Thor Ragnarok

Titre: Thor Ragnarok
Réalisateur: Taika Waititi
Casting: Chris Hemsworth, Tom Hiddleston, Cate Blanchett, Idris Elba, Tessa Thompson, Karl Urban, Jeff Goldblum, Mark Ruffalo, etc.
Date de sortie: 25 octobre 2017
Durée: 2h11
Genre: Comics
Synopsis: La mort d’Odin libère Hela, déesse de la mort. Cette dernière décide de reprendre le trône d’Asgard par la force et parvient à se débarrasser de Thor. Ce dernier est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarok. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk.

On a vu ce film en famille, il y a maintenant trois bonnes semaines et en faisant le bilan de mes critiques cinématographiques, je me suis rendu compte que je n’avais rien écrit dessus… oups.
Il va donc falloir y remédier. Par contre, comme ça remonte à loin, je vais avoir un peu de mal à retranscrire mon ressenti à froid.

Je le rangerai bien dans la catégorie des films NoBrain.
Le scénario n’est pas exceptionnel, mais comme pas mal de comics, l’effet visuel est joli et agréable… et puis il est drôle. Je redoutais que les plaisanteries soient répétitives et éculées mais c’est finalement bien passé.
Ça tourne un peu en rond au niveau des relations entre Thor et Loki, d’ailleurs, les scénaristes se sont amusés à en jouer et à tourner la chose en ridicule, ce que j’ai beaucoup apprécié.
La présence d’Hulk rajoute une touche de fun, les enfants étaient trop contents de le voir et les retrouvailles entre les deux Avengers étaient pour le moins musclées et particulièrement enthousiasmantes, normal étant donné qu’elles se font au milieu d’une arène et des applaudissements d’une foule en délire.
Et  puis, au début ou pas loin, on retrouve Stephen Strange ce qui n’est pas une surprise puisque c’était un morceau de final du film Docteur Strange mais on a adoré ce moment « crossoverial ».

En ce qui concerne les acteurs, j’étais assez contente de ne pas retrouver Nathalie Portman, non pas que je ne l’aime pas mais je la trouvais assez inutile et potiche dans les précédents volets. Et puis j’aime bien mieux Tessa Thompson qui, au vu de son passé, est beaucoup plus active et dynamique… ça tombe bien.
Cate Blanchett joue magnifiquement le rôle de méchante avec Hela, j’ai pas le souvenir de l’avoir jamais vu dans un tel personnage ; pendant le film, je n’étais pas certaine de l’apprécier ainsi mais à froid, ça le fait.
Quant à Jeff Goldblum, j’ai apprécié le revoir dans un film, j’ai l’impression de ne plus l’avoir vu jouer depuis longtemps.

C’est pas un film exceptionnel mais on a passé un bon moment et on a bien ri. On en demandait pas plus.

Ça

Titre: Ça
Réalisateur: Andy Muschietti
Casting: Jaeden Lieberher, Finn Wolfhard, Sophia Lillis, Jack Dylan Grazer, Jeremy Ray Taylor, etc.
Date de sortie: 20 septembre 2017
Durée: 2h15
Genre: Horreur, épouvante – Interdit aux moins de 12 ans
Synopsis: À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s’intégrer se sont regroupés au sein du « Club des Ratés ». Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l’école. Ils ont aussi en commun d’avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu’ils appellent « Ça »…
Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu’un petit garçon poursuivant son bateau en papier s’est retrouvé face-à-face avec le Clown GrippeSou … 

Depuis une éternité ou presque, aussi longtemps que je me souvienne en fait, j’ai toujours été une grande fan des adaptations cinématographiques des romans de Stephen King. Je crois que je les ai tous vus sans exception et même les moins bons, parce que ne nous leurrons pas, dans le tas, il y a quand même des versions médiocres, mais peu importe.
En ce qui concerne Ça, cela reste un de mes préférés ! Avant le visionnage du film des années 90, je ne raffolais déjà pas des clowns, autant dire qu’après, encore moins.
Autant annoncer tout de suite la couleur – ou presque – la comparaison avec l’ancien film sera inévitable. Par contre, n’ayant toujours pas lu le roman, je ne pourrais malheureusement pas faire de recoupement.

Au niveau de l’histoire, les deux versions sont assez proches – trop pour certaines personnes, en même temps il ne fallait pas s’attendre à autre chose.
Ça 2017 a quand même une longueur d’avance avec l’explication très visuelle de la phrase culte, mais pourtant floue en 1990 : « Tout le monde flotte en bas ». Je pense que chacun a eu sa propre interprétation de ces propos, la mienne était qu’une fois mort, tous les corps noyés dans les égouts remontaient en raison des gaz s’y échappant – seul argument raisonné que mon esprit étriqué pouvait concevoir.
Finalement, l’éclaircissement est tout autre mais je n’en dirai pas plus afin d’éviter tout spoiler.
Parmi les plus, la version 2017 est également bien mieux faite – pas étonnant, vingt-sept ans après, les effets spéciaux sont tout autre. Visuellement il est chouette. Il est également beaucoup plus effrayant, certains plans rendent le film angoissant – il suffit de regarder la bande-annonce pour comprendre ce que je veux dire, à noter qu’elle est loin de montrer tous les meilleurs moments donc on peut découvrir bien d’autres scènes et pans de l’histoire.
J’ai également beaucoup apprécié les rapports qu’entretiennent la bande des ratés et la manière dont ils se rencontrent et se rapprochent – on a aussi bien ri lorsqu’ils se vannaient les uns les autres. Les non-dits sont bien plus implicitement explicites dans ce remake. Et les grands qui les harcèlent sont juste horribles, ils passent pour des enfants de cœur dans la première version.

Parmi les moins, je dirai les voix : celle du clown Grippe-Sou est bien moins terrifiante que dans le premier, et celle de Billy qui bégaie est aussi ridicule que risible. Sur ces deux points, est-ce un problème de doublage ? C’est fort possible. Il serait peut-être bon de le voir en VO pour un avis plus objectif.

Il est interdit aux moins de 12 ans, j’ai eu des doutes en y emmenant mon fils de 13 ans et demi. Je ne suis toujours pas certaine que ce fut une bonne idée, mais il n’a pas semblé faire de cauchemars ou ne nous l’a pas dit. Je l’ai senti angoissé sur une bonne partie du film mais il était ravi de l’avoir vu au cinéma. Je lui avais bien entendu fait découvrir la première version l’été dernier et même s’il a beaucoup aimé Ça 2017, il a nettement préféré celui de 1990 – ce qui m’a fortement étonnée mais c’est très bien ^_^

Sur ce film, on n’a que la partie ou les jeunes sont enfants, on sait que Grippe-Sou revient quand ils sont adultes, il y aura donc forcément un second qu’on attend de pied ferme.
Je pense qu’il est à voir, surtout quand on apprécie Stephen King ou qu’on a aimé le Ça de 1990.

Valérian et la Cité des mille planètes

Titre: Valérian et la Cité des mille planètes
Réalisateur: Luc Besson
Casting: Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna, Alain Chabat, etc.
Date de sortie: 26 juillet 2017
Durée: 2h18
Genre: Science-Fiction
SynopsisAu 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers.

Mon avis va être difficile à écrire, cela fait d’ailleurs des jours que je repousse la rédaction de cette chronique et il a fallu m’y reprendre à trois reprises pour la terminer.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce film aura déchaîné les foules et n’aura laissé personne indifférent : j’ai entendu énormément d’avis négatifs, quelques avis positifs qui étaient quand même loin de donner envie principalement parce que, pour justifier la qualité du film, ils ne le comparaient qu’avec Le cinquième élément, un film que j’adore au passage et qui est loin d’être comparable à Valérian – faut pas déconner quand même.
Pourquoi ce parallèle ? Pour une raison toute simple : au début du film, la cité des mille planètes accueille un certain nombre d’extraterrestres et un des groupes de créatures ressemble plus ou moins aux Mondoshawans. D’ailleurs, c’est également une des raisons pour laquelle le film Valerian a été décrié… mais remettons les choses dans leur contexte et leur ordre chronologique surtout : est-ce que ce ne serait pas plutôt le cinquième élément qui s’est inspiré de l’univers de la bande-dessinée Valérian datant des années 80 – d’ailleurs, Laureline n’a-t-elle pas les cheveux roux-ges comme Leeloo ? Après, je dis ça, je ne dis rien.
Personnellement, si j’avais dû faire une analogie, j’aurais plutôt fait référence à Babylon 5 dont la station spatiale éponyme accueille toute sorte de race extra-terrestre que ce soit à visée politique ou commerciale. Malheureusement, Valerian manquait cruellement d’un Garibaldi aussi bien que d’Ivanova. Qu’en pensez-vous ?

Que dire des accusations de plagiat des Na’vis d’Avatar ? Que c’est du n’importe quoi ? Étudions de plus près la question :
Je comprends totalement la confusion – les pearls leur ressemblent énormément, ils ont le même type d’oreilles : grandes comme celles des elfes – ouf, on a évité de justesse la comparaison avec Galadriel !, la teinte de leur pelage est semblable c’est-à-dire bleu avec des rayures plus foncées, leur nez est identique à ceux de félins dans les deux films, ils font tous deux des choses cochonnes avec leurs animaux grâce à leurs queues – beurk, c’est sale. Et enfin, leurs cheveux sont aussi magnifiquement coiffés chez les Na’vis comme chez les Pearls !
Et comme rien n’est plus parlant qu’une image, je vous invite à constater par vous-même leur ressemblance, ci-dessous.

Ah, attendez, mon oreillette me signale un problème dans mon dernier paragraphe. Comment ça, j’ai dit de la merde ? Comment ça je me moque en mettant en relief toutes les incohérences d’une telle comparaison ?
Non mais sérieusement, les mecs qui osent comparer les deux films, ça fait combien de décennies qu’ils n’ont plus vu Avatar ? A la limite, j’aurais compris la comparaison avec un jeune métabaron… mais là…
Nan, mais ça doit être le bleu qui les a induits en erreur… Donc note pour les prochains réalisateurs qui aimeraient inventer des extra-terrestres dans leur films : évitez le bleu c’est trop Na’vi… prenez du rouge… ah non, ça fera trop Balrog du Seigneur des Anneaux… essayez le vert, c’est bien le vert… quoique… ah non, Groot est brun donc vert, y a moyen que ça fasse un peu original… ou pas.

Allez, reprenons plus sérieusement.
J’ai dû m’essayer à la bande dessinée plus jeune mais je n’avais pas accroché. Je les voyais passer à la bibliothèque et j’ai laissé courir par manque d’intérêt. Je ne peux malheureusement pas faire de parallèle entre les deux supports. Mon ressenti portera donc exclusivement sur le film.
Malgré ce qu’a pu laisser entendre plus haut mon plaidoyer, je ne suis pas une fan inconditionnelle du film, mais j’ai trouvé bon nombre de critiques infondées voire injustes et avant de développer davantage mon point de vue, j’avais besoin de mettre au clair les points ci-dessus.

Dans l’ensemble, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film principalement dû à l’univers que je trouve magnifique.
L’histoire est cohérente – certaines mauvaises langues ont été dire qu’il n’y avait pas de scénario, je leur répondrai qu’il y en a bien plus que dans bon nombre de blockbusters américains. Besson aurait en effet pu aller plus loin, comme à peu près beaucoup de ses films, mais était-ce vraiment une nécessité ? Pas sûre. Le scénario est bien, adapté à tous les âges, on l’a vu en famille et la petite n’a pas eu l’impression de louper quelque chose, elle a tout compris et est passé par bon nombre d’émotions.

Ça manquait d’une petite touche d’humour, mais ça n’aurait peut-être pas collé à l’univers original qui dans mon souvenir était plutôt sérieux.
Le plus gros point faible en ce qui me concerne, c’est l’alchimie entre les personnages. Les rapports entre Valerian et Laureline donnent une sensation étrange : leur jeu d’acteur individuellement est bon mais ensemble, ça ne le faisait pas, je n’arrive pas à trouver en quoi ; on finit par s’y faire mais pendant tout le film, je n’ai pu m’empêcher de me demander : est-ce que c’était voulu ? Est-ce que c’est pareil dans la BD?
Tout comme la relation entre les trois canards manque de symbiose, ça sonne faux.
Quant aux autres personnages, ils sont assez sous-exploités : j’aurais bien aimé avoir un peu plus longtemps Chabat dans le rôle de Bob le pirate même si je vois mal comment ça aurait pu être possible. Quant à Bubble, je l’aimais bien sous sa forme originale… par contre, Rihanna joue aussi mal que dans Battleship.

En conclusion, j’ai passé un excellent moment, il y a quelques longueurs, pourtant, je ne me suis pas ennuyée.
J’ai beaucoup aimé, mon homme et nos petiots ont adoré ; on a hâte de pouvoir le revoir avec les enfants pour rediscuter de nos points de vue respectifs.

Les gardiens de la galaxie 2

Titre : La Belle et la Bête
Réalisateur : James Gunn
Casting : Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Michael Rooker, Kurt Russell,…
Date de sortie : 26 avril 2017
Durée : 2h16
Genre : Action, super-héros
Synopsis : Musicalement accompagné de la « Awesome Mixtape n°2 » (la musique qu’écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l’équipe alors qu’elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu’ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l’univers Marvel.

On avait beaucoup aimé le premier des Gardiens de la galaxie et on avait très envie de voir le second, c’est ce qu’on a fait lundi. Et on n’a pas été déçus : non seulement, il était super drôle mais surtout, il était beau graphiquement parlant et méritait d’être vu au cinéma.
Bref, on en a pris plein la vue avec les effets spéciaux.
Le bon point est que, contrairement à beaucoup de film, le son est bien dosé : les musiques ne sont pas trop fortes, les voix suffisamment pour qu’on n’ait aucun problème à comprendre les dialogues, quant aux sons des effets spéciaux, ils sont au bon volume. C’est appréciable.
Le seul bémol en ce qui me concerne, c’est la B.O., elle n’est pas terrible – je n’ai pas le souvenir qu’elle le fut autant dans le premier.

Maintenant qu’on connait un peu mieux les personnages, on entre plus rapidement dans le vif du sujet : les gardiens empêchent un gros méchant tentaculaire d’atterrir sur une plateforme et de protéger les super batteries du peuple Je-pète-plus-haut-que-mon-cul (j’ai pas le nom là maintenant tout de suite donc je me contenterai de celui-ci :p), c’était sans compter les frasques de Raccon ; en tentant de se dépêtrer de leur prise en chasse, ils sont secourus par Ego qui n’est autre que le père de Peter Quill.
Même si les personnages font partis du même groupe, ils ne semblent pas tant avoir changé, ils se la jouent juste un peu moins personnels. Pourtant, je les ai nettement mieux aimés que dans le premier ; par contre, ils sont bien moins sombres également.
Ils ont vécu des aventures entre les deux films et on sent davantage la cohésion :
Starlord est un peu plus sympathique et moins naze, mais ce n’est pas encore ça. Gamora est également plus chouette, moins froide et un peu plus humaine.
Drax est moins impassible et il m’a beaucoup fait rire, surtout sa relation avec la vilaine Mantis (la pauvre).
Rocket Racoon est égal à lui-même, c’est-à-dire excellent dans son genre (le meilleur dans sa partie oserai-je dire… ou pas). Quant à Groot, ils en abusent un peu voire beaucoup – il est mignon mais c’est un peu trop, dommage.
Même les méchants sont traités de manière différente.

J’ai adoré les Gardiens de la Galaxie 2, je n’ai pas vu le temps passer. Peut-être est-ce en raison des acteurs surprises qui y apparaissent, ou des clins d’œil tels que Howard the Duck, Beyonder, etc.
Je dirai que dans l’ensemble, j’ai nettement préféré au premier que je compte malgré tout revoir. Et j’attends avec beaucoup d’impatience que le second sorte afin de chercher tous les détails qui m’ont échappé parce que je riais trop pour les remarquer.

La Belle et la Bête – le film

Titre: La Belle et la Bête
Réalisateur: Bill Condon
Casting: Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Kevin Kline, Josh Gad,…
Date de sortie: 22 mars 2017
Durée: 2h09
Genre: Comédie musicale, conte fantastique
Synopsis: Fin du XVIIIème siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction. 

J’ai été le voir parce que j’avais promis à ma fille de l’y emmener puisqu’elle adore Emma Watson – je l’aime bien également, je me suis donc laissée tenter. J’y allais malgré tout à reculons : j’ai vu passer un certain nombre de bande-annonces sur facebook et il est rapidement apparu que le film serait un copier/coller du dessin animé. Argh ! Sachant que je suis une fan inconditionnelle due dessin animé et que je le trouvais juste parfait, ça ne pouvait que me rebuter. Du coup, je risque de faire pas mal de comparaison entre les deux…

Les premières images m’ont bien faite rire : les américains ont une vision abusée et particulièrement futile de la cour française qui me fera toujours délirer. Par contre, une fois que la mendiante entre en scène, je me suis laissée emporter par la magie des images, il faut bien dire qu’esthétiquement, il est magnifique.
L’histoire est bien connue : Belle vit seule avec son père qui, là, n’est pas particulièrement farfelu, il est juste différent des villageois. J’ai trouvé Maurice bien plus intéressant ainsi. Lorsqu’il se rend en ville pour présenter ses inventions qui sont loin d’être délirantes, la boîte à musique qu’il fabrique est très jolie, il se perd dans la forêt et pour fuir les loups affamés, il se réfugie dans le château de la Bête – lieu bien plus beau maudit qu’une fois l’enchantement levé. Quand il toque à la porte, la référence au film de Cocteau ne m’a pas échappé et j’ai grandement apprécié cela. Tout comme le fait que lorsque Maurice fuit le palais après avoir découvert plein d’objets vivants donc magiques, il s’arrête dans le jardin pour cueillir une rose pour Belle, raison pour laquelle il est enfermé dans le donjon jusqu’à ce que sa fille prenne sa place. J’ai aimé que ce détail soit conservé ce qui n’a pas été le cas dans le dessin animé.

Dans l’ensemble, j’ai un avis assez mitigé sur ce film. J’en trouve l’intérêt assez faible, même si c’est émouvant de découvrir que son dessin animé préféré de tous les temps prend vie, mais est-ce suffisant ?
En tout cas, ce qui est rassurant, c’est que la scène du repas le soir (oui, je parle de « c’est la fête » ) est tout aussi pourrie que dans le dessin animé.
Une majorité des ajouts m’ont plu dans l’ensemble que ce soit l’amour transie que le Fou ressent pour Gaston (même si c’était abusé – ça aurait pu être plus subtil, quand même -, c’était drôle), la petitesse de la bibliothèque du village qui est bien plus cohérente à l’époque, l’explication sur ce qui est arrivé à la mère de Belle est également appréciable. Un des thèmes cher au cœur d’Emma Watson et qui devrait l’être pour tous est repris : l’éducation des filles qui pour le coup, est inexistante à Villeneuve où les changements ne sont pas les bienvenus.

Il faut également préciser que c’est une comédie musicale, ça chante donc beaucoup. Les airs sont en majorité les mêmes que dans le dessin animé, par contre, pas mal de paroles changent, ce qui m’a fait grincer des dents (en même temps, je ne suis pas sûre que ça m’aurait plu qu’elles soient identiques).
Elles avaient quasiment toutes leurs places dedans excepté, à mon sens, une des dernières : quand Belle rentre en ville pour sauver son père – dans le dessin animé, la Bête pousse un hurlement/rugissement qui est tellement parlant qu’il n’y a nullement besoin de mots pour exprimer la douleur de cette perte… ben là, ça n’y est pas – d’un côté, la raison en est compréhensible et la Bête l’explique en une petite phrase lors de son combat final avec Gaston, un détail important que je refuse de spoiler, de l’autre, ce n’est pas cohérent avec la chute des pétales de la rose. Dommage.

Bref, j’ai quand même passé un excellent moment, je n’ai pas vu le temps passer. Je l’ai trouvé génial sur le moment, après coup, un peu moins. En conclusion, il faudra que je le revois pour me faire une idée plus précise et ça tombe bien, je dois y emmener mon grand le week-end prochain :p