Les Cinq Légendes

Étant donné le nombre de dessin-animé que je vais voir au cinéma avec les enfants, il aurait été plus que surprenant que je rate celui-ci. Disons que c’est une chance qu’il soit resté si longtemps à l’affiche. Ne perdons pas de temps, entrons dans le vif du sujet: j’ai adoré! Il est vrai que j’en avais entendu beaucoup de bien, mais je n’avais vu aucune bande-annonce. Je redoutais juste que, comme beaucoup de films ou livres qu’on dit bien, je finisse par être déçue. Et bien, il n’en a rien été! Et pourtant, le pari n’était pas gagné. Premier point qui m’a semblé négatif: quand ça a commencé, ça annonçait d’office la couleur: Le Père Noël super-héros qui appelle d’autres mythes à la rescousse contre le croque-mitaine… Mouais… Bref, ça sentait le “The Avengers” version contes-à-dormir-debout. Mais au final, ça passe vraiment bien. Il est superbement bien fait, et soyons honnête, il est vraiment sorti à la bonne époque! Le second point que je redoutais particulièrement: les personnages – la version du Père Noël, ou du lapin de Pâques… Bof! Et ne parlons pas de la fée des dents! Argh! Avec ma fille qui perd ses dents en ce moment, je suis en plein dedans et comment lui expliquer pourquoi chez nous, on a la Petite Souris? Heureusement, on a eu droit à une petite scénette où la fameuse Petite Souris apparait, même si ce n’est pas ce que la puce a retenu! Grrrrrr!!!

Les effets spéciaux étaient magnifiques, le sable de Sab, marchand de sable de son état, était super bien fait -personnellement, je trouve que c’est le personnage le mieux fait, même si Jack Frost est pas trop mal mais c’est une légende qui ne me parle pas, même si je connaissais vaguement son existence-, en parallèle le pouvoir du croque-mitaine était tout aussi beau malgré la noirceur de la matière.
Quant à l’histoire, elle est simple, cohérente, amusante par moment. J’ai vibré avec les protagonistes autant que les enfants. Les gosses, parlons-en, tiens! Dire qu’ils ont adoré est faible! Un pur moment de bonheur, même si la puce a bien failli pleurer une ou deux fois. Ils étaient tellement dans l’histoire qu’ils n’ont pas vu le temps passer. Une heure trente sept d’émerveillement!
J’avoue que j’ai hâte de le revoir et je le conseille aux adultes comme aux enfants!

Synopsis: L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires: Les Gardiens réunis par l’homme de la lune. Une équipe composée du Père Noël, du Lapin de Pâques, de la Fée des Dents et du Marchand de Sable. Lorsqu’ils doivent accueillir un cinquième: Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, tout ne se passe pas forcément au mieux mais très vite,  ces cinq légendes vont devoir unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.

Esprit de famille

Noël approchant, on a droit depuis quelques semaines à des films plus mièvres les uns que les autres. J’avoue que c’est sûrement la seule période de l’année où je laisse tourner la télé en arrière fond histoire de me lobotomiser. Je ne sais pas exactement la raison pour laquelle je fais cela d’autant que je trouve les films qui passent complètement nuls! A la base, je comptais faire un article sur Noël dans les films et séries, mais le temps manquant, j’ai abandonné l’idée.
Bref, je ne suis pas là pour parler des occasions manquées, mais de ma grosse surprise du mois: Esprit de famille. Il est passé hier sur une chaine publique dont je tairai le nom. Je m’attendais à un film aussi mièvre que les autres… et ben non. Il y a tout le côté famille parfaite ou pas loin qui est assez énervant, le côté guindé de “l’héroïne”, etc… Je mentirai si je disais que ce film n’était pas stéréotypé. Mais il m’a beaucoup touché, il m’a parlé… (mais j’y reviendrai un peu plus loin parce que c’est ce qui m’a décidé à discourir à ce sujet)
Ce qui à la base m’a poussé à le regarder: le seul nom qui était marqué dans le programme télé, Claire Danes. Alors ne me demandez pas la raison de ce choix, je ne sais pas: elle n’apparait que la seconde moitié du film, Sarah Jessica Parker ou Diane Keaton -pour ne citer qu’elles- sont bien plus présentes…


Ce qui m’a poussé à le regarder jusqu’au bout: une certaine tristesse tout au long du film et ce, malgré la joyeuseté de la période. De plus, je me suis un peu reconnue dans le personnage de Meredith, alors pas le côté arriviste ni même le côté très petite bourgeoise qui au final cache un manque total de confiance en soi; je me suis donc reconnue dans ce dernier point, mais aussi dans cette incapacité à se détendre, ce refus de perdre le contrôle, cette maladresse dans les paroles qui la font s’exprimer trop brusquement et qui fait que les autres interprètent mal ses pensées -bon, par contre, son incapacité à comprendre le second degrés c’est pas moi! :p. Voilà, c’est un peu tout cela et encore bien d’autres détails qui ont fait que je me suis reconnue dans ce personnage. Et puis, j’avoue que j’aimais bien Ben, le vilain petit canard de la famille, celui qui semble tellement en dehors de la famille Stone, celui qui a accepté sa différence mieux que les autres, du moins, c’est comme cela que je l’ai ressenti.
J’avoue que j’avais décidé de ne pas en parler sur mon blog, malgré le fait qu’il m’ait tellement plût, je comptais le ranger dans la catégorie “films de Noël”: on le voit et on l’oublie très vite… Eh bien, je n’ai pas pu m’y résoudre. Ce matin, je revenais des courses, repensant à certains moments passés sans que ce ne soit des moments précis, hein ! Juste des sensations ! et là, je me suis remémorée une phrase du film: “Vous avez essayé, mais faut arrêter maintenant. C’est fatigant d’essayer !” En gros, c’était un truc du genre… Et là, je me suis sentie respirer, c’est complétement con, pourtant ça m’a fait du bien…
Donc vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce film, il faudrait que je tente de le revoir en replay…

Résumé: Comme chaque année, chez les Stone, famille fantasque et bohème, les fêtes de Noël sont l’occasion de se réunir sous le même toit. Everett, le “fils préféré”, a décidé cette fois de venir accompagné de sa nouvelle petite amie, Meredith, carriériste new-yorkaise pur sucre. Le reste de la tribu fait tout de suite corps contre l’intruse.
Mais si le premier contact est franchement désastreux, amour et hasard vont se mêler pour brouiller les cartes et faire de ces fêtes un moment inoubliable.

Der Mondmann – Jean de la Lune (2012)

Ce matin, j’ai été voir der Mondmann -Jean de la Lune- avec la classe de ma petite fille (oui, j’utilise le titre allemand du film parce qu’il était en allemand sous-titré français). Ce film d’animation est basé sur le livre éponyme de Tomi Ungerer.
J’ai vraiment beaucoup aimé: le graphisme est différent de bien d’autres dessin-animés d’animation! Les couleurs chatoyantes sont vraiment sympathiques et le contraste entre les personnages et le décors est très poussé, rendant les paysages chaleureux. L’histoire reste assez basique, mais cela parle pas mal aux gamins. Je sais que les primaires ont été le voir il y a déjà quelques jours et ils ont vraiment adoré, au point que plus de 10 jours sont passés et ils en parlent encore ! Pour les maternelles, c’est légèrement différent… Déjà, ne pouvant lire les sous-titres et n’étant pas totalement bilingues, il y a pas mal de morceaux de l’histoire qu’ils n’ont pas dû comprendre. De plus, la dernière demie-heure a été un chouille trop longue, ma fille a bien aimé et m’a demandé quand elle pourrait le revoir. D’autres n’ont pas trop aimé, mais ont trouvé la fin intéressante.
Bref, c’était une sortie d’autant plus chouette que les 6 gamins sous ma surveillance étaient super sages! 😛

Résumé: De son croissant argenté, Jean de la Lune s’accroche à la queue d’une comète et atterrit sur Terre. Le président du monde décide de le capturer. Pour lui échapper, il va devoir trouver des amis pour l’aider à retourner sur la lune.
Jean de la Lune, touchant et attachant, découvre au clair de lune un monde qui foisonne de couleurs sombres et intenses. On retrouve avec plaisir les subtilités et détails humoristiques propres aux dessins de Tomi Ungerer, dont la voix bienveillante conte l’histoire… Un trésor visuel et poétique, fidèle et à la hauteur de l’œuvre originale.

J’ai trouvé un résumé en allemand, ce n’est pas de moi, malheureusement, mais je trouvais que c’était plus important qu’il y soit dans la langue germanique, j’ai même hésité à ôter le résumé français! ^^

Inhalt: Der Mondmann steigt von seiner silbernen Mondsichel und hängt sich an den Schweif eines Kometen, der ihn zur Erde hinab trägt. Dort will ihn der Weltpräsident gefangen nehmen. Um ihm zu entkommen, muss der Mondmann Freunde finden, die ihm helfen, auf den Mond zurückzukehren.
Der anrührende und sanfte Mondmann entdeckt im Schein des Vollmonds eine Welt voller dunkler, intensiver Farben. Mit Vergnügen finden wir im Film den feinen Humor und die lustigen Details der Zeichnungen von Tomi Ungerer wieder, der mit seiner gütigen Stimme die Geschichte erzählt … Ein poetischer Augenschmaus, ganz auf der Höhe des Originalwerks.

Clochette et le Secret des Fées

Enfin un film Clochette qui sort au cinéma! Il était temps: après tout, les 2 premiers films étaient magnifiques et auraient mérité une séance sur grand écran (bon, ok, je ne parle pas du 3ème, l’Expédition Féerique, j’ai nettement moins aimé!) Mais la Vallée des Fées et la Pierre de Lune sont splendides et celui-là est dans la même veine: une histoire vraiment sympathique, des décors aussi époustouflants que féeriques (si les enfants en sont restés bouche bée, les adultes également), des personnages attachants, une grande réussite qui a réveillé mon cœur d’enfant! J’avoue que pas mal de détails étaient prévisibles… du moins pour des grands, après tout, ça reste un film pour enfant. Bien entendu, j’y ai emmené ma fille ainsi que mon fils (seulement 2 garçons dans la salle, et lui était bien sûr le plus grand!): s’il était couru que ça lui plairait à elle, j’avais quelques doutes pour le grand; mais non, il a beaucoup aimé et attend avec impatience de pouvoir le revoir.
Bref, un film super pour petits comme pour grands, à voir absolument, ça nous met de suite dans une ambiance d’hiver féérique.

Synopsis: Il existe au-delà de la Vallée des Fées un royaume où l’hiver est roi : la Forêt Blanche. Bien qu’il soit interdit d’y pénétrer, l’intrépide Clochette décide de s’y aventurer, mais un étrange phénomène se produit dès qu’elle en passe la frontière : ses ailes se mettent à scintiller de mille feux. En cherchant à en connaître les raisons, elle fait la connaissance d’une mystérieuse fée des glaces qui lui ressemble étrangement. Cette rencontre va non seulement bouleverser sa vie, mais également ébranler les certitudes de tout son groupe d’amies et des habitants de la Vallée des Fées…

 

Public Enemies

Public Enemies.. c’est le film que j’ai choisi de regarder hier soir, sachant pertinemment que je n’aimerai pas, et oh! Surprise! J’ai détesté!
Je n’apprécie habituellement pas les films de gangsters, c’est une époque qui ne me plait pas, un univers qui me déplait fortement, et le fait qu’il soit tourné différemment des autres films du genre, fait que j’ai encore davantage haï ce film. Je n’ai pas du tout accroché avec les filtres utilisés pour le tournage -faussement réalistes, limite à la blairwitch avec des accélérations de daube pour tenter de donner un rythme au film (ben mon coco, c’est loupé, essaie encore!). Le jeu des acteurs… boarf! La performance de Johnny Depp, décevante au possible, surtout les moments où il joue face à Marion Cotillard et ça me donnait une sensation de mimétisme, une incapacité de l’un à jouer correctement face à la fadeur de sa partenaire. Son jeu d’actrice à elle… terne, comme dans tous les films américains dans lesquelles elle a joué: alors, soit les réalisateurs américains ne savent pas la diriger -parce qu’elle n’est quand même pas aussi mauvaise dans les films français – soit, elle choisit très mal ses rôles et ne sait décidément pas interpréter les potiches. J’avoue que je vote pour un peu des deux, et un peu plus pour le second point, au final. Quand je repense à son jeu dans Public Enemies, dans la scène d’interrogatoire ou lorsque son personnage montre un peu de caractère, je trouve qu’elle l’incarne mieux. Quant au rôle de Christian Bale, relativement vide et inintéressant. Il est vrai que je n’apprécie pas plus que ça l’acteur, certes, il joue super bien ses films, mais quelque chose me gêne en lui, et ne saurait dire quoi.
Bref, je ne dirais que c’est une déception, il est ce que j’en attendais. Mais je ne pensais quand même pas m’ennuyer à ce point.
En un mot comme en dix: Nul! Ça résume assez ce que j’en ai pensé!

Synopsis: Basé sur l’histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l’Amérique des années 30. Avancé comme “l’ennemi public numéro 1” par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l’un des agents fédéraux des plus efficaces.