Mémoire d’une geisha

Après de longs mois d’hésitation, je me suis enfin décidée à regarder ce film basé sur le livre Geisha d’Arthur Golden. J’avais vraiment apprécié le bouquin mais comme je me méfie beaucoup des adaptations cinématographiques, j’avais chaque fois reporté le visionnage du film. Je suis tombée il y a quelques jours dessus alors qu’il était diffusé sur la 6, malheureusement, il avait commencé depuis presque une heure, je me suis donc décidée dans la foulée à regarder le DVD, puisque je me l’étais acheté il y a déjà un long moment. De plus, la lecture du livre remontant déjà à quelques années, au final, je redoutais moins le fait qu’il diffère du bouquin que le fait qu’il ait été fait par des américains. Bon, finalement, il était vraiment bien, le choix des décors, des scènes était étonnamment très beau, très poétique. Ça m’a agréablement surpris. Je n’ai absolument pas vu le temps passer, j’ai beaucoup aimé. j’avais oublié à quel point j’adorais le jeu d’actrice de Gong Li, j’ai d’ailleurs eu pas mal de difficulté à la reconnaitre ne l’ayant plus vu depuis près de 10 ans. Mais son rôle est comme d’habitude fabuleux, j’aurai été déçue si elle avait incarné un autre personnage que celui de Hatsumomo, il était fait pour elle. Ça restera un excellent souvenir, qui m’a d’ailleurs grandement donné envie de relire le bouquin et aussi de relire dans la foulée Mémoire d’une geisha de Yuki Inoue, histoire de noter les ressemblances et les différences (et il y en a un paquet de ce que je m’en rappelle :P) si ce n’est le style, beaucoup plus autobiographique pour le second contrairement au premier très romancé. Un film à voir si on aime les dépaysements asiatiques ^^

Synopsis: Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l’initiation difficile qui fera d’elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n’a plus le droit d’aimer reste hantée par l’amour qu’elle porte, en secret, au seul homme qu’elle ne peut atteindre…

Battleship

Ohhohohohoho ! Risible ! Et c’est mon dernier mot ! Bon, développons un peu.
Il y a tellement de choses à dire sur ce film que je ne sais même pas par ou commencer.Un gros blockbuster dont je n’attendais absolument rien (heureusement d’ailleurs) et au final, c’était divertissant sans plus. Ça vaut presque les super téléfilms de l’après-midi avec les effets-spéciaux en prime ! La première partie, ça allait à peu près: le héros est super nul, un vrai boulet, c’en est pitoyable mais pitoyablement drôle donc ça passe relativement bien. Le jeu des acteurs est vraiment nul à chier. Les méchants de l’histoire: leur vaisseau nautique est vraiment pas mal, j’ai adoré leur façon de se mouvoir dans l’eau, mais alors les espèces de toupies beyblades destructrices… Comment dire… Pffff -_-‘. Non, le réalisateur n’a pas essayé de harponner les jeunes de moins de 14 ans, du tout ! Bref, un film faible… très faible à tous les points de vue !
Passons aux incohérences (bon, pas toutes, il y en a vraiment trop)… Non, non, finalement, y en a trop. Après, voyons les choses du bon côté: ça nous a permis de nous moquer allégrement en rentrant, du coup, la fin de soirée était festive ! Et je crois bien que de tout le film, le pompon ça restera toujours -en admettant qu’on ait passé sur les détails et accepter les n’importe quoi qu’on a tenté de nous faire gober- c’est le coup du pare-brise du vaisseau ennemi que de simples balles brisent en un clin d’œil…
Mais bien sûr ! C’était tellement réaliste que j’ai pu essuyé mes larmes tellement je riais – c’est parfaitement normal que, lorsqu’on possède la super technologie capable de créer un bouclier  qui isole un bout du Pacifique du reste du monde, on utilise un simple pare-brise pour se protéger du soleil, mais oui ! – Contre-argument: Roooooh, tout de suite! Normal, voyons, ils ont dépensé toute leur technologie pour leur bouclier, z’avaient plus de sousous pour le pare-brise. – Contre-contre-argument: mais bien sûr !
Bon, j’arrête là mon délire entre moi et moi.

Et le pire, j’ai failli zapper ce moment super important – hérésie ! – : LE grand moment super américain (et c’est dommage, le début, ils se partageaient l’affiche avec le Japon, de ce moment-là, ils se sont retrouvés seuls au monde contre les méchants (Biiiyoman-man !) bref, ça sentait pas trop le pro-ricain… jusque Là!) THE moment ou ils dépoussièrent le cuirassé vieux de plus de 50 ans, ainsi que les viocs de 70 piges qui savaient le piloter et tout ça, avec un équipage d’une trentaine de gars, dont facile les deux tiers composés de pépés. Oui, bien sûr (c’est cela même !) et les obus de 250kg à cet âge, on les porte et on recharge les canons les doigts dans le nez !
Risible ! Je l’ai déjà dit?
Bref, si on a juste envie de se lobotomiser devant un film, c’est celui à voir.
Mais RISIBLE ! Il est RISIBLE ! Comment ça, je me répète? Mais non ! -ça doit être l’âge, c’est pour ça ! ^^

Synopsis: Océan Pacifique… Au large d’Hawaï, l’US Navy déploie toute sa puissance , affrontant amicalement la marine japonaise sur différents terrains. Mais bientôt,cinq formes étranges et menaçantes s’écrasent à quelques kilomètres de Pearl Harbor en réponse à des signaux envoyés plus tôt par la NASA. Les forces navales sont donc envoyés pour vérifier de quoi il retourne. Une bataille s’engage alors entre les envahisseurs et les marins ne laissant pratiquement aucune chance à ces derniers, mais c’est sans compter les hommes de l’USS John Paul Jones, le jeune officier Hopper, l’Amiral Shane, le sous-officier Raikes qui vont découvrir que l’océan n’est pas toujours aussi pacifique qu’il y paraît.
La bataille pour sauver notre planète débute en mer.

Full Metal Panic? Fumoffu

Tordant! c’est le mot le plus prêt de ce que j’ai pensé de cet animé. Fiou, j’étais pété de rire à chaque épisode. Et j’ai une nette préférence pour cet opus là de la série. J’ai absolument adoré, pourtant, habituellement, ce genre de comédie me saoule très vite, mais là, j’ai tellement aimé qu’en l’espace de quelques jours, j’ai liquidé la saison entière. Une bouffée d’air frais! Un peu plus tourné vers le côté scolaire et drôle de la série. Je n’ai qu’une chose à déplorer: dommage que l’on ne voit que peu Kurz, Melissa et Tessa, ils auraient mis un peu de piquant (2 épisodes, c’était pas assez! 🙁 ). Mais ça nous permet de découvrir de nouveaux personnages, notamment le chef et la secrétaire du conseil des élèves, un super duo avec Sagara ^^ Et de connaitre davantage quelques personnages secondaires, surtout les amies de Kanamé. En tout cas, très drôle, à voir si on a envie de s’amuser ^^

Synopsis: Après être parvenu à sauver la jeune Kanamé Chidori des griffes de l’organisation terroriste qui tentait de lui extorquer les secrets de la Black Technology, Sôsuke Sagara a repris une vie normale de lycéen auprès de celle qu’il continue de protéger. Enfin, pour autant que le mot « normal » fasse partie du vocabulaire du jeune homme! Pour lui qui a passé son enfance sur les champs de bataille et qui se montre totalement inepte dans le domaine des relations humaines. le lycée Jindai est source de multiples dangers potentiels. Entre les lettres peut-être piégées déposées subrepticement dans son casier par une étudiante énamourée, les machinations d’un professeur d’EPS  revanchard, la folie furieuse d’une femme flic complétement hystérique, des cours d’éducation artistique qui se transforment en véritable parcours du combattant ou la visite inopinée de son officier supérieur, Sôsuke n’aura pas vraiment l’occasion de relâcher son attention; au grand dam de Kaname…

Full Metal Panic !

Bon, je me suis enfin décidée à continuer les animés, et après quelques semaines (bvoui, il y a quand même pas mal d’épisodes, et entre mes différents jeux, lectures et autres, je ne prends pas beaucoup  de temps pour regarder des séries sous-titrées !) j’ai enfin fini la première saison des Full Metal Panic ! J’ai vraiment bien aimé, une série de mécha sympathique et drôle et où les mécha tiennent une place minime en fin de compte, la série portant plutôt sur les relations plus ou moins houleuses des personnages. Et pour une fois, j’adore le héros, il est par moment super chiant et con, mais son côté inadapté social est absolument tordant et fait tout le charme de la série ! Bref, j’ai relativement apprécié la saison 1, avec un bémol sur les scènes tragiques de Sagara et son passé: j’ai trouvé que ça manquait pas mal de tragédie, pas assez vibrant, pas assez profond… trop superficiel quoi ! Enfin, je sais pas, ce sont des moments ou je me suis pas mal ennuyée alors que ça devait être poignant… et non. Dommage ! Je me contenterai donc de dire que c’est drôle et sympa comme série. Un bon moment passé, malgré tout et la suite en cours de visionnage !

Résumé: Mithril est une organisation d’élite composée de mercenaires entraînés dès leur plus jeune âge, formés à utiliser d’imposantes méchas de combat. Leur but, protéger la « Black Technology », science secrète et mystérieuse, connue seule des Whisperers, contre les super-vilains terroristes. Trois agents de Mithril, Kurz Weber, Melissa Mao et Sôsuke Sagara sont chargés de protéger Chidori Kanamé, une jeune lycéenne qui, connaissant sans le savoir les secrets de la Black Technology se retrouve la cible idéale des méchants. Pour se faire, le jeune Sagara va intégrer son lycée. Or, ce dernier dont l’enfance n’a été faite que de guerre et de combat se retrouve dans un milieu dont il ignore tout et va de maladresse en maladresse: tout tourne rapidement à  la catastrophe et aux quiproquos !

Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Après de nombreuses semaines d’hésitation, j’ai obligé tout le monde à regarder ce film des studios Ghibli. La raison de cette hésitation: la peur d’être à nouveau déçu, le moins qu’on puisse dire c’est que Ponyo était loin de combler nos attentes et que depuis quelques années, les films de Ghibli nous ont paru de moins en moins féérique, moins beau, moins dépaysant. Et j’avoue que ça n’a pas été le cas de celui-ci! On a beaucoup aimé, on y a retrouvé toutes les choses qu’on adorait dans les Ghibli: un monde à part, beaucoup de verdure, des décors splendides, des personnages attachants, un peu de suspens sans pour autant que ce soit trop, lent mais loin d’être long et ennuyeux! Ça manquait peut-être un peu d’action, mais comme c’en était pas le but premier, ça ne manque pas vraiment. A mes yeux, une vraie réussite. Je ne suis pas mécontente de l’avoir vu. Quant aux enfants, ils semblaient fatigués mais on ne les a pas entendu tout du long, je verrai dans les semaines à venir s’ils redemandent à le voir 😛
Un très beau film, à voir!

Résumé: Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.
Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés.
Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…