas la raison de cet article, présenter la page consacrée à la série, dans la section Animé:

Le tour du monde en 80 jours

Card Captor Sakura – Animé

Synopsis: Sakura, jeune écolière de  6 ans, se retrouve seule chez elle un après-midi. Elle entend un bruit dans la bibliothèque de son père et s’y rend. Là, elle découvre un vieux livre intitulé « The Clow ».  Dès qu’elle le touche, il s’ouvre sur un jeu de carte. Lorsqu’elle touche la première carte et prononce son nom de Windy, une rafale de vent éparpille toutes les autres cartes. A partir de là, elle se doit réparer son erreur et rétrouver toutes les cartes avec l’aide de Kero, le gardien protecteur des cartes.

Dans les derniers mois de l’année 2012, nous avons proposé aux enfants de regarder la totalité de la série animé de Card Captor Sakura, c’est-à-dire 70 épisodes. Nous faisant totalement confiance, ils n’ont pas protesté et au final, ils ont été bien contents de l’avoir vu. A l’heure où j’écris, cela fait un bon moment qu’on l’a terminé, mais je n’avais pas eu l’occasion d’en faire une page, mais hier, mon besoin de me changer les idées m’a poussé à la créer.
Vous l’aurez compris, cet article est principalement une notification pour annoncer la création de la page située dans la partie Animés

Card Captor Sakura

Quand cette série est sortie en France, j’avais déjà un  certain âge -genre jeune adulte, hein, pas genre vieille !
J’ai relativement bien accroché, ça changeait grandement des séries Magical Girl à la Gigi, Creamy ou Sailor Moon. Et puis dans le genre série avec des créatures à attraper, c’était différent de Pokémon. Des cartes, c’était pas mal, pas du Magic, ni du Yugioh. Par contre, c’était un mélange de tout cela, bref, ça avait toutes les chances de marcher. sans compter que c’était la grande époque de Clamp, tout ce qu’ils sortaient marchaient du feu de Dieu surtout en France.
A l’époque où ça passait sur M6, je les enregistrais quand j’y pensais et on les regardait le soir pendant les repas, puis on a été cambriolé -télé et magnéto HS- et du coup, plus moyen d’enregistrer. Ce qui fait que je n’ai jamais vu la fin de la série mais ce n’était pas un drame, je me suis rabattue sur les mangas: plus court, tout aussi joli. Il aura fallu que j’attende une dizaine d’année pour pouvoir regarder la série en entier: il est sûr que c’est moins intéressant maintenant, mais je ne doute pas que la relève est assurée avec mes enfants! 😛
Il ne me manque que les films, mais ne les ayant pas en DVD, je vais devoir attendre qu’on trouve une offre sympa et pas trop chère.

 

 

Le Hobbit: un voyage inattendu

N’ayant pas les enfants, nous avons décidé d’aller au cinéma et bien entendu, nous ne pouvions pas rater l’occasion d’aller voir le Hobbit: un Voyage Inattendu. Aucune surprise: j’ai adoré et ça me navre presque de me dire que je m’y attendais. Il est au même niveau que la trilogie du Seigneur des Anneaux. Absolument génial: les décors splendides, l’histoire drôle sans pour autant être lourd mais sans réelle subtilité, après tout, les héros sont des nains, faut pas trop leur en demander – je redoutais quand même qu’il soit un peu trop enfantin puisqu’à la base, Bilbo le Hobbit avait été écrit pour des enfants. Mais il n’en a rien été, à mon grand bonheur ^^
J’avoue que je n’ai pas lu Bilbo le Hobbit. Je ne savais donc pas grand chose de l’histoire si ce n’est que c’est lors d’une de ces parties que le p’tit gars de la Comté récupérerait l’Anneau de Sauron et qu’il affronterait Smaug le dragon. Je ne m’attendais pas à ce que cela tourne autour d’une compagnie de 13 nains – et si certains sont ridicules à souhait (oui, je parle bien de Bombur entre autre), d’autres ont vraiment la classe: Pfff classe et nain, ça ne doit pas aller ensemble ! Et pourtant ! Je trouvais déjà Gimli relativement classe en guerriers nains, mais que ce soit Thorin ou Dwalin, ils sont quand même sacrément charismatiques. Je ne m’attendais pas davantage à ce que l’instigateur de l’aventure soit Gandalf – en même temps, ça ne m’a que peu étonné, dès que les problèmes se profilent, c’est que Le Gris n’est pas loin ! :p


En tout cas, certains moments m’ont vraiment fait plaisir et notamment la scène des Trois Trolls… Lorsque j’ai regardé cette partie-là, je me suis demandais quelle en était son importance: j’ai observé chaque détail me disant qu’elle avait une raison d’être, me demandant où cela allait nous mener… Et là ! Au moment où l’un des trolls sort qu’à la lumière du jour, ils risquaient de se transformer en pierre: TILT !!! Qui ayant lu le premier tome du Seigneur des Anneaux ne se rappellent pas de la plaine aux Trois Trolls de pierre ? Faire le lien, ça a été un vrai bonheur. J’adore lorsque des liens entre films ou livres sont faits, je trouve que ça légitime une œuvre quelqu’en soit le support, cela leur donne une histoire, une âme.
Bref, vous l’aurez compris, j’attends avec impatience qu’il sorte en DVD pour me l’acheter, le revoir avec les enfants – parce que mon grand ayant vu le premier Seigneur des Anneaux et l’ayant adoré, je pense qu’il en sera de même pour ce film. Et je tairai mon impatience quant à la sortie du second volet de cette trilogie…. Grrrrrrrr!!!! Encore une année à tenir 🙁

Synopsis: Dans un voyage inattendu, les nains d’Erebor cherchent à reprendre leur Royaume perdu, conquis par le redoutable dragon Smaug. Pour se faire, ils demandent l’aide du magicien Gandalf Le Gris qui croise “par hasard” – comme si le hasard existait avec Gandalf !- la route du hobbit de la Comté, Bilbon Sacquet. Ce dernier  rejoint alors une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter différentes créatures aussi mauvaises que maléfiques.
Bien qu’ils se destinent à mettre le cap sur l’Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent échapper à des Trolls, à la vengeance des Orcs de la Moria et aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum. C’est là qu’avec Gollum, sur les rives d’un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d’un courage et d’une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le “précieux” anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d’or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s’en doute encore…